Capitolo 3 :: Chapitre 3

Pubblicato: 17-07-08 - Ultimo aggiornamento: 21-03-09

Commenti: Coucou!J'ai fait avancé l'histoire pour que vous n'ayez pas trop à attendre.Bonne lecture et gros bisous à tous!!

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Un homme était allongé sur son canapé, les bras croisés derrière sa nuque. Trois mois, trois long mois, et bientôt quatre. Oui, quatre mois sans entendre sa douce voix. Pourtant, ils s’étaient revus mais bon, il préférait l’éviter et ça, elle l’avait bien compris mais elle ne l’entendait pas de cette oreille.  

Il se rappelait encore de ce matin où il l’avait aperçu, mais sur la couverture d’un magazine. D’ailleurs, ses yeux s’étaient agrandis de surprises tellement elle était belle avec cette robe rose pâle qui lui moulait à merveille le corps.  

Il avait ensuite sentit une main sur son bras et avait vu une jeune femme lui sourire tendrement.  

«-Alors Ryo, on se promène ?  

-Kaori…Quelle bonne surprise.  

-Ca va ?  

-Euh oui, répondit-il un peu décontenancé. C’est juste que je suis surpris de te voir là.  

-J’vois ça, avait-elle ajouté en riant légèrement. Je viens juste acheter un magazine.  

-Lequel ?  

-Celui que tu tiens dans tes mains.  

-Oh, c’est sur. Très belle photo.  

-Merci, répondit-elle en rougissant.  

Ryo esquissa un sourire.  

-Sinon, où en sont les papiers ?demanda Ryo.  

-Quels papiers ?  

-Bah ceux du divorce, répondit Ryo comme si c’était évident.  

-Ah oui !  

-Ne me dis pas que tu as oublié !  

-Hein ?! Non non. C’est juste que mon avocat ne m’a pas encore rappelée. Je t’ai dit que ça prenait du temps ces trucs là.  

-Ok.  

-Pourquoi ? Tu es si pressé ?  

-Et comment ! Imagine que dans le milieu on apprenne que je suis marié. Ca en serait fini pour ta vie.  

-Le milieu ? De quoi tu me parles Ryo ?  

Ryo ferma les yeux. Il avait oublié qu’elle ne savait qui il était.  

-Laisse tomber. Il faut que j’y aille. On se revoit quand les papiers sont près. A plus. »  

Il s’enfuit précipitamment, laissant Kaori dans l’incompréhension totale.  

Après ca, ils s’étaient revus plusieurs fois. Kaori avait bien tenté de lui parler mais il réussissait toujours à l’éviter. Cette histoire de mariage lui rendait la vie dure. Surtout que Reika, étant curieuse de nature ne le lâchait plus depuis qu’elle l’avait vu au Cat’s.  

Mick et Kazue venaient d’annoncer leurs fiançailles à leurs amis qui les félicitèrent. Reika avait alors dit toute joyeuse :  

-Ryo-chou, il ne manque plus que nos fiançailles !  

Elle avait alors pris sa main gauche et son œil avait de suite remarqué une bague trônant fièrement à son annulaire gauche.  

-Ryo. Elle avait prononcée son nom d’une voix froide. C’est quoi ça ?  

Elle mit sa main devant ses yeux.  

« Et merde! » pensa t-il.  

Il avait complètement oublié d’enlever la bague. Comment leur expliquer tout ça ? Il fut sortit de ses pensées par la voix de Reika.  

-Alors, tu comptes me répondre ?  

-Euh… Eh bien…En faite c’est une histoire vieille comme le monde, répondit-il avec son sourire idiot. Je me promenais dans la rue et mon regard a été attiré par cette bague dans une bijouterie.  

-Et pourquoi tu la porte à ton annulaire gauche ?demanda t-elle.  

-Parce que quand on a une bague, généralement, on pense à la mettre à ce doigt là c’est tout.  

-Oui c’est ca. Quoi qu’il en soit, tu ne te promèneras plus sans moi. Et je vais m’installer dans ton appartement.  

-Et pour quoi faire je te prie ?  

-Pour être sure que tu ne feras plus rien d’idiot.  

-C’est hors de question ! rétorqua Ryo.  

-Mais je ne te laisse pas le choix Ryo-chou.  

-Mais…  

-Il n’y a pas de mais alors avance. Il faut qu’on aille déménager toutes mes affaires.  

Ryo avait alors lâché un profond soupir et c’est les épaules voûtés comme si toute la misère du monde s’était abattue sur lui qu’il avait suivi Reika.  

Chassant toutes ces pensées de sa tête, Ryo prit sa veste et sortit pour aller dans son café favori. Mais contrairement à d’habitude, en entrant dans le café, il ne sauta pas sur la barmaid, ce qui étonna les personnes présentes dont Mick, Reika, Miki elle-même, Falcon et Saeko.  

Un peu inquiète, Saeko lui demanda d’une voix douce :  

-Ryo, ça va ?  

Relevant la tête, Ryo plongea son regard humide dans celui de la belle inspectrice qui en fut décontenancée.  

-Non Saeko, ça ne vas pas du tout. J’ai un problème. Il faut que tu m’aides.  

-Qu’est-ce qui t’arrive ?demande la jeune femme.  

-Quatre mois Saeko, quatre longs mois sans avoir fait mokkori à une belle jeune femme ! Tu t’imagines ! Ma réputation va en prendre un sacré coup ! hurla Ryo avant de s’effondrer sur le comptoir alors que les autres tombaient à la renverse.  

-T’appelles ça un problème !grogna Falcon en se relevant.  

-On voit que tu n’es pas l’étalon de Shinjuku toi. Imagine ces femmes en détresse, en manque de leur étalon.  

-Si l’étalon ne veut pas perdre son mokkori pour toujours, il ferait mieux d’arrêter de se plaindre à haute voix, le menaça Reika.  

Ryo marmonna quelque chose puis but silencieusement son café alors que les filles parlaient mode.  

Sur le trottoir, en face du café, une jeune femme regardait l’homme aux cheveux noirs. C’était bien lui. Cachant un sourire en coin, elle vit un homme chauve la fixer du regard. Elle lui sourit et traversa la rue avant de s’arrêter devant la porte du café.  

A l’intérieur, les discussions allaient de bon train. Miki qui avait l’œil pour tout coupa la conversation.  

-Dîtes, vous connaissez cette femme ? Ca fait dix minutes qu’elle est devant la porte.  

Ils se tournèrent vers la porte et scrutèrent minutieusement la jeune femme du regard.  

-J’connais pas, dit Saeko.  

-Moi non plus, répondirent Reika et Mick.  

Falcon se contenta de faire un signe négatif de la tête.  

-Et toi Ryo ?demanda Miki.  

Elle se tourna vers lui mais il n’était plus sur son tabouret. Elle le chercha du regard et le trouva assis de dos à une table au fond du café, comme s’il voulait se cacher.  

« Bizarre » pensa t-elle alors que la jeune femme entrait.  

-Bonjour et bienvenue au Cat’s Eyes ! lança joyeusement Miki.  

-Bonjour, répondit la jeune femme.  

Elle laissa alors son regard vagabonder dans le café.  

« Waouh. C’est simple mais c’est magnifique » se dit-elle pour elle-même avant de s’avancer vers le comptoir.  

-Je peux vous aider ?demanda Miki.  

-Oui. XYZ, fit la jeune femme.  

-Oh, eh bien suivez-moi.  

Mais Miki n’eut pas à aller très loin car Ryo, ayant entendu le fameux code XYZ s’était avancé.  

S’avançant vers la jeune, il lui demanda sur ses gardes :  

-Que fais-tu là ?  

-Vu que c’est difficile de te trouver chez toi, je suis venu ici.  

-Comment sais-tu que je fréquente ce café ?  

-Crois-moi, j’ai du remuer ciel et terre pour te retrouver. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu m’évites mais bon, après tout ce n’est pas pour ça que je suis là.  

-Tu as besoin de mon aide ?  

-Non.  

-Kaori…  

-Je savais que tu allais fuir une fois de plus, le coupa la jeune femme. Alors j’ai préférée inventée que j’avais besoin de ton aide. J’étais sur que tu viendrais de toi-même.  

-Je ne trouve vraiment pas ça drôle.  

-Moi non plus. Ecoutes Saeba, si je suis venu c’est qu’il y a une bonne raison.  

-Saeba ? demanda Ryo.  

-Je t’ai dit que j’avais fait des recherches sur toi et j’ai appris plein de choses. Entre autre, City Hunter.  

Ryo allait répondre mais il se retint. Sentant le regard de ses amis sur lui, il tira Kaori vers une table au fond avant de lui demander de s’expliquer.  

-Si je suis là, c’est parce que les papiers du divorce sont près.  

-Très bien. Passe-les mois qu’on en finisse au plus vite.  

-Ca ne marche pas comme ça Ryo.  

-Quoi ? S’étonna t-il.  

-J’aimerais que tu me rendes un service avant.  

-Je pensais que tu n’avais pas besoin de moi ?  

-Si. De toute façon je n’ai pas les papiers sur moi. C’est la seule chose que je te demande. Après ça, je disparaitrais complètement de ta vie mais j’ai vraiment besoin de ton aide.  

Ryo la regarda attentivement. Il vit dans ses yeux de la détresse et de la détermination. Il ne savait si c’était une bonne idée. Soupirant, il accepta sa demande.  

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