Capitolo 14 :: Levé de rideau (1/2)

Pubblicato: 09-06-07 - Ultimo aggiornamento: 09-06-07

Commenti: Un petit chapitre où le voile se lève un peu sur la relation Ryô & Kaori dans cette fanfiction. La suite et un peu plus d'explications dans le prochain chapitre. En attendant bonne lecture à vous. :o))

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Saeko remarqua vite que Ryô avait remis le cercueil en place, et que le trou était rebouché. Elle sourit tandis que son père l’aida à se relever.  

« Y a-t-il d’autres personnes au courant ? » Demanda-t-elle d’une petite voix.  

« Juste ta mère. » Répondit le préfet. « Ton ami m’a dit que l’équipe de déminage qu’il avait dépêché sur place a récupéré pas moins de 25 bombes. Ils craignent néanmoins encore des retombées. » Continua-t-il en marchant vers la voiture, bras dessus dessous avec sa fille.  

« Et il est trop tard pour annuler… Si nous imposions un exercice d’évacuation, juste avant le début du match. Une fois tous les spectateurs installés. ? »  

« Sans prévenir ? Je doute que l’évacuation se fasse dans le calme ! »  

« Il faut faire passer le mot aux organisateurs et à la sécurité pour qu’ils en informent le public. »  

« Ca va être serré mais c’est encore jouable. » Rétorqua le préfet en lui ouvrant la porte.  

« Merci papa. »  

« De rien. »  

Il referma la portière derrière elle puis alla s’installer au volant et ils quittèrent le cimetière.  

En arrivant à la maison familiale, et comme prévu, il n’y avait que Reika qui avait pu rester. Les collègues de Saeko avaient poliment quitté la famille Nogami en début de soirée. Bien évidemment les sœurs de Saeko s’étaient étonnées de l’absence de leur père, mais elles ne s’attendaient pas à ça ! Le préfet rentra le premier et trouva tout le monde au salon, alors plongé dans un silence glacial. Il échangea un regard entendu et souriant avec sa femme et attendit un instant avant de se pousser pour laisser passer Saeko.  

Son arrivée provoqua des cris de bonheur. Yuka et Reika se jetèrent dans ses bras en se mettant à pleurer de joie. Bien sûr elles s demandèrent quoi ? Comment ? Pourquoi ? Qui ? Mais elles ne posèrent aucune question. Leur grande sœur était en vie c’était le plus important. Quant aux jumelles, elles croyaient qu’un fantôme était venu les hanté. Il fallut que leur père leur explique que c’était une comédie pour, qu’à leur tour, elles embrassent leur aînée…  

Bien plus tard dans la soirée.  

L’euphorie était tombée. Saeko avait apporté la lumière sur sa mort entraînant des exclamations de la part de Yuka et Reika.  

« Il aurait pu nous en parler. » Fit Yuka la première.  

« Comment as-tu réussi à le convaincre ? » S’étonna Reika.  

« Quand même garder ça pour lui. » Ronchonna Yuka.  

« Tu lui as promis la lune ou quoi ? » Interrogea Reika.  

Saeko ne pu s’empêcher de rire devant l’interprétation de ses sœurs. Elle essuya une larme au coin de l’œil et leur dit alors :  

« Ne lui en voulez pas… Il… Il était assez nerveux de toute façon. Et effectivement il m’a demandé une certaine chose en échange... Chose qu’il a déjà reçu. » Finit-elle en souriant.  

Elles la regardèrent perplexe devant ce sourire qu’elles ne le lui connaissaient pas. Ce n’était pas un simple sourire. C’était un sourire plein de chaleur.  

« Vous permettez que je vous laisse quelques secondes. Je dois passer un coup de fil. » Dit Saeko.  

« Quoi ! Tu veux de nouveau nous abandonner ! » Se plaignit Yuka à moitié sérieuse.  

Tout en se levant, Saeko lui fit un clin d’œil amusé, puis elle se dirigea vers le téléphone et composa un numéro en restant à portée de vue de ses sœurs.  

…Appartement de Ryô et Kaori… 01H00 du matin !  

Le téléphone sonnait dans l’appartement silencieux plongé dans l’obscurité.  

« Ryô… Téléphone. » Grommela Kaori allongée à ses côtés.  

Elle n’eut le droit qu’à un grognement étouffé en guise de réponse. Ronchonneuse, elle se leva devant l’insistance de la sonnerie.  

« Moshi ! Moshi ! Kaori Sae… Makimura. » Dit-elle mal réveillée.  

‘Sae ! A-t-elle faillit dire Saeba ? Depuis quand ?’ Songea Saeko dont le visage interrogatif n’échappa pas aux regards de Yuka et Reika.  

« Bonsoir Kaori. Désolée de te déranger si tard mais… »  

« Il n’est qu’une heure du matin tu sais Saeko. » L’interrompit-elle en regardant l’heure.  

Elle eut soudain un blanc…  

‘Saeko ! ‘  

« SAEKO ! »S’exclama-t-elle subitement plus réveillée et avec chaleur.  

« En personne. Pourrais-tu me passer Ryô s’il te plaît ? » Répondit-elle amusée par la réaction tardive de Kaori.  

« Oui ! Contente de t’entendre. »  

Saeko devina que Kaori connaissait la vérité. Mais à quel point ? Autant que Ryô ?  

« Attends un peu que j’aille le tirer du lit. »  

« Il est déjà couché ? » Demanda Saeko étonnée.  

Il est vrai que Ryô était plutôt du genre à se coucher plus tardivement.  

« Euh… Oui… Il… Il se sentait un peu fatigué. » Mentit Kaori.  

Après tout elle n’allait pas lui raconter sa séance privée avec l’étalon de Shinjuku. Il était rentré vers les 22H30, ses vêtements en désordre et poussiéreux. Elle avait deviné la soirée qu’il avait eu et lui proposa une bonne douche pour se délasser… Une bonne douche à deux. Mais sur ce point elle ne le lui avait pas dit et s’était invitée dans la salle de bain à son insu. Bien évidemment la douche avait pris une tournure toute autre… Pour finir dans la chambre coucher…  

De nouveau dans la chambre, le téléphone à la main, Kaori s’approcha de Ryô.  

« Ryô ! C’est pour toi. »  

Il y eut un grognement que Saeko entendit aussi, la faisant alors sourire.  

« Ryô. Arrête de faire l’enfant. » Le réprimanda Kaori.  

Il se tourna vers elle, les yeux encore clos.  

« Ryô… Kyah… Mais qu’est ce que tu fais ? » S’étonna-t-elle.  

« Non pas maintenant…Ryô. » Gémit Kaori bien malgré elle.  

Saeko regarda le combiné, interloquée.  

« Kaori, tu vas bien ? » Demanda Saeko douteuse.  

Il y eut un autre silence durant lequel Saeko entendit Kaori cacher un autre gémissement.  

« Moshi. Ryô Saeba. »  

« Bonsoir Ryô… J’espère que je ne vous dérange pas trop. » Dit Saeko maligne.  

Yuka et Reika qui l’observaient depuis le début de son appel, froncèrent davantage les sourcils. Que se passait-il ?  

« Mais non voyons que vas-tu imaginer. » Répondit Ryô avant d’embrasser de nouveau le cou de Kaori avec délicatesse.  

« Oh… Juste une impression… Je voulais te remercier pour ce que tu as fait. »  

« Je t’en prie. » Dit-il entre deux baisés.  

« Pour demain… »  

« Tu veux dire pour tout à l’heure ! » La reprit-il.  

« … Oui si tu veux ! Avec mon père nous avons prévu de faire un exercice d’évacuation du public. Une fois tout le monde installé. »  

« Même les joueurs sur le terrain ? » Demanda Ryô tandis que sa main libre faisait subir un tendre massage au dos de Kaori.  

Il s’arrêta subitement… Comment n’y avait-il pas pensé avant ? Kaori remarqua l’arrêt brutal de son partenaire et sentit qu’il était tendu… (Note de Kaori_2 : Pas à ce niveau là les filles… Du moins pas encore :||---)  

« C’est une bonne chose… Je pense savoir où se trouve la bombe principale. Mais il faudra vraiment attendre le début du match. » Continua-t-il avant d’écouter la réponse de Saeko.  

« Bien. Oui nous ferons aussi évacuer les joueurs. Allez ! Je vous laisse continuer vos…ébats. » Rajouta-t-elle avant de raccrocher.  

Lorsqu’elle leva ses yeux vers ses sœurs, celles-ci s’exclamèrent d’une même voix :  

« Vos ébats !!! »  

Voulait-ce dire que Kaori et Ryô étaient ensemble ? Mais depuis quand ?  

« Je n’en sais pas plus que vous. » Se justifia Saeko l’air innocent.  

Dans la chambre, Ryô n’avait pas eut le temps de réagir à cette affirmation. Il regarda le téléphone d’un air accusateur avant de le poser et de passer à des choses plus… sérieuses et coquines avec sa partenaire… SA femme ! (NdK2 : Je laisse libre cours à votre imagination)  

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