Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: flying-rabbit

Beta-reader(s): Lexine, Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 29-12-04

Mise à jour: 07-11-06

 

Commentaires: 53 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une amnésie facheuse

 

Chapitre 3 :: chaptre 3

Publiée: 28-05-05 - Mise à jour: 28-05-05

Commentaires: apres un long moment d'abscence, et vi le boulot, je reviens avec un nouveau chapoitre, désoler il est pas trop long. je risuyqe de ne pas puvoir majer tres souvent encore moins qu'avant ^^, a presque plus le net. j'espere que ce chapitre vous plaira. sur ce bonnne lecture et rewiewww!!! et j'oubliait merci lexine pour la correction ^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryo prit la photo entre ses doigts et la retourna afin de voir la vision qui avait tellement ébranlée Umibozu. L’homme au regard ténébreux ne s’attendait pas à voir cela. Le spectacle qui s’offrait à sa vue était horrifiant. C’était une vision qu’il ne pouvait supporter. Il tenait l’image d’une main tremblante, ses yeux rivés sur la silhouette fragile qu’il apercevait dans son imperméable.  

 

Le silence régnait dans le café, depuis déjà quelques minutes. Mick se faisait de plus en plus impatient sur sa chaise. Mais, trop impressionné par le visage de souffrance qu’exprimait son ex-partenaire, il préféra attendre que ce dernier réagisse.  

Au bout d’un temps, qui sembla infini aux deux autres nettoyeurs présents dans ce petit café, qui aurait pu être à cet instant être sympathique a n’importe qui si une forte tension n’avait pas été suspendue dans l’air de la pièce, Mick se décida, avec hésitation, à briser ce silence pesant.  

-Ryo ? Ça va ? Montre-moi cette photo…  

-...  

-Ryo ? S’il te plaît ! ! !  

-...  

-Ryo ?  

 

L’américain tendit la main pour prendre la photo des mains du nettoyeur. Alors que celui-ci allait toucher le papier, le brun se leva violemment, faisant tomber la chaise sur laquelle il était assis. Il avait, simultanément, repoussé violemment l’Américain, qui s’était retrouvé par terre. Trop surpris pour avoir le temps de réagir, Umibozu et Mick ne purent pas empêcher Ryo de quitter les lieux. Quand ils eurent retrouvé leurs bons sens, ils regardèrent par où était allé le nettoyeur le plus craint du japon. Mais, il n’y avait plus personne.  

 

Seuls quelques personnes étaient encore dans les rues. l’orage grondait et les derniers citadins couraient se mettre à l’abri, bien au chaud chez eux.  

 

Ryo marchait seul, sous cet orage, la tête basse. il avançait avec automatisme.  

Il n’y avait qu’un homme dans la rue. un homme malheureux, mais aussi rempli de haine pour les personnes qui avait fait ça à sa Kaori.  

Sa main, dans sa poche, serrait toujours le morceau de papier, révélation de ses sentiments les plus noirs.  

 

Perdu dans ses pensées, cet homme n’arrivait pas à se reconnecté avec la réalité. Son esprit était confus. Il revoyait sans cesse cette image de Kaori qui, quand il rentrait dans la cuisine, lui faisait un sourire en lui disant «c’est prêt, tu peux venir manger ». Cette femme naïve, qu’il avait toujours voulu protéger et garder malgré son dilemme, préservait son sourire. C’était tout ce qu’il voulait.  

 

Sous la pluie battante, cet homme désespéré, ce nettoyeur si charismatique, ne ressemblait plus qu’à un être malheureux qui n’avait plus aucune solution pour retrouver sa bien aimée partenaire. Il s’arrêta, épuisé moralement et physiquement. La pluie l’avait trempé. Il s’en moquait. Seul l’endroit où il se trouvait comptait : le cimetière. Makimura avait confié au plus grand nettoyeur du japon sa tendre et chère sœur. Ce petit bout de femme qui, d’une massue, maltraitait l’homme le plus craint du milieu. Cette pensée le fit sourire.  

Soudain, quelque chose le frappa. Devant la tombe de son meilleur ami était posé un magnifique bouquet. C’était les fleurs préférées de Kaori. Ainsi donc, elle était passée par ici avant de partir. Il en avait eu la confirmation par les photos qu’elle ne s’était pas faite enlevée… elle était partie de son plein grés.  

Mais pourquoi ? Se répétait-il sans cesse. Avait-elle trop peur de lui dire ce qui c’était passé ? Était-elle trop humiliée, trop honteuse de ne pas avoir pu se défendre ?  

Bon son mon ange, comment aurais-je pu t’en vouloir tu es tellement insouciante et naïve.  

 

**************************************************************************  

 

La pluie tombait moins drue à présent… elle se calmait.  

Le soleil se levait sur l’horizon, tandis que le ciel crachotait encore quelques gouttelettes d’eau. Un nouveau jour se levait sur Shinjiku, un nouveau jour se levait sur Ryo, un nouveau jour se levait rempli de tristesse.  

 

Après mûres réflexions, Ryo rentra enfin chez lui. Le soleil était à peine levé quand Ryo referma la porte de l’appartement derrière lui, cet endroit où il avait vécu pendant des années, dont huit avec sa partenaire. Il avait tellement de souvenir avec elle dans cet appartement.  

Il enleva son manteau et ses chaussures dans le salon, elle lui aurait envoyé une massue intitulée : « enlève tes chaussures sales ailleurs, je suis pas ta bonne !!! » Si elle se trouvait en ces lieux.  

Oui, il se souvenait parfaitement du moindre de ces gestes, la douceur qu’elle pouvait avoir envers lui, quand il ne l’énervait pas, sa voix quant elle chantonnait en faisant la cuisine ou le ménage… Toutes ces petites choses lui manquaient. Il n’aurait jamais pu penser un jour que tout ce petit quotidien s’effondrerait de cette manière.  

Tout a ses pensées, Ryo avait monté les escaliers. Il se retrouva, désormais, devant la chambre de la jeune femme. Rien n’avait été nettoyé ni bougé. Seul Reika et Saeko avaient touché aux objets afin de pouvoir soustraire des indices.  

Il porta sa main à la poignée de la porte, la pris en main, mais se ravisa au moment de l’ouvrir. Pas encore. Il était tout sale, fatigué, il ne voulait pas salir la chambre de sa douce. seule pièce réellement épargnée pendant le violent affrontement…  

 

 

Ryo était sous la douche. Il n’entendit pas le téléphone sonné. son esprit était égaré dans ses souvenirs. L’eau coulait sur la peau du nettoyeur, dénouant ses muscles tendus à l’extrême par cette journée si mouvementée. Son esprit était fatigué, sa tête lui faisait mal, tout s’embrouillait, sa tête recommençait à tourner. Il dut s’appuyer au mur. Toujours sous la douche, il essayait de reprendre son calme. Malgré l’eau qu’il avait mis sur froid, il avait chaud, très chaud, ça n’allait pas du tout. Il se concentrait sur ses sens, essayait d’avoir des pensées cohérentes. Il savait, il avait compris, il valait mieux appeler Mick, il ne pourrait pas conduire dans cet état.  

Lentement, il sortit de la douche et passa une serviette. Au ralenti, il descendit les escaliers et prit le téléphone, ne remarquant pas le point rouge du répondeur qui clignotait.  

Il composa le numéro et attendit. Tuuuuut tuuuuuut tuuuuuut !  

-Allo  

-Mick ? C’est Ryo. Viens rapidement chez moi…  

- j’arrive  

 

Quelques instants plus tard, le temps de traverser la rue, Mick fut chez le nettoyeur. Il ouvrit la porte de l’appartement...  

(-Ryo !!!)  

 

 

 

 


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