Capitolo 1 :: Chapitre 1.

Pubblicato: 22-09-08 - Ultimo aggiornamento: 22-09-08

Commenti: Une nouvelle fic qui trottait dans mon imaginaire. Premier chapitre qui amorce l'histoire. Bonne lecture!

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« Je me sens bien. J’ai l’impression de flotter, une chaleur intense m’envahit. Je ne comprends pas ce qui se passe. Où suis-je ? Je ne vois rien autour de moi, que cette lumière aveuglante et si apaisante qui m’attire mais quelque chose m’empêche de la rejoindre. Une sensation étrange me serre le cœur. J’ai l’impression que je dois terminer quelque chose. Ca me fait mal. La lumière est partie. Tout est blanc ici et ça semble si serein que peut être que je pourrais rester là. Oui, c’est ça, je vais fermer les yeux et rester là.  

-Kaori !!!Nooon !  

Qu’est-ce que c’était ? Cette voix me parait si familière. Ryo ?! C’est Ryo, il doit me chercher, où es-tu ? Répond-moi ?! Me laisse pas toute seule, je…peut être es-tu avec moi? Ryo, qu’est-ce que je fais là ? Ton cri, ton avertissement, je m’en souviens mais pourquoi ? Je dois me rappeler. On était ensemble, on se baladait ? Non, tu avais été mis au courant qu’un contrat était sur toi. Tu étais anxieux. Ce n’était pas la première fois que tu avais été pris pour cible mais cette fois c‘était différent. Une peur t’avais saisi quand Falcon t’avais appris le nom de ton ennemi. Je me souviens de ce regard ce jour là.  

-Kaori !!!Nooon !  

Encore ce cri ! Il me déchire le cœur, l’apaisement que je ressentais tout à l’heure a disparu. J’ai peur. L’angoisse dans le son de ta voix me fait peur, pourquoi suis-je ici ? Est-ce un rêve ? Non, tout ça parait si réel. Concentre-toi Kaori ! Je me souviens d’une ruelle…oui ce regard ! Je me rappelle, ce regard m’a tellement frappé. On se rendait chez Mick quand tu t’es arrêté net au milieu des passants. Ryo, tu as tourné ta tête vers le fond de cette ruelle et tu m’as dit de me rendre immédiatement chez Mick. Et tu t’es engouffré dans ce coin sombre. Je ne pouvais plus bouger, que devais-je faire ? Comme d’habitude je ne t’ai pas écouté et je t’ai suivi. Comment aurai-je pu partir te sachant en danger ?  

Quelqu’un me parle mais je n’arrive pas à comprendre ce qu’il me dit ! Et-ce toi Ryo ? Non c’est une voix féminine. Plusieurs voix me parviennent mais elles se mélangent toutes. Je n’arrive pas à distinguer l’une d’elle. Ma tête me fait mal. Je dois me boucher les oreilles. Je… mes mains…elles sont couverte de sang. Pourtant, je ne ressens aucune douleur ?! Je suis blessée ! Ryo !  

Dans…dans cette ruelle, tu te trouvais en face de ton adversaire. Tu lui demande pourquoi elle s’est laissée trouvée. Elle aurait pu te tuer sans affrontement. ELLE ! Je n’arrive pas à distinguer les traits de son visage mais son allure, sa silhouette est celui d’une femme. Je me rapproche de Ryo, de toute façon je sais qu’il avait déjà senti ma présence. Tu me regarde et je peux voir dans tes yeux ton irritation. Tu aurais préféré que je t’écoute pour une fois. La jeune femme te parle, elle te dit qu’elle ne pouvait pas te tuer comme ça, toi Ryo Saeba. Elle préfère t’affronter en duel. Tu accepte. Je te regarde et je regarde cette fille. Ce regard… ses yeux paraissait si triste et pourtant elle semble libérée d’un poids…elle était comme toi. J’ai compris à cet instant qu’elle cherchait à mourir, elle voulait que tu la tue. Elle était si jeune, ce n’était qu’une jeune fille, pourquoi vouloir mourir ? A cet instant, vos deux armes se sont pointées l’une vers l’autre. Je t’ai crié de ne pas le faire Ryo et j’ai accouru vers cette fille. J’ai essayé de lui parler, je lui ai tiré sur le bras ! Mais elle paraissait absente.  

- Kaori ! Va t’en, elle ne t’écoute pas ! Même si elle ne voulait pas tirer, son corps ne lui obéirait pas ! Ce n’est qu’une arme en marche ! Kaori ! Bouge-toi de là, elle va te tirer dessus !!!  

Son regard, je comprends qu’elle va me tuer. Elle pointe son arme vers moi et elle tire. Son regard n’exprimait aucun sentiment, ni haine, ni violence. Elle faisait juste ce qu’on lui disait de faire. Le tir me projette dans le mur. Je…  

-Kaori !!!Nooon !  

Une deuxième détonation m’empêche de sombrer tout de suite. Mais je n’arrive pas à me lever, mes membres me paraissent peser si lourd à ce moment. Je n’arrive pas à ouvrir mes yeux, pourtant j’entends Ryo. Il est là prés de moi, il me parle. Je sens sa chaleur qui m’entoure. Je sens ses bras qui me soulèvent, j’entends son cœur qui bat si fort.  

-Kaori, tu n’as pas le droit de me laisser !!!  

Je ne veux pas te quitter, Ryo. Je veux rester avec toi ! Je veux sortir de cet endroit ! Il a besoin de moi ! Je dois le rejoindre ! Je cours et pourtant je suis toujours au même endroit. LAISSEZ-MOI LE REJOINDRE ! s’il vous plait ! Ca ne doit pas se terminer ainsi.  

Ryo, mon amour, je ne veux pas partir sans pouvoir te dire tout ce que j’avais sur le cœur. Je ne veux pas que tu te sentes coupable. On est vraiment que des idiots. On vit à côté l’un de l’autre depuis 10 ans et on ne s’est jamais vraiment parler. Mais c’est vrai, qu’entre nous, il n’est pas besoin de mots. On se comprend que d’un regard. Si je t’avais écouté, on n’en serait pas là ! Non… tu aurais tué ou blessé cette fille qui ne voulait que ça et ça aurait été une erreur. Elle doit vivre, je ne sais pas pourquoi j’ai ressenti ça aussi fort quand je l’ai vu. Si, c’est parce qu’elle avait le même regard que toi, Ryo, quand je t’ai rencontré la première fois. Je me suis dis que tu aurais pu être à sa place et ça m’a été insupportable. On devait l’aider qui qu’elle soit. Ryo !  

Kaori, calme-toi. Tu dois trouver un moyen de te réveiller de ce cauchemar ! Ses voix…des voix résonnent de nouveau dans ma tête. Elles sont effrayées, elles sont paniquées, elles sont autour de moi.  

- Kaori ?! Réveille-toi, reprend connaissance !  

- Kaori, oh mon Dieu, qu’est-ce qui s’est passé !  

- Tu ne peux pas partir comme ça !  

- Doc, faite quelque chose !  

- Kaori !  

Je connais toutes ces voix, mais je n’entends pas celle de Ryo. Tout d’un coup, je me sens lasse, la fatigue m’envahit. Je n’arrive plus à tenir sur mes jambes. Je vais m’asseoir, ou m’allonger un peu. De nouveau, ce bien être m’envahit. Il est plus fort et intense que tout à l’heure. Tout me parait lointain, sans importance. Ici, tout est calme. Le sang sur mes mains a disparu. Je n’arrive plus à tenir, je dois m’assoupir un peu.  

Je dois m’éloigner peu à peu de ma vie car mes souvenirs s’évanouissent eux aussi. Je te revois, Ryo, lors de notre première rencontre. Je ne regrette rien de ma vie, j’ai été heureuse de la partager avec un homme comme toi. La lumière est de nouveau là, prés de moi. Elle s’accroit. Et je n’arrive plus à bouger pour m’éloigner, je suis trop fatiguée. Ryo, me pardonneras-tu ? Je suis en train de partir, je me laisse gagner par cette plénitude. Je me sens paisible, peut être suis-je déjà morte ? Ryo !!! Ne m’oublie pas.  

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