Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Sola spe

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 18-05-04

Ultimo aggiornamento: 20-06-04

 

Commenti: 28 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Quand nos héros rencontrent un couple qui leur ressemble étrangement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le miroir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le miroir

 

Capitolo 8 :: Quatrième journée - 1ère partie

Pubblicato: 11-06-04 - Ultimo aggiornamento: 11-06-04

Commenti: Quelle chaleur, mes aëux ! Voilà la suite plutôt que je ne l'avais prévu, et c'est tant, diront certains. Bravo d'abord à Kaiko qui a trouvé que Iori Seto venait de I"s (Iori Yoshzuki et Ichitaka Seto, les deux héros). Pour Kazuhiko Sugii, c'est un peu plus difficile à trouver, mais ne désespérez pas. Merci pour vos reviews (j'en veux plus !!!). Ce fut un chapitre difficile à écrire et le prochain l'a été encore plus. Mais c'est une autre histoire. Place au spectacle !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

La première chose que Kaori ressentit lorsqu'elle se réveilla, ce furent des vives douleurs dans tout le corps, des courbatures dans les muscles comme si elle avait fait des heures de gym. Quoique, c'était en partie vrai. Elle ouvrit les yeux et rougit en découvrant le champ de bataille qu'était devenu le lit. Des vêtements avaient volés au travers de la chambre et étaient maintenant éparpillés partout.  

-Ryô ?  

Il n'était pas là. Sur le drap, une tache rouge la fit devenir cramoisie. Elle repensa à cette nuit et n'eut qu'une envie : recommencer et rattraper sept ans d'abstinence. Elle ferait mieux de prendre une bonne froide ; sinon, elle ne pourra pas s'empêcher de sauter sur son partenaire dès qu'elle le verra. En passant devant la table de chevet, elle remarqua une feuille de papier pliée en deux.  

"Je pars chercher Iori. Je t'aime, Ryô"  

C'était lui tout craché, le chaud et le froid. L'angoisse et le bonheur en quelques mots.  

Iori...  

Les images de la veille étaient encore gravées dans sa mémoire. Dans quel état allait-elle revenir après ce qu'elle avait vu ? Kaori priait que son courage ne cède pas, qu'elle tienne le coup jusqu'à ce que Ryô la délivre.  

Après avoir pris sa douche, elle descendit dans la salle à manger. Dans le hall, les journalistes commençaient à arriver pour la conférence de presse qui aurait lieu plus tard dans la journée. Trop nerveuse pour manger quoi que ce soit, elle chercha Kazuhiko. La vidéo avait dû être un choc pour lui aussi. Voir la femme qu'il aimait probablement, dans une situation pareille. Comment aurait réagi Ryô à sa place ?  

Errant dans les couloirs, elle finit par tomber sur une sortie dérobée qui donnait sur un coin retiré du parc. Kazuhiko était là, assis sur les marches de l'entrée. Sans bruit, elle s'assit à ses côtés.  

-Vous n'êtes pas partie avec votre partenaire ? demanda-t-il au bout de plusieurs minutes de silence.  

-Je suis plus utile ici. Au moins je sais où vous trouvez lorsque Iori-san reviendra.  

Elle n'en était pas sûre mais elle crut l'entendre étouffer un rire.  

-J'en ai déjà eu un morceau. Le reste doit suivre en colis express.  

-Ne dites pas ça.  

Le désespoir lui faisait perdre la tête.  

-Elle est en vie et en ce moment, elle doit espérer que vous ne vous inquiétez pas. Je suis sûre qu'elle pense à vous. Je peux vous poser une question indiscrète ?  

Elle prit son silence pour un "oui".  

-Qu'est-ce que vous ressentez pour Iori-san ?  

-Je... Ce que Ryô ressent pour vous, je le ressens pour Iori.  

Kori rougit jusqu'aux oreilles.  

-Comment... ?  

-Il suffit de nous regarder, Ryô et moi, Iori et vous, pour comprendre.  

-A la différence que Ryô n'a jamais perdu espoir.  

Un long silence s'installa.  

-C'est la deuxième fois de ma vie qu'on m'oblige à assister à ça.  

De quoi parlait-il ?  

-Je sais qu'elle vous a raconté.  

-Mais..  

-Vous mentez aussi mal qu'elle. Je me souviens du soir où je lui ai raconté...  

Kaori sentant qu'il avait besoin de se confier, se taisa pour ne pas le couper dans son élan.  

Et il se mit à parler de cette soirée où il broyait du noir, accumulant whisky sur whisky, cette journée qui était aussi l'anniversaire de sa tragédie personnelle. Toute la nuit, il avait dérivé de bar en bar, essayant de noyer ses souvenirs dans l'alcool sans y réussir totalement. Puis, à l'aube, épuisé et ivre, il était rentré chez lui. Iori l'attendait déjà pour préparer ses premiers rendez-vous, inquiète de ne pas l'avoir trouvé. Quand elle l'avait vu, il avait vaguement senti sa peur de ce qui lui était arrivé mais elle n'avait posé aucune question, elle l'avait presque porté jusqu'à sa chambre. Au moment où il avait senti, au travers de son brouillard d'alcool, ses bras l'entourer, il avait craqué, et s'était effondré en pleurs. Il s'était mis alors à lui raconter ce jour, des années auparavant, lorsqu'il avait huit ans. Emmuré dans sa douleur, il n'avait pas conscience des réactions de Iori, sauf qu'elle ne l'avait pas lâché une seconde et qu'il s'était endormi sur son épaule. Il mit plusieurs mois à se souvenir de cette soirée et, bien que chaque détail soit maintenant gravé dans leur mémoire à tous les deux, il continuait comme si elle n'avait jamais existé.  

Après ce flot de paroles ininterrompues, Kaori réalisa que la ressemblance entre Ryô et Kazuhiko ne s'arrêtait pas à une apparence, certains gestes ou attitudes qu'ils avaient en commun, mais que tout ceci prenait racine dans ce qu'ils avaient vécu dans leur enfance. Alors elle fit une chose dont elle ne se serait jamais cru capable de faire : elle l'entoura de son bras et le ramena contre elle. Le bonheur qu'elle avait connu la nuit dernière dans les bras de Ryô l'avait transformée, elle avait plus confiance en elle et en son instinct. Elle ne savait pas si ce qu'elle faisait était raisonnable mais c'était ce que lui dictait son coeur.  

Au bout de quelques minutes pendant lesquelles Kazuhike reprit ses esprits, il put parler plus sereinement :  

-Je crois que nous sommes attendus.  

Soudainement gênée, Kaori le relâcha.  

-Euh.. oui, je crois aussi.  

-Merci d'être là.  

Souriante, elle lui agrippa le bras et l'entraîna au-devant des journalistes.  

La matinée se passa en réunions avec les ennemis d'hier qui devenaient les partenaires de demain. Tout le monde était à cran, le personnel en voyant les cordons de sécurité encadrant l'hôtel, les policiers en remarquant les regards mauvais des serveurs et des femmes de chambres, Kaori qui n'avait pas de nouvelles de Ryô et qui traînait à travers les couloirs. Et l'heure avançait.  

Sur les coups d'une heure de l'après-midi, alors qu'elle eut déjà fait cent fois le tour des étages, aux aguets, Kaori vit au détour d'un couloir, un groupe d'homme en costume qui se congratulaient et Kazuhiko qui lui faisait signe.  

-C'est l'heure.  

Elle eut soudain l'impression que la réalité lui explosait à la figure. C'était l'heure.  

-Pas déjà ?  

-J'ai essayé de retarder la signature du traité autant que je le pouvais. Je ne peux plus rien faire. Maintenant, ce n'est plus de mon ressort.  

Elle suivit les hommes en costume comme un automate jusqu'à la salle de conférence où une longue table avait été installée face à des rangées de sièges déjà occupées par les journalistes. Les discours pleins de bonnes intentions ne purent la rassurer et lui ôter cette angoisse qui lui étreignait le coeur. De là où elle était, à cinq mètres de Kazuhiko, elle put voir toute les tables de dignitaires en perspective et de l'autre côté, au fond, la porte d'entrée de la salle désespérément fermée. Les discours furent longs, pas assez à son goût et avant même qu'elle ne put s'en rendre compte, une liasse de papiers circulaient d'un bout à l'autre de la table, chacun paraphant toutes les pages. Kazuhiko était le dernier.  

Kaori tenta de faire un rapide calcul : combien de temps mettent dix personnes à signer une trentaine de pages ? En envisageant toutes les solutions possibles, pas assez. Toujours pas assez de temps.  

-Ryô...  

Toujours rien du côté de l'entrée.  

En retournant son regard vers la table, elle vit avec effroi qu'elle n'avait pas pris en compte l'habitude de ces gens à signer une tonne de papiers. Un rapide coup d'oeil vers Kazuhiko et une certitude éclata dans son esprit, la faisant presque hurler : au moment où il recevrait en dernière position, ce traité de paix pour son pays et qui était aussi la condamnation à mort pour Iori, il n'allait pas les signer. Mon dieu, non...  

Oui, il allait signer... Iori...  

Et toujours cette stupide porte fermée...  

Malheureusement, celle-ci l'empêcha de voir quelque chose qui aurait pu mettre fin à son angoisse plus rapidement. Un couple s'avançait au milieu du hall, sans un regard vers ceux qui murmuraient à leur passage. Et il y avait de quoi : les vêtements déchirés, pleins de poussières, les visage écorchés, les traits tirés. La femme avait jeté un vieil imperméable sur ses épaules pour cacher sa semi-nudité et sa main gauche était bandée. L'autre bras était passé autour des épaules de l'homme qui la soutenait par les hanches. Pourtant il dégageait de ce couple qui s'avançait vers la porte fermée, une terrible détermination qui empêchait les autres de les approcher. A quelque pas de leur but, la femme s'arrêta, s'écarta doucement de son compagnon et se redressa dignement.  

Saeko qui, jusque là, faisait de la figuration, tenta de la attraper mais Ryô la stoppa.  

-Laisse-la.  

Iori puisa dans ses maigres forces pour pousser les deux battants qui la séparaient encore de son but. Des rangées de chaises, des nuées de caméras, des flashs, une fourmilière de journalistes, toute une longueur de salle remplie et elle ne vit que lui. Sombre, désespéré mais il était là.  

Kaori quant à elle, faillit crier de joie lorsqu'elle aperçut le visage souffrant et radieux de Iori et derrière elle, celui presque aussi fatigué de Ryô. Kazuhiko n'avait encore rien remarqué mais le grand sourire de Kaori l'alerta et il tourna la tête. Pendant une seconde, celle-ci crut qu'il allait quitter la table et traverser en courant la salle pour rejoindre celle qu'il aimait. C'était sans compter la liasse de papiers qui avait terminé son chemin et atterrissait sous son nez. Il n'avait jamais signé aussi vite et espérait en faire autant avec les questions des journalistes.  

Pendant ce temps, Kaori avait rejoint Ryô et le tenait dans ses bras.  

-J'ai eu si peur que tu n'arrives pas à temps.  

-J'ai bien failli.  

Elle se tourna vers Iori et sans un mot, la serra contre elle. Que de choses s'étaient passées pendant ces derniers jours.  

Tout à coup, Iori se déroba sous elle et il s'en fallut de peu qu'elle ne s'écroule inconsciente sur le sol. Heureusement, Ryô l'avait rattrapée.  

-Je vais la conduire à l'hôpital. Elle a besoin d'être examinée par un médecin.  

Après avoir fait signe à Kazuhiko que tout allait bien, il transporta Iori jusqu'à sa voiture. Il l'installa confortablement sur la banquette arrière.  

-Tu ne veux pas que je t'accompagne ?  

-Reste avec notre client. Je pense qu'il ne risque plus rien mais on ne sait jamais.  

Ce ne serait pas plutôt un prétexte pour l'abandonner ? Une jolie femme et inconsciente de surcroît en compagnie d'un obsédé notoire dans la même voiture, elle voyait très bien où cela menait. Ryô vit sur le visage de Kaori toutes ses pensées.  

-Décidément...., fit-il en soupirant et en levant les yeux vers le ciel.  

Il mit une main sur sa nuque et, sans prévenir, lui prit les lèvres dans un baiser langoureux qui ne laissait planer aucun doute.  

-J'ai trouvé beaucoup mieux.  

Décidément... tout ne sera plus comme avant. Il partit, la laissant rouge de confusion devant l'entrée de l'hôtel.  

Elle rassembla ses esprit. Ryô était vivant, Iori était vivante et les méchants avaient ce qu'ils méritaient. Encore une affaire de résolue. Pourtant est-ce que leur vie allait redevenir comme avant. Est-ce qu'ils allaient garder toutes leurs petites habitudes après ce qu'ils avaient vécu et partagé ensemble ? Elle espérait que non et elle ferait tout pour que cela n'arrive pas. 

 


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