Chapitre 18 :: Dispute

Publiée: 18-08-04 - Mise à jour: 18-08-04

Commentaires: bsr il est minuit, et ma harceleuse voulé ke je maj alors voilà là, maitenant. Merci lex et joyce mes harceleuses et un méga merci à maman de nous (leeloo) bienvenu à notre frère Mathieu fils d'hadè_s ptdr! Life les prochains sont pour toi et comme tu les ! lol! sans commentaire!

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« SIDNEY !!!»  

Kaori, à terre, était restée figée d’effroi devant ce spectacle. Ryo accourut aussitôt auprès des jeunes femmes. Inquiet de trouver sa partenaire allongée et paralysée, il lui demanda :  

«Kaori, tu n’as rien ?»  

Sa voix était si tendre et nouée d’inquiétude que Kaori fut surprise et touchée de voir qu’il tenait à elle. Mais elle se dit en son for intérieur que c’était simplement dans le feu de l’action qu’il se comportait comme cela. Cependant, le regard si doux de son partenaire la fit espérer que c’était sincère et elle lui répondit d’une voix tremblante :  

-Non, ça va ! Mais Sidney, elle est touchée !  

Ryo paniqua intérieurement, jamais une de ces clientes n’avait été touchée jusqu’alors. Même si Sidney n’était qu’une cliente comme les autres, il s’en voulait de ne pas être intervenu à temps et malgré lui, il tremblait de peur à l’idée de la perdre. Il se dit qu’il avait commis une erreur impardonnable : celle de laisser ses sentiments personnels l’envahir. Il s’approcha du corps de Sidney, la prit dans ses bras et l’implora :  

«Sidney réponds-moi !»  

Celle-ci ouvrit les yeux et vit son visage penché sur elle. Elle avait honte pour une pro de montrer ses larmes, mais ce fut plus fort qu’elle. Elle aurait voulu souffrir et crier en silence, avoir la force de se relever mais la douleur fut plus forte et se mit à hurler de douleur :  

-Haaa, Ryo, j’ai mal !  

La jeune femme serra les dents et les poings. Elle était touchée à l’épaule. Ryo se dépêcha de trouver un tissu pour faire plus rapide et éviter l’hémorragie. Kaori ayant récupéré tout doucement, déchira le bas de sa nuisette, ce qui eu pour effet de dévoiler une bonne partie de ses fines jambes. Dans d’autres circonstances, à la vue de ce spectacle, Ryo lui aurait dessus, mais voilà ce n’était pas le moment de songer à cela. Il pria Sidney de s’asseoir et appuya sa tête sur son épaule. Elle agrippait sa veste de toutes ses forces pour tenter de dissiper le mal qui la rongeait sournoisement. Ryo prit le bout de tissu et le pressa sur son omoplate pour arrêter l’hémorragie. Il demanda à Kaori de l’aider à mettre Sidney sur le dos. Après cela il lança à l’égare de sa partenaire :  

« On va devoir opérer sur place !  

-Opérer, mais comment ? demanda Kaori, surprise.  

-Apporte-moi une pince pour retirer la balle, de l’alcool pour désinfecter, des compresses, du fil, une aiguille et un somnifère !  

-D’accord ! fit celle-ci, emplie de conviction.  

-Non ! se plaignit Sydney d’une voix faible, pas de somnifère ! Je veux restée réveillée ! Je boirai du Saké, ça ira… (merci Mel^^ !)  

-C’est de la folie Sidney, tu ne peux pas supporter une telle douleur! lui répondit Kaori.  

-Fais ce qu’elle te dit, on n’a pas le temps ! Lança Ryo  

Kaori s ‘exécuta et Ryo en profita pour dévêtir Sidney. Celle-ci hurla de douleur. Kaori arriva avec le matériel nécessaire et prit les devants sur Ryo pour pratiquer l’opération à sa place. Celui-ci l’assista avec véhémence. Il était bluffé et incroyablement fier de sa partenaire. De ce fait, il découvrit qu’elle avait des compétences en médecine, en chirurgie plus précisément, et qu’elle su exactement comment faire…  

Kaori, de son côté, voulait simplement se rendre utile et prouvait enfin à son partenaire qu’elle pouvait être efficace. Mais surtout, elle s’en voulait de ne pas avoir réagi en professionnelle, encore une fois. Elle ne put s’empêcher de penser qu’elle était incapable de faire son travail sans être sans arrêt secouru par quelqu’un.  

«Décidément, je suis et je serais toujours le talon d’Achille de City Hunter, se dit-elle, désespérément. Comment veux-tu qu’il te considère comme sa partenaire à part entière si ce sont les clients ou lui qui doivent te protéger»  

Une fois la balle extraite et l’omoplate recousue, Kaori plâtra l’épaule de la blessée. Par ailleurs, celle-ci ne sentait plus la douleur… ou bien s’y était-elle vite habitué. Et puis le Saké en était pour beaucoup. Son corps par contre, était en sueurs. Mais elle se montrait d’une incroyable force et d’un courage hors norme afin de supporter au mieux sa souffrance… Kaori mit le nettoyeur à la porte afin d’aider sa cliente à se rhabiller. Celui-ci, qui semblait avoir retrouver son côté voyeur, mais surtout pour tenter de détendre l’atmosphère et en voyant que Sidney allait mieux, se comporta tel un gamin :  

-C’est pas juste Kaori, laisse-moi voir ! Mon mokkori est en manque !!! Pitié, laissez-moi rentrer ! Sidney, dis-lui !!!  

Kaori brandit une massue spéciale « Bienvenue à toi, mon pervers adoré tu m’as manqué ! » et encastra son partenaire dans le mur du couloir et referma la porte.  

-T’as de la chance l’omoplate n’a pas trop été endommagée !» Lui annonça Kaori  

-Merci Kaori !  

Kaori rougit face au sourire de Sidney. Il était franc et reconnaissant. La jeune blessée alors assise sur le canapé, le bras dans le plâtre et en echarpe, se leva, contre l’avis de Kaori et regarda la ville par la fenêtre. A ce moment-là, Ryo entra dans la pièce.  

-Vu d’en haut, c’est magnifique ! Vous ne trouvez pas ?  

Un silence fit irruption. Kaori en profita pour aller se changer et quelques secondes plus tard, la sonnerie du téléphone retentit :  

« Saeba, j’écoute ! »  

De l’autre côté du fil, une voix qu’il connaissait que trop bien se fit entendre :  

-Alors, elle n’est pas encore morte la garce que tu protèges?  

-Daren ! Tu as du temps à perdre on dirait !  

-Très drôle ! Tu ironiseras moins lorsque je vous aurais envoyé en enfer !  

-N’y compte pas trop !  

-Dis-moi, Ryo, comment un pro comme toi en est arrivé à avoir comme partenaire une incapable comme cette beauté sans défense, une proie facile à abattre… ? Kaori… c’est comme ça qu’elle s’appelle, non ?  

-…  

-Une cliente blessée, ce n’est pas bon pour ta réputation ! Je te laisse profiter de tes derniers instants de répit !  

Une fois le combiné raccroché, Kaori redescendit. L’accueil qu’elle reçut ne fut pas des plus chaleureux :  

-Cela fait huit ans que tu es ma partenaire ! Huit ans ! Et en huit ans, tu n’as fait aucun progrès ! Pire, tu es incapable de réagir à temps, tu as failli tuer notre cliente ! C’est elle qui a du te protéger, toi la partenaire de City Hunter ! »  

Kaori sentit ses larmes perler au bord des yeux. Elle prit sa veste et quitta l’appartement précipitamment. .  

Sidney lança un regard noir à Ryo, s’approcha de lui et le gifla :  

-IMBECILE !!! Et encore le mot est faible !!!  

-Ce n’est que la stricte vérité ! se défendit-il.  

-Peut-être quoiqu’il en soit elle m’a sauvé la vie en retour!  

-…  

-C’est de ta faute si ce n’est pas une pro tu ne l’as pas entraîné ! Et ce sera de ta faute, si un jour elle meurt d’une balle perdue sans s’être défendue !!!  

Sidney mit sa veste sur ses épaules, prit un parapluie et quitta l’appartement à son tour. Ryo fut blessé par les propos de Sidney, mais savait qu’elle avait raison.  

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