Chapitre 10 :: Espoir brisé?

Publiée: 07-07-04 - Mise à jour: 07-07-04

Commentaires: slt à tous, aimez-vous toujours ma fic? parce que je doute de moi là. Sérieux! Rassurez-moi s'il vous plait! PBon allez, je vous laisse juger. bisous

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Kaori qui était rentrée quelques instants plus tôt, pénétra dans l’appartement et fut surprise de ne pas y trouvait Ryo affalé sur son canapé avec un revue coquine dans les mains. Elle supposa qu’il devait être sorti, mais elle réalisa que même Sidney n’était pas là. Là, elle fulmina « Je parie qu’ils ont profité de mon absence pour faire des galipettes !!! » Et pour en avoir le cœur net, la jeune femme pénétra en trombe dans la chambre de son partenaire, en brandissant une massue « FUREUR DE KOARI ! », elle cria :  

« RYO ! ESPECE DE SALAUD, J’ESPERE QUE T’EN A BIEN PROFITE PARCE QUE CETTE MASSUE VA T’ENVOYER EN ENFER ! »  

Et BOUMM. Rien pas un cri, juste un trou dans le matelas. Kaori réalisa un peu tard qu’il n’y avait personne dans cette chambre.  

Elle descendit à la cuisine pour préparer la repas, il était bientôt 14h00. Seulement lorsqu’elle entra dans la pièce, elle s’aperçut que quelqu’un s’était déjà occupé de le faire. Et connaissant son partenaire, ce n’était pas lui. C’était elle ! « Finalement, elle fait tout pour lui être agréable ! Elle veut se faire pardonner ! Vraiment de quoi s’alarmer ma petite Kaori ! »  

Kaori quitta la pièce. En regagnant le salon, la jeune femme bouscula sans faire attention la table basse. Ce qui fit tombé une revue coquine de son partenaire. Elle la ramassa et là…  

Son sang ne fit qu’un tour. Cette simple photo la mit hors d’elle. Une photo de Sidney et Ryo en train de s’embrasser passionnément et avec fougue Elle la regarda au dos et là, un mot était écrit. Un mot à l’attention de son Ryo.  

Ryo,  

voici un petit souvenir de nous qui je suis sure ne demande qu’à revivre…  

Les dix ans passée loin de toi, n’ont pas réussi à effacer les images de nos nuits passées ensembles. J’en ai encore des frissons !  

Toutes ces larmes que j’ai versé, croyant ne plus jamais revivre notre passion sauf en rêves  

Nos corps enlacés, j’y crois de nouveau surtout depuis ce matin.  

Tu es dans le couloir avec ce que tu appelles ta partenaire (si c’est bien le terme, vu ce qui s’est passé ce matin, je m’interroge !), au moment où j’écris.  

Personne n’est digne de toi autant que moi, j’ai été la première et je serai sûrement la dernière et tu me connais, j’arrive toujours à mes fins ! Surtout quand il s’agit de toi, mon cœur ! JE T’AIME mon étalon!  

Kaori avait dù mal à contenir sa colère. Cette Sidney ne reculerait devant rien pour lui prendre celui qu’elle aime. De plus, cette femme mettait en doute ses capacités à être la partenaire de Ryo. Le seul qui avait le droit de douter d’elle en tant que c’était lui. Lui, seul avait ce droit. Parce que toute critique venant de Ryo était accepté, certes certaines faisaient plus mal que d’autre, mais la jeune femme les acceptaient malgré tout parce qu’elle aimait cet homme qui les lui disait. Kaori se passa de la critique de Sidney, car après tout ce n’est qu’un agent fédérale. Par contre, dans ce mot, il y avait une phrase que Kaori lut et relut, malgré elle : Personne n’est digne de toi autant que moi, j’ai été la première et je serai sûrement la dernière et tu me connais, j’arrive toujours à mes fins ! Surtout quand il s’agit de toi, mon cœur ! Et si elle avait raison, si Ryo l’aimait toujours, cela expliquerait sans doute pourquoi Kaori n’arrivait pas à attirer son attention, cela expliquerait aussi pourquoi quand leurs clientes finissaient par succomber à son charme, il les repoussait gentiment.  

« Oui, ça expliquerait tout ! » se mit à penser la jeune femme. Tout à coup la conversation avec Mick lui revint en mémoire, et Kaori chassa ses pensés précédentes. Elle sourit intérieurement. « Ryo doit être perdu face à son ex, elle va sans doute profiter de sa nostalgie. C’est normal qu’il soit dans cet état ! Mais elle n’arrivera pas à ses fins, foi de Kaori ! » Kaori se promit de garder un œil sur Sidney.  

« Tiens du bruit ? Mais ça vient du sous-sol ! Oui il est en bas dans la salle de tir ! » s’écria t-elle de joie.  

Kaori, qui jusque là s’était inquiétée de ne pas trouver son partenaire dans leur appartement, venait d’entendre les coups de feu venant de la salle de tir. Elle entreprit d’aller rejoindre. Elle dévalisa les escaliers. Arrivée au sous-sol, elle fut étonnée de ne plus rien entendre. Elle entre-ouvrit légèrement et là, elle crut que son cœur s’était arrêté. « Non, c’est pas possible ! Pas ça ! » pensa t-elle.  

Une scène se dessinait sous ses yeux, une scène qu’elle avait redouté mais qu’elle avait crut impossible selon les dires de Mick. Sidney avait rapproché son visage de celui de Ryo, leurs lèvres étaient proches, très proches. Kaori priait pour que ce soit un cauchemar, mais son cœur, lui se déchira à la vue de leurs lèvres trop proches. « Ryo ! Ne fais pas ça ! Ne me fais pas ça ! Je t’… » N’en pouvant plus de cette scène et sentant que ses larmes allaient coulé, elle partit discrètement. En pleurs, elle regagna leur appartement et s’effondra sur son lit, dans sa main, elle tenait un tee-shirt de Ryo.  

Si seulement, Kaori était restée une seconde de plus, elle ne serait sans doute pas dans cet état et elle aurait vu et même entendu l’homme qu’elle aime remballait sa rivale.  

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