Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteurs: kaori62 , M2N

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 08-07-12

Mise à jour: 22-12-12

 

Commentaires: 20 reviews

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General

 

Résumé: voilà c'est ma toute première fic. lisez et appréciez . Voilà, Tokyo connaît un niveau de criminalité très élevé et la police à du mal à gérer la situation. Deux jeunes personnes font leur possible dans la police pour faire face à cette situation, mais leur efforts sont anéantis par la corruption, le népotisme,.... Dans cette situation critique un homme froid, sans âme et pitié vient d'arriver au japon. c'est un tueur inégalable dans le maniements de toute sortes d'arme. Qui est-il? que veut-il? Ps: les fic débutant par un numéro auront une suite avec le même numéro. LE CHAPITRE 4 A ÉTÉ MODIFIE.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un tueur à Tokyo" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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   Fanfiction :: 01:Un Tueur à Tokyo

 

Chapitre 9 :: Première affaire pour City Hunter (suite et fin)

Publiée: 27-07-12 - Mise à jour: 27-07-12

Commentaires: voilà la suite! Ryô finit avec sa première affaire. lisez et laissez des review

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Les deux hommes présents dans la chambre ne se quittaient plus des yeux, ils se dévisageaient l’un et l’autre avec étonnement avant que l’un d’entre eux ne prennent la parole.  

 

- Qu’est ce que tu fous là ?  

 

- Je te retourne la même question…  

 

- Je travaille ici...  

 

- Et moi j’accompagne ma cliente pour voir sa sœur.  

 

- Mais depuis quand….  

 

- Vous vous connaissez ? Les interrompit Akiko.  

 

- Bien sûr que je connais Baby Face.  

 

- Ouais ça fait un bail que je connais cette vielle carcasse de Doc…  

 

Les surnoms qu’utilisèrent les deux hommes firent rire les deux sœurs. Une fois les examens de routine terminés, Doc quitta la chambre, accompagné du nettoyeur. Voyant sa jeune sœur fermer les yeux, Akiko décida de la laisser se reposer. Elle en profita pour rejoindre les deux hommes qui discutaient tranquillement.  

 

- Alors dis-moi Baby Face, depuis quand tu es là ?  

 

- Environ trois semaines. Et toi ?  

 

- Depuis la fin de la guerre…  

 

- Ça date ! Plaisanta le nettoyeur, un petit sourire sur les lèvres.  

 

- En tout cas, ton retour n’est pas passé inaperçu… Dis-moi, c’est quoi ce bordel que t’as semé depuis ton arrivé ?  

 

- Je ne vois pas de quoi tu parles.  

 

- Je te parle de tous ces pauvres types qui ont croisé ta route… La police m’a demandé de l’aide pour les autopsies… Et quand j’ai vu quelle arme avait fait autant de dégâts, j’étais convaincu à 98 % que c’était ton œuvre mais je n’étais pas sûr de ton retour au Japon…  

 

- Ils n’ont pas eu de bol de me croiser, c’est tout…  

 

- Mais je dois admettre que c’était un sacré coup celui de la transaction.  

 

- Tu trouves ?  

 

- C’était vous ! S’écria Akiko ayant assistée à tout l’échange, mais ignorant la majeur partie de leur échange sauf celle qui fut médiatisée, c'est-à-dire la transaction qui avait fini au vinaigre apparemment.  

 

- …  

 

- Vous êtes vraiment doué et courageux pour avoir accomplit un tel acte…  

 

- Je vous ai dis que je n’avais peur de personne. Ajouta Ryô sachant qu’il avait gagné dans l’estime de sa cliente.  

 

Après avoir encore discuté de tout et rien pendant quelque minute, Akiko savait qu’elle pouvait compter sur City Hunter pour être vengée. Une fois la conversation terminée, les deux jeunes gens regagnèrent la chambre.  

 

Pénétrant dans celle-ci, ils virent que la jeune fille dormait toujours. Prenant place à ces côtés, Akiko prit la main de sa sœur et du bout des doigts, caressa cette peau fragile, les larmes aux yeux.  

 

- Elle s’appelle Kiyoko… Elle venait à peine de finir ses études, lorsque l’on lui a proposé un poste de secrétaire dans l’entreprise. Au départ j’étais contre cette idée mais devant la joie de ma sœur d’avoir obtenu aussi rapidement un emploi, j’ai fini par céder… Mais quelque part en moi, je sentais que cette histoire était louche. J’aurais dû l’empêcher de rentrer dans cette société…  

 

- Vous ne pouviez pas le prévoir. Le bonheur de votre sœur était la priorité…  

 

- Oui mais à quel prix…. Soupira-t-elle, de tristesse.  

 

Quelques minutes plus tard, Kiyoko se réveilla et fixa Ryô méfiante. Comprenant la peur qui brillait au fond de ses yeux, le nettoyeur, d’une voix douce et rassurante, lui expliqua la raison de sa présence. Il lui fit la promesse de la venger pour tout le mal qu’elle avait enduré par la faute de ce John.  

 

- Durant cette affaire, commença-t-il à dire, tout en se levant. Vous viendrez habiter chez moi…  

 

- Quoi ? S’écrièrent en même temps les deux sœurs.  

 

- De cette façon, je pourrais mieux vous protéger…  

 

- Et pourquoi pas chez nous ?  

 

- Car votre logement doit certainement être surveillé par ces pourritures…  

 

- Mais Kiyoko ne peut pas quitter l’hôpital avant la semaine prochaine.  

 

- Ne vous inquiétez pas… Je me charge de Doc...  

 

- Je…  

 

- Je passerais vous chercher cette nuit… En attendant reposez-vous.  

 

Et sans laisser les sœurs répondre quoi que ce soit il quitta la clinique pour faire le tour de ses indics.  

 

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Ryô savait qu’en réglant cette affaire, il se ferait un nom dans le milieu. Il devait rapidement la résoudre afin d’avoir une renommée digne de son talent.  

 

Après avoir quitté la clinique, il se dirigea dans les ruelles sombres de la ville, à la recherche de ses indics. Il devait coûte que coûte trouver toutes informations concernant ce dénommé John.  

 

Une fois sa tâche accomplit, le nettoyeur retourna chez lui, mettre un peu d’ordre dans son appartement.  

 

A présent, il devait convaincre Doc de laisser Kiyoko quitter la clinique et par la même occasion, le faire venir chez lui pour les soins nécessaires à la jeune fille.  

 

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Après le départ du nettoyeur, les deux sœurs discutaient de tout et de rien mais rapidement, leur conversation dévia sur cet homme étrange.  

 

- Tu es sûre que l’on peut lui faire confiance ?  

 

- Oui, je crois.  

 

- Tu n’as pas l’air très convaincue, Akiko…  

 

- Ne sois pas si méfiante, ma chérie… Je suis persuadée qu’on peut lui faire confiance…  

 

- Mais seul face à tous ces hommes…. Comment veux-tu qu’il y arrive ? De plus, il n’a pas du tout l’air d’un véritable tueur.  

 

- Tu crois ? Alors sache que ….  

 

Mais sa phrase resta en suspens lorsque la porte de la chambre s’ouvrit sur le nettoyeur et le Doc. Celui-ci informa la jeune patiente qu’elle pouvait quitter la clinique mais qu’elle devait rester sagement au lit pour se reposer. Après les dernières recommandations du médecin, ils quittèrent l’hôpital pour se rendre chez le nettoyeur.  

 

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Après l’installation des jeunes femmes, Ryô faisait son possible pour que Kiyoko se sente à l’aise. Mais la jeune femme se méfiait toujours de lui. Elle ne parvenait pas à lui faire confiance malgré les belles paroles de sa sœur.  

 

Durant deux jours, le nettoyeur récolta des informations sur les agissements et les contacts de ce John. Deux jours que les jeunes femmes cohabitaient avec lui, deux jours qu’il tentait désespérément d’obtenir la confiance de Kiyoko.  

 

Apercevant la jeune fille, assise seule sur le canapé du salon, Ryô décida de briser ce silence pesant.  

 

- Comment vous sentez-vous ? Demanda-t-il, d’une voix douce, en prenant place à ses côtés.  

 

- Bien… Je vous remercie.  

 

- Puis-je vous poser quelques questions ??  

 

- A quel sujet ?  

 

- John…  

 

- Que voulez-vous savoir ?  

 

- La raison qui le pousse à vous traquer…  

 

- Je…  

 

- Ayez confiance, lui dit-il, en la voyant hésité. Je vous ai promis de vous venger et sachez que je tiens toujours mes promesses…  

 

- D’accord… Murmura-t-elle, tout bas, le regard imbibé de larmes. Ma sœur vous a expliqué que j’étais la secrétaire de John Clark ?  

 

- Oui…  

 

- Bien… Après mon arrivée dans la société, j’ai cherché dans les archives le travail qu’avaient effectué les anciennes secrétaires avant moi afin de m’inspirer de leur connaissance… Mais mes recherches n’ont pas abouti… Aucune trace d’ancienne secrétaire. J’ai laissé tomber et je me suis concentrée sur les affaires. Mais un jour, un yakuza est entré dans le bureau de mon patron avec un paquet dans la main…  

 

- Que voulait-il ?  

 

- Je n’en sais rien… J’ai juste entendu l’homme lui dire que l’affaire était close… Intriguée, j’ai fouillé de vieux dossiers et je suis restée paralysée par ma découverte…  

 

- C’est à dire ?  

 

- Un énorme dossier renfermait les noms de certaines femmes ayant travaillées pour John… L’une d’elle avait été retrouvée morte, une seconde avait disparu sans laisser de trace. Et la liste ne s’arrêtait pas là… J’étais terrorisée à l’idée de ce qui pourrait m’arriver si je quittais de mon plein gré la société. Quitte à mourir, je devais trouver des preuves impliquant mon patron dans des affaires frauduleuses…  

 

- Qu’avez-vous trouvé ??  

 

- Des tonnes de papiers sur des trafics de drogues et d’armes en tout genre. Mais également des notes notifiant des dons d’organes illégales, de la prostitution et des produits artistiques… Mais après un mois de recherche, j’ai été pris la main dans le sac….  

 

- C’est pour cette raison qu’ils ont tenté de vous éliminer…  

 

- Oui…. Mais ils voulaient d’abord s’amuser avec moi… Me faire souffrir avant de m’envoyer en enfer… J’ai été torturée et abusée… Lâche-t-elle, dans un souffle, ses larmes se déversant sur ses joues.  

 

- Les fumiers ! Ragea le nettoyeur, le regard sombre. Ils ne s’en sortiront pas vivant, je vous le jure…  

 

- Monsieur Saeba…  

 

- Mais comment se fait-il…  

 

- Que je sois toujours vivante ? Le coupa-t-elle, un léger sourire sur les lèvres.  

 

- Oui…  

 

- Un jour alors qu’il me torturait, j’ai perdu connaissance… Ces idiots ont cru que j’étais morte alors, ils m’ont jeté comme un chien dans un ruisseau…  

 

- Et c’est moi qui l’ai retrouvée… Retentit la voix d’Akiko, qui venait de pénétrer dans le salon.  

 

- Comment l’avez-vous retrouvé ? Demanda Ryô, intrigué par cette histoire.  

 

- La chance peut-être… Fit-elle, en prenant place sur le canapé. Pour tout vous dire, je me suis trouvée au bon endroit au bon moment… Ce jour là, j’étais parti voir une amie qui habite en dehors de la ville. Passant par des bois, j’ai vu le corps inerte d’une jeune femme. Jamais je n’aurais pensé trouver le corps de ma propre sœur… Je l’ai immédiatement conduite à l’hôpital, mais…  

 

- Mais ??  

 

- Mais une fois sur place, les médecins se sont regardés étrangement. Méfiante, j’ai suivi l’un d’eux qui parlait au téléphone. J’ai compris à cet instant qu’ils étaient de mèche avec John. J’étais tétanisée sur place, je ne savais plus quoi faire… Puis une infirmière est venue à mon secours… Elle m’a dit de fuir avec ma sœur et de me rendre à cette adresse qu’elle avait notée sur un bout de papier. Là-bas, je serais en sécurité… Je n’ai même pas cherché à comprendre pourquoi cette femme nous aidait. J’ai pris ma sœur et je me suis rendu à la clinique du Doc…  

 

- Ce John a vraiment de très longs bras… Claqua durement le nettoyeur. Et les preuves ??  

 

- Hélas, je n’ai pas pu les rassembler…  

 

- La police ??  

 

- Elle est complice avec les agissements de John….  

 

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De son côté, Hide continuait à examiner le dossier. Il trouvait que les preuves étaient suffisantes pour agir. Il ne comprenait pas pourquoi cette affaire avait été rejetée durant son absence.  

 

Puis des soupçons sur certains de ces collègues, traversèrent son esprit. Certains d’entre eux devaient être corrompu ou pire, de mèche avec le chef de l’entreprise.  

 

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Ayant obtenu la liste des collaborateurs de John, Ryô se mit à les traquer un par un. Un soir, il suivit l’un d’entre eux jusque dans un bar. Caché dans une ruelle, le nettoyeur, tapis dans l’ombre, attendait patiemment, que sa proie sorte du café.  

 

Fumant tranquillement une cigarette, il vit sa cible sortir, un sac à la main. Armant son python d’un silencieux, le nettoyeur, le regard sombre, tira une balle dans sa poitrine. L’homme tomba lourdement sur le sol, inerte.  

 

Les jours suivants, Ryô continua son massacre, provoquant la panique entre les différents associés de John.  

 

Le nettoyeur en profita pour ramasser l’argent abandonné lors des transactions. Comme à chaque fois, avant de frapper sa victime, il envoyait un dossier sur la proie qu’il allait abattre à la police, comme pour les défier.  

 

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Hide était complètement dépassé par cette situation. Chaque jour il recevait un dossier avec un nom, ainsi que toutes ses implications et autre affaire dans le milieu.  

Mais le plus étrange, c’était qu’une fois le soir venu, il retrouvait la personne indiquée sur le dossier, morte…  

 

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En une semaine, le nettoyeur avait pratiquement éliminé tous les collaborateurs de John. En pensant que celui-ci devait être fou de rage, un petit sourire en coin, illumina ses lèvres.  

 

Voulant mettre un terme à cette affaire, Ryô demanda aux sœurs, si elles voulaient assister à la mort de ce dernier. Elles acceptèrent, avec joie, la requête du nettoyeur.  

 

Une fois le soir venu, ils se dirigèrent, tous les trois, au commissariat, déposer les derniers dossiers, avec en prime, celui de John.  

 

Ryô confia également un lot spécial sur les flics corrompus et travaillant de mèche avec le patron de l’entreprise.  

 

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Hide était au bord de la crise de nerf. Tous ces dossiers lui donnaient un mal de crâne insupportable. Soudain, il vit un enfant pénétrer dans le hall, un sac à dos, venir vers lui.  

 

- Un monsieur m’a promis un bonbon si je vous apportais ce sac. Lui dit-il, tout en le retirant, pour lui donner.  

 

- Et bien mon petit, tes parents ne t’ont jamais appris qu’il ne faut jamais accepter un bonbon d’un inconnu ? Le gronda Saeko.  

 

- ….  

 

- Hé !! S’écria-t-elle, en le voyant courir vers la sortie, tout en lui passant la langue. Sale petit morveux !! Ajouta-t-elle, furieuse.  

 

- Laisse le Saeko…. Ce n’est qu’un gosse… Se moqua Hide.  

 

- Quel malpoli ce garnement…  

 

- Ne t’occupe pas de lui et viens jeter un coup d’œil…  

 

- Hum ? C’est quoi encore ces dossiers ?? Regarde celui-là… Fit-elle, en lui désignant un paquet rouge.  

 

- Etrange… D’habitude, on en reçoit un ou deux mais là…  

 

- Qu’est ce que c’est ?  

 

- Un dossier sur l’agent Kenji Kimura… Qu’est ce que ça veut dire ???  

 

- Je ne sais pas.  

 

- Le seul moyen de le savoir c’est d’y jeter un œil…  

 

- Tu as raison  

Sur ce les deux flics se mirent à étudier les dossiers.  

 

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Une fois les dossiers correctement déposés au commissariat, Ryô prit la direction de l’entreprise de John. Arrivé sur les lieux et ne voyant personne pour lui bloquer le passage, le nettoyeur se dirigea, seul, vers son bureau…  

 

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Après le massacre de ses collaborateurs, John, ne supportant plus d’être une cible mouvante, décida de quitter rapidement les lieux. Prenant avec lui ses affaires, il ouvrit la porte de son bureau, et tomba nez à nez avec le canon d’un python.  

 

Reculant de plusieurs pas, face à sa découverte, John se heurta contre son bureau, avant de se laisser tomber sur son fauteuil, le corps tremblant de terreur.  

 

- Ta dernière heure est arrivée… Lâcha, durement City Hunter.  

 

- Pitié…. Ne… Ne me tuez pas ! Je ferais tout ce que voudrez.  

 

- Inutile t’user ta salive… J’ai été engagé pour te liquider…  

 

- Qui que se soit je triple la mise pour que vous le descendiez !  

 

- C’est insuffisant…  

 

- Je… Je la multiplie par cinq !  

 

- Intéressant….  

 

- M. SAEBA ! Cria Akiko.  

 

- Bien que ta proposition soit alléchante, je ne tue pas les femmes…  

 

- Mais…Mais Dix… vingt fois !  

 

- M. Saeba ? Retentit la voix de Kiyoko. Laissez-moi le tuer…  

 

- Vous en êtes sûre ?  

 

- Oui… Je veux qu’il paie pour les choses horribles que j’ai subies…  

 

- Bien… A vous l’honneur… Fit-il, en lui tendant l’arme.  

La jeune femme leva l’arme vers John et arma, d’une main tremblante, le chien. Devant elle se tenait l’homme qui avait fait de sa vie un enfer. Des larmes silencieuses roulaient sur ses joues rougies par la haine.  

 

- Je… Je ne peux pas… Murmura-t-elle, d’une voix peinée. Je…  

 

- Oter la vie de quelqu’un, ce n’est pas si simple…  

 

- Monsieur Saeba…  

 

- Vous n’êtes pas une tueuse Kiyoko… Ne salissez pas vos mains pour une pourriture comme lui… Il y a des gens, tel que moi, pour faire ce travail…  

 

- Tenez… Dit-elle, tout en lui tendant son arme. Vous avez raison, Monsieur Saeba… Je ne suis pas un monstre comme lui.  

 

Ryô posa une main réconfortante sur l’épaule de la jeune femme. Ce laps de temps permit à John de sortir son arme et de le pointer en direction de Kiyoko. Loin d’être impressionné par ce métal glacial, le nettoyeur lui lança un poignard dans le bras, le faisant lâcher prise.  

 

- Idiot… Claqua durement Ryô. Qui crois-tu avoir affaire ? Hum ??  

 

- Pitié… Laissez-moi partir…  

 

- Ferme là et reste sagement dans ton coin, sinon… Fit-il, en le mettant en joue.  

 

- …  

 

- Et si nous le privions de tous ses biens ?? Proposa le nettoyeur, en se dirigeant vers le coffre fort.  

 

- Excellente idée ! Approuva Akiko.  

 

- A vous l’honneur, mesdames… Dit-il, en tirant une balle dans la serrure de celui-ci.  

 

- Waouh !! Tout cet argent !! Lâcha d’une voix joyeuse Kiyoko.  

 

Ryô laissa les filles vider le coffre fort. Une fois terminée, le nettoyeur, tenant toujours John en joue, ordonna aux deux sœurs de sortir du bâtiment et de l’attendre sagement à la voiture. Obtempéra, les jeunes femmes quittèrent les lieux.  

 

Quelques minutes plus tard, Ryô regagna sa mini, un sourire sur les lèvres. Il s’éloigna de l’entreprise avant de s’arrêter un peu plus loin.  

 

- Je suis désolé, pour tout à l’heure… Fit-il, à l’attention de Kiyoko. Je n’aurais jamais dû vous donner mon arme…  

 

- Non… C’est moi qui vous demande pardon… Je pensais pouvoir le faire mais… Mais c’était trop dur… Je comprends à présent que ce n’est pas facile de prendre une vie même si la colère, la haine, coulent dans nos veines…C’est pour cela, qu’il existe des hommes comme moi.  

 

- Mais dites-moi, Monsieur Saeba…  

 

- Hum ??  

 

- Qu’avez-vous fait de John ? Je n’ai pas entendu de détonation, donc je présume que vous ne l’avez pas tué ??  

 

- Effectivement, ce pourri est toujours en vie…  

 

- Quoi ?  

 

- Mais pas pour longtemps… Ajouta-t-il, en sortant de sa poche un boitier.  

 

- Qu’est ce que c’est ?  

 

- Un cadeau… Répondit-il, un sourire sur les lèvres. Que la fête commence…  

 

Le nettoyeur appuya sur le bouton et une explosion brisa le silence de la nuit. Les deux sœurs regardaient le bâtiment partir en fumée. Des larmes de soulagement perlaient sur leur visage. Enfin leur vengeance était accomplit.  

 

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Hide et Saeko parcouraient les dossiers de fond en comble. Ils tombèrent sur celui de John. Impressionné par tant de détail concernant cet homme sur ces agissements, les deux flics décidèrent de lui rendre visite.  

 

Hélas, en arrivant sur les lieux, ils ne purent que constater le bâtiment en feux…  

 

**********************************************************************  

 

Le lendemain, sur le quai de la gare, Akiko et Kiyoko, attendait le train, en compagnie de Ryô. Elles avaient décidé de quitter Tôkyô et de refaire leur vie ailleurs.  

 

- Tenez… Fit-il, en leur tendant deux sacs. Cet argent vous permettra de recommencer une nouvelle vie…  

 

- Monsieur Saeba… Nous ne pouvons pas accepter…  

 

- Prenez-les… Je doute que les collaborateurs de John en font bon usage.  

 

- C’est beaucoup trop… Cet argent vous revient, Monsieur Saeba.  

 

- Ne vous inquiétez pas, j’ai déjà pris ma part.  

 

- Merci de tout cœur…  

 

- Le second, dit-il, en le mettant dans les bras de Kiyoko, contient les bijoux que nous avons pris chez John. Ils vous iront à merveille…  

 

Après un dernier signe de tête en signe d’adieu, le nettoyeur tourna les talons et quitta la gare, les mains dans les poches.  

 

Avant d’embarquer vers une nouvelle destination, les deux sœurs décidèrent d’aller manger un morceau. S’installant dans un petit restaurant, les jeunes femmes regardaient les informations qui passaient à la télévision.  

 

D’après le journaliste, des policiers soupçonnés de corruption et autre délies, travaillant pour John Clark, furent arrêtés. Par ailleurs, le corps calciné de John Clark aurait été retrouvé dans les ruines de son entreprise.  

 

Terminant leur repas, les deux jeunes femmes quittèrent le restaurant, un magnifique sourire sur les lèvres. Après plusieurs minutes d’attente, elles montèrent dans le train vers une destination inconnue….  

 

 


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