Chapitre 6 :: De retour chez nous

Publiée: 06-02-07 - Mise à jour: 07-02-07

Commentaires: Aloha !! Voici un ti chapitre pour vous mettre l'eau à la bouche de cette nouvelle vie que mène notre cher Ryô et de notre petite Kaori :) Et n'hésitez pas à laisser des reviews !!! (Sorry pour le petit problème des tirets, j'y avais pensé mais tellement de choses à faire!! Mais maintenant c'est réglé ^_^)

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- Coucou vous deux !! lança Miki.  

- Bonsoir !! répondirent Ryô et Kaori d’une même voix.  

- Comment te sens-tu Ryô ?  

- Très bien.  

- Et toi Kaori ? ça fait longtemps que je n’ai pas de tes nouvelles ?!  

- Pardon Miki, mais…  

Kaori aurait voulu se justifier, mais l’ex-mercenaire ne voulut rien savoir, car elle comprenait parfaitement son amie, et puis les explications n’auraient pu qu’attiser la curiosité de Ryô sur son accident.  

- Allez Kaori, ne t’en fais pas pour si peu, l’essentiel c’est que tu ailles bien… euh… en fait, je suis venue pour vous prévenir que votre taxi est arrivé. C’est Falcon et moi qui vous ramenons chez vous, fit Miki en passant du coq à l’âne.  

- Merci, répondit Kaori.  

Kaori ouvrit la porte de l’appartement, alluma les lumières et y pénétra. Il découvrit l’endroit où il vivait avec Kaori. Les rideaux étaient tirés.  

- Je suis désolée pour le ménage mais je n’ai pas eu véritablement de temps pour le faire, mais t’inquiète, je le ferai demain !! mentit Kaori  

L’appartement était rangé et on n’aurait pas imaginé que le ménage n’avait pas été effectué depuis quelques jours.  

- Tu dois avoir faim !!  

- Oui, je meurs de faim !!!  

- Je te préviens, je ne suis pas un cordon bleu comme Kazué. J’essaie juste de me débrouiller.  

- Je peux t’aider si tu veux ! proposa Ryô aimablement.  

- Tu n’aurais pas confiance en ma cuisine ?! dit Kaori en jetant à son colocataire un regard noir.  

- Oh non !! Pas du tout !! Je… je voulais juste t’aider simplement !! C’est tout !! répondit Ryô en agitant des mains.  

Kaori regarda Ryô et sourit réalisant sa bonne volonté, et profita pour s’excuser en l’invitant à l’aider.  

- Allez viens !  

- Kaori tu as l’intention de faire quoi à dîner ?  

- Et bien pour être franche avec toi, je n’ai pas encore fait les courses, mais… il y a de quoi survivre ce soir !! rassura Kaori.  

Chaque fois qu’elle posait son regard sur Ryô, elle ne pouvait s’empêcher de sourire, elle se croyait dans un véritable rêve. Elle n’aurait jamais cru avoir affaire à un Ryô aussi aimable. Jamais le vrai Ryô ne lui aurait proposé son aide pour le dîner.  

- Kaori… j’aimerai te poser une question.  

- Je t’écoute, fit-elle tout en coupant du poisson.  

- Euh… ce n’est pas que je ne fais pas confiance au Professeur… mais… il m’a dit que… je n’ai plus de famille… c’est vrai ?!  

Kaori qui ne s’attendait pas à une telle question de la part de Ryô, se blessa le doigt avec le couteau.  

- Aïe !! s’écria-t-elle.  

Ryô s’empressa de l’aider.  

- Assieds-toi, dis-moi où se trouve la boîte à pharmacie.  

Dans le placard de la salle de bain.  

Ryô fit l’aller-retour très vite comme si de rien n’était, et vint soigner le doigt de Kaori. Elle était émue de voir Ryô au petit soin avec elle.  

- Et voilà !  

Elle le remercia en lui esquissant un sourire.  

- Tu… enfin… j’aimerai beaucoup que tu répondes à ma question s’il te plaît Kaori.  

- Et bien… pour être honnête avec toi… tu n’as effectivement plus de famille, finit-elle par dire. Moi non plus d’ailleurs…, ajouta-t-elle en omettant Sayuri.  

- Oh…  

Le visage de Ryô s’assombrit brusquement que Kaori se demandait si elle avait bien fait de dire cela… mais si le Professeur le lui avait dit… pourquoi ne pourrait-elle pas confirmer ?  

- Je vais continuer le dîner, dit-elle en se levant, afin de rompre le silence.  

Kaori avait tout terminé en une demi-heure. Le dîner débuta dans le silence, qui se faisait de plus en plus pesant au goût de la jeune femme, qui suppliait au fond d’elle-même que Ryô rompe ce silence à présent. Refusant d’attendre plus longtemps, elle se lança donc :  

- Ryô tu veux encore du riz ?! hasarda-t-elle de demander.  

- Euh… oui s’il te plait.  

- Ryô… j’ai… tu…enfin… quelque chose ne va pas ?  

- Non c’est juste que je réfléchissais c’est tout… désolé de ne pas être très loquace.  

- Ce n’est rien.  

Elle débarrassa la table dès la fin du dîner et montra à Ryô sa chambre et la salle de bain. Elle l’invita à se doucher pendant qu’elle faisait la vaisselle. Quelques heures plus tard, tous deux étaient dans leurs lits respectifs. Après les jours passés à le veiller et la nuit ayant été insuffisante, le sommeil l’emporta bien vite.  

Dans l’autre chambre, allongé sur le lit et regardant le plafond blanc, Ryô n’arrivait pas à fermer l’œil. Il décida de passer la tête par la fenêtre où il vit la ville toute éclairée. Il décida alors de sortir faire un tour. Il fit attention de ne faire aucun bruit et se laissa par la suite entraîner par les lumières folles de Shinjuku.  

Les mains dans les poches, Ryo avança d’un pas tranquille mais incertain, observant les personnes l’entourant : des groupes de femmes ou d’hommes ayant décidé d’aller danser, des couples se rendant dans des restaurant, des amis faisant du lèche vitrine ou allant dans des bars de strip-tease… Il prit une glace à la vanille et se rendit dans un parc, malgré l’heure tardive des enfants jouaient encore avec leurs parents. Traversant la route principale, en léchant d’un coup de langue ou deux sa glace, Ryô observait autour de lui à quel point c’était magnifique que d’avoir une famille ou tout simplement… quelqu’un à aimer.  

« Je vais me décider » songea-t-il avant d’ajouter intérieurement « le hic, c’est que je ne sais depuis combien de temps nous, nous connaissons »  

Il pensa tout à coup que brusquer les choses n’était pas la meilleure façon qui soit pour déclarer à quelqu’un son amour. Il la connaissait seulement depuis quelques heures et savait qu’il pouvait avoir une confiance totale en elle et il pensait qu’il devait véritablement s’investir dans ce qu’il possédait aujourd’hui et sans doute le plus précieux : Kaori.  

Il quitta vivement sa rêverie lorsqu’il entendit quelqu’un crier :  

- Ryô-chéri !!! 

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