Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 07-01-22

Mise à jour: 25-02-22

 

Commentaires: 24 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Une boutique de lingerie dévalisée, des coupables introuvables, une policière en colère ...

 

Disclaimer: Les personnages de "Braquage à la Mokkorienner" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Braquage à la Mokkorienne

 

Chapitre 7 :: Braqueurs or not Braqueurs ?

Publiée: 25-02-22 - Mise à jour: 25-02-22

Commentaires: Bonjour à toutes et tous !

Nous voici arrivés au terme de cette petite histoire. Comme toujours merci à vous, lectrices, lecteurs qui prenez le temps de me suivre dans cette aventure "lingeristique" que je voulais à la fois drôle et tendre.
Il ne me reste qu'à vous souhaiter bonne lecture et à vous dire à vendredi prochain pour une nouvelle histoire !

A bientôt,
Angel.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Kaori était restée encore hésitante pendant quelques secondes, jusqu'à ce que le regard de Ryo change. Il passa alors les bras derrière sa nuque et prononça, soudain très sérieux, presque nerveux :  

- "Vas-y. Je t'écoute."  

 

Elle prit une grande inspiration avant d'avouer :  

- "J'ai finalement déposé mon dossier pour devenir consultante auprès de la Police. C'est comme ça que nous pourrons être payés et reconnus en quelque sorte. Du coup, je deviens officiellement détective privé et responsable de notre agence."  

 

Ryo haussa les sourcils d'étonnement et Kaori poursuivit :  

- "Saeko m'a même donné un nom : Makimura Investigations."  

- "Oh ..." Le regard de Ryo se voila pendant une fraction de seconde, au souvenir des projets de son ami disparu.  

 

Il resta silencieux et immobile un instant puis il finit par conclure devant le regard interrogatif de Kaori :  

- "Tu as bien fait. C'est un bon choix, je trouve."  

- "Tu es sûr ? Tu ne voulais absolument pas en entendre parler la dernière fois qu'on en a discuté."  

- "Hummm ... Certaines choses ont changé entre-temps."  

- "C'est vrai ?"  

- "Oui. Disons que je ne compte plus renoncer à toi, ni en tant que partenaire ni en tant que ... enfin bref ... Mais je tiens à ajouter une chose." Dit-il en pointant son index devant le nez de la jeune femme : "C'est toi qui gères tout l'aspect officiel. Jamais je ne me pointerai dans les bureaux de la police ou sur une scène de crime. Je reste dans l'ombre, c'est indispensable. Et on continue à relever le tableau. City Hunter en priorité."  

 

Le visage de Kaori se fendit d'un sourire éclatant. Elle plaça sa main sur son front, mimant un salut militaire en répondant :  

- "Compris. Reçu cinq sur cinq, Chef !"  

 

Ryo sourit et ses mains se posèrent à nouveau sur les cuisses de la jeune femme :  

- "Ohhh, Chef ? J'adoooore ... Ca veut dire que, pour une fois, c'est moi qui commande ?"  

- "Dans tes rêves !"  

- "Comment ça ? Non mais ! Tu vas voir qui est le Patron, Mademoiselle Makimura !"  

 

D'un coup de rein, il fit basculer la jeune femme sur le dos et s'allongea sur elle, la dominant de toute sa force virile alors qu'il avait saisi les poignets de Kaori pour les ramener au-dessus de sa tête. Il se pencha pour l'embrasser dans le cou, la mordillant doucement, l'effleurant du bout des lèvres ou de la langue, savourant l'odeur discrète de son shampoing, le goût de sa peau, la douceur de ses soupirs, la force de ses frissons et l'accélération de leurs souffles jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se retenir d'aller prendre possession de ses lèvres.  

 

Leur baiser dura un moment, d'abord passionné et avide, il s'apaisa peu à peu. Quand Ryo se dégagea, il repartit à l'assaut du cou de la jeune femme en murmurant :  

- "J'étais sûr que tu arriverais à tirer quelque chose de positif de cette histoire de braquage à la con ..."  

- "Comment ça ?"  

 

Ryo se redressa sur les coudes, libérant ainsi les mains de Kaori et lui avoua sans détour :  

- "Je t'ai captée quand tu as collé le traceur sur le col de ma veste et je me rappelle très bien avoir fait le plein de ma bagnole il y a trois jours. Je ne perds pas encore la boule."  

- "Oh ..." Dit-elle en détournant le regard, déçue et honteuse d'avoir été si facilement repérée.  

- "Sur le coup, je voulais te donner une leçon, j'avoue ... Je t'en ai voulu de me forcer à mentir à quelqu'un qui nous a quand même sauvé les miches à tous les deux."  

- "Je comprends ..." Souffla-t-elle, un peu honteuse.  

- "Mais, t'inquiète, personne n'a jamais réussi à me coller quoique ce soit sur le corps. Ce n'est pas une défaite en soit, tu sais. Même les meilleurs s'y sont cassé les dents, je t'assure."  

 

Elle ne répondit rien et Ryo reprit ses baisers dans le son cou, histoire de la faire penser à autre chose, puis, il poursuivit plus bas, chatouillant, pinçant, mordillant, titillant, soufflant, attisant, léchant, embrassant les seins aux pointes effrontément dressées puis descendit jusqu'à son nombril. Quand il sentit qu'elle commençait à se détendre sous ses lèvres, à se laisser aller à ses caresses en gémissant, quand il entendit son souffle se perdre en soupirs rauques et mal retenus, il en profita pour demander ce qui lui tenait à coeur depuis le début :  

- "Alors, on leur dit quand ?"  

 

Elle soupira profondément et ouvrit les yeux :  

- "J'aurais dû m'en douter que tu ne lâcherais pas l'affaire aussi facilement."  

- "C'est le bon moment, tu ne crois pas ? Ça a déjà causé assez de dégâts, non ?" Murmura Ryo avant de recommencer à embrasser doucement le petit ventre de Kaori.  

 

Elle se redressa sur les coudes et passa sa main sous le menton de Ryo pour stopper ses baisers et l'inciter à la regarder dans les yeux :  

- "Je ne veux pas que tout le monde s'en mêle. Déjà la réaction et les cris de joie de Mick tout à l'heure, ça m'a mise mal à l'aise ... Alors quand il y aura les questions indiscrètes d'Eriko, les regards de connivence entre les Nogami Sisters, le sourire entendu de Kazue, genre "je le savais", le crâne rouge tomate d'Umi ... Et Miki ! Je suis certaine qu'elle voudra arroser ça avec toute la bande et elle me proposera même de me refourguer sa robe de mariage et tout le tintouin, prévoyant de fêter notre mise en couple chez Erika avec champagne et tout le tralala, et va voir de près, en invitant même tout le Kabuki-Cho par dessus le marché pour faire savoir aux filles du quartier que tu n'es plus un coeur à prendre ... Non, non, non ... Je ne veux pas de tout ça !"  

 

Ryo l'observa attentivement : tout ce qu'elle venait de dire sentait les discussions entre filles à n'en plus finir. Il en aurait mis son billet que Miki, Eriko et les autres avaient déjà bien planifié ces choses-là. Pas étonnant qu'elle flippe autant.  

 

Il lui sourit :  

- "Pfff ... Mais non. Faudra juste faire gaffe à pas laisser la situation déraper, c'est tout ! Et surtout bien préciser qu'il s'agit de préserver ainsi ta sécurité, et ça sera OK. Comme ça, ils accepteront l'idée qu'on veut rester le plus discrets possible."  

 

Elle éclata de rire :  

- "Alors, quand je vois comme tu maîtrises la discrétion pour l'achat d'une simple culotte, laisse-moi douter de ta capacité à maîtriser ce genre de dérive possible ..."  

 

Ryo ouvrit la bouche et elle l'interrompit en posant les doigts sur sa bouche :  

- "Oui, je sais, ce n'est pas une culotte comme les autres mais tu as bien compris ce que je veux dire."  

 

Il sourit sous ses doigts et murmura :  

- "J'ai une idée ..."  

- "Laquelle ?" Demanda-t-elle en libérant ses lèvres.  

- "Et si on laissait Mister-Ex-Number-One-Of-United-States mener sa dernière petite enquête ?"  

- "A quoi tu penses ?"  

- "Il a très bien entendu ce que j'ai dit tout à l'heure à la boutique. Et connaissant ce grand idiot, il ne lâchera jamais l'affaire ..." Dit-il en posant ses mains et son menton sur le ventre de Kaori,  

- "Et ..."  

- "Et ... On peut simplement laisser traîner des indices. Être juste nous, en quelque sorte, sans pour autant nous afficher, si ça te gêne tellement. De toute façon, si tu veux mon avis, les embrassades, les câlins et les bisous langoureux, c'est pas en public que ça se fait ... Mais en privé ..."  

 

Il se pencha alors à nouveau vers le ventre de Kaori, et embrassa doucement le nombril, mordillant le moelleux qui entourait ce petit creux délicieux sans la quitter des yeux. Elle soupira et murmura tout en serrant les cuisses d'excitation :  

- "C'est vrai que je préfère le privé ... Mais quand même ... je ne suis pas sûre ..."  

 

Ryo se redressa, en profita pour retirer son caleçon et remonta vers ses lèvres qu'il embrassa délicatement avant de prononcer :  

- "C'est bon, c'est pas si terrible que ça ! Faut pas en faire une telle affaire d'État. Tu devrais pas plutôt être fière d'avoir dompté l'Étalon de Shinjuku ? "  

- "Dompté ?"  

- "Oui, dompté, amadoué, apprivoisé, domestiqué, asservi, dominé, contrôlé, soumis, enchaîné ... Voilà ce que tu as fait de l'animal sauvage, libre, incontrôlable, insatiable ..."  

- "Stop ! C'est bon, j'ai pigé, mais non, hors de question de te dompter."  

- "Bah ... Pourquoi ? Moi, j'adore cette idée!"  

 

Il se retourna, s'allongeant à nouveau sur le dos et la remit à califourchon sur ses hanches, emprisonnant de ses mains les fesses couvertes de dentelle, sentant la douce caresse de la soie sur son intimité.  

 

Il sourit en disant d'une voix douce et chaude :  

- "Ah oui, oui, ma cavalière ... Tu m'as dompté ! Chevauche-moi !"  

 

Elle fit la moue et prit une mine faussement affectée :  

- "Non, c'est trop triste !"  

- "Je te demande pardon ? Je te jure sur tout ce que tu veux que je ne suis pas triste du tout là ... Je suis même sacrément heureux ..." Dit-il en la faisant rebondir sur lui, regardant ostensiblement la poitrine dénudée osciller à chacun de ses coups de rein.  

 

Un peu gênée, Kaori enroula ses bras autour de sa poitrine mais ne put s'empêcher de rire devant la joie du regard de Ryo qui se teintait peu à peu de désir.  

- "Peut-être mais je reste convaincue qu'un animal sauvage n'est heureux que s'il reste en liberté ... et regarde, la soie sauvage, c'est naturel et c'est quand même bien plus sexy que du polyester ou un autre machin synthétique ..."  

- "Oh ! Serais-tu en train de me dire que tu veux préserver mon bonheur au point de me laisser libre ?"  

 

Elle le frappa du revers de la main sur l'épaule en s'écriant :  

- "Non mais ça va pas, non !"  

 

Il rit tout en caressant à nouveau l'affolant petit cul qui se tenait juste au-dessus de lui :  

- "Bah alors, c'est ce que je disais : tu m'as dompté ... à renfort de grands coups de massue à la place de la cravache !"  

 

Elle se pencha vers lui et se fut à son tour de butiner son cou, jubilant de sentir le souffle de son amant s'accélérer, son corps se tendre sous ses caresses et encore plus de sentir le sexe masculin qui commençait très nettement à se durcir entre ses cuisses.  

- "Non, tu n'es plus libre du tout, mets-toi bien ça dans le crâne, l'Étalon." Lui sussura-t-elle à l'oreille entre deux baisers : "Mais je ne veux pas être ce genre de femme. Je ne veux pas t'enchaîner. Je veux que tu restes auprès de moi parce que c'est ce que tu veux et pas parce je t'ai attaché à moi... Tu piges la nuance ? Et penser que tu puisses être encore libre te rend beaucoup plus ..."  

- "Plus quoi ?" Demanda-t-il, intrigué.  

- "Plus ..." Elle soupira et continua de le mordiller dans le cou, espérant qu'il oublierait ce qu'elle venait de dire dans un élan de spontanéité non maîtrisé.  

 

Il insista cependant :  

- "Mais encore ?"  

- "Je sais pas trop."  

 

Il fit mine de réfléchir intensément, ce qui était d'ailleurs parfaitement impossible vu ce que Kaori était en train de lui infliger. Au bout d'un instant, il sortit enfin la blague qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle avait suspendu ses mots :  

- "J'ai trouvé ! Plus impétueux, imprévisible et désirable." Proposa-t-il de façon pas modeste du tout.  

- "Mouais, peut-être tout simplement plus sexy ..." Concéda-t-elle, continuant d'embrasser le cou chaud à l'odeur un peu musquée, tout en ondulant légèrement des hanches, s'exitant un peu plus contre le sexe tendu.  

- "Ohhhh ... Parce que je suis sexy ?"  

 

Elle l'embrassa pour le faire taire mais dès qu'elle eut rompu leur étreinte, il la regarda intensément, caressant son dos puis ses fesses, passant à travers l'élastique pour se trouver directement en contact de sa peau, la plaquant fermement contre son membre durci :  

- "Redis que tu me trouves sexy ..."  

- "Ouais ... t'es pas trop mal ... faut bien avouer." Dit-elle, minaudeuse.  

- "Allez, Kaori ..." Insista-t-il en commençant à onduler des hanches, frottant hardiment et fermement sa virilité contre l'intimité de la jeune femme qui se mordit les lèvres pour retenir, en vain, un gémissement de plaisir.  

 

Elle parvint cependant à murmurer en se redressant un peu, en appui sur son torse :  

- "Non ... je ne le ... redirai pas ... non !"  

- "Hummm ... allez ..." Dit-il en accentuant son mouvement du bassin, les mains toujours plaquées sur ses fesses, la pressant contre lui, inflexible, sachant très bien que son sexe se retrouvait exactement sur le petit point si sensible, si excitant et si délicat de Kaori et qu'il provoquait ainsi des sensations exquises, même à travers le tissu du petit tanga en soie.  

 

Elle ferma les yeux. Il libéra une de ses mains pour caresser la poitrine ainsi offerte, jouant du bout des doigts avec les pointes nerveuses et dressées de ses seins. Elle prit une grande inspiration, soupira d'aise et resserra un peu les cuisses autour des hanches de Ryo qui insista :  

- "Juste pour me faire plaisir ... Allez ..."  

 

Elle lâcha dans un souffle à peine audible :  

- "Noooooon ... "  

- "Pourquoi ?" Demanda-t-il, se frottant toujours à elle.  

- "Hummmm .... Parce que ..." Murmura-t-elle, les yeux toujours fermés.  

- "Allez ... Sinon, j'arrête !" Dit-il en stoppant net ses mouvements de reins et en levant les mains en l'air.  

- "Non ! T'arrête paaaaaaas !" S'exclama-t-elle en ouvrant les yeux.  

- "Tsss, tsss, tsss ... Allez, Mam'zelle Makimura ... s'il-te-plaiiiit ... Et je suis poli, pour une fois ... Allez ..."  

- "Non. Je ne le redirai pas parce que sinon, tu ne vas pas arrêter de te vanter !"  

 

Il soupira, surjouant sa déception :  

- "Zut ... C'est juste parce que, quand tu dis ce genre de choses, ça me donne des ailes ... Et ça peut devenir ..."  

 

Il reprit ses mouvements de hanches et il la vit frémir et se mordre les lèvres pour retenir un petit cri. Il poursuivit :  

- "Ça peut devenir très intéressant ... Tu vois l'idée ?"  

 

Elle rit, levant à nouveau les yeux au ciel et prononça entre deux soupirs :  

- "Ça y est ... Des ailes ? ... Nan mais ... t'es un ... un étalon .... ou ... hummm ... ou un oiseau ? Fau... Ohhhohh ... faudrait savoir ! Hummmm ..."  

- "Bonne question, tiens ..." Murmura-t-il, en s'asseyant pour aller embrasser la poitrine tentatrice, ce qui provoqua des soupirs tout aussi prononcés.  

 

Il sourit. Bon Dieu, qu'elle était sexy !  

 

Elle rejeta la tête en arrière et passa ses deux mains dans les cheveux de Ryo, maintenant ainsi fermement sa bouche prisonnière sur sa poitrine fiévreuse et brûlante de désir. Elle reprit seule ses mouvements de hanches frottant son sexe sur le membre de Ryo. Lui, à travers la soie du petit slip, il sentait son humidité, sa chaleur et sa fébrilité, annonçant l'arrivée imminente d'un plaisir un peu plus grand ... Il ne lâcha pas le petit bouton de sein des dents sauf pour en lécher délicatement le bout sensible, suivant le rythme qu'elle infligeait à ses hanches.  

 

Il passa ses mains sur les fesses de Kaori, effleurant puis empaumant, effleurant puis empaumant, suivant les allées et venues de ses reins, guettant le moment tant espéré de sa jouissance, passant discrètement le bout des doigts entre les fesses charnues et serrées.  

 

Et puis, soudain, elle l'éloigna de sa poitrine, le forçant à se rallonger sur le lit. Elle se cambra un peu plus, poursuivant son va-et-vient, passant les mains derrière elle pour prendre appui sur les cuisses puissantes de son homme pendant qu'il se délectait d'observer la poitrine libre, offerte, frémissante.  

 

Il murmura, tentant de focaliser son esprit sur quelque chose de moins excitant que ce qu'il était en train de regarder :  

- "Oh, j'ai trouvé !"  

- "Hummmm ... Quoi donc ?" Demanda-t-elle, sans ralentir le rythme.  

- "Bah oui, tu m'as demandé si j'étais un étalon ou un oiseau ..."  

 

Elle gémit :  

- "Hummm ... Et ..."  

- "Donc, j'ai trouvé ! Je suis un étalon avec des ailes !"  

- "Qu'est-ce ... qui faut ... hummmm ... pas ... entendre " Souffla-t-elle.  

- "Donc, je suis Pégase ... Voilà ... Je suis Pégase !"  

- "Haaaaan ! Mais tais-toi !" Murmura-t-elle avant de gémir à nouveau pour le plus grand bonheur de Ryo qui répondit en souriant :  

- "Un peu de politesse, Mademoiselle Makimura, voyons ..."  

- "Hummm ... La ferme, Saebaaaa !"  

 

Et là, curieusement, il obtempéra, fasciné par le spectacle que le désir lui offrait : elle accéléra encore le rythme de ses hanches alors qu'il sentait son coeur à lui battre de plus en fort, le sexe dur à en avoir mal, retenant son envie et son désir de prendre possession d'elle, de son corps, diriger son plaisir, de la dominer, de la faire sienne ...  

 

Il se mordit les lèvres, se concentrant encore un peu plus pour ne pas perdre le contrôle, pour ne pas craquer avant qu'elle n'ait joui alors qu'elle le chevauchait et qu'elle se frottait contre son sexe. Il adorait ces moments-là, quand elle jouait ainsi, assumant pleinement sa féminité, ses désirs, ses impudeurs et ses envies, ne se souciant que de son plaisir à elle, égoïstement belle et sensuelle.  

 

Enfin, elle se crispa et cria sa jouissance, les joues rouges, la bouche ouverte, haletante, la peau couverte d'une fine sueur nacrée. Il vit les frissons la parcourir, couvrant son ventre, ses bras, ses cuisses et ses seins. Elle resta ainsi pendant quelques secondes, la tête rejetée en arrière, en apnée, comme si le temps s'était arrêté pendant une minuscule éternité. Elle se laissa ensuite couler sur le torse de son amant, le cœur battant, le souffle court.  

 

Il passa ses bras autour d'elle, ne se privant pas pour aller à nouveau caresser ses fesses. Puis, il la retourna à nouveau pour mieux profiter du corps dénudé et offert, repoussant l'inéluctable moment où il allait simplement écarter le slip en soie pour la pénétrer. Il continua à embrasser, mordiller, caresser le corps de Kaori, provoquant des petits soupirs, des rires excités et des gloussements étouffés.  

- "Allez Kaori ... On le dit aux autres ... Ça a assez duré, non ?"  

- "Maiiiiis heuuuu ..."  

- "Allez ..."  

 

Elle rit, tout en triturant les cheveux de Ryo, et murmura, moqueuse :  

- "Tu crois vraiment que je vais m'afficher en public avec un braqueur de boutique de lingerie. C'est que je tiens à ma réputation, moi !"  

- "Et ! C'est pas n'importe quelle boutique de lingerie." Répliqua-t-il alors qu'il continuait ses baisers, ses petits coups de dents et ses caresses de plus en plus poussées, chatouillant l'intérieur de ses genoux du bout des doigts.  

- "Je sais ! Mais bon, il faut quand même être sacrément débile pour faire ce genre de choses."  

- "A qui la faute ?"  

 

Elle retint son souffle alors que ses lèvres effleuraient ses cuisses, puis lâcha, mutine :  

- "T'avais qu'à pas te faire prendre ..."  

- "Pfff ... moi je dis qu'on est plutôt bien assortis ..." Murmura-t-il, laissant ses lèvres caresser la peau chaude et frémissante.  

- "Ah oui ? Ca, ça m'étonnerait !"  

- "Si, Mam'zelle. Parce que moi j'ai braqué une boutique de lingerie, c’est vrai mais toi, toi, tu as braqué la Police et Saeko Nogami ... Et ça, c'est pas rien !"  

 

Elle se redressa sur les coudes pour observer Ryo qui avait toujours la bouche collée à ses jambes écartées :  

- "Alors, ça fait de nous des braqueurs, et plus des nettoyeurs ?"  

- "Ouaip, des braqueurs façon Ryo Saeba ... Attends, attends ... Faut trouver plus accrocheur ..." Sa bouche s'approcha de plus en plus de la soie et juste avant d'y parvenir, il se redressa en s'exclamant : "J'ai trouvé ! Des braqueurs à la mokkorienne !"  

 

Elle éclata de rire :  

- "Si tu veux ..."  

- "Alors ? On leur dit ?"  

- "Non. Mais je suis d'accord pour laisser Mick faire ses déductions ... Ça peut même devenir drôle, tiens ... surtout si on laisse aussi traîner des indices qui iraient dans l'autre sens ..." Ajouta-t-elle, d'un ton teinté de jubilation.  

 

Ryo se figea, surpris puis sourit :  

- "Oh, j'adore quand tu deviens machiavélique, Mam'zelle Makimura !"  

 

Il remonta soudainement pour l'embrasser à nouveau, fiévreux, impatient, affamé, ne pouvant s'empêcher de caresser à nouveau ses fesses. Il laissa échapper dans un souffle, alors qu'elle ondulait du bassin, attisant encore plus le désir de Ryo :  

- "M'en veux pas de ce que je vais te dire, hein, mais ton cul dans ce slip, c'est ... putain ... je trouve même pas le mot, tiens."  

 

Elle rit alors qu'il l'embrassait à nouveau fiévreusement, pétrissant ses fesses puis, elle se dégagea un peu de son emprise et se tortilla pour tenter de retirer son tanga rouge coquelicot en soie naturelle, dentelles et broderie faites main, faisant passer ainsi le message qu'il étant temps de passer à des choses plus sérieuses. Mais la main de Ryo la stoppa net :  

- "Non, attends ... Garde-le ... J'ai très envie d'un truc ..."  

 

Depuis le temps qu'il en rêvait de ce petit tanga en dentelle rouge sur les fesses de son Dragon Tentateur, de ce petit tanga en dentelle rouge qu'il investirait en écartant un peu le tissu de ses doigts, de ce petit tanga en dentelle rouge qui révélerait ainsi le trésor tant convoité de son sexe chaud et lisse qui n'attendait que sa bouche à lui, de ce petit tanga en dentelle rouge qui recouvrirait encore son petit cul pendant que sa langue jouerait avec son point sensible pour la faire onduler de désir avant de la prendre sans douceur aucune, juste avant qu'elle ne jouisse dans sa bouche, la faisant crier et gémir ... Oh, oui ! Qu'il l'avait attendu ce petit tanga en dentelle rouge !  

 

Kaori le regarda, intriguée mais le laissa faire, excitée, sachant très bien, malgré sa petite appréhension, que le chemin que son impétueux amant lui ferait emprunter serait grisant, troublant et exquis.  

 

Il était à nouveau en train de lui mordiller les lèvres, quand elle sentit des doigts aventureux se glisser dans sa culotte. Elle en frémit de plaisir, surprise que son sexe soit aussi sensible après l'orgasme qui l'avait transportée quelques minutes auparavant. Elle ferma les yeux et se laissa porter, levant les bras au-dessus de sa tête, les mains perdues sur les oreillers, offerte, soumise, impatiente de découvrir ce que son amant allait lui faire subir alors que sa bouche se dirigeait vers son sexe qu'elle sentait déjà papillonner sous les doigts experts et son coeur battre la chamade dans sa poitrine.  

 

Elle se dit que ça promettait d'être sérieusement ... sérieusement ... sérieusement quoi d'ailleurs ... Elle non plus, elle ne trouvait plus ses mots ! Mais c'était sans importance !  

 

Elle sourit, les paupières toujours closes, releva les genoux pour ouvrir encore plus les cuisses, basculant un peu le bassin pour aller à sa rencontre.  

 

En découvrant ce sourire sur les lèvres de Kaori et cette invitation au jeu, Ryo songea, s'adressant en pensée à la femme qui hantait ses rêves et ses fantasmes depuis quelques années maintenant :  

- "Et si c'était moi qui t'avais dompté, mon Dragon Volcanique, ma Déesse Tentatrice, hein, tu n'y avais jamais pensé, je parie ?"  

 

Et puis une main autoritaire vint se plaquer sur sa nuque, l'obligeant à baisser la tête et sa bouche rencontra brusquement la soie du petit tanga rouge. Il entendit gémir et sentit qu'elle commençait déjà à se frotter contre lui et il ne put s'empêcher de sourire à nouveau.  

 

Il s'échappa légèrement de cette emprise pour passer deux doigts derrière l'élastique de la culotte et éloigner le petit bout de tissu avant de plonger pour embrasser, jouer, goûter et profiter de ce petit tanga en dentelle rouge qu'il avait tant attendu.  

 

 

 


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