Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: jujube

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 12-06-03

Mise à jour: 28-03-04

 

Commentaires: 10 reviews

» Ecrire une review

 

Romance

 

Disclaimer: Les personnages de "Midnight Rain" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment compter le nombre de mots dans mon chapitre?

 

On peut le faire dans Microsoft Word. Allez dans Outils > Statistiques Les statistiques de votre texte apparaissent.

 

 

   Fanfiction :: Midnight Rain

 

Chapitre 8 :: A la croisée des chemins.

Publiée: 28-03-04 - Mise à jour: 28-03-04

Commentaires: Hello...d'abord un grand merci pour les reviewe encourageantes!! et oui oui je sais c impardonnable d'avoir laissé ma fic en plan ;)) mais promis je m'y mets...et d'ailleurs pour le prouver voici la suite...j'ai fait une erreur dans le découpage du dernier chapitre ce qui explique que vous aurez sous l'intitulé du chap 8 un petit bout du chap 7 désolée!! Je pense que le chapitre 9 sera le dernier...j'espère que cette suite vous plais...j'essaie de rester cohérent avec la psychologie des personnages et que les rebondissements ne soient pas trop tirés par les cheveux mais c pas toujours évident...

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Ryô était interloqué. Son cerveau refusait de fonctionner, il était totalement abasourdi par les paroles de Kaori. D’accord c’était ce qu’il avait décidé de faire dès le début…pousser Kaori à reprendre une vie normale, décourager ses sentiments, l’arracher de sa vie à lui. Mais cette idée était jusqu’à présent restée quelque chose qui ne relevait pas du concret, une sorte de vœu pieux. Et voilà que subitement il se trouvait exactement là où il avait toujours eu peur de se trouver, à la croisée des chemins, devant la froide et dure réalité : Kaori allait le quitter, sortir de sa vie à jamais…le cœur de Ryô sembla s’éteindre d’un seul coup. Il peinait à réfléchir…tout son être lui hurlait de se bouger, d’essayer de raisonner Kaori, de la retenir mais il restait épouvantablement muet. Il avait fallut en arriver là pour qu’il comprenne enfin qu’il ne pouvait plus vivre sans elle et voilà qu’il ne trouvait rien à dire…bon sang mais dis quelque chose !  

Lentement et au prix de ce qui lui sembla être un terrible effort, Ryô abaissa sa revue, qu’il tenait toujours en paravent entre lui et Kaori, et plongea ses yeux dans ceux de sa partenaire. Ce qu’il y découvrit acheva de l’anéantir. Il ne connaissait pas ce regard à sa partenaire. Il pouvait y lire une furieuse détermination et une sorte de mélancolie glaciale. Aucune trace de cette chaleur, de cette joie mutine qui faisaient la vraie personnalité de Kaori. Ne se rappelait-elle vraiment de rien ? Avait-elle donc tout oublié de ses sentiments ? Allait-elle vraiment l’abandonner lui alors qu’elle lui avait promis qu’ils passeraient tous leurs anniversaires ensemble ? Le mutisme de Ryô durait depuis un bon moment maintenant. Finalement, toujours silencieux, il observa Kaori qui s’était levée de façon un peu raide et qui se dirigeait maintenant vers la porte. Quand elle eut atteint cette dernière, il l’entendit dire d’une voix singulièrement neutre : « Bien…Miki et Umi m’ont organisé une fête d’anniversaire au Cat’s Eye le soir du 31. Je partirai dès le lendemain. ». Puis elle s’éclipsa. Ryô resta un long moment assis sur le canapé les yeux dans le vide. Puis soudain d’un geste rageur, il se leva, jeta violemment le magasine qu’il tenait toujours à la main contre le mur puis retomba lourdement sur le canapé la tête entre les mains.  

 

De son coté, le cœur ravagé mais les yeux secs, Kaori avait entreprit de commencer ses valises. Ryô avait donc échoué. S’il avait tenu un tant soit peu à elle, il aurait dit quelque chose, n’importe quoi, il aurait manifesté autre chose que cette détestable indifférence qu’elle ne connaissait que trop bien et qu’elle ne voulait plus jamais voir dans les yeux de personne et surtout pas dans les yeux de l’homme qu’elle aime. Par son silence, il avait brisé leur équipe et sa vie. City Hunter n’avait finalement jamais été que Ryô Saeba et le resterait donc. Elle ne supporterait plus de vivre à ses cotés, elle préférait partir. Les Etats-Unis lui semblaient la destination la plus appropriée pour disparaître et commencer une nouvelle vie.  

 

Chapitre 8 : à la croisée des chemins.  

 

Les deux jours qui suivirent furent pour Ryô une véritable torture. Kaori et lui ne se parlaient presque plus. Ils s’observaient chacun du coin de l’œil, comme dans l’attente d’un geste ou d’une parole. Ryô restait silencieux, apparemment indifférent à Kaori qui elle, bien décidée à donner le change, déployait des trésors d’énergie à paraître allègre voire enthousiaste. Mille fois Ryô avait voulut se lever et parler avec sa partenaire mais mille fois il avait renoncé. Son cerveau s’était remis en branle…Kaori avait visiblement oublié tout ce qu’il l’attachait à lui, son travail, leur partenariat, cet amour qu’elle lui vouait et qu’il pouvait d’habitude lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle paraissait enthousiaste à l’idée de sa nouvelle vie alors… Ryô se devait de ne pas être égoïste et se rappeler la promesse faite à Makimura. Même si il savait que ça briserait sa vie à jamais, la mort dans l’âme, il s’habituait doucement à l’idée qu’il pourrait laisser partir Kaori. Après tout, il ne voulait que son bonheur et si elle était plus heureuse comme ça alors…  

 

Le jour de l’anniversaire de la jeune femme finit par arriver. D’habitude la perspective de faire la fête entouré de belles femmes et de pouvoir manger et boire tout son saoul et gratuitement en plus enchantait Ryô. Mais dans ces circonstances, cette fête ressemblait trop à une fête d’adieu. Kaori n’avait pas voulut annoncer son départ à ses amis et avait demandé à Ryô de garder la nouvelle pour lui. Elle ne voulait pas lire la morosité sur leurs visages. Elle voulait faire la fête avec eux une dernière fois. Elle comptait tout leur dire après.  

Et, de façon assez cynique, cette fête s’annonçait très réussie. Miki, Kasumi et les autres s’étaient mis en quatre, la décoration était splendide et il y avait abondance de petits plats et boissons en tout genre. Ryô passa une bonne partie de la soirée à poursuivre les jolies invitées avec un acharnement qui ce soir frisait la démence. Il jetait cependant de temps en temps des regards inquiets vers Kaori qui, elle, semblait à l’aise, riant et s’exclamant devant les pitreries de Mick. Ryô sentait le vide dans son estomac s’agrandir de minutes en minutes et il finit par s’asseoir seul dans un coin, bien décidé à ingurgiter autant d’alcool qui le faudrait pour faire taire son désespoir.  

Il attaquait sa quatrième coupe de champagne quand Mick, l’air passablement éméché lui aussi, vint s’affaler à coté de lui.  

« Ben alors…qu’est ce que tu fais tout seul dans ton coin…tu boudes ? » Puis observant la mine patibulaire que lui adressa Ryo, Mick se mit à ricaner « Ah je vois c’est encore la belle Kaori qui t’en fait voir de toutes les couleurs ! ». Puis, se grattant la tête, il continua d’un air plus réfléchi : « Faut dire qu’elle a l’air un peu bizarre ce soir sous ses dehors tout sourire…Tu sais qu’elle est venue me voir tout à l’heure…elle voulait absolument me rendre le pendentif que je lui avait donné…elle insistait vachement…j’ai du lui faire ranger de force ».  

Ryô répondit sans détourner le regard de son verre : « Oui…elle m’avait demandé d’où venait ce pendentif et je lui ai dit qu’il était de toi. Elle devait le trouver trop moche et a essayé de te le refourguer…franchement il est importable ton truc… ».  

Mick esquissa une grimace puis resta silencieux un moment. Soudain, il se tourna vers Ryô « Tu sais maintenant que je repense à ce qu’elle m’a dit…je me demande…bon évidemment quand elle est venue me parler j’étais déjà passablement bourré mais bon…ça me revient… ». Ryô prêta soudain une oreille plus attentive. Mick n’était visiblement pas venu le voir par hasard. Il avait quelque chose qui le turlupinait. L’américain reprit: « Ben oui …elle m’a dit un truc bizarre en me tendant le pendentif…elle m’a dit que j’en aurais plus besoin qu’elle parce qu’il portait chance…qu’il m’avait porté chance…qu’il l’avait déjà démontré une fois un truc comme ça… ». Mick se mit à fixer Ryô, le regard curieux. « Tu crois qu’elle voulait faire référence à ce qui s’est passé sur le bateau avec Kaibara ? Tu lui as raconté l’histoire ? ».  

Ryô jeta un regard étrange à Mick, se sentant soudain dégrisé : « Non je n’ai rien raconté et je suis sur que l’éléph’ non plus et si toi tu n’a rien dit non plus…ça veut dire… ».  

« Bah ça veut dire qu’elle s’en souvient non ? » finit à sa place Mick. « Elle a donc retrouvé certains souvenirs…mais pourquoi ne pas nous le dire…c’est bizarre. » conclut-il, étouffant un bâillement.  

Le cerveau de Ryô tournait à plein régime. Il se demandait…et si ? Quelle idiote !...Se levant brusquement il demanda : « Ou est Kaori ? ».  

Mick se retourna vers le milieu de la pièce ou se mêlaient les invités : « Maintenant que tu en parles…ça fait un petit moment que je l’ai pas vu… ». Les deux nettoyeurs se levèrent et s’enquirent de Kaori. Après une courte recherche, ils durent bien se faire une raison : Kaori n’était nulle part, elle s’était volatilisée.  

« Ben dis donc…elle devient rudement douée la petite Kaori…arriver à s’éclipser de sa propre fête d’anniversaire devant une assemblée composée pour moitié de professionnels sans que personne ne la remarque…chapeau.. ». Mick partit d’un bref éclat de rire mais quand il se retourna vers Ryô, il s’aperçut que ce dernier était parti. Il soupira : « Je me demande bien ce qui se trame encore entre ces deux là. ».  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de