Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: jujube

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 12-06-03

Mise à jour: 28-03-04

 

Commentaires: 10 reviews

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Romance

 

Disclaimer: Les personnages de "Midnight Rain" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Midnight Rain

 

Chapitre 7 :: Vers une nouvelle vie?

Publiée: 27-03-04 - Mise à jour: 27-03-04

Commentaires: Hello!!! Ah là là presque un an que je ne suis plus venue sur ce site...désolée d'avoir laissé ma fic en état :((( promis je vais essayé de me rattraper...en attendant un nouveau chapitre...un peu court...mais bon le temps de s'y remettre lol!!

 


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Ryô soupira pour la dixième fois depuis qu’il s’était installé au comptoir du Cat’s Eye. Cela faisait maintenant deux heures qu’il se tenait là, la tête soutenue par sa main gauche, buvant d’un air absent son troisième café de la matinée.  

Miki, Kasumi et Umibozu le regardaient d’un air contrarié, jugeant relativement peu opportun de le déranger dans ses obscures réflexions. Pour tout dire, Ryô n’avait même pas encore essayé d’embrasser Miki ou de caresser les fesses de Kasumi une seule fois ce matin. Et ça c’était indiscutablement mauvais signe.  

De toute façon, ils n’avaient pas besoin de tarabuster Ryô pour qu’il leur dise ce qui n’allait pas. Ils savaient très bien que la cause de son humeur noire était une jolie brunette aux cheveux courts du nom de Kaori. Ryô n’avait pas pu leur cacher que Kaori avait recouvré les souvenirs concernant la mort de son frère. Ils se doutaient bien de l’état d’esprit dans lequel se trouvait Ryô.  

En fait, ce dernier n’en menait pas large depuis deux jours. Il en venait même à redouter de rentrer chez lui de peur d’affronter sa partenaire. Il gardait encore frais dans son esprit le souvenir de cette nuit au cimetière. Il avait entendu Kaori sortir de l’appartement et l’avait suivie jusque devant la tombe de Makimura. Quand elle l’avait giflé, il s’était senti vraiment mal mais le pire avait été de contempler sa détresse. Devant ses larmes, il s’était senti vraiment impuissant et c’était un sentiment qu’il détestait ressentir. Il l’avait prise dans ses bras, la protégeant du froid et de la pluie mais contre sa tristesse quel soulagement pouvait-il lui apporter ? Il aurait voulu à cet instant précis lui avouer qu’il l’aimait depuis le tout début, depuis le jour ou, Sugar Boy, gamine pleine de fraîcheur et de culot, elle avait surgi dans sa vie de solitude. Il aurait voulu l’embrasser tendrement et tout lui faire oublier. Mais il sentait maladroitement que ce n’était pas le bon moment.  

Depuis ce fameux soir, Kaori semblait comme éteinte. Elle poursuivait les actes de la vie quotidienne mais elle parlait peu et restait de longues heures enfermée dans sa chambre. Mais ce qui mettait Ryô le plus mal à l’aise était cette lueur qu’il percevait parfois dans les yeux de sa partenaire quand il croisait son regard. Certes, elle lui avait dit en rentrant du cimetière qu’elle lui pardonnait. Elle leur avait pardonné à tous ce mensonge, consciente qu’ils l’avaient fait pour son bien. Cependant Ryô ne pouvait s’empêcher de déceler un reproche silencieux à travers l’attitude de Kaori. De plus, la situation restait problématique car Kaori ne semblait pas se rappeler des autres aspects de sa vie. Seule la mort tragique de son frère avait cruellement surgi des ruines de sa mémoire. Conscient qu’il se devait maintenant de jouer cartes sur table, Ryô avait bien tenté de discuter avec Kaori mais cette dernière semblait l’éviter et il n’avait fait que la croiser depuis ces derniers 48 heures. Ce matin, la tension avait été intenable au petit déjeuner et Ryô avait lâchement prit la fuite, se réfugiant au Cat’s Eye. Il faudrait bien qu’ils se parlent pourtant. Ryô soupira si bruyamment cette fois ci que les rares clients du café se tournèrent vers lui le fixant d’un air interrogateur.  

 

Kaori, de son côté, n’était pas dans un meilleur état d’esprit. Assise en tailleur sur le canapé du salon, un magazine ouvert devant elle, elle fixait d’un regard vide le même article - traitant du dernier régime à la mode et dont elle n’avait pas lu un traître mot - depuis un long moment maintenant. La situation actuelle entre elle et Ryô n’était plus tenable et elle se devait de réagir. Elle ne put s’empêcher de repenser aux évènements qui s’étaient déroulés cette nuit où elle avait atterri dans ce cimetière. Terrassée par la peine, elle avait ressenti malgré tout un certain bien être lovée dans les bras de Ryô. En fait, ce que Kaori avait gardé pour elle seule, c’était qu’elle s’était sentie submergée par un sentiment d’amour profond à l’égard de son partenaire et qu’à l’instant même où elle avait réalisé qu’il était toute sa vie elle s’était rappelé tout le reste. Sa mémoire lui était revenu d’un seul bloc et le choc de cette soudaine illumination associé à sa peine pour son frère avait intensifié sa crise de larmes.  

Pourtant, une fois calmée, Kaori s’était tu. Les souvenirs affluaient en masse maintenant, certains heureux et d’autres moins. Elle s’était sentit très perturbée car elle soupçonnait Ryô d’avoir profité de sa perte de mémoire pour essayer de l’écarter de ce qui faisait sa vie. Le souvenir de Ryô lui annonçant ses fiançailles avec Eriko, bien que lui apparaissant maintenant évidemment grotesque, lui fit l’effet d’un coup de poignard. Jusqu’où pouvait t-il aller ? Quel mensonge énorme pourrait-il encore lui sortir pour se débarrasser d’elle ?  

Kaori était décidé à en avoir le cœur net. Elle ne voulait plus jouer au chat et à la souris. Plus question de laisser la situation pourrir, de faire comme si la vie continuait, à attendre éternellement que Ryô fasse le premier pas. Elle allait le tester et si il échouait au test, ma foi, advienne que pourra.  

 

A ce moment, Kaori entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Prenant une profonde inspiration, elle se leva brusquement. Ignorant le magazine qui était tombé à ses pieds, elle se dirigea vers l’entrée. Elle se retrouva nez à nez avec Ryô qui finissait maladroitement d’enlever ses chaussures. Ryô, surpris par la présence immédiate de sa partenaire, se sentit de nouveau mal à l’aise mais ne le montra pas. Nonchalamment, il se dirigea vers le salon et attrapant au passage une de ces revues légères il s’affala dans le canapé : « Alors Kaori ? Qu’est ce qu’on mange à midi ? Pas un de tes plats fait maison j’espère ? Parce qu’on est à court de bicarbonate de soude…». Amnésie ou pas, Ryô continuait de taquiner sa partenaire mais avec moins d’enthousiasme cependant depuis qu’il ne recevait plus en réponse les massues spéciales « vengeance divine » de Kaori. Depuis qu’elle avait perdu la mémoire, elle se contentait de sourire aux boutades de Ryô ou de lancer un « Ha ! Ha ! » ironique.  

Kaori tiqua mais ne dit rien. Lentement elle s’assit près de Ryô et le fixa intensément, réfléchissant à ce qu’elle allait dire. Ryô, le visage caché par sa revue, sentait le regard perçant de sa partenaire posé sur lui et commençait à paniquer un peu. Cette situation était inhabituelle, depuis 2 jours elle évitait sa présence. C’était cependant une occasion unique de lui parler maintenant avant qu’elle ne se lève et disparaisse encore. Au moment même ou il se décidait à poser sa revue et avant d’avoir pu dire un seul mot, Kaori prit la parole.  

« Ryô, j’ai réfléchit. » Le ton de la jeune femme était clair et affirmé. Un signal d’alarme se déclencha dans le cerveau de Ryô.  

« Heu…maintenant que je sais que mon frère ne reviendra pas…-Kaori baissa les yeux- je pense qu’il est temps pour moi de mener une nouvelle vie…et je pense que ce sera plus facile si je pars de cette ville…De plus – Kaori semblait hésiter – si tu épouse Eriko elle viendra sûrement s’installer ici et je ne veux pas tenir la chandelle alors je fais mes bagages et je m’en irais d’ici quelques jours. »  

Kaori se tut, le souffle un peu court et son cœur battant la chamade. Elle pria intérieurement pour que son partenaire dise quelque chose, n’importe quoi pour la retenir.  

 

 


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