Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 07-01-22

Mise à jour: 25-02-22

 

Commentaires: 24 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Une boutique de lingerie dévalisée, des coupables introuvables, une policière en colère ...

 

Disclaimer: Les personnages de "Braquage à la Mokkorienner" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Braquage à la Mokkorienne

 

Chapitre 6 :: Petits mensonges entre amis

Publiée: 18-02-22 - Mise à jour: 18-02-22

Commentaires: Bonjour tout le monde !
Et bien, voilà la suite de l'histoire ! J'espère qu'elle vous plaira et vous fera autant rire que les précédents chapitres.
A vendredi prochain pour le dernier opus ^^

 


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Chapitre 6 : Petits mensonges entre amis  

 

Devant le regard perdu et abasourdi de Kaori, Ryo ne put se retenir d'éclater de rire :  

- "Bah non ! Bien sûr que je n'ai pas dit ça !"  

 

Les épaules de Kaori se détendirent brusquement et elle prit une grande inspiration, les yeux fermés avant de soupirer de soulagement :  

- "Pffff ... Espèce de crétin ! Tu m'as fichu une de ces trouilles !!!" Et le poussa en arrière, le faisant reculer d'un pas et s'assoir sur le lit.  

 

Il se laissa aller s'allongeant en arrière et sourit intérieurement, amusé par la réaction excessive de la jeune femme mais il continua sur sa lancée. Certaines choses devaient être dites et cette nuit, venait de se présenter la meilleure occasion qui lui avait été donnée depuis longtemps :  

- "Je n'ai rien dit mais je t'avoue que ce n'était pas l'envie qui m'en manquait. Tu sais ce qui m'a retenu ?" Dit-il tout en nouant ses mains derrière la nuque.  

- "Ta promesse peut-être ?"  

 

Kaori s'assit lentement à côté de lui et Ryo poursuivit d'une voix douce :  

- "Moui ... Mais pas que ça ... je me suis surtout rendu compte que j'aurais été obligé de lui avouer ensuite que je lui mentais depuis des mois ! Et, d'un coup, je me suis senti un peu con, tu vois le genre ?"  

 

Kaori baissa la tête, soudain gênée et Ryo poursuivit :  

- "Alors, je lui ai dit que je venais de régler une affaire, ce qui n'était pas vraiment un mensonge. Je n'ai trouvé que cette histoire de dette de jeu à lui servir et il a foncé dedans tête la première. Tu le connais ? Quand il a un truc dans le crâne, c'est pas le genre de type qu'on peut arrêter. Il a mis le plan au point et je n'ai pas osé l'en empêcher car ça signifiait lui dire la vérité ... Et ça ... Ça ne t'aurait pas plu, je crois ..."  

 

Elle resta silencieuse, la tête toujours baissée, dissimulant son regard. Ryo se redressa sur les coudes pour l'observer en poursuivant :  

- "Et forcément quand on s'est pointés dans la boutique, Mick et moi ... Bah ... Voilà quoi ... On a beau faire ce qu'on veut, lui et moi, on reste Lui et Moi ... Et dans une boutique de lingerie, t'imagines bien qu'au bout d'un moment, on n'a plus maîtrisé grand-chose et c'est parti en cacahuète ..."  

 

Elle releva le regard vers lui et roulant des yeux vers le ciel, restant toujours silencieuse mais lui signifiant qu'elle imaginait parfaitement ce dont il pouvait parler.  

 

Ryo conclut :  

- "La suite s'est passée comme on t'a dit."  

 

Un silence lui répondit et Ryo attendit, se rallongeant sur le lit, regardant toujours le plafond et les ombres créées par le tissu de la lampe de chevet. Il laissait ses paroles faire leur petit bonhomme de chemin. Et puis, soudain, il sourit quand il entendit un murmure :  

- "Ryo ?"  

 

Il se tourna vers la petite voix en demandant :  

- "Oui, quoi ?"  

- "Pardon."  

- "Pas grave." Répliqua-t-il en reportant son regard vers le plafond.  

- "Je suis vraiment désolée." Ajouta la petite voix.  

- "Pas grave, je t'ai dit." Rit-il en lui tendant les bras, l'invitant ainsi à venir s'allonger contre lui, ce qu'elle fit sans hésiter, soulagée de se voir offrir ainsi la sécurité des bras et du torse réconfortant qui l'attendaient.  

 

Ryo caressa délicatement l'épaule qui se trouvait à sa portée alors qu'elle se réfugiait contre lui, entérinant ainsi la trêve. Il la serra un peu contre lui, tiraillé entre son besoin instinctif de la rassurer, de la protéger et son envie de lui faire comprendre son point de vue, voire de la faire plier ... Il l'embrassa sur le front et elle se blottit un peu plus sur son épaule.  

 

Il ajouta en plaisantant :  

- "C'est pas moi qui ai commis un délit en rompant des scellés et en mentant à un agent des Forces de l'Ordre !"  

- "J'étais justement en train de penser à ça ... Je réalise que j'ai sorti un énorme mensonge à Saeko, qui en plus d'être policière et aussi mon amie ..." Murmura-t-elle, les yeux brillants d'émotion.  

 

Il lui pinça gentiment la joue :  

- "Alors, là, Mam'zelle Makimura, il ne faut t'en prendre qu'à toi même ! Pas ma faute ... Mais la tienne !"  

- "Ah non ! C'est toi qui m'as menti ! Moi, je n'ai fait que vous couvrir. Je lui ai raconté votre version des faits tout en lui dissimulant votre identité ! Techniquement, c'est toi qui m'as fait mentir ..."  

- "Non, moi j'ai rien dit. C'est Mick qui t'a menti ..."  

- "Il n'a fait que ressortir ton histoire débile de dette de jeu ..."  

- "Oui, Mick t'a menti parce que je lui ai menti."  

- "Ahhh ... Tu vois ! C'est de ta faute !"  

- "Non, non, non ... j'ai menti à Mick, c'est vrai mais j'avais une bonne raison !"  

- "Hummm ..." Grommela la jeune femme en se recroquevillant encore plus contre le corps de son amant.  

- "Alors ?"  

 

Un silence gêné lui répondit.  

- "Donc, c'est ce que je disais. Tout ça, c'est ta faute."  

- "Hummm." Lâcha à nouveau Kaori, sur le même ton peu convaincu.  

 

Il se tapota l'oreille du bout du doigts, en souriant, moqueur :  

- "J'ai pas entendu ?"  

- "Ohhh, c'est bon, hein ! Je m'en veux assez ! Pas la peine d'en rajouter une couche !"  

- "Bah si, je vais en rajouter une couche, moi ... Parce que cette situation commence à me briser les ... hein, tu vois ce que je veux dire ?"  

- "..."  

- "Parce que, en résumé, je me suis retrouvé à braquer une boutique de lingerie parce que, toi, Mam'zelle Makimura, tu ne veux pas qu'on sache qu'on est ensemble. Attends, je précise, tu ne veux pas que tes amis soient au courant que non seulement on couche ensemble depuis presque quatre mois mais qu'en plus, on est une sorte de vrai couple, même si ça me fout les pétoches du Diable."  

 

Il leva sa main libre et énuméra sur ses doigts :  

- "Alors, moi, j'ai réussi, après plus de cinq ans de galères, de marches-avant, machines-arrières, d'explosions au mauvais moment, de bafouillages, d'amnésies, de fantômes, d'avions qui s'écrasent dans notre appart, de débiles qui te kidnappent à tout bout d'champ, de duels où j'ai failli mourir contre Falcon, contre le Vampire et autres crétins au noms plus débiles les uns que les autres, ensuite, y'a eu l'Autre Moron qui débarque de ses United States pour me descendre, le combat sur le bateau de mon père, mes hésitations et je-ne-sais-pas-quoi-encore-d'autre ... On est allés au-delà de tout ça, j'ai enfin réussi à te dire que je t' ... que je t' ... que je te veux dans ma vie ... Hum, hum, hum ... Enfin, bref ... on a surmonté touuuuuuut ça mais Mam'zelle Makimura flippe de dire qu'on est ensemble à nos amis ... Nan mais, laissez-moi rire !"  

 

Elle restait parfaitement immobile, blottie contre lui, silencieuse. Ryo la secoua doucement, le bras toujours enroulé autour de ses épaules :  

- "Alors ?"  

 

Elle murmura, contrainte :  

- "On en a déjà parlé, Ryo. J'ai pas envie."  

- "Kaori, ça fait presque quatre mois que ça dure maintenant ..."  

- "Je sais, mais non. Je ne suis pas prête."  

- "Pas prête ? C'est quoi ces conneries ! Il te faudra encore combien de mensonges pour comprendre que ça nous fout dans la m*** ... hum, hum, hum, pardon ... que ça nous pourrit la vie ?"  

- "Non, ça ne la pourrit pas."  

- "Si."  

- "Non."  

- "Si."  

- "Non."  

- "Si."  

- "Non."  

- "Si."  

- "Stop ! J'ai déjà eu ce genre d'échange avec Saeko tout à l'heure, ça suffit !"  

 

Comprenant qu'il n'arriverait pas à la faire plier de cette façon, il préféra changer de sujet et demanda au bout de quelques secondes de silence :  

- "D'ailleurs, comment ça s'est passé avec Lieutenant La Justice ?"  

 

Kaori se redressa sur son coude pour le regarder dans les yeux et lui sourit, satisfaite :  

- "Ça n'a pas été du gâteau, mais je ne m'en suis pas trop mal sortie, je crois."  

- "Oh ... Raconte-moi ça ..."  

 

Il rit et s'écarta délicatement la jeune femme, l'incitant à s'allonger à nouveau sur le ventre, comme tout à l'heure, sans doute pour profiter de la vue sur la jolie lingerie rouge dont il était si fier. Puis il se tourna, la tête appuyée sur une main et approcha l'autre du corps ainsi offert, caressant le dos de Kaori, suivant la colonne vertébrale jusqu'à sa cambrure, tentant de ne pas céder tout de suite à son envie d'aller découvrir la texture de la dentelle nouvellement acquise :  

- "Oui, comme elle sait que son ensemble est intact, j'ai réussi à lui faire admettre qu'elle me devait un service finalement."  

- "Tiens donc ... Oh, oh, oh ... Mon Innocente Kaori devient manipulatrice, on dirait !"  

 

Kaori se redressa :  

- "Mais, heuuu !"  

 

Ryo lui appuya sur l'épaule pour qu'elle se rallonge, ce qu'elle fit en riant.  

- "Et quel service lui as-tu extorqué, dis-moi ?" Demanda-t-il en se penchant vers elle pour embrasser délicatement la naissance de la nuque.  

- "Tu t'en doutes, non ?"  

 

Ryo embrassa encore la peau douce, descendant lentement le long de la colonne vertébrale, baiser après baiser.  

- "Mouiiii ... Depuis le temps qu'on en parle ... je crois deviner ... Mais je préfère être sûr ..."  

 

Kaori sourit et secoua les pieds en même temps qu'elle prononça, un énorme sourire aux lèvres :  

- "City Hunter sera honnêtement rétribué pour ses services ..."  

- "Oh, oh, oh ! Plus de paiement en nature ?"  

- "Non, fini tout ça ... Elle a accepté."  

 

Il sourit en murmurant :  

- "La Grande Saeko Nogami aurait-elle enfin trouvé une adversaire à sa mesure ?"  

 

Kaori éclata de rire :  

- "Faut pas pousser ! Elle reste sacrément tenace et elle m'a méchamment cuisinée. J'ai même cru à un moment qu'elle avait deviné pour nous mais, non, finalement, j'ai pu l'embobiner ..."  

 

Ryo siffla entre ses dents :  

- "Et comment as-tu réussi ce tour de force ?"  

 

Kaori le regarda, en souriant, espiègle :  

- "Ça, ça restera mon petit secret ..."  

- "Tu gardes beaucoup trop de choses secrètes, tu ne trouves pas ?" Dit-il, alors que ses lèvres arrivaient enfin au niveau de la dentelle, s'attardant délicatement dans le creux des reins de Kaori qui ne put retenir un soupir de plaisir.  

 

Ryo sourit, à la fois satisfait d'entendre ce souffle mélodieux mais aussi étrangement soulagé à l'idée de ne plus avoir à brandir sa guirlande de coupons pour "tirer des coups" comme il disait de façon si romantique et sensuelle. Depuis quelques temps, le cœur n'y était plus. Non pas que Saeko ait perdu de son charme, bien au contraire, la quarantaine nouvellement atteinte lui allait même particulièrement bien. Non, le cœur n'y était plus tout simplement parce qu'il était ailleurs.  

 

Il continua d'embrasser la peau douce, ses doigts accompagnant ses baisers pour former des circonvolutions légères sur le bas du dos. Il observait avec délectation les frissons exquis ainsi créés :  

- "Bien, bien, bien, voilà une bonne chose de faite ! Ca commençait à me fatiguer de continuer à jouer ce petit jeu idiot de coupons et tout le tintouin."  

 

Kaori se raidit soudain et elle grommela :  

- "Tu pouvais arrêter tout seul aussi. C'est franchement pas obligé de se comporter comme un obsédé, tu sais ! D'ailleurs, la majorité des mecs ne le font pas !"  

- "Et tu crois que la Grande Inspectrice Nogami n'aurait rien soupçonné si je lui avais soudain demandé à être payer en monnaie sonnante et trébuchante ?" Demanda Ryo, un brin moqueur, tout en se remettant en appui sur son coude, caressant toujours le bas du dos de Kaori, effleurant le bord du tissu, comme s'il attendait le moment opportun pour aller plus loin.  

- "Hum." Répondit Kaori, manifestement pas très convaincue par l'argument de Ryo qui ajouta :  

- "Bah voilà ! Depuis le temps que je dis que ça serait beaucoup plus discret et logique que ce soit toi qui demandes à ce qu'on change de moyen de paiement auprès de notre Inspectrice. En plus, je n'avais pas le cœur à la forcer à renoncer à honorer ses dettes. Ça n'a pas dû être facile. "  

- "Bah pourtant, c'est chose faite, tu vois ..."  

- "Mon Dieu, Mon Dieu. Comment as-tu pu faire un truc pareil, espèce de tortionnaire ? J'aurais jamais pu me résoudre à lui faire tant de peine … c'est que je suis un être sensible, moi." Répliqua Ryo, les yeux brillants, la bouche en cœur, les mains posées sur ses joues ...  

 

Kaori cligna des yeux, abasourdie et manifestement perdue :  

- "Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?"  

- "Ça va être un coup dur pour Saeko, tu sais ... Vraiment !"  

- "Je te demande pardon ?"  

- "Bah, oui, je pense que tu es bien placée pour comprendre que pour elle, ça soit un vrai crève coeur de renoncer à goûter à ce corps si parfait et affolant ..." dit Ryo en se redressant, assis sur les genoux, contractant les abdominaux tout en posant les deux mains sur ses fesses. "Faut dire que c'est du beau matos, non ?"  

 

Kaori soupira, leva les yeux au ciel et lança :  

- "Ah non mais ce qui faut pas entendre, j'te jure !"  

- "Oh, la pauvre Saeko, elle va être com-plé-te-ment déprimée ! Un rêve qui s'effondre pour elle ... Je la plains !"  

- "Ouais, c'est ça, on y croit !"  

 

Ignorant les remarques de Kaori, Ryo poursuivit :  

- "Elle aurait dû honorer ses dettes avant. Elle va avoir des regrets ..."  

- "N'importe quoi ! Mais t'as pas remarqué qu'elle esquive tout le temps ? C'est toi qui insistes pour qu'elle paie en nature à chaque fois !"  

- "Insistais ..."  

- "Quoi ?"  

- "J'ai corrigé ... J'ai mis au passé. J'INSISTAIS pour qu'elle paie ses dettes en nature."  

- "Ah ... et il y a deux semaines, c'était quoi, alors cette scène larmoyante et suppliante que tu nous as jouée ? Genre : Saekoooo ! Ne m'oublie pas !!!"  

- "Ah çaaaa ... C'était pour donner le change ..."  

- "Donner le change ... La blague. Et lui pincer les fesses, c'était pour donner le change, aussi ?" Demanda Kaori en se redressant, croisant les bras, visiblement très fâchée à l'évocation de ce souvenir pas si lointain.  

 

Ryo sourit : jouer avec sa jalousie maladive était vraiment devenu une sorte de réflexe. Il précisa en la regardant dans les yeux :  

- "Essayer, je n'ai fait qu'essayer ..."  

- "Exact. Heureusement que j'étais là pour t'assommer avant que tu aies pu atteindre ton objectif."  

- "Qui te dit que je voulais vraiment atteindre cet objectif ?"  

 

Kaori se figea, les yeux écarquillés et soudain brillants, ne parvenant pas à dissimuler ni son soulagement ni sa joie :  

- "C'est vrai, ça ?"  

- "A ton avis ?" Répondit-il en haussant les épaules.  

 

Kaori resta silencieuse, observant Ryo pendant un instant. Réalisant qu'elle n'obtiendrait pas plus d'aveux de sa part, elle sourit tendrement et se rallongea sur le ventre, invitant ainsi son amant à se mettre à ses côtés. Il reprit ses arabesques depuis le petit creux de sa cambrure jusqu'aux limites de la dentelle :  

- "Alors ? Tu penses vraiment qu'elle n'aurait pas eu la puce à l'oreille si d'un coup, moi, qui n'ai jamais fait attention à l'argent, moi qui suis comme je suis, je lui demandais soudain une rétribution fixe en échange de mes services ? Et ce, sans même essayer de lui pincer les fesses ?" Dit-il en avançant les doigts pour faire claquer l'élastique du tanga, faisant sursauter sa propriétaire :  

- "Hééééé !!!"  

 

Puis elle éclata de rire en croisant le regard espiègle de Ryo puis secoua à nouveaux les pieds pendant que ses doigts caressaient à nouveau les bords de la dentelle du minuscule sous-vêtement, s'intéressant cette fois à une partie plus petite de tissu, celle qui disparaissait ensuite entre les cuisses de sa belle :  

- "Tu crois que ça serait passé inaperçu ?"  

- "Pffff ..." Souffla Kaori en dissimulant son visage entre ses bras repliés, cachant ainsi ses joues qui devenaient rouges, ses lèvres qu'elle pinçait pour retenir ses soupirs, son sourire excité.  

- "Oh, alors, ça veut dire que je peux continuer à le faire ?" Poursuivit-il, jubilant de joie non dissimulée ... et peut-être volontairement exagérée.  

 

Kaori se retourna brusquement, chassant la main trop aventureuse de son amant :  

- "Ah non, non, non ! Ca, c'est définitivement interdit maintenant !"  

- "Pffff ... Quelle tristesse ! Même pas une fois sur deux ?"  

- "Non. Clairement !"  

- "Oh, allez ... Quand même ! J'ai une réputation à tenir ! Un rang à honorer ! Je ne peux passer de tout à rien en un claquement de doigts quand même !"  

- "Rien du tout de chez rien du tout ! C'est non négociable !"  

- "Allez ... Juste pour rire ... Une fois de temps en temps, un petit passe-droit ..."  

 

Cette fois, la plaisanterie avait assez duré et Kaori se redressa puis le pointa du doigt, rouge de colère et de jalousie :  

- "Je t'en donnerais des passe-droits. Et si j'allais pinçouiller le joli petit cul de Mick, tiens, tu dirais quoi ?"  

 

Ryo resta muet. Kaori répéta ;  

- "Alors ? Tu dirais quoi si je m'accordais un petit passe-droit de temps en temps pour aller papouiller les jolies fesses de Mick ?"  

- "Sérieux ? Les fesses de Mick ? Jolies ? Naaaaan ? On parle bien du même Mickounet, là, t'es sûre ?"  

 

Elle leva le nez, les joues légèrement rosies :  

- "Hummm, prends pas ton air d'Étalon Supérieur, là ... Je t'assure qu'il a un petit popotin pas moche du tout ..."  

 

Ryo la dévisagea puis éclata bruyamment de rire en la prenant brusquement dans ses bras, l'attirant à lui et la positionnant à califourchon sur ses hanches alors qu'il se laissait aller sur le dos. Elle poussa un petit cri de surprise mais lui rendit son sourire quand il prononça, sûr de lui :  

- "Si tu fais, ça, je n'aurais qu'une seule chose à dire ..."  

- "Ah oui ? Et tu me dirais quoi ?" Demanda-t-elle, amusée.  

- "Je te dirais : Fais gaffe à ton joli petit cul à toi, Mam'zelle Makimura !"  

 

Et il posa immédiatement ses mains sur les fesses de la jeune femme, les empaumant avidement en exigeant :  

- "Embrasse-moi."  

 

Elle sourit mais ne bougea pas. Il raffermit son emprise sur les courbes charnues et répéta :  

- "Embrasse-moi."  

 

Elle rit, un peu nerveuse, restant droite comme un i :  

- "Un peu de politesse, Monsieur Saeba ..."  

- "Pffff ... De la politesse ? La blague ! Alors que tu me tapes tout le temps dessus en me donnant tous les noms d'oiseaux imaginables et tu exiges de la politesse ? Faut pas exagérer ! Moi, il me semble qu'entre nous, on a dépassé le stade de se faire des politesses, tu ne crois pas ?" Dit-il tout en changeant de cible et en caressant l'intérieur des cuisses de la jeune femme.  

 

Elle serra ses mains l'une contre l'autre, croisa les doigts, les décroisa, les recroisa, visiblement nerveuse :  

- "Bah disons que ... Comment dire ? J'ai peut-être omis de te préciser que notre relation va bientôt prendre un nouveau tournant."  

 

Il sursauta et lui attrapa les mains pour arrêter son petit manège exaspérant :  

- "Un nouveau tournant ? Tiens donc ... C'est quoi encore cette histoire ? Allez, arrête de dire n'importe quoi et embrasse-moi, et plus vite que ça, Mam'zelle Makimura !"  

 

Il tenta de l'attirer à lui, inquiet de la voir soudain si distante mais elle se défit de son emprise en s'exclamant :  

- "Hep, hep, hep ! Tu parles à ta patronne, je te signale !"  

 

Elle risqua un petit sourire, le regard chargé d'interrogations. Ryo la dévisagea, interloqué :  

- "Ma patronne ?"  

 

Puis il sourit, curieux :  

- "Oh ... Un nouveau petit jeu ? Patronne ? Hummm, j'adore cette idée."  

- "Non, ce n'est pas du tout un jeu." Répliqua-t-elle, très sérieusement.  

- "Autoritaire avec çaaaa ! J'adore de plus en plus. Je sens que ça va me plaire ! Je ferai tout ce que tu veux, Patronne. Mais, embrasse-moi d'abord."  

- "Attends, Ryo." Dit-elle en posant la paume de sa main fraîche sur le torse de son amant. "J'ai encore un truc à te raconter."  

 

 


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