Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 22-05-06

Ultimo aggiornamento: 09-07-06

 

Commenti: 85 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori après une grande révélation voit sa vie chamboulée. Tout va changer... On retrouvera nos héros 10 ans plus tard.

 

Disclaimer: Les personnages de "10 ans plus tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly ra ...

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   Fanfiction :: 10 ans plus tard

 

Capitolo 5 :: Et c'est parti...

Pubblicato: 01-06-06 - Ultimo aggiornamento: 02-06-06

Commenti: Un petit clin d'oeil à une autre fic que j'aime bien...Donc lire "coeur indécis" de Grifter avant de vous lancer dans ce chapitre si vous voulez saisir l'allusion... Comme d'hab, je ne me suis pas relu, alors j'attends vos corrections par mail...(NB tjrs personne pour etre ma (mon) béta??? j'ai besoin de quelqu'un de rapide !) Sinon, voilà, prochain chap, ça va booster grave. J'attends aussi vos suppliques sur le sort que je réserve à SAEKO. Public, c'est vous qui choississez : le 1 pour "elle s'en sort impec", le 2 pour "christophe"....

 


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-Kaori...allo ???  

-Vous êtes bien sur le répondeur de Kaori. Je suis indisponible pour le moment, mais vous pouvez me laisser un message après le bip sonore.  

Comme sur chaque messagerie, le temps entre la fin du message et le bip est exagérément long…  

-…  

-BIP  

-Bien : de un, comment ça se fait que tu ne répondes jamais à ce p… de portable de me… ? De deux, je vais être en retard, je dois passer à l’hôpital.  

Ryo observe une pause dans son message. Puis il reprend calmement :  

-Saeko s’est fait tirer dessus hier soir, en sortant de chez nous à priori. Je passe prendre des nouvelles.  

 

Ryo déteste tomber sur la messagerie. Après tout pourquoi avoir un portable si c’est pour toujours laisser un message ? Autant prendre un répondeur sur le fixe !  

 

Ryo se gare en catastrophe sur la place réservée à un éminent professeur de l’hôpital. L’agent de sécurité, chargé du bon fonctionnement du parking, ne tarde pas à réagir : C’est la mini de Saeba !!! Ne pas bouger, surtout ne pas bouger.  

Le nettoyeur connaît tout le monde ici depuis le temps…Et avec ses nombreux passages aux urgences, il y en a même qui se demandait s'il n’avait pas loué une chambre à l’année, comme à l’hôtel !  

La double porte vitrée s’ouvre devant Ryo et son fils.  

La réceptionniste…Oups! Pardon, l’infirmière de service, est une vieille connaissance.  

 

-Tiens donc, Miami (ça ne s’invente pas des noms japonais comme ça !!!) ! Tu peux me garder Téo le temps que j’aille me renseigner sur l’état de Saeko.  

-Bien sûr mon Ryo…Ca faisait longtemps que tu ne nous l’avais pas amené. Il ne s’est rien cassé cette année ?  

-Non, ça va, il commence à mieux maîtriser ses « cascades ». Heureusement d’ailleurs : les deux poignets, la cheville…et le coccyx …ça commençait à faire beaucoup ! Enfin bref, je te le laisse. Elle est où Saeko ?  

-Aux soins intensifs.  

-C’est si grave que ça ?  

Miami jette un œil sur le gamin, pour signifier à Ryo qu’il vaut mieux ne pas en parler devant lui.  

-Ben, demande plutôt là-haut…  

-Tata Saeko est malade ?  

C’est l’infirmière qui va le rassurer :  

-Ce n’est rien, juste un petit souci, ne t’inquiète pas.  

-On pourra aller la voir ???  

-Non, c’est interdit au moins de douze ans là bas !!!  

-Hé, mais c’est pire qu’au cinéma ici !!! Bon ben tu m’emmènes voir les poissons alors ?  

-D’accord.  

 

Dans la cour intérieure de l’hôpital, un énorme aquarium a été installé il y a deux ans. La quiétude de ces bestioles est sensée apaiser les patients…le grand bleu en miniature. A chaque fois que Ryo passe devant il ne peut s’empêcher de s’imaginer avec un bonnet de laine rouge… « Ridicule ! »  

Des poissons exotiques (pour nous en tout cas !!) exécutent des ballets synchronisés sous l’œil ébahi des spectateurs. On dirait vraiment que tout est réglé à l’avance.  

 

Le nettoyeur a du mal à contenir sa nervosité dans l’ascenseur qui le mène au cinquième étage, aux soins intensifs. L’ascension semble prendre une éternité. « Mais tu vas avancer oui ??? »  

Enfin les portes palières s’ouvrent. Ryo se dirige d’un pas pressé vers l’accueil de l’étage. (Et oui un accueil par service !). Il allait demander où pouvait bien se trouver la commissaire, mais il aperçoit deux gardes en tenue devant une porte. Pas difficile de faire le rapprochement.  

Il bifurque immédiatement dans la direction de la chambre, laissant l’infirmière bouche bée…elle n’a même pas eu le temps de lui tenir son laïus préparé et bien huilé, qu’elle sort à chaque visiteur…  

 

A la vue de Ryo les agents se mettent au garde à vous.  

- ???? Ça va pas non ??? Vous savez bien que je n’aime pas quand vous faites ça les gars.  

-Désolé monsieur Saeba, on peut pas s’en empêcher…les deux acolytes sont mort de rire. Depuis 15 ans qu’ils sont dans le service de Saeko, ils ont appris à connaître Ryo.  

-Ben oui, à force de vous voir, on croit toujours que vous faites partie de la maison !!!  

Ce moment de détente fait du bien à tout le monde. Ça dédramatise un peu la situation…  

-Ok les comiques, très drôle !! Alors les Blues Brothers, quelles nouvelles ?  

La grande fenêtre qui donne sur la chambre est obstruée par un store. Impossible de voir quoi que ce soit.  

-Ben, ce n’est pas brillant. Entrez, le doc est là.  

 

Saeko est allongée sur un lit très spartiate. Les médecins l’ont intubée, et c’est un respirateur artificiel qui l’aide pour l’instant à rester en vie. Le moniteur qui enregistre son rythme cardiaque émet un bip régulier et rassurant.  

-Alors doc ?  

-C’est pas joli joli. Elle a pris une balle dans la poitrine, heureusement cêté droit. Le poumon est perforé et il avait commencé à se remplir de sang. Elle a failli y rester noyée !  

On a réalisé une ponction, suturé l’hémorragie, mais maintenant elle doit réapprendre à respirer en somme. Pour l’instant un seul poumon (le sain) est actif.  

En d’autres circonstances ce vocabulaire aurait fait réagir l’étalon : Poumon, sain (ben oui…sein !!!) etc…Mais là, voir son amie dans un si sale état…  

-Elle va s’en sortir ?  

-Si elle passe la journée et la nuit : oui.  

-On sait ce qui s’est passé ?  

-Je suis médecin moi : elle a pris une balle, point. Pour le reste voyez avec la police. Enfin, tout ce que je peux vous dire c’est qu’il s’en est fallu de peu. C’est pas un petit calibre qui lui a fait ce trou !  

-merci.  

Ryo saisit délicatement la main de Saeko, et lui dit doucement :  

-Je sais d’où ça vient, ne t’inquiète pas, je m’en occupe.  

 

Ryo a le regard vide, il est vraisemblablement dans ses pensées. Il déambule dans le couloir, d’un pas hésitant. La voir ainsi, ça lui a amené pas mal de pensées…S'il s’en est pris à Saeko, de quoi est il encore capable?  

Il sort machinalement de l’ascenseur, sans même se rendre compte qu’il est déjà devant l’aquarium géant.  

Son fils le sort de sa torpeur.  

-Papa, regarde, il y en a un nouveau…on dirait Némo. Et celui là, il s’est fait bouffer un bout de sa queue…eh, eh, regarde l’autre là on dirait qu’il lave les carreaux avec sa bouche. Et celui-là avec ses épines, il se gonfle comme un ballon.  

En dix secondes, Téo lui a fait un résumé exhaustif de son examen scrupuleux de la vie aquatique. Il connaît tout de la vie sexuelle de l’épinoche à ventre rouge.  

-allez garnement, on passe au commissariat et on rentre à la maison. Merci Miami. Je te revaudrai ça.  

-C’est ça, je le mets sur ta note, dit-elle avec une certaine malice.  

 

L’agent de sécurité du parking est en mauvaise posture. Le professeur, dont Ryo a pris la place de stationnement, est arrivé entre temps :  

-Mais c’est pas dieu possible !!! Vous n’avez que ça à faire de la journée : empêcher les badauds de prendre les place réservées au personnel. Vous avez envie de perdre votre place ?  

L’employé se contente de baisser la tête et d’opiner du chef.  

-En plus, c’est quoi cette poubelle garée à ma place ? je la mets où maintenant ma BM ?  

Ryo intervient placidement, mais fermement :  

-du calme, l’ami, il n’y a pas mort d’homme. En plus je m’en vais, vous allez récupérer votre place.  

-Le professeur, imbu de lui-même, n’a pas pris la peine de regarder son interlocuteur. Il se contente de houspiller :  

-Vous, je ne vous ai pas sonné. Je n’en ai pas fini avec ce grand imbécile. En posant le regard sur l’agent de sécurité, le professeur remarque son air choqué, interloqué. Il y a visiblement un problème. Il a le regard fixé derrière le vieux bonhomme, en direction de l’intervenant. Il tourne la tête doucement vers le quidam qui est venu interrompre sa tirade.  

Ryo se tient devant lui, droit comme un « i », le buste en avant, le regard froid et pénétrant, une main dans la poche de son pantalon, l’autre tenant le revers de sa veste.  

En une fraction de seconde, le professeur est glacé d’effroi. Un simple regard. De teigneux, il passe à doux comme un agneau :  

-euh, oui, bien sûr monsieur...il n’y a pas de mal…je vous en prie, prenez votre temps…  

Ryo se tourne vers le garde, toujours saisi de frayeur.  

-Excuse moi l’ami, je ne voulais pas t’attirer d’ennuis, je n’avais pas vu que la place était réservée.  

Bien sûr qu’il le savait…l’hôpital, il le connaît comme sa poche. Et le gardien le sait très bien aussi. Mais il a compris que Ryo lui sauvait la mise en agissant ainsi.  

-Très ...euh…très bien monsieur…mais vous ne pouvez pas rester là, se risque t-il de dire. Après tout, Ryo vient de lui sauver la mise, peut-être jouera t-il encore le jeu.  

Ryo comprend bien et avec un clin d’œil dissimulé, il baisse la tête et marmonne :  

-bien monsieur, je pars de suite.  

Le gardien est heureux comme tout de pouvoir jouer ainsi devant le professeur qui l’avait tant rabroué tout à l’heure. Il gonfle le torse, et ajoute : et que ça ne se reproduise pas !  

Ryo sourit en grimpant dans la mini. Téo n’est pas dupe non plus, et rigole avec son père.  

-Quel pantin, celui-là.  

-Téo ! Parle mieux que ça…Mais bon c’est un peu vrai…  

 

Le commissariat est à deux minutes de là. Cette fois Ryo prend soin de se garer convenablement, à coté d’une Harley, bien connue dans le quartier. En ouvrant la portière, Ryo cogne le pot d’échappement de la moto. Normalement dans un tel cas, on retient la porte, on évite le contact, mais là, au contraire, il insiste...lourdement. L’engin bascule sans mal dans un fracas de verre cassé :  

-Oh non, son phare…Dommage…  

-Papa, il va encore gueulé tu sais !!!  

-Tu crois ?? Mais tu es témoin Téo, c’est un accident… elle est tombée toute seule….  

Des bruits de pas, quelqu’un court dans leur direction…  

-Putain, j’en étais sûr, ma moto !!! Saeba, c’est encore toi ?! Cette fois je vais te t… Tiens t’es venu avec le petit monstre ?  

Ryo arbore un sourire moqueur. A la vue du petit, le malheureux propriétaire de la mécanique à deux roues s’est immédiatement calmé.  

-Téo, viens me voir là mon petit.  

-Sergent Ryan Reynolds…C’est à vous cet…engin pétaradant ??? Je suis affreusement désolé…Ryo utilise un ton si mielleux que l’ironie est trop flagrante.  

-Très drôle Ryo…On a la rancune tenace à ce que je vois.  

 

Deux matous, deux vieux chats de gouttière se battant pour une vieille poubelle se toisent en fond de cette scène. La similitude est troublante.  

 

-Bon, assez joué, allons dans ton bureau ryan.  

-Et ma moto ?  

-Elle n’a rien, j’ai cassée une vieille bouteille de bière pour te faire croire…je savais que tu rappliquerais en courrant. Désolé je n’ai pas pu m’en empêcher.  

-Tu sais, ce n’est pas vraiment le moment…  

-Je sais, c’est pour ça que je suis là.  

Téo observe la scène avec amusement. A chaque fois qu’ils se voient ces deux là, ils ne peuvent se retenir de se chamailler. On dirait Kaori et Saeko…  

 

**********  

-Tourne à droite je te dis, à droite !!!!  

-Mais je ne peux pas à droite, c’est sens interdit !  

-Et alors ???  

Dans la grosse berline noire, la tension est à son comble. Les deux compères en costume sombre n’arrivent pas à s’entendre. Le conducteur ne parvient pas à suivre les indications de son passager. Ce dernier a les yeux rivés sur son écran d’ordinateur portable, de marque asiatique évidemment. Sur l’écran, la carte de la vile défile au fur et à mesure de leur pérégrination. Un point rouge se déplace sur la carte, assez aléatoirement. Le point bleu lui, matérialise leur véhicule.  

-Je ne comprends pas…comment il peut passer à travers les immeubles ?  

-C’est ton truc qui déconne !  

-ça m’étonnerait : technologie GPS. Impossible que je le perde. Tu vois le point rouge là ? C’est lui !  

-Et comment t’explique qu’il passe à travers les murs ? Il les survole tes bâtiments ?  

-Sûrement un problème de calage, de paramétrage. Tiens regarde, ça y est, il s’est arrété.  

-Il est où ?  

-Dans le parc, en plein milieu.  

-Ok, on y va.  

 

C’est sûr, ce ne sont pas des lumières ces deux là. Les malfrats ne recrutent pas dans les écoles d’ingénieurs, ça se voit. Ceux là ils n’ont même sûrement pas connu le collège.  

 

Pour passer inaperçu, c’est râpé. Il doit faire 30 °C et ils sont vêtus de complets noirs, lunettes noires, chapeaux à la borsalino…noir. (NDA : mais pourquoi sont ils toujours habillés ainsi les méchants ?)  

Le plus petit, le passager, à pris son pocket pc : pour marcher, c’est plus pratique.  

Il a toujours le regard rivé sur l’écran.  

-Devant nous, à 20..15..10 mètres.  

-Euh, je ne veux pas faire du mauvais esprit, mais il n’y a rien devant nous. A part la statue de ce militaire sur son cheval…  

-Il doit être caché derrière abruti. Prépare toi.  

Les deux hommes prennent leur arme en main. Le plus futé de deux (NDA : !) annonce le plan : Ok, on va le surprendre. Je passe par la droite et toi tu le prends par l’autre côté.  

-C’est lequel l’autre côté ?  

-…. ! Abruti, le gauche !!!  

-Oui mais par rapport à quoi ?  

-Quoi par rapport quoi ???  

-Ben la gauche : par rapport à quoi ?  

-… ! Par rapport à mon cul ducon ! Par rapport à quoi tu veux que ce soit ?  

-Non, mais bon c’est important de préciser !  

-Bref, je vais par là et toi par là. Là, le malfrat préfère joindre le geste à la parole, on ne sait jamais.  

Chacun prend enfin son coté, et à pas feutrés s’avance silencieusement et consciencieusement de la stèle.  

Arrivé au coin, le grand attend le signal.  

-Go !  

Les deux bandits bondissent derrière le socle de la statue, arme au poing, près à faire feu.  

Il se retrouvent nez à nez, avec pour tout adversaire, un pigeon en train de picorer des miettes laissées par une grand-mère, qui n’a d’autre loisir que de nourrir ces nuisibles !  

- ????  

- ????  

Pendant quelques secondes, les deux ahuris restent silencieux, face à face, se menaçant mutuellement de leur arme.  

-Mais qu’est ce que c’est que ce merdier ?  

-Je croyais que ton truc était fiable au mètre près.  

-Ta gueule Mongolito, laisse moi penser…C’est pas possible…regarde sur l’écran, il est bien là pourtant !!!  

-C’est sûr, Mongolito confirme, Einstein !  

Le pauvre pigeon qui a été surpris en plein festin n’a même pas pu prendre son envol, bloqué qu’il s’est retrouvé. Mais il compte bien prendre sa revanche. C’est que c’est teigneux ces bêtes là ! En un coup d’aile, il vient se poser sur le chapeau du rase moquette.  

-Ah ah ah, il t’as pris pour un ..un…un truc là, pour les oiseaux…  

-Un perchoir ?  

-Ouais. C’est ça !  

Son visage se congestionne de colère, et dans un geste brusque il hurle : dégage de là toi.  

La dynamique des pigeons est bien faite : Lorsque ceux-ci sont effrayés, ils détalent à toute vitesse. Pour optimiser l’envol, ils larguent le surplus de poids qu’ils peuvent avoir : en résumé, il caguent ! En plus ça donne un peu l’effet de propulsion…  

Le grand baudet se tord de rire par terre. Il a du mal à reprendre sa respiration tellement il rigole. Il en pleure !  

-Trop fort !!! ouarf… !! il est beau le génie !!  

L’autre n’a pas bougé d’un iota. La fiente a coulé du chapeau sur la belle veste. Le blanc cassé verdâtre tranche radicalement sur le sombre costume.  

-Ca y est ?? T’as fini…Approche toi, regarde sa chiure, là, sur mon épaule.  

-Tu me prends pour un con ou quoi ? Dès que je vais m’approcher, tu vas me taper derrière la tête pour que je m’éclate le nez dans la merde !  

-Pauvre naze, regarde je te dis.  

Une lueur rouge intermittente apparaît en effet dans la coulée blanchâtre.  

-Non de dieu ! Avec un mouchoir immaculé, le grand prend délicatement la petite pièce qui émet ce fameux signal lumineux.  

-Enfant de salaud ! Il nous a blousé ! Il a fait bouffer l’émetteur au piaf !  

-tu veux dire que ça fait bientôt six heures qu’on suit ce volatile ?  

-…  

-Ah ben bravo la technologie !!!!  

-Eh ben au moins, on sait que c’est fiable : on l’a retrouvé le pigeon !  

-Et c’est moi le neuneu ??!!!! Eh ben je te préviens, c’est toi qui va l’annoncer au patron. Je suis sûr qu’il sera ravi d’apprendre à quoi tu nous as fait passer notre temps !  

 

********  

 

-Vous en êtes où ? Ryo n’y va pas par quatre chemins. Il n’a pas le temps de finasser  

-Tu sais que je ne peux pas te parler d’une affaire en cours…  

-Arrête tes conneries, je ne suis pas d’humeur. Quand tu as eu à faire « disparaître » ton roi de la drogue, tu n’as pas hésité à me parler de ton histoire, alors aujourd’hui c’est renvoi d’ascenseur.  

-OK, Ok, mais je t’ai rien dit. Alors voilà, on sait qu’elle s’est fait tirer dessus par un gros calibre.  

-ça je sais déjà.  

-Oui, mais la balle on l’a déjà analysé. Tu devineras jamais dans qu’elle affaire on en a trouvé trace !!???  

-Maruku !  

-Comment tu sais ça ?  

-C’est le seul que je connaisse dans le métier à utiliser une telle arme.  

-Oui, mais officiellement il est mort depuis douze ans !  

-Je suis vaguement au courant, oui. Tu as d’autres renseignements sur lui.  

-Apparemment il a pris le contrôle d’une organisation criminelle qui contrôle les docks. Tu les connais sûrement : les fanatics.  

-Ce sont juste des petites fripouilles, rien à voir avec la pègre que je sache…  

-Tu te trompes : ces dernières années ils ont pris le contrôle de tout le marché de la dope. Ils ont éliminé les concurrents un à un. Ils y sont tous passés !  

-Maruku…laisse moi deviné, tous ceux que vous avez retrouvés avaient un trou béant dans la poitrine, du même calibre.  

-Bingo.  

-Et où je peux les trouver ???  

-Non non non, ça pas question. Tu ne te mêles pas de ça. Je ne te veux pas dans mes pattes. Il va encore y avoir des cadavres plein les docks…  

-Tu veux dire que ces imbéciles vivent sur le lieu de leurs méfaits ? Ils sont de plus en plus cons décidemment.  

-Arrête Ryo, ne fais pas l’imbécile.  

-Ne t’en fais pas, je n’ai pas l’intention d’y aller, en tout cas pas tout de suite. Je veux juste savoir où les trouver, au cas où… et si je dois aller leur rendre visite, ça sera un gentleman !  

-ben voyons, avec Falcon et son char d’assaut !  

-hé, hé, hé !!!! Bon allez, je récupère Téo à la réception, au fait mignonne la nouvelle, et j’y vais, Kaori va gueuler si j’arrive trop en retard.  

 

 


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