Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Sola spe

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 18-05-04

Ultimo aggiornamento: 20-06-04

 

Commenti: 28 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Quand nos héros rencontrent un couple qui leur ressemble étrangement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le miroir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le miroir

 

Capitolo 7 :: Troisième journée - 2ème partie

Pubblicato: 05-06-04 - Ultimo aggiornamento: 05-06-04

Commenti: P'tite mise à jour en vitesse. Je vous préviens, la prochaine va un peu tarder (mois de juin plutôt chargée et pas d'inspiration pour la fin). Une scène un peu sanguinolente (mais pas trop) inspirée du film "La leçon de piano" (un chef d'oeuvre!) et la fin.... euh, je vais rien dévoiler

 


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Après le dîner, elle se retrouva avec bonheur sa chambre, les pieds endoloris et la tête embrouillée. Il était déjà tard, le soleil à l'horizon s'infiltrait entre deux gratte-ciel. Demain, tout sera terminé.  

La porte s'ouvrit soudain. Dans l'encadrement, Kaori vit Ryô. Elle s'aperçut aussi qu'il était très tendu.  

-Viens.  

Un peu étonnée par son attitude, elle obéit, le suivant à travers les couloirs et tous deux arrivèrent devant la pièce qui servait de point de chute de Kazuhiko. Celui-ci se tenait debout seul face à la table basse où était posée une grande enveloppe brune épaisse.  

-Un coursier vient de l'apporter.  

Kaori n'avait pas remarqué Saeko dans son coin jusqu'à ce qu'elle parle. Sans comprendre ce qu'il se passait, elle sentait pourtant que quelque chose de grave s'était produit et que cette enveloppe avait un rôle important.  

-Ouvre-la.  

Comme si les mots de Ryô l'avait réveillé, Kazuhiko prit l'enveloppe et l'ouvrit. Son contenu tomba sur la table. Il y avait une cassette vidéo et une petite boîte rouge. Instinctivement, Kaori craignait d'en savoir plus, ses doutes se trouvèrent confirmés quand elle vit que Kazuhiko, après avoir pris la petite boîte et l'avoir ouvert, pâlit et prit une expression d'horreur. Avant que quiconque ne puisse y jeter un coup d'oeil, il le referma et la maintenait fermement dans sa main. Saeko mit la cassette dans le magnétoscope.  

Pendant quelques secondes, l'image sauta puis elle se stabilisa pour laisser apparaître une grande pièce sombre avec une table et plusieurs chaises autour. La caméra était un peu en hauteur et fixe comme une caméra de surveillance. Une silhouette masculine au fond, semblait attendre quelqu'un. Ce ne fut pas longtemps : des voix, d'abord lointaines puis de plus en plus fortes, se firent entendre.  

"Je commence en avoir marre d'être dérangée pour rien."  

Kaori trembla en reconnaissant la voix de Iori. Elle ne voulait pas regarder, pas savoir ce qui allait se passer, quelque chose d'effroyable, elle en était sure, et pourtant ses yeux semblaient fixer sur l'écran de télévision où venait d'apparaître Iori de dos, entourée de trois hommes plutôt costauds. L'attitude de la prisonnière était déconcertante : à en juger par la crispation de ses poings fermés, on pouvait dire qu'elle était terrifiée, mais sa voix, lorsqu'elle s'adressait à ses ravisseurs, était arrogante comme si elle était aux commandes.  

"Hey, qui est-ce qui fait la bouffe dans ce trou à rats ? Parce que ça doit le plus minable d'entre vous."  

Une gifle cinglante l'arrêta net. Elle recula de deux pas sous l'effet du choc.  

"La ferme, on est des pros, pas des bonnes à tout faire."  

"Ah ouais ? De vrais pros ne tombent pas en panne d'essence pendant un kidnapping."  

Le bras se leva une fois de plus dans l'intention, cette fois, de la cogner encore plus fort.  

"Arrête !"  

Le type au fond de la salle s'avança jusqu'à la table, en prenant soin de garder son visage dans l'ombre.  

"Nous sommes entre gens civilisés."  

"T'es qui toi ? La baby-sitter ?"  

-Ellle a du cran, murmura Ryô.  

-En plus, elle nous renseigne, ajouta Saeko tout en griffonnant sur son carnet.  

Sur l'écran, le face-à-face continuait.  

"Nous avons un traitement de faveur pour les invités de marque."  

"Si votre traitement de marque ne contient pas les mots "libération de ce taudis", vous pouvez aller vous faire voir."  

Le deuxième coup part sans crier gare. Iori tomba à la renverse dans un cri étouffé. Elle se releva et enleva la poussière qu'elle avait sur ses vêtements déjà très sales.  

"Minables. Ne savoir répondre que par des coups, même les singes sont plus intelligents que ça."  

Pas un tremblement dans sa voix, rien que du mépris.  

"Amenez-la", fit l'homme qui semblait être leur chef.  

Les trois hommes qui encadraient Iori, la poussèrent jusqu'à la table où ils la penchèrent et la plaquèrent sur le ventre, les bras tendus en travers et attachés solidement de l'autre côté, face caméra. Une grimace de terreur apparut furtivement sur le visage de Iori lorsqu'elle analysa rapidement sa position.  

"Ok, c'est quoi, le plan ? Me violer pour avoir l'illusion d'être de vrais hommes ?"  

Le masque de Iori-l'arrogante était revenu.  

-Elle est folle de les provoquer comme ça.  

Saeko avait arrêté d'écrire et contenait mal son écœurement.  

"Non, nous allons juste libérer une partie de vous."  

L'homme, très tranquillement, s'empara d'une des mains de Iori.  

"C'est ce que vous vouliez, non?"  

Kaori recula d'un pas, se retrouvant adossée à la porte.  

"Je ne veux pas regarder. Je ne veux pas regarder."  

Mais ses yeux ne lui obéirent plus.  

Tenant toujours fermement le poignet de Iori d'une main, le chef brandit son autre bras, une machette dont la tranche brillait étrangement dans l'ombre, ayant fait soudainement son apparition au bout.  

Iori, le visage déformé par la terreur et comprenant que tout geste serait inutile, serra les dents et enfouit sa tête entre ses avants-bras.  

"Surtout ne me remerciez pas." fit le chef.  

A la seconde où la machette s'abattit, les jambes de Kaori refusèrent de la porter plus longtemps. Dans le silence le plus complet, elle s'écroula sur la moquette.  

Iori ne cria pas. Le corps transpercé de douleur, elle n'émit pas le moindre gémissement.  

Les quatre hommes, atterrés autour de la table, la regardèrent, tremblante, la tête toujours enfouie entre ses bras.  

Un second coup de machette la libéra de ses liens et elle glissa lentement à terre, sa main gauche laissant une trace sanglante sur son passage. Elle resta agenouillée, ses mains contre sa poitrine, la tête baissée, se balançant comme si elle se récitait une prière. Finalement, elle se leva, refit le geste de dépoussiérer ses vêtements, avec un plus de difficulté que précédemment.  

"Vos gardes du corps vont vous raccompagner à votre suite, milady"'  

Dignement, elle fit face, retenant ses cris de douleur derrière ses mâchoires serrées. Les trois hommes l'encadrèrent de nouveau et ensemble ils s'avancèrent vers la sortie où étaient positionnée la caméra. Avant de disparaître hors-champ, Iori leva les yeux droit vers l'objectif et stupéfia les quatre téléspectateurs en arborant un timide sourire qui semblait dire "Ne vous inquiétez pas, je vais bien". Ils pouvaient clairement distinguer sa main gauche en sang, pendante à son côté, une main où il manquait le pouce. Puis l'écran devint noir quelques secondes avant que la cassette ne soit éjectée du magnétoscope.  

Ryô fut le premier à réagir, il alla directement vers Kaori qui était prostrée contre le mur, ses poings contre le visage, tendue à l'extrême. Ses yeux avait quitté l'écran de télévision et s'étaient portés sur la petite boîte rouge que Kazuhiko tenait toujours, crispée entre ses doigts. Il la souleva sans peine dans ses bras.  

-Je m'occupe de Kaori. Elle est choquée.  

La jeune femme se laissa porter jusqu'à sa chambre, incapable du moindre geste ou de la moindre pensée cohérente. Iori, sa main sanglante, le coup de machette qui se répétait à l'infini, le village de Kazuhiko enfant,... Elle se serra plus contre Ryô, réprimant des sanglots.  

Il la déposa sur le lit et s'assit en face d'elle, tout en la tenant dans ses bras.  

-Je suis désolé, je n'aurais pas dû te laisser regarder ça. Kaori, parle-moi.  

-Comment... comment elle a fait ça ?  

-Fait quoi ?  

-Ne pas crier et sourire à la fin.  

-Elle n'est pas entrée dans le jeu de ses ravisseurs et elle l'a montré de la plus courageuse manière.  

-Je ne veux pas savoir pourquoi, je le sais déjà mais comment.  

Ryô parut réfléchir quelques secondes puis répondit :  

-Tu pourras lui demander toi-même quand elle reviendra.  

Kaori leva la tête et Ryô put enfin voir ses yeux bouleversés.  

-Ramène-la, je t'en prie.  

Il comprit soudain qu'elle se voyait en Iori ; toutes les fois où c'était elle qui était prisonnière et où, malgré sa peur, elle n'avait jamais perdu confiance en son partenaire, elle les avait revécues en voyant cette cassette. Elle connaissait si bien cette solitude que pendant un moment, elle s'était mise à le place de Iori et ressentait sa douleur.  

-Oui, je te le promets.  

Entre ses bras, il sentit qu'elle se calmait. Il l'entendit respirer contre sa poitrine, ses bras autour de lui.  

-Ils s'aiment tellement.  

Elle avait murmuré si doucement qu'il avait cru mal entendre.  

-Tellement...  

Il posa sa main sur sa nuque, joua un peu avec ses cheveux. Leurs visages étaient si près, quelques centimètres, qu'il lui suffisait de se pencher légèrement pour que leurs lèvres se touchent. Ils se goûtèrent, celles de Kaori étaient salées par les larmes et douces comme du miel. Sa peau frissonnait sous ses doigts. Cela le mit dans un état de désir qui devint presque insupportable à mesure que le baiser s'enfiévra. Elle bascula en arrière, l'entraînant avec elle sur le lit, sans difficulté. Leurs gestes se firent plus impatients et les vêtements furent bientôt de trop.  

-Je crois que ce n'est pas le bon moment, murmura Ryô, retrouvant ses esprits un éclair de seconde, sans pour autant arrêter ses baisers.  

-Cette fois, tu réfléchis trop.  

Elle connaissait cette situation, elle l'avait vue en rêve. Mais ce n'était pas un rêve. Elle connaissait ces caresses depuis longtemps. Du plus profond d'elle-même, elle les sentait faire surface, ces gestes, ces mains qui glissèrent sur son dos musclé, sa bouche qui embrassait son cou.  

-Je t'aime, Ryô.  

-Je t'aime, Kaori.  

Ces mots les avaient libérés de leurs dernières inhibitions, il prit enfin ce qui était à lui depuis le premier jour. Il entra en elle chercher ce trésor. Un cri étouffé lui indiqua qu'il l'avait trouvé et il s'enfonça plus profondément.  

-Ouvre les yeux, je veux te voir.  

Elle pensait être gênée qu'il la voit ainsi mais elle était fière du plaisir qu'il lui procurait. Tout son visage rayonnait de bonheur. Elle rejeta la tête en arrière dans un long gémissement qui se termina dans un râle.  

-Ryô...  

Elle perdait totalement le contrôle de son corps et de son âme, elle l'appelait :  

-Ryô, Ryô...  

Tous deux furent transportés par une vague d'électricité qui les submergea longtemps. 

 


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