Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Didi

Beta-reader(s): Chibiusa, Eden

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 01-03-06

Mise à jour: 04-09-07

 

Commentaires: 31 reviews

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General

 

Résumé: Dans ce monde, il n'y a qu'une chose de ce genre qui puisse parfois changer une vie: une balle. Mais est-ce que c'est quelque chose de bien pour ces gens qui appartienne à ce monde? Kaori a failli être tué mais évidemment Ryô la sauve et blessé à sa place. que deviendra Ryô? Et Kaori, que va-t-elle faire?

 

Disclaimer: Les personnages de "Une Seconde Chance" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une Seconde Chance

 

Chapitre 4 :: Ryô est amnésique 2

Publiée: 06-11-06 - Mise à jour: 06-11-06

Commentaires: Salut à tous !! Je sais j'ai énormément tardé pour faire tarder ce chapitre mais bon l'essentiel c'est qu'il est paru et le voici à présent. J'espère que vous serez satisfait. Bonne lecture!!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Kaori n’avait pas faim et son estomac était noué. De toute évidence, elle songeait à Ryô. Depuis l’accident, ses pensées étaient toujours tournées vers lui. Assise sur le canapé, elle observait la télévision. Mais elle ne comprenait pas les paroles qui sortaient de la bouche du journaliste. C’était comme si la télévision n’était pas allumée. Il était 16h30 quand elle décida d’aller chez le Professeur.  

 

Une fois chez le Professeur, personne ne répondit et personne ne vint l’accueillir ou lui ouvrir la porte. Elle se permit alors de pénétrer dans la maison. Instinctivement ses pieds la menèrent à la chambre où Ryô séjournait. Kaori prit une profonde inspiration et s’apprêta à ouvrir la porte, quand une voix beaucoup trop familière la fit sursauter. Cette voix qu’elle n’avait plus entendue plus de quatre jours durant lesquels elle pleurait. Elle se retourna immédiatement.  

 

- Vous veniez me voir ? demanda-t-il.  

- Ry…Ry…Ryô, balbutia-t-elle en lui sautant dans les bras.  

 

Il était là, contre elle, la tenant dans ses bras… elle n’espérait plus…  

 

« Tu es vivant », songea-elle.  

 

Elle resta blottie contre lui durant un moment. Cette chaleur de Ryô lui avait tant manqué. Bien qu’elle n’ait jamais douté de son réveil, elle n’osait encore y croire. Revenant soudainement à la réalité, elle se détacha de lui aussi vite qu’elle s’était blottie dans ses bras… Que venait-elle de faire ?! Elle venait de lui sauter dans les bras. Jamais elle n’aurait fait ça auparavant… qu’allait-t-il dire ?! Il allait sans doute lui dire qu’elle cherchait à le ridiculiser ou autre.  

« Quelle idiote !! » se disait-elle.  

 

 

Elle venait de relâcher l’étreinte. Qu’avait-il fait de mal ? Il lui semblait qu’elle cherchait du réconfort et il l’avait donc prise dans ses bras, mais pourquoi avait-elle soudainement changé d’avis en le repoussant presque ?!  

 

« Qui est-elle ? » songea-t-il alors, et « Pourquoi pleure-t-elle ? »  

 

Mais la voix du Professeur les ramena à la réalité.  

 

- Oh ! Kaori !! Lança le Professeur. Tu es déjà arrivée !  

 

Avait-il vu ce qui venait de se passer ? Sans doute… et puis qu’aurait-il dit ? Rien de spécial, il savait qu’une chose de ce genre se serait produit tôt ou tard non ?!  

 

- J’aimerais que tu me suives dans mon bureau s’il te plait, ajouta le médecin à l’adresse de Kaori.  

 

Elle observa Ryô un instant encore et baissa la tête, honteuse de ce qu’elle venait de faire, avant de suivre le Professeur jusqu’à son bureau. L’étalon la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision et décida de rentrer dans sa chambre.  

 

« Pourquoi n’a-t-il rien dit ? Qu’est ce… » Songea Kaori juste avant que le Docteur ne l’invite à s’asseoir sur la chaise face à son bureau.  

 

- A ce que j’ai pu voir tu as appris la bonne nouvelle avant que je n’aipu te la dire moi-même, commença le Professeur. Alors comme on a débuté par cette nouvelle, je vais pouvoir poursuivre mais avec des nouvelles légèrement moins… réjouissantes.  

- Comment ça ? demanda Kaori inquiète.  

- Calme-toi, il n’y a pas lieu de s’affoler. Il se trouve que Ryô est bien portant, mais il y a quelques détails qui ne m’ont pas échappé.  

- Lesquels ?  

- Par exemple… il n’est plus aussi… fort qu’avant… il a perdu des réflexes qu’il utilisait énormément dans le milieu.  

 

Kaori ne dit rien et écouta attentivement le Docteur. Pour elle cela ne semblait que des détails auxquels Ryô pouvait surmonter aisément.  

 

- Mais il y a un détail plus important encore… il se trouve que lors de cet accident… Ryô a perdu la mémoire et il ne se souvient plus de beaucoup de choses pour être honnête notamment ton identité. Il en est de même pour nous.  

 

La voix du Professeur se perdait au creux de l’oreille de Kaori, qui ne l’écoutait plus. Elle avait l’impression que le monde s’écroulait autour d’elle. Ryô avait perdu la mémoire et c’était de sa faute. Il ne savait même plus qui étaient tous ses amis. Elle se demandait si ce qu’elle avait décidé, il y a huit ans de cela était une bonne décision, car depuis ce jour elle avait mis, Ryô de nombreuses fois dans des situations parfois difficiles, mais il s’en sortait toujours avec des blessures dont il s’en remettait très vite généralement. Et cette fois c’était la cerise sur le gâteau, elle l’avait mis dans le coma et il avait perdu la mémoire, tout ça pour la sauver.  

 

- Donc pour le moment ne parlons surtout pas du métier de nettoyeur qu’il exerce. Je lui ai dis qu’il est un simple gardien d’immeuble, bien que cela l’ait un peu choqué, poursuivait toujours le Docteur en riant. Il semblait honteux du métier qu’il exerce.  

- Et ne peut-on rien faire pour qu’il retrouve la mémoire ? demanda brusquement Kaori alors qu’elle n’avait pas parlé pendant plus de cinq minutes.  

- Non, il faut juste être patient et tout devrait rentrer dans l’ordre dès que possible si évidemment rien ne vient brusquer vos vies, termina le Professeur.  

 

Kaori se contenta d’acquiescer d’un mouvement de la tête.  

 

- A présent, tu devrais cesser de culpabiliser car cela aurait pu arriver à n’importe qui. L’essentiel c’est que Ryô soit en vie.  

- Oui, murmura-t-elle.  

 

 


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