Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: jujube

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 12-06-03

Mise à jour: 28-03-04

 

Commentaires: 10 reviews

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Romance

 

Disclaimer: Les personnages de "Midnight Rain" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Midnight Rain

 

Chapitre 4 :: La vie continue.

Publiée: 25-06-03 - Mise à jour: 25-06-03

Commentaires: Bon je ne sais pas trop comment tout ça va finir...j'essaie de rester cohérente ...pas toujours facile!!! J'espère que mes quelques jours de vacances au bord de la mer vont me donner de l'inspiration. Sinon j'envisage une nouvelle fic dans laquelle interviendrait Sayuri...quoi vous en pensez?

 


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Depuis le départ de Ryô, Kaori était restée assise sur son lit contemplant sans relâche sa chambre et essayant désespérément de se souvenir de quelque chose. « Si seulement je pouvais me souvenir de Ryô », se disait-elle, « je sens qu’on devait être de très bons amis. Il dégage quelque chose de spécial. Il me fait penser à Hideyuki ».  

A la pensée de son frère, ses yeux se reportèrent sur la photo sur sa table de chevet. Elle aperçut alors quelque chose qui brillait à moitié caché derrière le cadre et dans lequel la lumière vive venant de la fenêtre semblait se refléter. Elle avança la main pour saisir cet objet et se trouva face à une longue chaîne dont le pendentif avait une drôle de forme. « On dirait une balle…Quel drôle de bijou… ». Tandis que Kaori fixait cette chaîne, un tumulte sembla s’élever de son cerveau. Des images défilèrent : un bateau, un homme à terre enchaîné, et Ryô lui criant quelque chose…Une douleur vive transperça le crâne de Kaori qui porta brusquement la main à sa tête. Puis la douleur s’estompa mais les images restèrent.  

« ça n’a aucun sens » se dit Kaori. « Qui est cet homme enchaîné ? et pourquoi Ryô avait un air si bouleversé ? » La jeune femme se leva brusquement. « ça ne sert à rien de me morfondre comme ça. Je vais aller voir si il y a quelque chose à manger. »  

Kaori redescendit au salon et ne tarda pas à trouver la cuisine. Elle farfouillât dans le frigo et entreprit de se préparer un déjeuner. Elle fut bientôt rejoint par Ryô, également affamé. Il déjeunèrent ensemble, discutant et plaisantant comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Kaori était à présent détendue et ressentait même un sentiment agréable de plénitude. Comme si j’avais trouvé ma véritable place en ce monde, pensa-t-elle. Ils furent interrompus par la sonnette de la porte. Presque à regret, Ryô alla ouvrir. C’était Eriko.  

Kaori fut agréablement surprise. Eriko avait été sa meilleure amie au lycée, elle la réconfortait quand elle avait le cafard et était toujours prête à faire des folies. Eriko avait été une des seules à la trouver jolie. Elle enviait à Kaori sa grande taille et son allure, alors que la plupart des autres lycéens ne manquaient jamais une occasion de la charrier sur son côté garçon manqué. « Tu ferais un mannequin parfait ! »lui répétait sans arrêt Eriko. C’était une vraie obsédée des fringues et de la mode. C’est donc sans surprise que Kaori apprit qu’Eriko était aujourd’hui une styliste réputée.  

« ça ne m’étonne pas de toi Eriko ! C’est déjà le métier que tu voulais faire au lycée. C’est génial que tu aies pu réaliser ton rêve. »  

« Oui et d’ailleurs il faudra que je te montre les vêtements de ma dernière collection. J’espère que tu es libre pour mon prochain défilé ! »  

Devant l’air éberlué de Kaori et ignorant les signes désespérés de Ryô, Eriko, toute à la passion qui la caractérisait dès qu’elle parlait de son métier et en particulier de ses prochains défilés, reprit : « Mais oui, tu ne te rappelle pas ? Tu es depuis quelque temps mon mannequin vedette…comme je te le disais au lycée tu as une silhouette parfaite ».  

Kaori se mit à rougir. Jamais elle aurait cru qu’elle pouvait exercer le métier de mannequin, elle était beaucoup trop timide et puis …sûrement pas assez belle !  

Prétextant d’avoir besoin d’aide pour porter les boissons qu’il préparait, Ryô réussit à entraîner Eriko dans la cuisine.  

« Mais à quoi tu joues, Eriko ! ! Tu ne profiterais pas un peu de l’amnésie de Kaori pour la faire défiler de force ? »  

Eriko ne s’offusqua pas du ton légèrement emporté de Ryô et semblait même ravie : « Ne t’inquiète pas Ryô ! C’est parfait pour elle. Et puis ça n’est pas vraiment un mensonge puisqu’elle a réellement défilé pour moi récemment. Ça va lui faire une occupation. Tu comptais l’obliger à rester cloîtrée ici jusqu’à ce qu’elle retrouve la mémoire ? Et tu lui répondra quoi quand elle te demandera quel métier elle exerce, qu’elle est l’assistante du grand City Hunter ? de plus c’est l’occasion de la sortir un peu de ce milieu, de lui faire voir du monde et de valoriser sa féminité. » Eriko avait finit sa phrase un peu sèchement malgré elle. Ryô n’ignorait pas qu’Eriko désapprouvait le fait que Kaori ne mette pas en valeur sa féminité et qu’elle jugeait Ryô en partie responsable de cet état de fait car il contribuait à maintenir Kaori dans son statut de garçon manqué, lui rappelant sans cesse que talons aiguilles et jolie robe n’étaient pas les vêtements les plus confortables à porter dans le métier.  

Cependant Eriko avait raison : faire travailler Kaori comme mannequin pouvait lui faire du bien.  

Si jamais elle retrouve la mémoire et qu’elle se souvient de tout les bobards qu’on lui a racontés, Kaori va nous tuer ! pensa Ryô.  

Kaori, Eriko et Ryô passèrent une agréable après midi à discuter et Ryô pouvait presque croire que rien ne s’était passé, qu’il s’agissait d’un jour comme un autre. Il ne put d’ailleurs s’empêcher de taire plus longtemps son instinct lubrique et tandis qu’Eriko se levait pour partir, Ryô prit son air le plus obsédé et se mit dans l’idée d’embrasser Eriko.  

« Erikooo ! ! ! Avant de partir un petit bisou ! Tu es si sexy dans cette robe ! ». Déjà ces mains se baladaient tandis qu’Eriko, habituée aux pitreries de Ryô, entreprenait de se dégager comme elle pouvait.  

Kaori sembla interloquée. Elle ne connaissait pas cette attitude à Ryô, il semblait très attiré par Eriko. Elle ressentit soudain une immense colère qu’elle ne pouvait expliquer. Elle se leva brusquement comme sous l’effet d’un ressort. Un peu tremblante, elle demanda :  

« Euh…vous êtes ensemble vous deux ! »  

Ryô et Eriko s’interrompirent dans leur « lutte », interloqués (imaginez une grosse libellule !). Eriko fut prise d’une envie de rire et s’apprêtait à répondre mais avant qu’elle ne puisse dire un mot elle eut la stupeur d’entendre Ryô dire d’un ton épouvantablement sérieux: « Mais oui on est ensemble ! On va même se marier ! ». Eriko, sous le choc, ne trouva rien à dire.  

Kaori prit ce silence pour une approbation. Elle ressentit alors une tristesse sans nom l’envahir, au point d’avoir envie de pleurer. Bouleversée sans savoir pourquoi, elle se mordit les lèvres et quitta la pièce précipitamment.  

Eriko ayant repris ses esprits voulut la suivre mais Ryô l’en empêcha.  

« Pourquoi lui as-tu menti ? C’est cruel pour Kaori. Tu n’a pas à te servir de son amnésie pour te dédouaner vis à vis d’elle ainsi. Et puis vue sa réaction elle semble garder une partie de ses sentiments pour toi. Je l’ai bien remarqué cet après midi. Ses réactions et son caractère sont un peu différents c’est vrai mais la façon dont elle te regarde lui n’a pas changé. Elle exprime toujours son am.. »  

« C’est mieux ainsi » l’interrompit brusquement Ryô. « C’est la seule solution. ». Puis il quitta la pièce. Eriko se retrouvant toute bête au milieu du salon poussa un soupir. « Je ne comprend décidément rien à ces deux là. »  

 

 

Kaori se jeta sur son lit bouleversée. Elle sentait son cœur lourd peser dans sa poitrine et quelques larmes glissèrent même le long de ses joues. Elle se sentait désemparée et confuse. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Etait ce parce qu’elle avait apprit un peu abruptement que Ryô était fiancé ? Ou était ce juste du à son état actuel qui perturbait ses sens et ses sentiments ? Elle se sentait perdue et très seule. Et pourtant cette impression de désarroi lui était curieusement familière, comme si elle avait l’habitude de ressentir cette confusion intérieure. « Mon Dieu, je souhaiterais tellement retrouver la mémoire, tout me paraît si obscur… »  

A présent un peu calmée, Kaori réfléchit à la situation. Après tout, il était normal que Ryô ait quelqu’un dans sa vie et elle était même plutôt contente pour Eriko. La jeune femme ignora le pincement au cœur qui accompagna ces réflexions et se promit de féliciter les jeunes fiancés dès qu’elle en aurait l’occasion.  

L’incident fut clos et Kaori retrouva son entrain, apprenant à redécouvrir sa vie de tous les jours, du moins ce qu’elle croyait être sa vraie vie. Elle prit du plaisir à jouer les mannequins pour Eriko, s’investissant au maximum dans la préparation de son prochain défilé qui devait avoir lieu début mai. Elle apprit à connaître les nombreux amis qui l’avaient entouré de leur affection et n’eut aucun mal à les aimer comme avant. Les jours s’écoulèrent sans que cependant Kaori ne retrouve un seul souvenir de ces 6 dernières années. Ryô commençait à s’inquiéter. Kaori lui parlait souvent de son frère et demandait des nouvelles de sa mission qui semblait s’éterniser. « Mais il sera là pour le 31 mars, j’en suis sûre. Il n’a jamais raté un seul de mes anniversaires. » disait-elle parfois d’un air confiant. Ryô sentait son cœur se serrer à chaque fois. Qu’allait-il lui dire quand Makimura ne sera pas là pour son anniversaire ?  

 

 


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