Capitolo 20 :: La fin ou le commencement.

Pubblicato: 20-06-04 - Ultimo aggiornamento: 20-06-04

Commenti: Merci pour les reviews. Et un chapitre pour Joyce! merci pour vos encouragements!

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Il était toujours sur le pas de la porte. Comment cela avait-il pu se produire ? Tous les deux s’étaient cherchés si longtemps, elle ne pouvait pas rejeter toute leur histoire comme ça.  

Yuka, elle, esquissait un sourire. Elle avait réussi. Bien sur, il souffrait pour le moment mais ça passerai. Ce n’était qu’une vulgaire histoire d’amour sans importance.  

Kaori n’était pue dans la réalité. Tout ce qui se passait autour d’elle lui était comme étranger. Tout ce qu’elle faisait, disait, semblait être fait ou dit par une autre personne. Elle essayait de ne pas s’effondrer en pensant à tout ce qu’elle aurait à faire une fois l’avion atterrit. Il lui faudrait déménager et se trouver un nouvel appartement. Au début, elle pourrait peut-être loger chez Miki et Falcon. Ryo, lui, laisserait peut être l’appartement quand il aurait emménagé chez Yuka mais de toute façon elle n’aurait pu y rester sans Ryo.  

Elle entendit l’hôtesse lui dire d’attacher sa ceinture car il arrivait. Une fois à terre, elle pris un taxi et se dirigea aussitôt chez Ryo. Là elle monta à sa chambre. Elle prit ses vêtements, la photo de son frère et boucla sa valise. En passant devant la chambre de Ryo, elle ne put s’empêcher d’y rentrer. Elle ouvrit la porte et regarda la pièce. Tous ces souvenirs remontaient à la surface. Un léger sourire se dessina sur son visage lorsqu’elle revit ces matins si nombreux où elle allait le réveiller et que souvent il s’ensuivait un coup de massue. Elle referma la porte et se dirigea vers la sortie. Arrivée devant la porte, elle se retourna une dernière fois regardant chaque objet, chaque mur, chaque recoin, pour se souvenir du moindre détail. Un regard remplit de tristesse, elle franchit le seuil de l’appartement de son bonheur. On put l’entendre murmurer à cet instant un adieu.  

Manoir Hunke.  

Ryo faisait les cents pas. Il avait essayé de téléphoner plusieurs fois chez lui mais personne n’avait répondu. Ca ne pouvait pu durer. Il ne pouvait pas rester là.  

« - Ryo, que faites-vous ?demanda Yuka en le voyant descendre à toute allure l’escalier avec sa valise.  

- Je pars.  

- Hein…co…comment ça ? Où allez-vous ?  

- Je rentre. Désolé Yuka mais j’ai besoin d comprendre ce qui se passe.  

- Vous pouvez pas partir comme ça, je viens de vous retrouver. Vous devez vous préparer à reprendre l’entreprise ! RYO ! »  

Mais il était déjà dehors, se dirigeant vers une voiture où un chauffeur attendait les ordres.  

Il indiqua au chauffeur la destination de l’aéroport et il monta dans la voiture mais il ne fut pas le seul :  

«- Je viens avec vous ! lui dit Yuka.  

- …  

- Comme ça je pourrai rencontrer Haruka. »  

Puis tout bas, elle ajouta « et comme ça Kaori ne fera pas marche arrière. »  

Une fois arrivé à l’aéroport et une fois dans l’avion, la phobie de Ryo pour les avions refit son apparition. Tous les sièges qui entouraient Ryo et Yuka étaient vides. Les personnes avaient peur. Ryo transpirait à grosse goutte, il tremblait et il avait l’air d’un pervers. En effet, Ryo cherchait par tous les moyens à oublier sa peur et le seul qu’il est trouvé et bien entendu la vision de filles denudées. Mais bon ça n’avait pas l’air de super bien marché.  

Yuka ne savait pas quoi faire. Et elle sursauta quand Ryo hurla à une hôtesse qui passait :  

« - Un somnifère ! Vite ! Je dois dormir !  

- Ryo, prenez ma main, ça ira !  

- Mais…mais…on décolle, on bouge. Vite appelez le commandant on ne part pas tant que je n’ai pas pris mon somnifère ! ! !  

- Tenez, monsieur !  

- Merci ! dit Ryo en serrant par la meme occasion la main de Yuka.  

- Ryo, lâchez ma main ! dit-elle en essayant de se dégager.  

- Un…deux…trois, ça devrait suffire. »  

Il tomba aussitôt dans le pays de songes et il se mit à ronfler bruyamment mais personne n’essaya de le réveiller car tout le monde préférait l’entendre ronfler que hurler de peur.  

A son réveil, il se trouvait dans le hall d l’aéroport. Il avait un peu abusé sur la dose de somnifère. Yuka se trouvait à coté de lui.  

« - Ryo, ça va aller ?  

- heu…oui merci.  

- Je vais rendre visite à mon frère. On se retrouve demain matin ?  

- Hum…  

- …  

- Excusez-moi, oui dit un Ryo sommeillant encore.  

- A plus tard alors. »  

Ils se séparèrent. Ryo prit un taxi et se rendit immédiatement chez lui mais personne. Il sortit alors et il fit le tour de tous les endroits où elle aurait pu se réfugier. Il alla chez Eriko, Miki et Falcon, chez Mick et Kazue mais rien. Mick en profita pour taquiner Ryo sur le fait qu’il ne savait pas retenir une femme mais quand il vit la tête de Ryo il arrêta aussitôt.  

Personne ne paraissait savoir où elle était, il retourna par conséquent chez lui. Mais cet appartement lui paraissait vider de son âme, et si sombre. La lumière, qui y vivait, venait de partir. L’obscurité reprenait son ancienne place. Elle envahissait de nouveau tout son être.  

Maison du grand-père.  

Ding dong.  

« - Oui j’arrive ! dit le grand-père en ouvrant la porte.  

- Bonjour !  

- Yuka, que fais-tu ici ?  

- Je viens rencontrer Haruka. Je peux rentrer ?  

- Oui, bien sur.  

- En fait, je suis rentrée avec Ryo, dit-elle en déposant sa veste sur le canapé et en s’asseyant. Le grand-père s’asseya en face d’elle.  

- Avec Ryo et Kaori ?  

- Non avec Ryo. Elle l’a quitté.  

- Quoi ? C’est impossible !  

- Non, non je t’assure.  

- Et pour quelles raisons ?  

- Je crois qu’elle a dit qu’elle l’aimait pu.  

- J’ai du mal à te croire, dit perplexe le grand-pere. Il doit y avoir quelque chose là dessous.  

- Pourquoi et-ce si difficile à croire ? Elle s’est amusée avec lui et elle s’est lassée, voilà tout.  

- Tu ne les connais pas. Tu vois Ryo et Kaori vivent ensemble depuis de nombreuses années. Leur complicité est au-delà des mots. Ils se sont toujours aimés. Mais ils ne se le montraient pas, c’est récent leur histoire d’amour. C’est pour ça que je comprends pas pourquoi Kaori aurait quitté Ryo tandis que c’est ce qu’elle voulait depuis si longtemps.  

- Ce n’est qu’une égoïste !  

- Tu me parais pas beaucoup l’apprécier. Attend un peu, tu n’aurais pas manigancé quelque chose toi ?  

- Mais non voyons !  

- Je te connais, c’est pas possible. Tu as poussé Kaori à quitter Ryo. Que lui as-tu dit, qu’il aurait une vie meilleure sans elle, dans ton entreprise et elle t’a cru. C’est vrai que tu sais être convaincante. Mais tu viens de briser leur amour. N’as-tu pas compris que se sont deux âmes sœurs. Ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Kaori est la bouffée d’oxygène de Ryo si tu lui enlève, il meurt.  

N’as-tu jamais aimé toi ?  

- Un amour pareil ça n’existe pas, ne dis pas de sottise !  

- Tu arrives dans leur vie et tu détruis tout. Crois-tu que tu en es le droit ? Si j’étais toi je réparerai mes erreurs !  

- Je préfère partir d’ici ! A bientôt donneur de leçons !  

- N’oublie pas ce que je t’ai dit ! »  

Yuka sortit de la maison et préféra marcher un peu. Tout c que venait de lui dire son frère la troublait. Et s’il disait vrai ?  

Le lendemain.  

Yuka avait peu dormi. Elle commençait à regretter son action. Comme elle n’arrivait pu à dormir, elle se leva et décida de rendre visite à Ryo.  

Elle frappa à la porte de l’appartement mais aucun bruit ne semblait émaner de la pièce adjacente.  

Elle frappa de nouveau, un bruit de pas se fit entendre.  

« - Bonjour Ryo !  

- Yuka, entrez, dit-il en s’asseyant sur le canapé.  

- Je suis venue vous voir avant de rendre visite à Haruka. Vous avez de nouvelles de Kaori ?  

- Non, je ne sais pas où elle est, dit-il en regardant le ciel par la fenêtre.  

- Ryo…ça va ?  

- Oui, mais son regard avait perdu cette étincelle et Yuka la remarqua. Tout en lui trahissait un manque, le manque de son ange.  

- Ryo …je dois vous dire quelque chose.  

- …  

- C’est moi qui est demandée à Kaori de partir. Ne dites rien ! Je vous explique. Je veux que vous soyez mon successeur et le seul moyen et que vous épousiez Haruka. Je croyais que votre histoire avec Kaori était sans importance et je vois que je me suis trompé et je le regrette. Je n’ai pas le droit d’intervenir dans votre vie.  

Je suis désolé.  

- Vous avez osé la repousser. Vous avez rejeté la personne qui m poussait à vous connaître mieux. Je préfère pour le moment que vous partiez !  

- Oui, j vous laisse. Au revoir Ryo ! »  

Elle sortit, laissant un Ryo de nouveau emplit d’espoir de revoir sa bien aimé mais où était-elle ?  

Yuka se posa la meme question. Elle voulait lui parler. Elle décida de demander au grand-père s’il avait une idée. Elle lui expliqua que Ryo avait fait le tour de toutes les personnes qu’ils connaissaient tous les deux mais personne ne savait où elle était. Le grand-père sut aussitôt l’endroit où elle était. Elle était cachée là où Ryo ne serait pas venu la chercher. Chez la personne où il n’aurait pas cru qu’elle se serait réfugier : chez le professeur.  

Le grand-père emmena Yuka chez le professeur. Kaori était là au bord du bassin. Elle avait le meme regard que Ryo.  

Yuka s’avança vers elle.  

« - Kaori ! »  

L’appartement de Ryo.  

On sonna à la porte.  

Ryo marcha lentement vers celle-ci supposant que si ce ne pouvait pas être Kaori car elle avait ses clés.  

« - …  

- Bonsoir Ryo !  

- Ka…Kaori, il n’y croyait pas.  

- Pardonne-moi Ryo, je ne pensais pas tout ce que je t’ai dit !  

- J’ai parlé avec Yuka, elle m’a tout dit ! »  

Un silence s’installa.  

« - Rentre, reste pas sur le palier.  

- Merci.  

- Je peux te poser une question ?  

- Oui, bien sur.  

- Pourquoi tu as accepté sa proposition ?  

- J’ai cru que si je partais, tu pourrais épouser Haruka et vivre une vie normale.  

- Mais…Kaori ! C’est toi qui me rends heureux ! Si tu n’es pas là je ne suis pu moi. Je t’aime !  

- Ryo, je suis désolée. Veux-tu toujours de moi ? demanda-t-elle en baissant le regard.  

- Kaori, dit-il en lui faisant relever la tête, plus que jamais ! »  

Elle se jeta dans ses bras et un baiser passionné fit suite à leur retrouvaille, mais la nuit fut, de meme, passionnée.  

Ce n’est pas fini, bientôt la suite !  

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