Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: flying-rabbit

Beta-reader(s): Lexine, Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 29-12-04

Mise à jour: 07-11-06

 

Commentaires: 53 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une amnésie facheuse

 

Chapitre 8 :: chapitre 8

Publiée: 06-07-06 - Mise à jour: 06-07-06

Commentaires: rewiewww please, enfin un nouveau chapitre ^^; merci a lexine de m'avoir corriger. je compte bientot ecrire le prochain chapitre, patience chere lectrices et cher lecteur et en attendannnnttttt rewiewwwwwwww tout plein

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Bip...bip...bip...  

L’homme avait de nouveau repris connaissance, ce bruit l’agaçait, mais a présent se rajoutait à cette litanie, d’autres sons plus irréguliers, plus étranges, il ne distinguait que la nuance entre les deux, il ne reconnaissait pas les sons.  

L’homme n’avait pas encore ouvert ses yeux, il voulait encore rester dans la pénombre pour ne pas se souvenir de son cauchemar, si c’en était un. Il avait peur… peur de voir cette dure réalité. Peur de devoir rendre des comptes. Pourtant une douce chaleur, mais aussi une infinie tristesse l’empêchaient de retomber dans sa torpeur… qui pouvait bien dégager un tel sentiment, si fort, si intense, si douloureux.  

Petit à petit l’homme reprenait son emprise sur lui-même, ses membres retrouvaient les sensations, ses paupières se faisaient moins lourdes, ses sens se réveillaient.  

Il respira une grande bouffée d’air, cette odeur, il la reconnaissait entre mille, il l’avait sentie pendant de longues périodes de convalescence. Ses oreilles percevaient a présent davantage de bruits. Au loin dans son esprit encore brumeux, il entendait des sanglots. Qui pleurait ? Pourquoi cette personne pleure t’elle ? Pourquoi ?  

Il voulait dormir, se reposer, il laissa son esprit voguer au fil de ses pensées, repassant d’agréables moments passés en compagnie de ses amis, des femmes, de la femme. Pourtant ces pensées au départ agréables laissèrent place à un sentiment désagréable, à un visage tuméfié.  

Il ouvrit les yeux d’un coup sous l’effet de cette image.  

-Kaori murmura t’il.  

Soudain un corps bougea à côté de lui, et se précipita à l’extérieur  

-Docteur ! cria la voix, il s’est réveillé ! docteurrrr !  

 

 

Depuis qu’il était arrivé à la clinique, c'est-à-dire à 4h00 du matin, la jeune femme veillait sur lui. Elle regardait a présent un visage calme et lavé de toute trace de sang.  

Quand il était arrivé, elle avait cru défaillir voyant l’état de son petit ami, couvert de sang, blanc comme un cadavre et surtout tout ce sang, tout ce rouge qui dégoulinait de son cou. Elle l’avait cru mort, pendant un instant elle avait été au désespoir, incapable de bouger, de comprendre ce que lui disait le Doc, encore maintenant son état restait préoccupant. Elle avait tellement peur, peur de le perdre, peur de ne pas pouvoir vivre sans lui, ni même survivre. Pourtant le sentiment qui dominait avant toute chose, avant même l’amour, chez la jeune femme était la tristesse. Le retour à la vie, dans ce monde noir, de détresse, mais aussi de palpitante montée d’adrénaline que son bien aimé avait fait, elle le savait, lui avait plu, elle savait que l’action dangereuse du métier le faisait vivre, il avait abandonné quelque chose qu’il aimait pour elle, car malgré ce qu’il disait, ses mains avaient de moins en moins de mal à bouger, à forcer ; le blond retrouvait petit à petit son autonomie, il était encore fatigué mais malgré ses quelques jours d’immobilité, son corps avait du mal à réagir, il fallait bouger petit à petit. Il remua doucement les orteils, puis quand il s’y habitua, il continua à les bouger plus rapidement, il fit petit à petit mouvoir tout son corps.  

Pendant ce temps, concentré sur ses orteils, Mick n’entendit, ni ne vit le doc entrer et l’observer, au bout d’une longue attente ce dernier commença à l’ausculter, ce qui fit sursauter le blessé, pris dans sa demi conscience.  

-ho mais c’est qu’il réagit bien le petit. Mick ? Mick ? Tu m’entends ?  

-mmm  

- ah ben, c’est parfait, il est conscient, ses pupilles sont réactives. Et bien Kazue tu vas être contente, à part une grosse cicatrice, il ne devrait pas avoir de lésions  

- je suis tellement soula.....géééééée j’ai ...eu...j’ai eu...tellement peur  

-la… tout va bien ma belle, tout va bien!  

-....  

-ça va mieux ?  

-oui  

Kazue était heureuse : Mick se réveillait et était, à présent, hors de danger. À coté d’elle, le Doc finissait de relever les fonctions vitales de l'homme qu'elle aimait quand soudain son biper sonna. Il le prit.  

-Kazue, j’ai un appel du Cat’s, je reviens  

-D’accord  

 

Le Doc se dirigea calmement vers la sortie de la chambre. Quand il eut fermé la porte, il se précipita dans son bureau. Il avait un très mauvais pressentiment. Il entendait la sonnerie de son téléphone résonnait dans le couloir, comme un glas qui s'annonce pour prévenir l’apocalypse. Il ouvrit violemment la porte de son bureau, qui s'écrasa contre le mur dans un bruit assourdissant. Il prit le combiné d’une main crispée.  

-allo ?  

-allo !!! C‘est Eriko, doc il faut que vous veniez au Cat’s!!! Ryo fait une nouvelle crise! On n’arrive plus à le maintenir en place, dépêchez vous!!! Vite!!!  

-je mets le turbo!  

Il raccrocha et courut voir Kazue  

-Kazue, prend ton matos! On a une urgence au Cat’s!  

-qu'est-ce qu'il se passe?  

-Ryo fait une crise alors dépêches-toi et rejoins-moi dan la voiture.  

Et il ressortit, comme il était entré.  

Il se précipita vers un local pour prendre sa trousse d’urgence et aussi récupérer ce dont il aurait besoin pour ces crises. Puis, il sortit rejoindre sa voiture le plus vite qu'il pût. Il ouvrit la portière, se mit à l’intérieur. Kazue arriva quelques secondes plus tard et s’installa alors que Doc démarrait en trombe. Direction le Cat's Eyes Café.  

 

Au Cat’s Eyes, tout le monde était dans une agitation extrême. Personne ne comprenait ce qu’il se passait, mis à part Falcon. Lui et Miki continuait a retenir, tant bien que mal, Ryo. Le corps de celui-ci était pris de spasmes violents et incontrôlables et avait envoyé les soeurs Nogami aux tapis. D'un côté, Saeko était à moitié sonnée du fait de sa rencontre brutale avec le mur. Eriko l'avait aidé à s’asseoir et essayait de la faire revenir à elle grâce a un lange humecté. Tandis que, de l'autre côté, Reika était inconsciente des suites du violent coup qu’elle avait reçu au visage.  

Soudain la clochette de l’entrée s'annonça dans le café annoncent, ainsi, l'arrivée de Kazue et du Doc, tous deux essoufflés par leur course effrénée. Ils se précipitèrent vers le nettoyeur et s’activèrent autour de lui.  

 

 

À l’autre bout de la ville, une jeune femme rentrait dans un love hôtel. Celle-ci était accompagnée d’un homme, cheveux blond, plutôt bel homme, assez mince, une trentaine d’année derrière lui – dont quinze dans le milieu. La femme, elle, semblait un peu plus jeune, des cheveux châtain, habillée d’une jupe en cuir avec un top de la même matière, dévoilant les courbes de son corps. Elle marchait de manière provocante, ses bas résilles et ses bottes rajoutant sa touche de tentation sexuelle.  

 

Une heure plus tard, la jeune femme repartit seule, se camouflant dans les rues chaudes de Shinjiku. Elle se faufila parmi les derniers passants, qui se dépêchaient de rentrer chez eux. En effet, les nuages, lourds de pluie, menaçaient de se déverser sur les sombres rues éclairées par les enseignes de cabaret et de quelques réverbères parsemés sur le bord des routes.  

Elle prit son portable et appela. Finissant sa conversation, elle rentra chez elle, quelques instants avant que les nuages dégorgent leur trop plein d’eau, arrosant les jardins desséchés, mouillant les immeubles, rafraîchissant la ville en pleine canicule.  

 

Une demi heure plus tard, le love hôtel était entouré de plusieurs voitures de police. Saeko, un pansement à l’arcade, sortait de l’une d’elles avec un parapluie. Elle donna ses ordres à ses hommes et se dirigea, avec quelques uns, vers l’entrée de l’immeuble.  

Avec ses hommes, armes aux poings, ils montèrent étages après étages jusqu'à arriver devant le numéro indiqué par l’inconnue qui les avaient appelée.  

Ils ouvrirent la porte et le spectacle devant leurs yeux les figea.  

 

 


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