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Chapitre 2 :: Le Réveil de Ryô Publiée: 23-03-06 - Mise à jour: 23-03-06 Commentaires: Kikou!! Mille excuses pour le retard mais j'espère que par ce nouveau chapitre vous me pardonnerez et que vous l'apprécierez. En tous cas merci pour vos reviews et n'hésitez pas à en laisser !! Mici mes Beta à qui je fais un coucou spécial et de grosses bises!!! Bises à tous !!!
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Les rayons du soleil réussirent à se frayer un espace minuscule entre les rideaux, cette douce chaleur caressa le visage de Kaori qui ne tarda pas à se réveiller. Quand elle ouvrit les yeux, elle ne reconnut pas les lieux. Tout lui semblait inconnu.
« Où suis-je ? » se demanda-t-elle en se redressant dans le lit.
Elle se dirigea vers la fenêtre de la chambre et tira les rideaux pour laisser s’introduire la lumière qu’offrait le soleil. Ce dernier, éblouit Kaori, mais elle s’adapta petit à petit à cette lumière. Le temps contrastait avec celui des derniers jours. La partenaire de Ryô quitta la chambre en enfilant ses chaussures. En entrouvrant la porte, elle constata qu’elle était toujours chez le Professeur. Elle se dirigea à pas de loup vers la chambre de son partenaire, quand soudainement une voix lui dit :
- Ils sont tous venus le voir, annonça le Professeur.
A ces mots, Kaori préféra s’enfuir, elle n’avait aucune envie de donner d’explications sur cette fameuse nuit. Elle arriva à l’appartement toute essoufflée, et se précipita immédiatement à la salle de bain pour se doucher.
Le Professeur entra dans la chambre de son patient en compagnie de Kazue, qui portait de quoi rafraîchir les visiteurs. Mais il leur proposa d’aller dans le salon pendant qu’il ausculterait Ryô. Seuls, le malade n’osa poser aucune question.
- Alors Ryô, comment te sens-tu ?
- Bien, se contenta-t-il de répondre pendant que le médecin prenait sa température.
- As-tu mal à la tête ?
- Un peu.
- Des douleurs quelconques ?
- Euh…non, finit-il par dire après avoir légèrement bougé sur son lit.
- Très bien. Néanmoins je vais te garder jusqu’à ce que Kaori vienne te voir ce soir.
- Kaori ? murmura Ryô.
- Ah oui !! Une chose encore !
Le sexagénaire sortit de la poche de sa blouse blanche une photo. C’était celle d’une femme très séduisante, dans des tenues très provocantes et dans une position très alléchante. Il s’attendait à ce que Ryô la lui prenne des mains. Mais la réaction du patient ne fut pas ce à quoi le Professeur pensait. Le pervers numéro un se hâta de prendre la photo des mains du médecin mais la rangea dans la poche de ce dernier en ajoutant :
- Mais voyons !! Vous devriez faire attention à votre âge !! Votre cœur risquerait de céder !!
Le Professeur ne sut répliquer et cilla des yeux.
- Professeur… c’est cela ?
- Euh… oui, dit-il en fronçant légèrement le sourcils s’étonnant de ce que venait de lui dire Ryô. « Depuis quand me demande-t-il confirmation sur… »
La réflexion du Professeur fut interrompue par les questions du malade, qui le laissaient sans voix.
- Qui est…Kaori ?... et … tous ces gens ?... et… vous… ?
Il ne se souvenait plus de personne… il avait même oublié celle qu’il avait sauvé, était-ce possible ?
- Hahahahaha… !!! Très drôle Ryô !! Toi alors tu ne changeras jamais !! Bon trêve de plaisanterie, tu…
- Vous vous sentez bien ? demanda soudainement Ryô.
Cette fois c’était trop, le médecin resta bouche bée pour de bon. Ryô avait oublié tous ceux qu’il avait tant côtoyés ?? Même Kaori ?!
- Euh…Ryô, dit enfin le Professeur après un moment de silence. J’aimerai te poser quelques questions avant de t’apporter ton déjeuner, car je suppose que tu meurs de faim. Te souviens-tu de ton nom ?
- Oui, c’est Saeba.
- Sais-tu où nous sommes ? Je veux dire la ville.
- Oui, Shinjuku à Tokyo.
- Bien… sais-tu quel métier tu exerces ?
Le pervers numéro un s’apprêtait à répondre, quand soudainement il eut un moment d’hésitation et ne sut plus que répondre :
- Euh… non, finit-il par dire accompagné d’un mouvement de tête de gauche à droite
- Bien… saurais-tu me donner le nom ou le prénom d’une des personnes qui était dans cette salle avec toi tout à l’heure ?
- Non.
- Bien, nous allons voir si tu possèdes toujours tes réflexes.
Le Professeur sortit de sa poche quelques petites balles de jeu de couleurs différentes.
- Je lancerai ces balles de façon différentes, à toi de les rattraper.
- Oui.
Ryô rattrapa la première balle sans difficulté, puisqu’elle avait été lancée sans subterfuge.
- Aïe !! cria Ryô
Le Professeur avait lancé la seconde balle beaucoup plus vite que la première, et l’étalon la reçut sur le nez, en raison de son temps de réaction.
- Je suis désolé, répondit le Professeur, ça va ?
- Humhum, fit-il en se frottant le nez.
- Bien je vais refaire de même, d’accord ?
- Oui
Cette fois-ci il réussit à la rattraper à plusieurs reprises et, Ryô s’étonna de ses capacités. Soudainement le Professeur lança trois balles en même temps et Ryô les réceptionna toutes d’une main. Bien que banal pour un nettoyeur comme lui, Ryô ouvrit lentement sa main et constata que les trois balles se trouvaient au creux de sa main.
- Mais… comment j’ai… ?
- Bien je vais demander à l’infirmière Kazue de t’apporter ton déjeuner. Repose-toi et je reviendrai te voir tout à l’heure d’accord ?
Il ne lui laissa pas le temps de réagir et rejoignit les autres dans le salon. Il demanda à Kazue d’apporter à Ryô son déjeuner et de les rejoindre après.
- Que se passe-t-il Professeur ? demanda l’infirmière une fois de retour.
- Voilà je pense que… physiquement… Ryô se porte presque à merveille. Mais il se trouve que sa mémoire a semble-t-il pris un coup et qu’il a perdu la mémoire. Il ne se souvient d’aucun d’entre nous, mais, c’est surtout le City Hunter qui pose problème, il n’existe pratiquement plus… enfin… à 50%. Ses réflexes sont beaucoup plus lents donc moins efficaces, et il ne sait plus qu’il est nettoyeur et j’ai préféré ne rien lui dire
Aucun mot de fut prononcé et le médecin les encouragea à aller doucement avec Ryô. Ce qu’il souhaitait pour le moment c’était la présence de Falcon à 19 heures pour raccompagner City Hunter.
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