Chapitre 3 :: Confiance

Publiée: 19-09-04 - Mise à jour: 19-09-04

Commentaires: me revoila ac ce nouvo chap que certaine attenD ac 1patience (hein sophie) lol bon sortez vos mouchoirs et préparé les comme la fé ma puce Larson qui a eu l'exclu d'avoir ce chap en AP merci puce pr ton avis. sur ce bone lecture et dite moi ce ke vous en penC ds ts pl1 de review merci.

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- Je vais chez Miki.  

Ryo sursauta au son de la voix de Kaori : Il ne l’avait pas entendu arriver, trop pris dans ses pensées. Celles-ci continuèrent à vagabonder pendant cinq minutes avant que Ryo ne daigne poser les yeux sur sa partenaire. Il crut perdre pied devant la sublime vue qu’il avait en ce moment même.  

Kaori se trouvait, là, devant lui, et portait un petit short et un débardeur blanc très moulant, trop au goût de son partenaire.  

Celle-ci, de son coté, percevait le regard lourd de sens de Ryo et, ne le voyant toujours pas réagir, elle réitéra sa phrase pour que ce regard, fiévreux et insistant, cesse.  

- Je vais chez Miki.  

- Dans cette tenue ? Tu rigoles ? ? ?  

- Non ! Pas du tout !  

- Tu vas où avec Miki ?  

- Euh… euh… on va à la piscine.  

- Je peux venir ? Demanda Ryo d’un ton plus glacial qu’il ne l’aurait voulu.  

- Non ! Non ! Non ! C’est… c’est une sortie entre filles. Interdit aux mecs !  

« Ouf ! » Pensa Kaori, qui avait de plus en plus de mal à trouver ces mots.  

Ryo, trouvant sa partenaire bien nerveuse, décida de la faire aller jusqu’au bout de ses retranchements.  

- Il est où ton maillot ? Demanda-t-il avec une froideur et une insistance digne City Hunter.  

- Il est sur moi ! Tu veux voir ?  

- Ouais.  

Là, Kaori était piégée. Elle n’avait pas pensé, une seconde, que son partenaire répondrais par la positive à sa question. Elle décida, tout de même, d’essayer autre chose pour enfin pouvoir sortir de cet appartement.  

- En fait, tu risques d’être déçu car je ne me suis pas épilée.  

Ryo ne sut que répondre à la réplique de Kaori. En fait, il avait soumis cet interrogatoire car il n’admettait pas qu’il avait été jaloux. Jaloux de tous ces hommes qui allaient poser le même regard que lui, en plus pervers, sur sa partenaire ainsi vêtue.  

- C’est bon ? Je peux y aller ? Demanda Kaori d’un ton pressé.  

- Oui, c’est bon ! Vas-y ! Ne rentres pas trop tard ce soir ! …Tu dois me préparer mon repas.  

- A ce soir ! Lui rétorqua-t-elle, lui faisant un clin d’œil alors qu’elle sortait.  

Kaori était, enfin, sortie de cet appartement. Elle se rendit chez Miki, sous le regard envieux des hommes et jaloux des femmes.  

Cela faisait à peine dix minutes que Kaori était partit que Ryo ne tenait déjà plus en place. Il aurait voulu la suivre mais, chaque fois, son goût pour les femmes le perdait. Il était découvert tout le temps.  

Il décida, tout de même, de terminer sa lecture, il improviserait après.  

Pendant que Ryo se replongeait tranquillement dans son éternel livre porno, Kaori arriva au Cat’s Eye.  

- Bonjour tout le monde ! ! !  

- Bonjour Kaori ! Tu as l’air bien joyeuse ! Ce serait-il passé quelque chose avec ton « partenaire » ? Demanda Miki, un sourire aux lèvres et un ton empli de sous-entendus.  

- Non, pourquoi ? ? ? Bon, trêve de plaisanterie. On y va Madame Hayato ?  

- …  

Miki et, surtout, Falcon piquèrent un fard. C’était bien la première fois que cela leur arrivait en même temps.  

- D’accord, Madame Saeba. Dit Miki moqueuse.  

Là, ce fut à Kaori de virer au rouge cramoisi. Mais son regard se tinta d’un voile de tristesse en pensant à l’idée qu’elle ne deviendrait jamais cette dame dont parlait son amie, du fait de son statut de partenaire de ce cher Monsieur Saeba.  

Miki s’en rendit compte et se traita mille fois d’idiote de faire souffrir sa meilleure amie. Elle décida, quand même, de remonter le moral de celle-ci en l’invitant à y aller.  

- Allez, viens Kaori ! On y va !  

- J’arrive.  

Elles se dirigèrent vers le sous-sol du café, là où les deux jeunes femmes s’entraînaient.  

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Cela faisait une heure que sa partenaire avait quitté l’immeuble. Ryo le ressentait au plus profond de lui. Malgré tout ce qu’il pouvait bien dire, la jeune femme lui manquait énormément dès qu’elle sortait de l’appartement.  

De plus, il s’ennuyait à mourir. Il commençait à ressembler à un lion en cage à force de tourner en rond. Il avait tout essayé mais ce manque revenait au galop chaque fois. Salle de tir, salle de muscu, télévision, tout était passé mais rien ne l’avait comblé.  

Après maints et maints efforts, il décida d’aller ennuyer ce bon vieux mammouth. Lui aussi devait se sentir bien seul sans sa femme.  

Il se prépara et se rendit au Cat’s Eye.  

A peine arrivé au Café qu’il commença à titiller l’éleph’. Celui-ci lui répondit d’une façon, assez, musclée. En effet, Mammouth avait sorti son vieux copain le bazooka et le pointait fièrement sur la tête de ce pauvre Ryo.  

- Continue comme ça et je ne donne pas cher de ta vie !  

- Miki, Kaori et toutes les femmes de la Terre t’en voudraient si tu tuais leur étalon.  

- Ah ! ! ! Parce que maintenant, tu es l’étalon de Kaori ? Première nouvelle. Tu vas faire des jaloux tu sais !  

- N’importe quoi ? ? ? Tu me sers un café ? Je suis pas là pour parler de ce garçon manqué.  

- Pourquoi es-tu là alors ? Tu t’ennuyais de ta « jument » ?  

- Grrr. Tu m’énerves. TU ME LE SERS CE Café ou …  

Ryo s’était arrêté net. Il avait cru entendre la voix de sa partenaire. Cette voix venait du sous-sol. Il ne lui fallut ni une ni deux pour descendre voir ce qui se passait en bas des escaliers.  

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant Kaori et Miki se battre telles deux mercenaires en pleine jungle.  

Il resta bouche bée devant ce spectacle, ce qui ne passa pas inaperçue à Miki qui stoppa toutes actions. Elle demanda à Kaori d’en faire autant.  

Ne comprenant rien de ce qu’il se passait, celle-ci décida de suivre le conseil de son amie et s’arrêta. Elle se retourna, tout de même, vers le point que fixait Miki depuis trois bonnes minutes. Cette vision lui fit un énorme choc : son partenaire se trouvait à quelques mètres d’elle, la regardant béatement. Il devait avoir tout vu.  

Miki quitta la salle à grandes enjambées, les laissant définitivement seul.  

Pour ce qui est des deux partenaires, une chose était sûre : la confrontation était inévitable.  

******************************************************  

Les deux partenaires n’avaient pas bougé d’un centimètre. Ils restaient stoïque, se jaugeant du regard.  

Kaori décida de rompre le silence lourd qui venait de se poser. Elle commença cette confrontation en force, agressant Ryo qui venait de découvrir son secret.  

- Qu’est-ce que tu fais là ?  

- Et toi ?  

- Ça ne te regarde pas.  

- Oh que si ça me regarde. Dois-je te rappeler que tu m’as menti pour venir ici ?  

- Non. Mais, si je t’ai menti… c’était pour la bonne cause.  

- Tu te fous de moi ? ? ? Tu me mens pour venir t’entraîner comme une sauvage et c’est une bonne cause ! ! ! Le ton de Ryo venait de grimper en flèche et devenait très fort.  

- C’est vrai, je t’ai menti. Mais c’était involontaire. Je ne pouvais rien te dire, tu m’aurais hurlé dessus comme tu es en train de le faire.  

- JE NE CRIE PAS ! ! !Hurla-t-il. MAIS TU M’AS MENTI. JE TE FAISAIS CONFIANCE.  

- JE N’AI PAS DE COMPTE A TE RENDRE, ON N’EST PAS ENSEMBLE A CE QUE JE SACHE.  

- JUSTEMENT ! Tu étais la seule femme à qui j’avais donné ma confiance. Les autres je couchais avec et au revoir. J’aurais du faire la même chose avec toi, au lieu de me retenir continuellement, comme je le fais.  

- Je ne suis pas les filles faciles que tu tapes. Si tu en as marre de retenir, vas les voir. Elles seront ravies de te faire une petite gâterie, elles. Ou alors... saute-moi dessus et soulages-toi. De toute façon, je ne peux rien faire face à toi, tu es beaucoup trop fort. VAS-Y ! VIENS ! QU’EST-CE QUE TU ATTENDS ? ? ?  

Ryo ne voulait pas continuer la discussion sur ce chemin. Il était perdant et perdu d’avance. Il ne résisterait pas longtemps que la femme qu’il aime depuis toujours lui offre son corps. Il décida, donc, de changer de sujet pour ne pas plus les faire souffrir tous les deux. Il reprit de façon plus calme.  

- Depuis combien de temps tu t’entraînes ?  

- Trois mois, dit-elle la voix nouée par l’émotion.  

- Et combien de fois m’as-tu menti  

- C’était la seule fois aujourd’hui.  

La tension accumulée commençait à se faire ressentir, surtout chez Kaori. Ses yeux étaient embués de larmes qui refusaient de couler. Elle ne voulait pas pleurer. Pas devant Ryo.  

Ryo, lui, ne tenait plus en place. Il sortit rageur de la salle de tir.  

Arrivé dans la salle principale du café, Miki eut le droit au regard le plus noir et glacial de toute son existence. Falcon, lui, avait senti l’aura meurtrière de son ami.  

Ryo sortit du Cat’s et se dirigea vers son appartement.  

Après le départ précipité de son partenaire, Kaori s’écroula, en pleurs, sur le sol. Elle n’en pouvait plus. Elle venait de demander à Ryo l’impossible : la prendre de force, ce qui signifiait la violer.  

Cela dura, au moins, une demi-heure avant qu’elle n’arrive à se calmer. Elle se remit debout et alla rejoindre ses amis.  

Elle remercia Miki de l’entraînement et repartit en direction de l’appartement, les yeux encore rougis d’avoir pleurés.  

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