Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteurs: Lexine , Chouchery

Beta-reader(s): Sarah

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 31-08-04

Mise à jour: 30-10-04

 

Commentaires: 47 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Ryo et Kaori vont se découvrir mutuellement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre potes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Entre potes.

 

Chapitre 4 :: Excuses difficiles

Publiée: 02-10-04 - Mise à jour: 02-10-04

Commentaires: un new chap pr vous il é trè long g t inspiré il fo dire gspère ke ca vous plaira bone lecture

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Kaori rentra vers 18 heures à l’appartement.  

En sortant du café, elle avait décidé de ne pas rentrer tout de suite de peur d’avoir à affronter son partenaire une nouvelle fois. Elle n’était pas prête. Elle n’en avait pas le courage. Ses nerfs ne le supporteraient pas.  

Elle décida donc d’aller flâner un peu. Elle se promena en ville, mangea un petit quelque chose dans un restaurant et alla se détendre dans le parc.  

Elle aimait s’y rendre pour se retrouver seule car cet endroit l’apaisait. Elle se mit sur un coin d’herbe, à l’abri de tout regard et se reposa. Elle huma la bonne odeur qui se dégager de ce parc : un mélange d’herbe, d’arbres, et d’eau. Des bruits d’enfants en train de jouer accompagnaient tout cela. Kaori pensait être au paradis. Elle y passa toute l’après-midi avant de rentrer à l’appartement.  

Kaori marchait en direction de chez elle. Elle n’était plus consciente de rien. Seule une bonne humeur émanait d’elle. Le parc l’avait revigoré. Elle se sentait plus que bien.  

Arrivé chez elle, elle entendit de suite des coups de feu provenir de la salle de tir. Elle se sentit soulager. Son partenaire y restait des heures avant de revenir dans leur appartement. Elle n’aurait pas à l’affronter tout de suite. Elle ne faisait que reculer l’échéance qui arriverait sûrement à grands pas.  

Elle se rendit finalement à la cuisine. Celle-ci était calme. Elle décida de ne pas préparer le dîner tout de suite. Elle en profita pour aller prendre une douche.  

Arrivée dans la salle de bain, celle-ci se fit couler un bain moussant. Elle se déshabilla et se glissa à l’intérieur de la baignoire. L’eau chaude et le parfum la relaxèrent pendant un long moment. Finalement, après quelques minutes de réflexion, elle sortit de son bain, mit un peignoir et se rendit dans sa chambre. Elle enfila une robe d’été et, voyant l’heure, se rendit à la cuisine pour cuisiner.  

 

Pendant ce temps, Ryo continuait à tirer à une cadence des plus folle, vidant chargeur sur chargeur. Il avait bien besoin de cela pour enlever toute la colère imprégnée en lui. Il devait se calmer, pour le bien de tous et surtout pour celui de sa partenaire. Celle-ci paierait le prix fort de cette colère, comme toujours. Sauf que là elle en était la cause. Il était obligé de se calmer. Il ne devait, en aucun cas, montrait son trouble intérieur.  

Le hic était que plus il tirait, moins cela le calmait. Cela l’énervait davantage.  

De plus, il avait entendu l’être responsable de cette hargne rentrait. Sa partenaire était dans l’immeuble. Il ne s’arrêta pas pour autant. Lui non plus ne se sentait pas la force de se retrouver face à face avec sa partenaire, surtout après le dispute qui avait eu lieu entre eux ce matin même au café de leurs amis. Si la colère refaisait dire les mêmes choses qu’avant son départ, voire pires, il ne répondrait plus de rien. Ses bas instincts le pousserait à faire la pire chose qu’il serait tenter de faire : violer sa partenaire comme elle le lui avait conseiller quelques heures auparavant. Il ne tenait pas non plus à revoir sa partenaire : elle lui avait menti. Par cela, elle avait trahi la confiance qu’il avait en elle : une confiance aveugle et sans faille se retrouvait brisée.  

Tout en étant perdu dans ses pensées, il continuait à tirer sans louper une seule fois sa cible.  

 

Kaori, de son coté, venait de terminer la préparation du dîner. Elle mit la table.  

Son ouvrage terminé, elle se dirigea vers le salon et appela son partenaire. Elle eût droit à un silence des plus complet. Elle recommença plusieurs fois, sans plus de succès. Elle décida de l’appeler d’une façon assez étrange, mais qui le ferait rappliqué en moins d’une seconde.  

 

Soudain, Ryo entendit le chien d’une arme se déclencher. Il ne lui fallut ni une ni deux qu’il courut vers le salon de l’appartement et entra en trombe.  

 

- KAORI !!! ATTENTION !!!dit-il tout en se jetant sur elle, pour la protéger de son corps.  

 

BOUM  

 

Kaori fut plaquée au sol par Ryo. Elle ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il réagisse de la sorte. Il lui avait sauté dessus en entrant dans l’appartement. Kaori fut sonnée par cet atterrissage forcé sur le parquet du salon.  

Ryo releva la tête et regarda sa partenaire. Celle-ci avait les yeux clos et une grimace déformée ses lèvres. Il glissa sur elle pour pouvoir arriver directement à sa tête. Au moment où il allait regarder la tête de Kaori, celle-ci ouvrit les yeux et tomba nez à nez dans les yeux de Ryo. Elle ressentit une douleur au niveau de sa tête. Elle leva une main et la posa dessus.  

 

- Oh ! ! ! La vache ! ! ! Ma tête ! ! !  

 

- Tu n’as rien ? Demanda Ryo inquiet.  

 

- Non ! J’ai juste Musclor qui vient de me faire tomber par terre en se jetant sur moi comme une masse mais sinon… ça va.  

 

- Excuse-moi ! Je ne voulais pas te faire mal ! Dit Ryo d’un ton méprisant.  

 

- Je crois que c’est raté. Je crois aussi que demain, j’aurais une belle bosse. Par ta faute.  

 

- C’est pas de MA faute ! j’ai entendu le chien d’une arme…  

 

- Et tu es venu me sauter dessus pour me protéger ! Comme c’est touchant !  

 

- Tu m’énerves Kaori ! commence pas sinon tu vas le regretter ou tu…  

 

- Passeras à la casserole ? Trop gentil ! … Tiens ! En parlant de ça !  

 

- Quoi ? qu’est-ce qu’il y a ?  

 

Ryo sentait, depuis qu’il avait posé son regard sur cette belle ensommeillée, que son pantalon avait légèrement changé d’aspect. Il ne bandait pas encore mais c’était pas loin. Il craignit que Kaori s’en soit aperçue et veuille des explications de ce soudain gonflement au niveau de son entrejambe.  

 

- T’es là !  

 

- Merci de l’avoir remarqué ! Ça fait quand même un moment que je suis là ! Souffla Ryo soulagé.  

 

- TU es là donc à table !  

 

- Hein ! ! !  

 

- Et puis lèves-toi ! Tu m’écrases !  

 

- Ah… euh…oui.  

 

Ryo se releva, au grand damne de certain. En effet, cela faisait bien cinq minutes qu’il était allongé sur Kaori dans une position pas des plus confortable, surtout pour lui. Son mokkori, lui, ne s’en plaignait pas du tout, il aimait cette position. Pour être plus claire, mokkori, pas encore en position coucou, se trouvait entre les jambes de Kaori et aimait les coups de bassin que celle-ci donnait avant que Ryo ne se relève (crétin pensa mokkori lol ).  

Cette position avait été plus que gênante pour les deux, surtout après la dispute et les paroles qui en étaient sorties.  

 

Kaori se releva, ensuite, sous le regard médusé de Ryo. Celui-ci venait seulement de remarquer que sa partenaire avait une arme dans ses mains.  

 

- C’est quoi ça ? Tu m’expliques ?  

 

- C’est mon arme.  

 

- J’ai remarqué ! Pourquoi l’as-tu au poing ?  

 

- En fait… c’est… c’est à cause d’elle que tu es ici.  

 

- ? ? ?  

 

- Je t’explique  

 

- T’as plutôt interêt !  

 

- Ryo ! ! !  

 

- Je t’écoute.  

 

- Je t’ai appelé plusieurs fois pour venir manger. Vu que tu ne répondais pas, j’ai vidé le barillet et j’ai baissé le chien.  

 

- Pourquoi as-tu fait ça ? Pour avoir le plaisir de te faire sauter dessus ? Demanda Ryo en proie à la colère.  

 

- Je ne pensais pas que tu me sauterais dessus en entendant ça. Je voulais juste que tu me répondes.  

 

- T’as eu ce que tu voulais alors ! T’as même eu plus ! Heureuse ?  

 

- A table ! ! !  

 

Kaori préféra ne pas répondre à la dernière question de son partenaire. Elle savait qu’une nouvelle dispute aurait pu éclater.  

L’atmosphère devint froide entre nos deux partenaires de choc.  

Ils se rendirent à la cuisine, sans mot dire, s’installèrent et commencèrent à manger.  

Plus le repas avançait, plus l’atmosphère s’alourdissait.  

 

******************************************************  

 

Vers le milieu du repas, Ryo en eut plus qu’assez de ce cirque. De plus, cela faisait à peu près dix minutes que sa partenaire triturait nerveusement sa fourchette. Si elle continuait, les nerfs de son partenaire lâcheraient. Il savait qu’elle avait quelque chose à lui dire. Cela se lisait sur son visage. Mais elle n’osait pas.  

Kaori, elle, ne savait pas comment aborder le sujet qu’elle avait en tête avec son partenaire. C’était un sujet assez délicat à traiter vu qu’il s’agissait de la dispute. Voyant son partenaire s’énerver, elle décida de rompre le silence et de se lancer.  

Mais Ryo la devança.  

 

- Quoi ?  

 

- …  

 

- Qu’est-ce que tu veux ou attends ?  

 

- Rien, pourquoi ?  

 

- Encore une réponse comme ça et mes nerfs se calmeront sur toi. Donc je répète, qu’est-ce que tu veux ou attends ?  

 

Kaori prit peur. Le ton qu’avait employé Ryo était glacial et dur. Elle savait aussi qu’il mettrait sa menace à exécution si elle continuait ce petit jeu.  

 

- Kaori ! Répond !  

 

- J’ai rien, je te dis.  

 

- Tu veux vraiment que je m’excite sur toi ?  

 

- Non  

 

- ALORS ARRETES DE TE FOUTRE DE MOI. TU GIGOTES SUR TA CHAISE, TU N’AS PAS ENCORE TOUCHE A TON ASSIETTE ET TU ES NERVEUSE ALORS QU’EST-CE QUE TU VEUX ME DIRE BON SANG ! ! !  

 

- D’accord ! Je l’admets ! J’ai quelque chose à te dire.  

 

- Alors accouches !  

 

- Je voudrais m’excuser pour tout à l’heure. Je ne pensais pas à ce que je t’ai dit au café … et encore moins à ce que je t’ai demandé, finit-elle en un murmure.  

 

- Répète la fin de la phrase, je ne t’ai pas entendu. C’était pas assez fort à mon goût ! Fit Ryo en tendant l’oreille.  

 

- TU TE FOUS DE MOI ! ! ! T’ES CAPABLE D’ENTENDRE LE CHIEN D’UNE ARME SE DECLENCHER ET TU ES INCAPABLE DE M’ENTENDRE ! ! ! J’HALLUCINE LA ? ? ?  

 

- Non, tu n’hallucines pas. Je veux que tu dises bien fort la dernière partie de ta phrase. C’est la partie la plus intéressante et importante pour moi. Le reste je m’en balances alors dis-la ! ! !  

 

- Je tiens à m’excuser de t’avoir menti…  

 

- Et…  

 

- Et de t’avoir demandé ça tout à l’heure.  

 

- C’était clair et bien fort cette fois-ci ! Mais, tu m’as demandé quoi ?  

 

- LA TU REVES ! ! ! JE NE LE REDIRAIS JAMAIS. TU M’ENTENDS. C’EST HORS DE QUESTION. JE TE DETESTES RYO SAEBA.  

 

Kaori sortit de table mais fut attrapée par Ryo, avant de quitter la cuisine. Celui-ci la retenait fermement par le bras.  

 

- ECOUTES-MOI BIEN KAORI ! JE N’ACCEPTERAIS PAS TES EXCUSES TANT QUE TU NE M’AURAS PAS DIT LE MOTIF ! JE SAIS QUE C’EST DUR POUR TOI MAIS FAIT UN EFFORT, DIT-LE ! ! !  

 

- NON ! ! ! Je refuse… avoua-t-elle le visage ravagé par les larmes.  

 

- Kaori ! DIS-LE ! ! !  

 

- …  

 

- MOI AUSSI CA M’AS FAIT SOUFFRIR QUE TU ME CONSIDERES AINSI ET QUE TU ME DEMANDE CA. JE SOUFFRE AUSSI DE TE VOIR COMME CA MAIS JE NE TE LACHERAIS PAS TANT QUE CA NE SORTIRA PAS DE TA BOUCHE. Je t’en prie Kaori, dis-le ! Fais le pour moi ! Après tu seras tranquille ! Dit Ryo d’une voix dure mais suppliante.  

 

- S’il te plaît Ryo, ne me force pas !  

 

- S’il te plaît Kaori ! Après je te laisse tranquille.  

 

- Promis ?  

 

- Je tiens toujours mes promesses !  

 

Kaori prit une grande bouffée d’air et se lança.  

 

- Je m’excuse de t’avoir demandé de me violer.  

 

- Tu vois c’était pas si compliqué. J’accepte tes excuses. On finit de manger ?  

 

- Oui, répondit faiblement Kaori, la voix encore emplie de sanglots.  

 

Ryo, malgré sa colère, était fier de sa partenaire. Il fallait avouer qu’il lui avait demandé de fournir un effort surhumain.  

Cependant, avant d’aller se rasseoir pour terminer son repas, il attira Kaori à lui pour essayer de la calmer davantage. En effet, celle-ci n’arrivait pas à s’arrêter de pleurer.  

Elle enlaça Ryo de toutes ses forces et versa toutes les larmes qu’elle put, sur le torse de celui-ci.  

 

Une fois calmée, elle se sentit si bien dans les bras de cet homme qu’elle fut en proie à toute la fatigue qu’avaient accumulé les différentes tensions de la journée : elle somnola entre les bras de son partenaire.  

Voyant Kaori ne pleurant plus, il décida de détendre l’atmosphère en faisant le pitre comme d’habitude. Il prépara son ânerie.  

 

Ryo continua de caresser les cheveux de Kaori mais ses mains dévièrent vers le dos et les hanches de sa partenaire.  

 

- J’ai deviné ! Susurra-t-il à l’oreille de sa partenaire.  

 

- Hein ? Demanda-t-elle la voix ensommeillée.  

 

- J’ai tout compris ! Petite coquine !  

 

- Quoi ? ? ?  

 

Là, Kaori ne somnolait plus. Elle était parfaitement réveillée et consciente. Elle questionna son partenaire du regard, tout en essayant de se défaire des mains baladeuses de celui-ci. Mais, Ryo ne semblait pas vouloir la lâcher ni enlever ses mains, posées au-dessus des fesses de sa partenaire. Il accentua même son étreinte, il retourna sa partenaire et plaqua le dos de celle-ci sur son torse musclé. Il enserra fort la taille de sa partenaire. Elle ne pouvait pas s’échapper. Il mit ensuite sa tête dans le creux du cou de celle-ci et prit une voix des plus sensuelles.  

 

- Je sais pourquoi tu m’as demandé de te violer.  

 

- Ryo ! Non ! S’il te plaît ! Ne remets pas ça sur le tapis. Je n’ai plus envie d’en parler.  

 

- Mais laisse-moi terminer ! Lui répliqua-t-il sur un ton de reproche.  

 

- Non, je ne te laisserais pas finir.  

 

- Ah que si que tu vas me laisser finir. Je t’ai laissé parler alors maintenant c’est mon tour !  

 

- Non !  

 

- Je te ferais plier !  

 

- …  

 

Ryo embrassa le cou de Kaori. Celle-ci frissonna à ce contact. Ryo continua sa torture jusqu’à ce que sa partenaire n’en puisse plus et y mette fin. Heureusement pour lui.  

 

- Arrêtes ! Je te laisse parler !  

 

Ryo vint positionner sa bouche devant l’oreille de Kaori et lui murmura.  

 

- Tu m’as demandé cela car… après la vue de moi nu dans la salle de bain, tu n’as pas résisté. Tu as littéralement craqué devant ce corps d’Apollon. Et tu as voulu l’essayer tout à l’heure. Pour une après-midi de sexe et de passion pure. Je me trompe ?  

 

- QUOI ?  

 

- Ose dire que ce n’est pas vrai.  

 

- RYO SAEBA, TU M’ENERVES ! ! ! TU N’ES JAMAIS SERIEUX ! ! ! Dit Kaori cramoisi en se dégageant de l’étreinte de son partenaire.  

 

- Je sais.  

 

- TIENS ! VAS FAIRE L’AMOUR AVEC ELLE. Rétorqua Kaori en lança une massue millésime « crétin obsédé pervers et détraqué ».  

 

Kaori était outrée des paroles de son partenaire.  

Ryo, lui, se retrouva à admirer l’intérieur du mur de la cuisine. Il était tout de même heureux car la massue signifiait que sa partenaire ne pensait plus à la dispute. Une bonne chose de faite.  

 

Après cette petite altercation musclée, ils reprirent le repas là où il l’avait laissé.  

 

Le dîner enfin terminé, les deux jeunes gens débarrassèrent la table et firent la vaisselle. Ryo avait insisté pour faire la vaisselle avec elle. Elle n’aurait peut-être pas dû.  

Tout au long de la vaisselle, Ryo n’avait pas arrêté de lancer à Kaori des regards très suggestifs. Il balayait le corps de sa partenaire de son regard.  

Kaori savait que c’était un jeu pour Ryo, que c’était pour la détendre, mais elle ne pensait pas qu’il irait aussi loin. Les regards ardents de son partenaire la réjouissait mais la gêner aussi. Peut-être par manque d’habitude.  

Ryo aimait taquiner sa partenaire, surtout quand celle-ci devenait de plus en plus rouge à chaque regard de sa part.  

 

La vaisselle terminée, Kaori se rendit au salon et s’installa devant la télévision sur le sofa. Elle croyait son calvaire fini mais Ryo revint à la charge.  

Ryo avait décidé de faire avouer à Kaori qu’il avait un corps de rêve. Ce matin elle l’avait mis dans l’embarras maintenant il inversait les rôles. Et ça l’amusait beaucoup.  

 

Ryo s’assit très près de Kaori et fit semblant de regarder la télévision. Il remarqua que Kaori avait revêtu une jupe assez courte. Cela allait l’arranger pour la suite de son plan. En même temps, il allait bien en profiter. C’était peut-être la première et la dernière qu’il toucherait le corps de sa partenaire.  

Il passa donc à l’action et se mit à caresser le genou de la jeune femme.  

 

Kaori, trop absorbée par la télévision ne fit pas attention au geste de son partenaire.  

Ne voyant pas sa partenaire réagir, Ryo accentua la pression et commença à caresser l’ensemble de la cuisse de la jeune femme. Il eut enfin une réaction. Une simple tape sur sa main de la part de sa partenaire.  

 

Ce petit jeu dura une dizaine de minutes.  

 

Kaori réagit vraiment lorsqu’elle sentit la main de son associé devenir de plus en plus pressante. Il avait des gestes de plus en plus poussés.  

Ryo sentait que le moment d’attaquer en force était venu. Il passa son bras derrière les hanches de Kaori et la souleva. Celle-ci se retrouva sur les genoux de son partenaire. Elle ne savait pas comment réagir.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?  

 

- Je vais te montrer à quel point je suis bien fait !  

 

- Non Ryo  

 

- Alors… si tu ne veux pas… j’ai une faveur à te demander  

 

- Laquelle ? Je ferais ce que tu voudras !  

 

- Tout ce que je voudrai ?  

 

- Faut pas rêver non plus ! Rétorqua Kaori en voyant très bien où son partenaire voulait en venir.  

 

- Alors je vais te demander quelque chose. Comment m’as-tu trouvé ce matin ?  

 

- Je t’ai trouvé nu dans la salle de bain  

 

- Je ne te parle pas de ça. Je sais que t’es resté scotché devant mon corps alors dis le moi ! Sinon je ne te laisserai pas partir et tu seras obligé de rester ici pour la fin de tes jours.  

 

- Tu rigoles ?  

 

- Non  

 

- Je … je t’ai trouvé…sublime ! Ca te va comme réponse. Répondit Kaori cramoisi.  

 

- Parfaitement.  

 

- Bon si ça ne te dérange pas, je monte me coucher  

 

- Je te suis.  

 

- Non je ne veux pas de toi.  

 

- Tu as toujours les idées mal placées ! Je vais dans ma chambre.  

 

- Ah… bonne nuit !  

 

- Bonne nuit Kaori ! ! !  

 

Ils montèrent se coucher. Une fois entrés dans leurs chambres, ils se déshabillèrent et se mirent au lit.  

Avant de s’endormir, les deux pensèrent à la même chose : demain serait un autre jour.  

Et ils n’avaient peut-être pas tord.  

 

 

 

 


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