Capitolo 4 :: Le pourquoi de la folie d'Aoki

Pubblicato: 10-03-04 - Ultimo aggiornamento: 10-03-04

Commenti: voilà la suite. merci aux reviewers et aux lecteurs ( lectrices)^_-

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14h sonnèrent. Sur le pas de la porte, prête à partir se trouvait Saeko face à Hideyuki.  

« Merci pour ce repas Hideyuki. »  

« Merci pour les dossiers Saeko. »  

« Fais en bon usage. » Dit-elle en le dévorant du regard.  

Celui-ci était aussi perdu qu’elle alors. Délicatement il l’attrapa par la taille et, l’attirant vers lui, lui donna un tendre baisé.  

« Au revoir Saeko. A la prochaine et porte toi bien. »  

« Au revoir Hideyuki. Fais attention à toi. » Dit-elle alors avant de partir, l’embrassant une dernière fois au passage. Il la regarda partir, souriant, puis alla étudier les dossiers de plus près.  

Après trois quart d’heure de lecture, il n’avait trouvé aucune piste. Il n’y avait aucun rapport entre les victimes, aucun lien de familles, aucun motif commun. Juste la signature des crimes qui prouvait qu’il s’agissait du même homme. Les corps des victimes étaient allongés sur le sol, nus pieds et poings joints. De façon général dans le creux de leurs mains (jointes donc) se trouvait leur cœur et un scalpel portant leurs empreintes. De plus leurs viscères étaient étalées sur leur droite. IL manquait fréquemment le foie et la langue. ( Note de l’auteur : Un morceau de choix Fffff… >o(-- heu gomen. J’ai pensé à Hannibal Lekter dans le silence des agneaux désolé.)  

Il referma les dossiers, agacé. La seule chose à laquelle il pensa alors fut que le tueur était cannibale. Et les journaux classaient ces meurtres dans les faits divers. Du moins pour les trois premiers meurtres. Ensuite les premières pages fusèrent lorsque la presse fit le line de ces meurtres en série. Et mis à part certaines photos accordées par la police il n’y avait rien de plus. Hideyuki décida de découper les articles et les rassembla afin de les étudier à leur tour… en vain.  

Une sonnette sonna dans un quartier éloigné du centre ville.  

« Voilà, voilà j’arrive. » Fit une voix guillerette mais frêle.  

Une dame âgée s’arrêta derrière la grille.  

« Bonjour jeune homme que voulez-vous ? »  

« Bonjour. Je m’appelle Ryô Saeba. J’aimerai parler à Madame Tsuno. »  

« Que lui voulez-vous ? »  

« Lui parler d’Aoki. »  

La vielle dame effaça son sourire pour une triste mine.  

« Entrez jeune homme. Nous serons mieux à l’intérieur pour discuter. »  

« Merci. »  

La vieille dame fit entrer Ryô au salon. Ce dernier se déchaussa devant le pas de la porte.  

« Asseyez-vous monsieur Saeba. »Fit la voix grelottante de la vieille dame assise en tailleur et désignant un coussin en face d’elle.  

« Je suis madame Tsuno. Yukari Tsuno. Que puis-je pour vous à propos de mon petit Aoki ? »  

Ryô tilta. C’était la mère d’Aoki. De son regard sérieux, il sonda le regard de le vieille dame.  

« Je pense que vous avez entendu parler des récents meurtres. » Fit-il directement.  

« En effet s. » Soupira-t-elle avant de continuer. « Je sais aussi qui en est le responsable… Mon fils. Seulement je n’ai pas le courage de le dénoncer. »  

« … »  

« Je ne sais pas qui vous êtes. Ni pour qui vous travaillez. Mais mon intuition me dit que vous êtes un homme bon. Et je pense savoir que vous voulez mettre fin à son comportement. Il y a encore 2 mois Aoki n’était pas aussi agressif. Mais suite à un accident de la circulation sa vie a basculé en enfer. Il était alors avec sa fiancée Une jeune fille très bien. Tous deux se promenés tranquillement sur la côte quand le drame s’est produit. La voiture est tombé en rade. Hors cette route n’était pas tellement fréquenté. De ce fait, comme la nuit allait tomber, ils ont décidé de chercher un abri. Ils se sont réfugiés dans une grotte près de la mer. De justesse. Une tempête s’est levé les obligeant à rester sur place durant trois jours et quatre nuits. Ils n’avaient rein pour manger. Aoki était déjà fragile à l’époque. Psychologiquement j’entends. Les films de cannibalisme ou les thrillers y faisant référence l’ont bouleversé. Un jour je l’ai surpris à se mutiler pour manger sa propre chair. Il n’était alors qu’un enfant de 1 7ans. Je l’ai immédiatement fait suivre par deux médecins. Et il a suivit des thérapies…. Mais ce jour là… Fou de faim et n’ayant pas pu prendre des médicaments… IL… Il a tué sa fiancée et lui a dévoré le foie et le cœur ne se rendant pas compte de son acte de monstruosité. Puis le sommeil l’a gagné. Le lendemain lorsqu’il s’est réveillé il était affolé. Ne comprenant pas ce qu’il s’était passé. Puis il vit son reflet dans l’eau et là il compris. Et paradoxalement il en éprouva une grande joie et de l’amertume…. Si je sais tout ça c’est pour avoir pratiqué de l’hypnose sur lui. Afin de connaître la vérité. Depuis ce jour Aoki part à la chasse. Je n’ai jamais eu le courage d’avertir la police ou de raconter cette histoire à qui que ce soit. Vous êtes le premier et je vous en remercie. Parler m’ a fait du bien. J’espère aussi avoir pu vous aider. » Dit madame Tsuno dont les larmes semblaient intarissables.  

« Madame Tsuno… une dernière chose. Auriez-vous une photo d’Aoki ? »  

« Oui je vais vous la chercher. »  

La vieille dame se leva alors et se retira un instant. Ryô n’était pas du genre à s’apitoyer sur le sort des autres mais il fallait avouer que cette personne n’avait pas beaucoup de chance.  

« Voilà. » Dit madame Tsuno en revenant et en tendant une photographie à Ryô.  

« Merci Madame. » Dit Ryô en se relevant et souriant.  

« J’espère que cela vous aidera à l’arrêter. » Rajouta-t-elle ensuite.  

« Au revoir madame et merci pour tout. » Dit-il finalement en se dirigeant vers la sortie.  

« Monsieur Saeba. Une dernière chose s’il vous plaît… Ne le tuez pas ! » Implora-t-elle alors les yeux remplis de larmes.  

« Ce n’est pas moi qui en déciderai mais le tribunal. » Dis Ryô quittant la maison. Puis sitôt la grille passé il rajouta :  

« Mon travail s’arrête là il doit et où mes demandes le veulent. J’ai pour mission de l'arrêter, et c’est ce que je ferai. Même s’il est un criminel il demeure votre fils. Je ne l’oublierai pas madame Tsuno. »  

Avant de ranger la photo dans sa poche Ryô la regarda et s’en imprégna.  

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