Capitolo 2 :: chapitre 2

Pubblicato: 14-05-04 - Ultimo aggiornamento: 14-05-04

Commenti: Mais qu'est-il arrivé à Kaori ?

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Ryô avait bien essayé d’emmener innocemment Sayuri jusqu’au quartier des love hôtels. Mais celle-ci veillait.  

- Emmenez-moi directement chez vous. Et plus de détour.  

- Allez quoi, juste pour fêter ton retour. Je connais pleins d’endroits très chouettes.  

- Je devine à quoi ils ressemblent vos endroits très chouettes. Je me demande comment Kaori peut encore vous supporter.  

- Comment JE peux la supporter.  

Malgré lui, ils arrivèrent à l’appartement sans n’avoir fait de détour d’aucune sorte, l’un imaginant différentes tactiques de visites nocturnes, l’autre heureuse de revoir sa seule famille. Mais Ryô n’avait pas dit son dernier mot : “Je vais me la faire avant son départ ou je ne suis plus l’étalon de Shinjuku”.  

L’accueil qu’ils reçurent fut glacial. Comme un blizzard qui parcourait leurs os. En un coup d’oeil, Ryô sut qu’il s’agissait d’une attaque violente et extrêmement rapide. Et que Kaori, si elle avait été là, n’avait pas pu y échapper. Canapé éventré, leur matériel détruit, Sayuri courut, “Kaori, où es-tu ?”, sa précieuse collection de magazines pornos déchirée, “Réponds-moi !”, la photo des deux Makimura brisée, “Kaori, je t’en prie !”, le système d’autodéfense inutilisable et toujours la course de Sayuri qui résonnait dans le vide. Puis dans la chambre de Ryô, il y eut un hurlement. Visiblement la lutte avait été acharnée, le sang maculait le lit de Ryô et avec ce sang, on avait inscrit sur le mur, en gros : “C’EST MOI, LE N°1”. Quelqu’un était venu le défier chez lui, sur son territoire, il avait enlevé Kaori, peut-être même... Le regard de Ryô se posa sur les draps souillés. City Hunter blessé dans son orgueil, City Hunter amputé de sa partenaire, l’autre devait bien se marrer dans son trou.  

Sayuri revenait doucement à elle sans que Ryô, à son grand regret, eut recours au bouche-à-bouche. elle gémissait et pleurait.  

- Ma petite soeur, qu’est-ce qu’on t’a fait ?  

Ryô s’agenouilla à côté d’elle pour l’aider à se relever. Mais au premier contact, elle s’écarta, le prit par les bras et se mit à le secouer comme si elle espérait que Kaori allait sortir de ses oreilles.  

- Et vous, que lui avez-vous fait ? Vous m’aviez promis de la rendre heureuse ! Vous m’aviez promis ! Et elle est peut-être morte !  

- Ça suffit, rien ne prouve que ce sang est le sien. Rien ne prouve qu’elle qu’elle soit morte, lui cria-t-il, essayant plus de se convaincre que de la convaincre.  

- Je suis sure qu’on lui a fait du mal. Et tout ça, c’est votre faute. Jamais plus je ne la reverrai.  

Elle resta agenouillée par terre, à sangloter.  

- Je savais qu’on arrivait un peu tard.  

Ryô et Sayuri, se retournant, virent Miki, Saeko et Falcon qui venait de parler.  

- Où est Kaori ?  

- Est-ce qu’elle est... ?  

En voyant le mur et le lit maculés de sang, Saeko craignait le pire pour la soeur de l’homme qu’elle aime.  

- Non, je suis sûr qu’elle va bien. Que me vaut l’honneur de votre visite ?  

Miki prit la parole, toute tremblante à la vue de tout ce rouge.  

- Depuis quelque temps, on recevait des menaces. Alors on a demandé à Saeko de mener une enquête discrète.  

- Il s’agit d’une branche mineure de l’Union Teope et qui en a pris le contrôle après ta virée avec Kaibara. Ils semblent avoir de l’ambition. La police avait prévu de faire une descente dans leur quartier général. Mais je peux la retarder de quelques heures.  

Il n’en fallut pas plus pour exciter Ryô.  

- Ça, c’est super de ta part. Pour te remercier, je te fais cadeau de cinq coups avec moi.  

- Je ne le fais pas pour toi, fit Saeko en lui assénant un coup de genou bien placé avant qu’il ait pu la toucher. Mais pour Makimura. Il me tuera s’il arrivait quelque chose à Kaori.  

Là, Sayuri reprit totalement ses esprits :  

- C’est moi qui vous tuerai si vous ne ma la ramenez pas vivante. 

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