Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 22-05-06

Ultimo aggiornamento: 09-07-06

 

Commenti: 85 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori après une grande révélation voit sa vie chamboulée. Tout va changer... On retrouvera nos héros 10 ans plus tard.

 

Disclaimer: Les personnages de "10 ans plus tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 10 ans plus tard

 

Capitolo 3 :: Deux Victoires .

Pubblicato: 24-05-06 - Ultimo aggiornamento: 24-05-06

Commenti: Dernière mise en place des personnages avant la véritable action...Saeko est de la partie.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

« Je te connais Saeba, je sais qui tu es, je sais où tu vis !  

Jolie la petite famille. Tiens, voilà une photo du gamin, au cas où t’aurais du mal à comprendre…  

Tu es un sacré malin Saeba. Quand tu t’es retiré il y a cinq ans, tu as laissé tout le monde sur le carreau. Tu es parti en n° un.  

Tu es devenu une légende : le seul number one de l’histoire à se retirer….vivant.  

Ryo Saeba est devenu un mythe.  

Partout où je vais on me demande si je suis un bon, un vrai. Je réponds : le meilleur. Et là inévitablement on me dit : non, le meilleur c’est SAEBA.  

J’ai pensé qu’avec le temps ça passerait…mais il n’y arien à faire, une légende, c’est tenace. D’autant plus qu’on ne peut la tuer.  

Alors ça suffit SAEBA, tu ne peux plus continuer à nous pourrir le métier, même après ta retraite.  

Je vais y mettre un terme, ainsi le monde entier verra le mythe tomber. »  

 

Ryo, qui s’est calmé, est maintenant soucieux.  

Kaori ne partage pourtant pas cette angoisse :  

- Et alors, ce n’est pas le premier…je ne vois pas ce qui te chagrine. Les autres tu les as mis dans le vent et on n’en a plus entendu parler. En plus, à chaque fois que nous en avons parlé à Saeko, tout s’est arrangé en moins de deux. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu as paniqué comme ça cette fois.  

- Regarde la signature, répond laconiquement Ryo.  

Kaori reprend des mains la feuille qu’elle avait négligemment jetée sur la commode.  

Un petit regard vite fait en bas de la page…  

-Maruku ???? Et alors ??? C’est qui celui là ?  

- Tu ne te souviens pas ?? Il y a douze ans…  

- ???  

Kaori reste dubitative. Apparemment, ça ne lui dit pas grand-chose. Et puis il y a douze ans….  

Ryo voit bien que ça n’imprime pas dans le cerveau de sa femme (alzeimer déjà ???).  

Alors il va lui rafraîchir la mémoire. Il dégrafe le premier bouton de sa chemise et de la main droite écarte le pan gauche de celle-ci de sa poitrine, découvrant une plaie impressionnante située juste au dessus de l’emplacement du cœur.  

- Et là tu te souviens mieux ???  

- Mon Dieu…  

-Quoi « Mon Dieu » ???  

-Tu es toujours aussi sexy quand tu te déshabilles devant moi !!! Rigole Kaori.  

-Mais arrête tes âneries. A trois centimètres près et tu étais veuve avant même le mariage.  

-Ben oui, mais comment tu veux que je me souvienne du nom de ce type ??? Apres douze ans…  

-C’est quand même le seul à m’avoir ainsi touché en tant d’années d’exercice. Et surtout à s’en être sorti vivant. J’avais tout juste réussi à le faire tomber de la falaise avant de sombrer dans les vaps. Mais je croyais qu’il y était resté bon sang ! Moi, je me suis réveillé un mois après à l’hosto avec 15 points de suture et une plaque dans l’épaule qui me fait souffrir les jours d’orage. Je m’en suis sorti juste parce que tu l’as déconcentré au moment où il tirait…Mais au fait, on n’en a jamais parlé : tu avais fait comment ??? Ce type c’était un vrai bloc de marbre, alors pour le déconcentrer…  

-Comme ça. Et joignant le geste à la parole Kaori attrape le bas de son chemisier des deux mains et le remonte jusqu’en haut de ses épaules !  

-Mais arrête tes con…je viens de te le dire bon sang ! Devant Téo en plus !!!!  

-Flippe pas mon grand, il regarde son film : tu pourrais faire passer le père noël qu’il ne le calculerait même pas !  

-Oui ben arrête quand même…  

-Tu ne disais pas ça hier soir…  

 

Après quelques minutes de ce petit jeu qui fait tant rire Kaori (elle adore le titiller avec sa pudeur mal placée !) la conversation reprend enfin son sérieux.  

-Kaori, c’est grave. Celui-là, il m’aurait battu, et à la loyale en plus.  

-Et alors ?? Reprend elle sur un ton plus cassant. Tu fais comme avec les autres : Tu appelles Saeko, et elle s’en charge, c’est son boulot après tout.  

-Tu ne comprends pas, je…  

-C’est toi qui ne comprend pas Ryo, l’interrompt-elle, ce n’est pas une idée que je te donne là, c’est un ordre. Tu es le père de mon fils et je ne permettrai pas que tu prennes le moindre risque.  

-Justement ! Crie t-il pour la faire taire. Si je le laisse faire il ne me ratera pas.  

 

-Pourquoi tu cries Papa ?  

Téo a horreur des disputes conjugales. Aux premiers mots plus hauts que les autres il déboule immédiatement pour s’interposer entre les parents.  

 

-Ne t’inquiète pas, on ne crie pas on discute.  

-Ben, on ne dirait pas.  

 

-J’appelle Saeko.  

-Kaori !  

 

-Chouette, tata Saeko va venir !!!! Elle va me montrer son arme !  

 

Ça va, le petit est encore plus intéressé par les colts que par…enfin, par Saeko, dirons-nous simplement.  

Kaori n’aime pas trop qu’elle vienne chez eux, Ryo n’a pas tant changé que ça, et Saeko non plus…  

 

Il ne lui faut pas plus de dix minutes pour arriver chez eux.  

 

-Je me souviens de cette affaire Ryo. T’avais eu chaud sur ce coup là.  

Ryo jette un œil réprobateur à son épouse qui dit : « tu vois, elle, elle se souvient ! ».  

Kaori répond en haussant simplement les épaules.  

-Oui mais maintenant, il s’est retiré, Saeko, alors c’est à toi de régler ça. Je ne te rappelle pas l’ardoise que tu lui dois.  

Ça, Kaori ne l’a toujours pas avalé. Après tant d’années... Alors à la moindre occasion, elle le ressort, d’une manière plus que mesquine. On dirait un homme : les vieux dossiers, c’est leur truc d’habitude. Mais Kaori a la rancune tenace.  

-Très drôle Kaori. Mais pour mon petit Ryo, je le ferais gratis, pas besoin de dettes pour ça, dit-elle en envoyant un baiser de la main en sa direction.  

Ryo devient rouge pivoine en un instant.  

La tension monte. Des éclairs sortent des yeux des deux femmes, toutes deux face à face, de chaque coté de la table, les deux mains posées dessus, prêtes pour un duel.  

 

-Temps mort…Ryo s’interpose en mimant le geste « temps mort » du basket-ball : main gauche ouverte doigts collés, la main droite ouverte de la même façon vient se placer à la perpendiculaire, au milieu de la paume, réalisant ainsi un « T ».  

 

-Ok Ryo, je vais voir ce que je peux faire. Je mets mon réseau d’informateurs sur le coup et je te tiens au courant. D’ici là, tu te tiens à carreau, je te connais !  

 

Téo joue dans sa chambre. Il a récupéré une des cibles qui sert à son père pour l’entraînement au tir, et l’imite. Il est placé dos au mur du fond, jambes écartées, bien campé sur ses appuis, le bras droit bien tendu devant lui, le main gauche qui soutient le poids de l’arme. Placé de trois quarts, il vise bien, très bien même. Le mimétisme est parfait : il a vraiment bien observé son père. Lui, le regarde par l’entrebâillement de la porte.  

« C’est ça mon fils, respire…bloque…et tire… ». Dans le même temps que la pensée de son père, le fiston s’exécute. Le timing est incroyable, on dirait de la transmission de pensée…  

 

Le gamin traverse la pièce en courant pour aller admirer le résultat : un trou en plein dans le mille. Evidemment, ce n’est pas lui qui l’a fait, c’est une ancienne cible de son père, mais pour le gamin c’est tout comme. Il est fier de lui. Bien sur Saeko n’allait quand même pas laisser l’arme chargée, mais le gosse lui il n’en a cure, il s’éclate.  

C’est quand même impressionnant comme il est sûr de son geste à son age. Evidemment il serait incapable de tenir le recul d’une telle arme, Saeko ne tire quand même pas avec un pistolet à eau, mais avec un petit calibre, nul doute qu’il le pourrait.  

-Allez Téo, rends moi ça. Tata Saeko va partir.  

 

Saeko regagne sa Porsche 911 flambant neuve (NDA : il faudra m’expliquer comment elle fait pour se payer ça !) et repart sur les chapeaux de roues. On voit bien que les radars automatiques ne sont pas sa priorité (NDA : Mess ????? Toujours là ???)  

 

Aussitôt que la supercar rouge disparaît au coin de la rue, Ryo se retourne vers l’entrée de la maisonnette et appelle son fiston : Téo, viens là, c’est l’heure de l’entraînement.  

 

A priori le gamin n’attendait que ça. Il déboule dans le jardin comme une furie, « à fond la caisse » comme il aime le dire. Il est déjà près, vêtu de son kimono noir, un peu grand pour lui, tenu par une ceinture de soie blanche, nouée sur le côté.  

 

-On commence par la prise de distance, ça nous échauffera les jambes annonce Ryo.  

-Oh non, ça fait trop mal ça…  

-Pas d’histoire, exécution !  

Face à face, les deux protagonistes effectue des allers retours dans le jardin, toujours à la même distance l’un de l’autre. Très bas sur les appuis, les déplacements s’effectuent en pas chassés, offrant toujours le même profil à l’adversaire. Contrairement au kung fu où les adversaires sont de face, en karaté on se place de profil, le coté fort en arrière.  

Cet exercice chauffe bien les cuisses.  

Il est temps de passer au contact.  

-Allez, sur trois attaques.  

L’exercice est simple. Celui qui prend l’initiative avance de trois pas, très rapidement en effectuant trois attaques de suite : pieds ou poings, peu importe. L’autre doit reculer en pas chassés sur les deux premières et bloquer la troisième puis enchaîner à son tour sur trois attaques en contre en ainsi de suite.  

Comme d’habitude, le premier à attaquer est le petit Téo. Il a la fougue de son âge et se lance souvent à corps perdu. Cependant, ces derniers temps, il saisit mieux l’instant où il doit démarrer. Il voit quand son père a un trou de concentration. Cette fois ci, une seule attaque suffit : giaku-tsuki (coup de poing direct avec le poing arrière). Vu à la hauteur où il attaque, quand il frappe droit devant lui, Ryo n’a pas intérêt à penser à autre chose…  

La puissance vient de la jambe arrière, de sa détente et de la connexion qui est faite avec le reste du corps. Au ralenti on verrait bien le petit s’écraser sur sa jambe arrière, puis utiliser la puissance du ressort ainsi formé pour jaillir comme d’un starting-block. En un éclair le garnement est rentré dans la garde de son père. Le geste est sans retenue, comme il a appris. Il vise derrière le point d’impact, pour ne pas avoir ce vilain réflexe de s’arrêter avant de toucher.  

Il faudra cinq bonnes minutes à Ryo pour retrouver son souffle, et cinq autres pour pouvoir se relever.  

Kaori est littéralement morte de rire. Elle est à genoux et des larmes perlent sur ses joues.  

-Dans le mille mon Chéri…ahahahha…ahahaha…et voilà, t’auras jamais de petit frère…  

 

-Très…ouf…drôle…souffle son mari en tentant de reprendre sa respiration.  

-papa, papa, ça va ??  

-T’inquiète, remets-toi en place, c’est à moi maintenant.  

 

Même si le coup lui a fait bien mal, Ryo est mort de rire à l’intérieur. Il voit la scène de l’extérieur et se dit qu’il aurait bien aimé le voir faire à quelqu’un d’autre…  

Ça va : il se remet en position face au fiston, avec le sourire. Le gamin est soulagé, il a quand même un peu peur de son père.  

A peine le petit a-t-il pris sa posture que Ryo attaque, pleine vitesse, droit dans la tête du gamin.  

Kaori cesse immédiatement de rire. Elle passe au vert en une fraction de seconde. Si jamais il le touche, il le tue.  

Mais le gamin est rapide, très rapide, et surtout il s’attendait à ça de la père de son père : un demi pas sur le coté gauche, quart de tour à droite pour laisser passer l’attaque, parade du bras extérieur et frappe en contre du bras arrière droit dans les côtes.  

-bien joué petit, mais une fois, pas deux…Gedan barai (blocage du bras sur l’avant bras de l’adversaire) et tentative de balayage. Le gamin profite de son déséquilibre temporaire créé par son père lors de la parade pour éviter le fauchage en sautant rapidement par-dessus la jambe et tente un coup de pied circulaire sauté dans le même mouvement : ura mawashi geri !  

Le pied passe à un centimètre de l’oreille de Ryo. Quelle détente.  

Mais le geste à beau être spectaculaire, quand on est en l’air on ne peut que retomber. Et l’endroit de la chute est prévisible. Ryo ne peut rater l’occasion : à peine le gamin atterrit il que Ryo est là, le poing sous son menton.  

-Perdu !  

-C’est pas juste, c’est toujours toi qui gagne, pleurniche Téo contrarié.  

-Je ne vais quand même pas faire exprès de perdre, Téo. Les méchants, ils ne te laisseront pas gagner eux.  

-Oui mais toi tu seras là pour me défendre.  

-Pas toujours Téo, pas toujours. Reprend Ryo en prenant son fils dans ses bras.  

 

-Je vous rappelle que vous en étiez aux exercices, pas au combat libre !!! Kaori rappelle ses troupes à leur devoir.  

Parfois elle se joint à eux, pour garder la forme. Elle combat bien depuis le temps, et souvent elle arrive même à toucher Ryo pour de bon. Son seul souci, c’est qu’elle ne maîtrise pas toujours ce qu’elle fait, c’est pourquoi Ryo répugne à jouer avec elle : quand elle commence à se prendre trop au jeux, elle se sait plus se retenir et tape comme dans le sac de frappe.  

 

Ryo s’est fait mettre de côté en cette fin d’entraînement. Le combat libre va opposer la mère et le fils.  

C’est moins puissant comme fight, mais c’est plus subtil. Kaori utilise des ruses de sioux…du style : elle fait semblant de regarder ailleurs, et quand le petit attaque, elle le contre irrémédiablement…Mais aujourd’hui Ryo a briffé son fils :  

 

« Son point faible, c’est les pieds !! Elle a toujours son pied droit en retard. Frappe en bas ! »  

 

Il ne va sûrement pas s’en priver. Chacun est en position, bien en appui sur la jambe arrière, la droite pour les droitiers…Comme à son habitude, Téo attaque le premier, mais visiblement c’est une fausse attaque, trop timide pour être honnête. Kaori est surprise et ne peut donc tenter un contre. Elle décide quand même de prendre l’initiative aussitôt l’attaque de son fils terminée : elle tente un yoko geri direct à la hanche : pivotement du pied avant d’un quart de tour vers la gauche et la jambe droite est envoyée directement vers l’avant, pied à 90 ° pour venir frapper avec la tranche extérieur.  

Le petit l’attendait. Il était justement fixé sur ses pieds. Merci papa pense t’il.  

L’esquive est facile dans ce cas : demi pas sur la gauche de pied avant (le gauche), le pied droit prend sa place. Le corps est ainsi dégagé. Le coup de Kaori passe dans le vide est quand son genoux atteint celui de Téo, ce dernier n’a qu’à ouvrir la jambe droite. Le déséquilibre provoque un demi-tour de son adversaire, qui se retrouve alors de dos et donc vulnérable car sur un seul appui.  

Alors que la victoire est à porté de main, un simple coup de pied, ou même un coup de poing suffirait, Téo assène une grosse claque sur les fesses de sa mère.  

-Trop facile, pérore t’il. Comme Papa !  

 

Cette fois, c’est à Ryo de jubiler : Non seulement le petit gagne le combat grâce à son conseil, mais en plus avec la manière. Certes le style est particulièrement Saebien, mais c’est du style.  

 

Téo n’est pas peu fier ce soir. Deux victoires ! Et pas des petits succès : des triomphes.  

-Maman, ce soir, je mange devant la télé, c’est ma récompense !  

-Il l’a bien gagné le petit monstre… Et toi les castagnettes, ça va mieux.  

Ryo hausse les épaules de dépit. Il se retourne, baisse la tête et commence à marmonner.  

-T’inquiète pas va, ce sont tous des méchants…je vais bien m’occuper de toi. Tu verras après les glaçons tu retrouveras toute ta vigueur…  

-Mais à qui tu parles là, s’enquière Kaori.  

-Occupe toi de tes pâtes !  

Kaori n’est pas dupe et c’est avec un sourire narquois qu’elle fini de préparer le dîner.  

 

La frayeur du matin semble totalement oubliée…  

En apparence seulement.  

 

 

 

 

 


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