Chapitre 6 :: chapitre 6

Publiée: 23-08-05 - Mise à jour: 23-08-05

Commentaires: hahhhaaaaaaa je suis de retour, apres moulte détours et chapardage, en gros apres mon retour en tant qu'animatrice en vendée je vous envoie ce chapitre, un des rares car apres je ne serai plus chez moi que le week end, et donc se sera encore d'avantage long pour majer sorry beaucoup, en tout cas ne perdons pas les bonnes habitudes, REVIEWWWWWWWW

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Cela faisait déjà plusieurs jours que Mick recherchait en vain certains indics de Ryô, de plus ce n’était pas les plus mauvais de ses indics qui disparaissaient. Ceux qui restaient et qui se faisaient de moins en moins nombreux, commençaient à avoir peur, très peur, même trop peur pour se risquer la nuit. Une poignée d’entre eux le faisait encore, mais ils étaient extrêmement protégés, la plupart de ces hommes, voir de ces quelques femmes courageuses portaient des gilets pare balle et une arme à feu allant de semi automatique, jusqu’au fusil de chasse.  

Mick se gratta la tête, il avait encore fait chou blanc pour ce soir. Il commençait à fatiguer, cela faisait plusieurs nuits déja, qu’il cherchait sans rien trouver  

-bon ben je crois que pour cette nuit, c’est mort. Pfffff marre, j’espère que j’aurais plus de chance demain.  

Depuis plusieurs jours malgré la fatigue Mick était bien, malgré l’inquiétude qu’il avait pour le duo de choc City Hunter, le 2ème étalon de Shinjiku , qui soit dit en passant était le 1er tant que notre abruti en rut n’était pas guéri, avait repris du service et il se sentait vraiment dans son élément.  

Oui c’est vrai que ça fait du bien, malgré le danger, malgré les circonstances dans lesquelles je suis revenu, je me sens à ma place, pardonne moi Kasue, toi qui espérais tant que je ne me mette plus en danger, mais sans ça je ne suis plus moi.  

Il soupira, de nouveau abattu par les évènements, avant de rentrer il s’était donné pour mission d’aller au tableau des messages. Pour se rendre à la gare plus rapidement, il était à présent pressé de prendre un repos bien mérité, et de retrouver son infirmière, et aussi bientôt fiancée , du moins y pensait-il depuis un certain temps, il passa par les petites ruelles malfamées de Shinjiku.  

Tout en réfléchissant il marchait d’un pas rapide, sans réellement faire attention à ce qui se passait, si un long râle d’agonie ne s’était pas fait entendre il n’aurait pas entendu le bruit furtif et répétitif d’un appareil. Sentant le danger l’homme se précipita vers les bruits, arme aux poings et tous ses sens en alerte.  

Il entendit de nouveau un cri étouffé, quand il sortit de l’ombre où il s’était réfugié pour regarder une ombre fine égorger un homme de haute corpulence qui laissa tomber son appareil photo en rendant son dernier souffle. Mick sortit de sa cachette vivement, se retrouvant devant la silhouette fine du tueur  

-une femme ? Souffla-t-il étonné.  

Il ne voyait pas son visage, car le tueur ou plutôt la tueuse se trouvait dans l’ombre, le réverbère allait bientôt finir par s’éteindre.  

Mick était toujours en position défensive, il plissait les yeux pour percevoir le visage de la silhouette en face de lui. Elle cachait bien son aura, il ne ressentait rien.  

-Avance toi a la lumière, qui es-tu ?  

La personne ne bougea pas, simplement elle parla d’une voix terriblement sensuelle, mais aussi très froide, très calme, que l’homme blond en eut des frissons.  

Cette voix, serait-ce... ?  

-C’est la mort qui t’attend si tu ne t’écartes pas, j’ai quelqu’un à aller voir, si tu ne veux pas mourir écarte toi de mon chemin !  

-ne me fais pas rire minette, avance d’un pas que je vois à qui j’ai à faire  

Trop déconcentré par la silhouette qui lui semblait familière, il ne remarqua pas la deuxième aura qui elle, ne cachait pas le moins du monde, sa colère et l’atmosphère se chargeait de haine. Quand il s’en rendit enfin compte, il s’était passé un long moment, pendant lequel les deux adversaires s’étaient jaugés, l’un visant l’autre, et l’autre beaucoup trop sereine pour encore posséder toute sa raison. Mais ce moment d’inattention de la part de Mick profita à son adversaire qui le désarma en un tour de main, blessant d’une entaille profonde le coup du blond, qui s’effondra sous le choc .Il se sentait déjà perdre beaucoup de sang, et l’endroit de la blessure était très douloureux, malgré son entraînement à la douleur, il ne pouvait se relever sans élargir d’avantage la blessure. Allongé sur le sol, Mick perdait lentement conscience. Dans son esprit embrumé il perçut des bruits de pas, autre que ceux de la femme présente en face de lui. Le réverbère venait de rendre l’âme lorsque les bruits de talons s’arrêtèrent à trois pas derrière sa tête. Il observait de sa position allongée, les deux personnes qui se faisaient face, deux femmes. Le sang coulait toujours à flot, malgré ses efforts pour rester conscient, il ne pût résister et il sombra malgré lui dans les affres de l’inconscience.  

Bip...bip...bip…bip…bip...bip...bip  

Depuis qu’il s’était réveillé l’homme allongé entendait ce son répétitif qui lui résonnait dans la tête, et malgré les brumes qui entouraient encore son esprit, il percevait aussi une énorme tristesse se dégager de l’endroit où il se trouvait. Il n’avait pas encore ouvert les yeux de peur d’y découvrir quelque chose qu’il ne voulait pas voir, qu’il ne pourrait supporter, il sentait une deuxième présence dans la chambre, celle de son acolyte mais très faible, pourtant il décida d’ignorer la détresse qu’il éprouvait en sentant la faiblesse de son ami.  

Falcon marchait d’un pas rapide dans les locaux de la police, une montagne comme celle-ci ne passait pas inaperçu, mais personne n’osa se mettre en travers de son chemin pour l’empêcher d’avancer vers le bureau Nogami. Il entra sans frapper dans la pièce où notre inspectrice de charme s’escrimait avec un expert du laboratoire  

-Je les veux ce soir sur mon bureau au plus tard  

-...  

-NONNNNN, pas de temps en plus, je les veux ce soir et je les aurais ce soir, si je ne les ai pas avant 8h00 précises je vous charcute !!!!!!  

-...  

Elle raccrocha sans laisser le temps à son interlocuteur de finir de parler, passablement énervée par cette conversation, la pulpeuse jeune femme n’avait pas vraiment remarqué la montagne de muscles qui se trouvait devant sa porte. Le téléphone sonna  

-....  

-Calmez-vous je comprends rien  

-...  

-quoi un homme monstrueux ?  

Elle leva la tête et fut surprise de voir l’homme qui avait été décrit comme monstrueux, elle sourit au géant  

-ne vous inquiétez pas, tout va bien....oui c’est ça...je vous laisse  

Posant le combiné du téléphone sur son bureau pour ne plus être dérangée par la sonnerie stridente, elle sourit moqueusement à Falcon. Se calant confortablement sur son fauteuil, elle posa ses coudes sur les accoudoirs et croisa les mains, puis les jambes.  

-Alors que me vaut l’honneur de te voir dans mon bureau mon petit Umi ?  

- trêve de plaisenterie, on n’a pas le temps, des nouvelles des trois corps retrouvés près de Mick ?  

Saeko soupira  

-Tu parles pour moi c’était du boulot propre ! du moins 2 sur 3, mais ça se complique maintenant, il n’y a pas d’empreinte sur la femme et un des hommes, par contre, celui avec l’appareil photo lui possédait bien des empreintes, on essaye pour l’instant de faire correspondre ses empreintes. Le labo prend tout son temps pour nous donner d’autre infos. On n’a pas encore découvert les noms des victimes à part celui de l’homme égorgé. C’était un indic mais pas de Ryô, il était extérieur et il semblerait qu’il connaissait pas mal de choses, il était pas mal recherché, par les mafieux qui voulaient lui faire la peau. Enfin voila, c’est tout ce que j’ai comme nouvelle. Et toi, t’as quelque chose ?  

- oui, deux trois petits trucs, j’ai contacté tes sœurs, elles vont pouvoir nous en dire plus sur les indices trouvés chez Ryô, Miki et Eriko sont en train de chercher toutes les personnes susceptibles d’héberger Kaori ou de savoir où elle se trouve. Pour l’instant c’est sans succès. Donc on se retrouve ce soir chez le doc à 9h00 ! sois pas en retard, la plupart d’entre nous sont déjà à cran, ils risquent de ne pas avoir la patience de t’attendre. Avant que je parte, comment s’appelle t-il ?  

-tiens ! son dossier.  

Elle posa devant lui, un classeur assez épais, sur lequel était inscrit Keishi Morisato.  

-Bien sûr, je crois que je pourrais t’en apprendre un peu plus, mais je te dirais tout ça ce soir avec les autres.  

Il tourna les talons pour partir  

-que vas-tu faire ?  

Tout en continuant à marcher vers la porte il lui répondit  

-je retourne sur les lieux voir si quelque chose n’a pas échappé à tes collègues, et je vais faire le tour de mes indics pour voir si ils ont d’autres informations sur Morisato  

Quand il sortit du commissariat Umibozu savait déjà quelque chose que les autres ne savaient pas. Ce Morisato était la clé du mystère. Ce que le géant n’arrivait pas à comprendre, c’est comment un gars super entraîné avait pu se faire tuer de cette manière, cet homme était pourtant expert en combats rapprochés, voila un mystère à résoudre.  

Il monta dans sa voiture et prit le chemin de Shinjiku, là où avaient été perpétrés les 3 meurtres.  

Il inspecta minutieusement les moindres traces de sang, les moindres centimètres carré du lieu, il passa tout au peigne fin, il augmenta aussi davantage la zone d’action que les policiers avaient délimitée avec des bandes jaunes.  

Il passa bien deux heures à inspecter le sol sans rien trouver. En fin de matinée il n’avait rien découvert de plus, la reconstitution des meurtres lui échappait encore, il avait trouvé plusieurs possibilités mais aucune ne satisfaisait le guérillo.  

Il longeait les poubelles quand soudain un chat fit irruption devant lui, il chassait une souris qui venait de se précipiter derrière le tas de poubelles. Dans son élan le chat renversa la poubelle, et continua sa course poursuite. Quand le danger du chat fut éloigner pour notre pauvre umibozu, (et non il peut être l’ami des bêtes mais pas l’ami des chats ^^), il souffla. Il baissa les yeux (on sait qu’il est aveugle mais il voit sans voir ^^) pour inspecter les dégâts causés par cette satané boule de poils. Il regarda attentivement les détritus qui jonchaient le sol, il avait failli oublier de les vérifier tant il était préoccupé. Pourtant encore un détail avait failli lui échapper si il n’avait pas donné un petit coup dans l’objet qu’il avait fait rouler. Il se pencha pour inspecter l’objet  

-serait-ce... ?  

Il vérifia une fois l’objet, à présent il en était sûr. Mais à qui allait-il confier le développement de la pellicule ? Il fallait que cette pellicule ne sorte pas du groupe. Il décida d’en parler à la réunion du soir.  

Pendant ce temps Miki et Eriko cherchaient chacune de leur coté des carnets d’adresses, Eriko n’étant pas ordonné, elle avait du mal à se souvenir où elle avait rangé le sien qui pourrai leu être bien utile, tandis que Miki, elle, eut autant de difficulté que la styliste car après le relevé d’empreintes, personne n’avait remis un semblant d’ordre, et tant qu’elle y était, elle décida de vérifier qu’aucun indices n’avait été oublié avant de ranger les pièces.  

Quand Eriko retrouva enfin son carnet d’adresses et la liste des gens susceptibles d’avoir pu aider Kaori, Miki n’était toujours pas revenue de chez le couple. Elle décida donc de rejoindre l’autre jeune femme qui devait batailler ferme, dans tout ce bric-à-brac.  

Quand elle entra, aucun bruit ne s’entendait, où était donc Miki, elle fit le tour du rez-de-chaussée, puis soudain une idée lui vint a l’esprit et elle descendit 4 a 4 les étages de l’immeuble pour se retrouver en face de la salle de tir. Elle n’entendait rien, pas un bruit non plus a l’intérieur, elle ouvrit la porte doucement, entra entièrement, c’est alors qu’un léger bruit perça le silence, elle s’y dirigea, et qu’elle ne fut sa surprise de découvrir une jeune femme cagoulée, qui se servait sans aucune retenue dans les armes de Ryô, Elle avait un sac avec elle dans lequel elle mettait toutes les armes qui pourraient lui être utile  

-Kaori ? C’est toi ?  

La jeune femme se retourna violement pointant une arme sur elle, les yeux de Eriko s’agrandirent sous la surprise, celle qu’elle pensait être son amie, pointait une arme sur elle. La jeune femme n’eut pas le temps de faire le moindre geste que l’autre lui tirait dessus. Le bruit de la détonation résonna dans tout l’immeuble. Le corps de la styliste tomba lourdement sur le sol, inerte. Le bruit alerta Miki, qui se trouvait à l’étage en train de pleurer face à un album photo remplie de souvenirs, elle se précipita alors dans la salle de tir dont la porte était ouverte.  

Elle rentra dans la pièce furtivement, se doutant de ce qu’elle allait trouver.  

-Erikoooooooo !!!!!  

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