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Chapitre 8 :: Première affaire pour City Hunter Publiée: 23-07-12 - Mise à jour: 23-07-12 Commentaires: Et ça continue! voilà nous revenons avec la suite avec la première affaire de city Hunter. il ferait sa première rencontre lisez et laissez des review.
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Une jeune femme courait à toute allure dans les rues de Shinjuku. Derrière elle une vingtaine de yakuza étaient à sa poursuite. Le regard apeuré, des larmes de terreur perlaient sur ses joues. Soudain, au détour d’une ruelle, elle se sentit happer et une main se poser sur sa bouche.
Arrivée sur les lieux, les yakuza regardèrent à gauche puis à droite avant de continuer leur poursuite.
Ne voyant plus de danger, l’homme relâcha la jeune femme, qui tremblante de peur, osa un regard dans sa direction. Détaillant son sauveur, elle vit que c’était un homme d’un âge avancé.
- Est-ce que tout va bien ?
- Oui, merci. Euh…
- Que vous voulaient ces yakuza ?
- Et bien…
- Pourquoi vous pourchassaient-ils ?
- Ils veulent nous tuer, pleura-t-elle, à chaudes larmes. Ma petite sœur et moi…
- Je vois que vous courrez un grand danger… Je connais quelqu’un qui peut vous aider…
- Vraiment ?
- Oui…
- Je vous en prie… Dites-moi comment le contacter… Je ferais tout ce que vous voudrez… Pitié, aidez moi…
- Calmez-vous, Madame… Fit le vieil homme, peiné par la détresse de cette femme. Voilà ce que vous allez faire… Rendez vous à la gare de Shinjuku, sur le tableau se trouvant là bas, vous noterez votre nom, votre téléphone, ainsi que les trois lettres XYZ…
- X… XYZ ?? C’est une blague !! Vous vous moquez de moi, c’est ça ! Je n’aurais jamais dû vous faire confiance… Espèce de vieille carcasse ! Hurla-t-elle, folle de rage, en quittant la ruelle.
- Et merde ! Lâcha celui-ci, dans un murmure. J’aurais dû fermer ma gueule moi… Elle doit vraiment me prendre pour un fou ! Lui et ces codes…. Pff…
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Tous les matins, depuis deux semaines, Ryô allait à la gare vérifier les messages sur le tableau. Jusqu’à présent, celui-ci, était vide de toutes demandes. Pourtant, l’idée d’utiliser un tel moyen pour trouver du travail, était pour lui, une excellente idée.
Durant tous ces longs jours, il s’était retenu de salir le bitume avec le cadavre de tous ces pourris qui fréquentaient cette ville. Trop de malfrats régnaient dans ces lieux à son goût mais il ne pouvait pas tous les éliminer, après tout, il n’était pas flic…
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Kaori depuis le lendemain de son anniversaire était devenue plus vivante, plus forte et combative. Elle avait presque oublié la nuit de fusillade et le cours de la vie avait repris chez les Makimura pour la plus grande joie de Hide.
Deux semaines s’étaient écoulées sans la manifestation du tueur. Hide avait pu se concentrer sur les autres dossiers en cours et les résultats étaient toujours les mêmes, le coupable s’en sortait, gracié de l’affaire après un arrangement avec le juge.
Hide avait été surpris de voir une demande rejetée, pour faute de preuve. D’après le dossier, une jeune femme avait demandé l’arrestation d’un chef d’entreprise corrompu mais aucun indice ne pouvait permettre de le confirmer. Alors le dossier était clos.
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Dans un hôpital, une jeune femme ne cessait de passer en boucle, la conversation qu’elle avait eue avec un vieillard. Elle se souvenait de sa demande faite auprès de la police, de ce refus immédiat pour manque de preuve puis des paroles de cet homme, l’informant que quelqu’un pourrait l’aider. Seule, face à ces malfrats, elle savait qu’elle courrait directement vers la mort.
- XYZ… Murmura-t-elle, tout bas. Quelle idée stupide… Ajouta-t-elle, en prenant délicatement la main de sa sœur, qui était couchée dans ce lit blanc, les yeux fermés.
Caressant tendrement du bout des doigts cette peau douce, elle fixa quelques secondes sa sœur, le cœur anéanti de chagrin.
- Et si cet homme disait vrai ? Si derrière ces lettres, un sauveur s’y cachait ? Quelqu’un prêt à nous aider à retrouver une vie normale ?? Après tout, je n’ai rien à perdre…
Déposant un tendre baiser sur le front de sa sœur endormie depuis plus d’une semaine dans ce grand lit froid, la jeune femme quitta l’hôpital, bien décidée à se venger. Hélant un taxi, elle se dirigea vers la gare de Shinjuku.
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Ryô se réveilla difficilement, avec un mal de crâne en prime. Depuis son arrivé des USA, l’argent qu’il avait amassé, diminuait rapidement. Il devait coûte que coûte trouver du travail s’il ne voulait pas se retrouver sur la paille.
Prenant rapidement une douche, il décida, malgré l’heure matinale, d’aller manger un morceau au café et observer par la même occasion, le tableau.
Pénétrant dans la gare, il pouvait ressentir les auras malsaines de certaines personnes. Son regard épia chaque côté, scrutant tout danger éventuel. Puis celui-ci s’arrêta sur une femme se tenant devant le tableau.
Se dirigeant vers celui-ci, il stoppa ses pas en voyant des yakuza prendre la même direction que lui. Se retournant pour leur faire face, il bloqua ainsi l’accès à ces deux hommes, qui le fixaient froidement.
- Bouge de là, morveux ! S’écria l’un des yakuza.
- …
- T’es sourd ou quoi ?
- Si j’étais toi, je ne ferais pas ça… Lâcha Ryô, en posant son python sur les parties intimes du yakuza.
- Qu’est ce que…
- Tire-toi avant que je change d’avis…
Et sans se faire prier, l’homme prit la fuite, sans omettre de lui crier qu’il le paiera cher de sa vie. Loin d’être impressionné, le nettoyeur reprit sa marche vers le tableau des messages.
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Arrivée dans la gare, la jeune femme, le cœur battant la chamade, sentait qu’elle avait été repérée. Malgré la peur d’être abattue sur le champ, elle continua son avancée vers le tableau.
D’une main tremblante, elle commença à écrire les lettres lorsque son regard se posa sur cet homme qui bloquait le passage de ses poursuivants. Intriguée, elle vit les yakuza rebrousser chemin. Sans quitter des yeux cet homme à la carrure impressionnante, elle remarqua qu’il se dirigeait dans sa direction.
Arrivée à sa hauteur, le nettoyeur, sans un mot, lui prit la craie et ajouta le Z qui manquait sur le tableau. Posant celle-ci, il se retourna vers la jeune femme, un sourire sur les lèvres.
- XYZ… Vous avez fait appel à moi ?
- Euh… Je…
- Allons discuter dans ce café.
- ….
- Vous ne me faîtes pas confiance ?
- Et bien…
- Pourquoi m’avoir contacté dans ce cas ?
- Je… Je ne savais plus vers qui me tourner et puis… Et puis j’ai vu ce vieil homme qui m’a parlé du tableau… Je pensais qu’il se moquait de moi, alors j’ai juste voulu vérifier et…
- Et ?
- Et à présent vous êtes là, devant moi… Je…
- Cessez de vous poser des questions, la coupa-t-il, en la voyant perdue. Si nous allions déjeuner, je meurs de faim, pas vous ?
- Hein ? Ah… Oui…
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Au commissariat, Hide feuilletait un dossier concernant cet étrange personnage. Il cherchait tous liens qui pouvaient unir toutes ces victimes. Fatigué par ces recherches, il décida d’aller s’aérer les esprits.
Il avait remarqué plus de choses que ses collègues au niveau de cet individu. Certes sa signature mais quelque chose l’intriguait. Tous ces morts, toutes ces victimes étaient tous issue du milieu…
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Pénétrant dans le café, les deux jeunes gens se dirigèrent vers le fond de la salle, à l’abri des regards. Commandant un délicieux repas, Ryô attendait que sa cliente daigne à ouvrir la bouche. Ce qu’elle fit, une fois après avoir regardé autour d’elle qu’aucune oreille indiscrète ne traînait.
- Je m’appelle Akiko… Comme vous le savez, j’ai fait appel à vous car je ne savais plus vers qui me tourner.
- Quel est le problème ?
- Ma sœur travaillait pour une entreprise où le patron est corrompu…
- Pourquoi ne pas en informer la police ?
- C’est ce que j’ai fait mais par manque de preuve, ils ne peuvent rien faire…
- Je vois… Mais ça ne m’explique pas pourquoi ces hommes vous poursuivaient ?
- Comme la police ne voulait pas m’aider, j’ai été voir un clan de yakuza mais c’était une grossière erreur…
- Expliquez-vous…
- Ces hommes sont de mèches avec le chef de l’entreprise… A présent, nous sommes devenus une proie à abattre… Ma sœur a déjà vécue l’enfer à cause d’eux et à quel prix… Murmura-t-elle, les larmes aux coins des yeux.
- Qu’attendez-vous de moi ?
- Je veux que vous tuez cette pourriture… Lâcha-t-elle d’une voix remplit de colère.
- J’aimerais avoir des détails sur cette affaire… Je jugerais alors de l’ampleur de votre demande.
- Vous ne me croyez pas, c’est ça ? Ou alors vous avez peur de les affronter ?
- Je n’ai peur de personne ! Claqua durement le nettoyeur, vexé par ses propos. Je veux juste connaître votre histoire dans les moindres détails… Mais si vous n’avez pas confiance en moi, je préfère partir…
- Non, attendez ! L’implora-t-elle, en le rattrapant par le bras. Pardonnez-moi, je vous en prie… C’est juste que je suis fatiguée par cette affaire et que j’aie peur de perdre ma sœur.
Ryô plongea son regard dans les prunelles de la jeune femme et il put y lire toute la sincérité se dégager de celles-ci.
- Bien… Allons discuter du reste de votre histoire ailleurs… Je n’aime pas rester au même endroit trop longtemps.
Et sans rien ajouter d’autre, il se leva et quitta le restaurant, sa cliente à ses traces.
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Un homme assis dans un fauteuil de cuir noir, regardait le ciel à travers sa vitrine. Derrière lui se trouvait dix personnes.
- Alors comme ça elle a filé entre vos doigts ?
- Désolé patron… Mais quelqu’un lui est venu en aide…
- Vraiment ?
- On a décidé de battre en retraite car c’était trop risqué…
- Vous avez fuit devant un seul homme ?
- Mais patron, on risquait de se faire avoir…
- Ca suffit ! Hurla-t-il, en se retournant et en les fixant froidement. Vous n’êtes qu’une bande d’incapable !
- Pardon, patron…
- Je ne vous paie pas pour votre incompétence ! Retrouvez la moi et liquidez la, sinon ce sont vos cadavres que les flics retrouveront ! Est ce bien clair ?
- Oui, patron ! répondirent ensemble les sbires avant de prendre congé.
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Ryô marchait en direction du parc, tout en écoutant le récit d’Akiko. Elle expliqua toutes les transactions illégales que le patron de sa sœur effectuait clandestinement. Puis elle raconta en détail, l’enfer qu’avait connu sa jeune sœur et qu’à cet instant elle était allongée dans un lit d’hôpital, entre la vie et la mort.
Akiko lui indiqua également que cette petite clinique privée était un endroit sûr et que personne ne parviendrait à les retrouver.
- Si je comprends bien votre demande, vous voulez que je tue ce John ?
- Oui ! Il ne mérite que ça !
- Êtes-vous bien sûr d’être prête à avoir la mort d’une personne sur la conscience ?
- Vous refusez ma requête ?
- Non… Mais je veux être certain que vous ne regretterez pas votre décision…
- Aucun risque… Je veux qu’il paie pour ce qu’il a fait à ma sœur…
- Très bien… J’accepte votre demande…
- Vraiment ? Vous le ferez pour moi ?
- Hum… Mais tout contrat à un prix…
- Votre prix sera le mien…
- Parfait… J’aimerais voir votre sœur.
- Hein ?
- Je voudrais voir la personne pour laquelle j’ai accepté ce travail…
- Mais… Mais c’est moi qui vous aie demandé de l’aide.
- Certes, je veux juste lui promettre de vive voix que bientôt son calvaire sera terminé.
- Je comprends. D’accord mais sachez que ma sœur est inconsciente depuis une semaine… Je doute qu’elle pourra vous remercier….
- Qu’importe… Je veux juste la voir….
Acceptant sa requête, les deux jeunes gens marchèrent en direction de la clinique. Arrivée sur les lieux, la jeune femme s’apprêtait à ouvrir la porte de la chambre, lorsqu’une infirmière sortit de celle-ci.
- Qu’est ce qui se passe ici ? Demanda-t-elle, inquiète de la trouver là.
- Calmez-vous madame… Répondit tout sourire celle-ci. Votre sœur s’est réveillée ce matin.
- Quoi ? Elle… Elle est réveillée ??
- Oui… Le médecin l’a examiné et votre sœur est en parfaite santé.
- Vraiment ?
- Elle pourra quitter l’hôpital dans une semaine. Pour le moment, le docteur préfère la garder en observation.
- Puis-je la voir ?
- Bien sûr… Je vous en prie, entrez…
La jeune femme pénétra dans la chambre, les larmes aux bords des yeux. Ryô observait la scène dans un coin. Ravis par cette nouvelle, il espérait que sa sœur pourrait lui donner de plus amples détails sur cette affaire.
- Akiko !! S’écria la petite voix de sa sœur, heureuse de la revoir.
- Ma chérie ! Lâcha celle-ci, en versant des larmes de joie. Tu m’as tellement manqué… Ajouta-t-elle dans un souffle.
Mais très vite Akiko remarqua le changement brutal de sa sœur. Elle se crispa nette et ne pouvait plus quitter des yeux le nettoyeur. Intriguée par son comportement, elle décida de la rassurer du mieux qu’elle pouvait.
- N’aie pas peur de lui, ma chérie… Il est venu nous aider.
- Qui est-ce ?? Osa-t-elle demander, d’une toute petite voix.
Le nettoyeur était sur le point de répondre, lorsque la porte s’ouvrit sur un nouveau venu ;
- Salut la compagnie ! Lâcha joyeusement cet homme.
- Je vous en prie… Entrez…
Pénétrant dans la chambre, celui-ci se figea sur place en voyant qui se trouvait devant ses yeux.
- Toi !!! Claquèrent en même temps les deux hommes.
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