Capitolo 5 :: Seul, dans cette si froide noirceur...

Pubblicato: 17-06-06 - Ultimo aggiornamento: 20-06-06

Commenti: Coucou tout le monde ! Voilà voilà, mon 5ème chapitre! J'éspère qu'il vous plaira ! Merci à tous ceux qui m'encourage et m'aident pour cette fic ! J'vous adore tous!! Gros bisous ! N'oubliez pas les reviews ! ^^

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Ryô et Kaori fixaient étrangement l’homme qui s’approchait d’eux mais Takeshi semblait le connaître. Il s’excusa auprès des deux nettoyeurs et se dirigea vers l’inconnu.  

-Bonjours M. Likoy, comment allez vous ?  

-Et bien, je vais du mieux que je peux...  

-Vous avez trouvé ce que je vous ai demandé ?  

-Oui, mais je ne peux pas vous le donner tout de suite. Rendez vous ce soir, 22h00, au « Shining Stars ».  

-Ok. A ce soir.  

Il retourna auprès de ces gardes du corps qui devaient sans doute se poser des questions. Qui était cet homme à l’allure si étrange ? Ryô le regardait s’approcher et le détestait encore plus.  

Pour vouloir enlever son bonheur, sa Kaori...  

-Alors, qui était ce ? Lança t’il en le regardant d’un oeil.  

-Hum. Une connaissance... Kaori, que dirais-tu d’aller danser ce soir ma belle ?  

-Et bien .... Dit-elle en regardant Ryô. Celui-ci ne montrait aucun sentiment. Elle se dit qu’après tout, il se fichait pas mal d’elle. Alors elle accepta avec plaisir cette invitation mais regretta aussitôt, lorsque Ryô accéléra le pas.  

« DIEU RETENEZ MOI JE VOUS EN PRIS OU JE VAIS FAIRE UN MALHEUR !!! »  

Les trois jeunes personnes arrivèrent à l’appartement. Il était prés de 18h00 quand Kaori voulu préparer la chambre d’ami pour Takeshi. Malheureusement elle avait oublié qu’elle avait malencontreusement cassé le lit de la chambre d’ami lorsqu’elle avait poursuit Ryô partout dans l’appartement qui essayait d’échapper à sa massue, il y avait alors quelque semaine de cela. Elle réfléchit à une solution et n’en trouva qu’une seule. Elle allait devoir encore une fois se battre avec son partenaire et elle le savait, mais elle essaya comme même. Elle alla dans le salon ; et elle le vit assis avec un verre de whisky à la main. Takeshi était assis sagement et il sirotait tranquillement le thé que lui avait offert la charmante jeune femme.  

-Ryô, tu peux me suivre quelques instants dans la cuisine s’il te plait.  

Il se leva et la rejoignit dans la cuisine. Il prit bien soin de refermer la porte derrière lui. Il allait enfin pouvoir lui parler seul à seul.  

-Qu’est ce qui se passe ?  

-Heu ... Ryô, tu te souviens la dernière fois j’ai, sans le faire exprès, cassé le lit de la chambre d’ami .... Elle était rouge de honte car elle savait qu’elle avait toujours du mal à contrôler ses colères et cela lui jouait des tours.  

- Oui, je me souviens dit-il en se grattant la tête quand il se remémora la scène où il reçu le coup de massue. Et ??  

- Bah, je vais laisser à Takeshi ma chambre .... Alors, dit-elle d’un ton qu’elle voulu froid, tu me laisses t’as chambre et tu dormiras dans le salon.  

-Quoi!!! Mais ça ne va pas?? Pourquoi c’est moi qui doit me taper le vieux canapé tout pourri et toi mon lit ?  

-Tu exagères... Il n’est pas si pourri que ça, fit elle en grimaçant en voyant l’image du sofa dans sa tête.  

-Non! Non et NON!!!  

-Comment ça non?! Tu vas me laisser dormir dessus!!??  

-Tu n’as qu’à te débrouiller ma vielle! Tu n’as qu’à te contrôler avec tes massues!  

Malgré ses airs faussement énervés, Ryô était heureux car il revoyait sa Kaori bouillonner de rage. En effet, celle-ci rageait intérieurement mais elle réussit quand même à se contrôler. Elle avait résisté toute une journée, et elle savait que ce n’était pas le moment de craquer...  

Elle reprit alors son calme et regarda Ryô. Celui-ci se sentit déstabilisé par le regard soumis de sa tendre moitié.  

- Très bien. Je dormirai sur le canapé. Je ne sais même pas pourquoi je t’ai demandé ça ... Je suis idiote. Désolée.  

Elle sortit aussitôt de la pièce et monta vers sa chambre pour la préparer à recevoir son invité. Ryô, était resté dans la cuisine avec ses pensées. Lui qui imaginait recevoir un bon coup de massue, se retrouvait là, planté en plein milieu de la cuisine. Il venait de percuter que Kaori allait passer la nuit sur le canapé par sa faute. Il maugréait contre lui-même et se décida à monter dans la chambre de Kaori pour s’excuser. Elle était assise sur le lit. Elle regardait la photo de son frère et elle pleurait malgré elle encore sa mort. Ryô avait le cœur meurtri par cette image. Il se décida à rompre le silence.  

-Hum. Kaori, excuse moi, je vais dormir sur le canapé.  

Elle le regarda et sécha rapidement ses larmes.  

-Oh Ryô, ne t’excuse pas. C’est de ma faute. J’assume mes erreurs. Je n’aurais jamais du cassé ce lit. Je suis vraiment qu’une grosse idiote parfois.  

-Mais qu’est ce que tu racontes toi encore! Je t’ai dit que je dormirai sur ce canapé.  

-Et moi je t’ai dit que ce n’était pas la peine! Un point c’est tout!  

-Très bien! Fait comme tu veux Madame « Têtue comme une bourrique »! Tu ne viendras pas te plaindre!  

-Oui, d’accord c’est ça! Maintenant laisse moi que je puisse me préparer!  

Kaori claqua la porte au nez de Ryô. Il traitait doucement de tous les noms d’oiseaux possibles ce stupide Takeshi pour l’avoir invitée au « Shining Stars ». Il était déjà allé là bas. C’était une boite de nuit assez branchée mais il y avait beaucoup d’hommes qui y allaient pour se rincer l’œil. Il ne supporterait pas qu’un autre pose les yeux sur elle. Mais il devait bien s’y soustraire, elle ne lui pardonnerait pas si il lui interdisait d’y aller. Il se rendait dans le salon et il vit Takeshi. Il était perdu dans ses pensées. Ryô alla s’asseoir. Un silence pesant régnait dans le salon quand Takeshi prit la parole.  

-Vous l’aimez n’est ce pas?  

-Bien sûr que non! Kaori est juste ma partenaire de travail...  

-Ai-je dit Kaori? Enfin bref! Pensez-vous que vous la méritez?  

-.........  

-Moi je pense que non... Il lui faut une situation stable. Et je vous assure M. Saeba que je ferai absolument tout pour elle. Pourquoi vous entêtez à la garder près de vous? Vous n’êtes qu’un vulgaire tueur et moi je suis ....  

Ryô se leva d’un seul coup et attrapa Takeshi par le col (NDA : je ne sais pas pour vous mais je commence à vraiment pas l’aimer celui là ... NDSand : Démonte lui la tête Chatsuko (è_é)).  

- Dire que je ne mérite pas Kaori : ok! Mais dire que je suis qu’un vulgaire tueur c’en est trop! Ecoute moi bien cafard ! Je ne suis peut-être qu’un vulgaire tueur à tes yeux mais ta vie est entre mes mains alors tu ferais mieux de te la fermer Monsieur « Qui sais pas se défendre tout seul »!  

-Ryô?! Qu’est ce qui se passe?  

Takeshi se dégagea de l’emprise de son « agresseur » et se dirigea vers Kaori.  

-Kaori tu es .... Resplendissante!  

Kaori était toute gênée mais il fallait bien avouer qu’elle avait vraiment fait de son mieux pour se préparer. Elle portait une robe rouge volante lui arrivant aux genoux. Le haut de la robe lui collait presque à la peau, si bien qu’on pouvait facilement deviner ce qu’il y avait dessous. Elle avait un style un peu latino. Pour aller avec la robe elle avait mis de petites chaussures rouges qui saillaient parfaitement avec la robe, s’était maquillée très légèrement et avait piqué fleur rouge orange dans ses cheveux. En bref, elle était à couper le souffle. Ryô se tourna pour la regarder et il n’arrivait plus à détacher ses yeux d’elle. Sa peau, ses yeux, son corps l’avaient hypnotisé. D’ailleurs Kaori avait bien remarqué mais elle avait préféré s’en aller au plus vite.  

-Ryô, nous dînons au restaurant. Si tu as un problème, tu sais ou me joindre. Ton repas est dans le frigo. Ne nous attends pas.  

Puis elle referma la porte derrière elle.  

Une heure plus tard, le nettoyeur était assis sur le canapé. Il n’avait pas encore dîné. Il voulait seulement resté là, dans le noir, avec son fidèle ami le whisky. Seules quelques phrases revenaient sans cesse dans sa tête.  

« Jusqu'à présent, l'observer reste mon seul péché ....... Un ange tombé du ciel ...... Attirante, sensuelle.......naturelle...... Tout simplement belle ......... Même si au fond de moi j'ai toujours souhaité lui lancer un regard, un sourire, qui veut tout dire, au lieu de se mentir...... Mais bon je ne suis qu’un pauvre solitaire ..........On n' fait pas partit du même univers..... Voilà où j’en suis ........ Seul, dans cette si froide noirceur, j’écoute mon âme te réclamer ..... »  

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