Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 10-10-06

Mise à jour: 19-12-06

 

Commentaires: 76 reviews

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General

 

Résumé: Quand Ryo prend enfin conscience de certaines choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si c'était vrai..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si c'était vrai...

 

Chapitre 6 :: Sans toi

Publiée: 19-11-06 - Mise à jour: 22-11-06

Commentaires: Tout d'abord, je suis désolé pour la dernière fois mais suite a une mauvaise manip de ma part j'ai posté le dernier chap de mon one-shot dans cette fic ( j'suis pas très doué moi lol). Mais cette fois c'est le bon chapitre. Voila, bonne lecture...

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Cela faisait maintenant deux semaines que Mick était mort. Sur la demande de Kaori, son corps avait été rapatrié au Japon. Elle souhaitait en effet qu’il repose là où il avait vécu les plus belles années de sa vie. Bien sûr, ils avaient été heureux à Londres mais pour elle, comme pour lui, leur véritable port d’attache se trouvait à Tokyo, même s’ils avaient dû en partir.  

 

Ryo s’était donc occupé de toutes les démarches en Angleterre et avait appelé Miki et Falcon pour qu’ils règlent les formalités au Japon.  

L’annonce de la mort de Mick avait été un choc pour les époux IZYUIN.  

Miki avait souhaité parler à Kaori mais elle n’avait pas voulu. Depuis deux semaines maintenant, elle n’avait pas quitté sa chambre. Elle avait perdu l’appétit et passait la plus grande partie de ses journées dans sa chambre à pleurer.  

 

Ryo pouvait entendre ses sanglots chaque fois qu’il passait devant la porte. Et ça lui brisait le cœur. Il avait bien tenté de la consoler mais la seule fois où il avait voulu le faire, Kaori l’avait violement repoussé. Le regard qu’elle lui avait lancé à ce moment là, Ryo n’était pas prêt de pouvoir l’oublier.  

Il avait voulu la prendre dans ses bras mais elle avait brusquement rejeté cette étreinte :  

 

« - C’est de ta faute ! s’était-elle écriée sur un ton accusateur. Tout est de ta faute. Si tu n’étais pas venu, Mick les auraient empêchés de nous enlever et il ne se serait pas fait tuer ! Tout est de TA faute ! Pourquoi tu es revenu dans nos vies ? Pourquoi ! »  

 

 

C’était le chagrin et la colère qui lui avait dicté ces mots, Ryo le savait mais il avait été blessé par les accusations de son ancienne partenaire.  

Il l’avait donc laissée repartir dans sa chambre d’où elle n’était pas sortie depuis des jours.  

 

L’état de santé de Kaori commençait d’ailleurs à l’inquiéter. Et il n’était pas le seul. Sayuri aussi se faisait du souci. Elle était arrivée de New-york dès que Ryo l’avait prévenu de la mort de Mick. La journaliste n’avait pas caché sa surprise lorsqu’elle avait reconnu la voix du nettoyeur au téléphone mais elle n’avait pas cherché à savoir la raison de la présence de Ryo à Londres. Tout ce qui comptait pour l’instant, c’étaient sa sœur et sa nièce.  

Elle venait d’ailleurs de prendre une grande décision les concernant et elle comptait bien l’annoncer à Ryo aujourd’hui. Ce dernier se trouvait sur la terrasse en train de fumer une cigarette. Depuis cette nuit tragique, il n’avait pas quitté la maison de Kaori et de Mick. Pour protéger la famille de son ami mais surtout pour soutenir Kaori et s’occuper de Shana. La fillette, très affectée par la disparition de son père, semblait déjà s’être attachée à Ryo. Et la tendresse dont le nettoyeur faisait preuve à son égard avait surpris Sayuri mais cela ne changeait rien à la décision qu’elle avait prise :  

 

- Je les ramène avec moi…  

 

Ryo, qui l’avait entendu arriver, se contenta de jeter un bref coup d’œil à la jeune femme.  

Il ne prononça pas le moindre mot et continua à fumer sa cigarette.  

 

- Est-ce que tu as entendu Ryo ? Je ramène Kaori et Shana à New-York  

 

- Oui, j’ai entendu, répondit-il  

 

- Bien, parce que ma décision est prise et ne compte pas me faire changer d’avis.  

 

Ryo jeta d’un geste vif sa cigarette par-dessus la rambarde et se retourna vers Sayuri.  

 

- Est-ce que tu ne crois pas que c’est à Kaori de décider ?  

 

- C’est ce qu’il y a de mieux pour Shana et pour elle…Et puis dans son état, je ne crois pas qu’elle puisse prendre la moindre décision, répondit la jeune femme.  

- Elle a pourtant pris celle de faire rapatrié Mick au Japon, répliqua Ryo.  

 

- Est-ce qu’elle t’a dit qu’elle voulait rentrer à Tokyo ?  

 

- Elle ne m’a rien dit de tel…Je pense qu’elle ne sait plus où elle en est et qu’elle a besoin de temps pour décider de ce qu’elle veut faire…  

 

- Je ne vois pas ce qu’elle ferait à Tokyo, dit Sayuri en s’entêtant dans son idée.  

 

- Elle a tous ses amis là bas et…  

 

- Et toi aussi…C’est ça que tu allais dire n’est-ce-pas ?  

 

- Et puis c’est là-bas que son frère et son mari sont enterrés là-bas, dit Ryo en finissant sa phrase. Mais tu as raison, je serai là aussi pour elle…  

 

- Ah, bon et quand tu as accepté le contrat de Wells tu pensais aussi à elle ? demanda Sayuri sur un ton cassant.  

 

Elle le vit pâlir légèrement mais elle ne se démonta pas. Depuis qu’elle savait la vérité, elle était furieuse contre l’ancien partenaire de sa sœur. Elle le tenait comme seul responsable de la peine qu’éprouvait Kaori.  

 

- Je suis au courant de tout. Kaori m’a tout raconté. Je sais que Jackson Wells t’avait engagé pour tuer Mick. Comment as-tu pu accepter une telle chose…Ton meilleur ami…Mick était ton meilleur ami et toi tu n’as pas hésité à accepter le contrat de Wells…Qu’est-ce qui t’as pris Ryo,hein, qu’est-ce qui t’es passé par la tête ?  

 

- Je…Je ne sais…Je…  

 

Mais Sayuri ne lui laissa même pas le temps de s’expliquer. De toute façon, Ryo n’arrivait pas à trouver les mots pour se défendre.  

 

- Qu’est-ce que tu croyais, continua la journaliste, que Kaori allait te revenir comme ça ? Tu crois vraiment qu’elle va revenir vers toi maintenant que Mick est mort ? C’est lui qu’elle aime, pas toi !  

 

Ils se défièrent tout les deux du regard. Piqué au vif, Ryo répliqua :  

 

- Je sais tout ça Sayuri ! Je m’en veux de tout ce qui c’est passé. Mais maintenant tout ce que je veux c’est aider Kaori du mieux que je le peux…  

 

- L’aider comme tu le faisais avant, répliqua-t-elle avec une lueur de colère dans les yeux. Tu vas continuer à l’humilier, à la traiter comme tu le faisais avant…Tu crois que je vais te laisser lui faire du mal…Comme tu savais si bien le faire…Je…  

 

C’est à ce moment là qu’une voix s’éleva en haut de l’escalier, venant interrompre leur dispute :  

 

- Ca suffit tout les deux !  

 

Ryo et Sayuri se retournèrent et découvrirent une Kaori rouge de colère :  

 

- Vous n’avez pas le droit de décider à ma place ! Je fais ce que je veux de ma vie ! s’écria-t-elle. Vous n’avez aucun droit sur moi. Je suis la seule…  

 

Mais elle ne put finir sa phrase. Elle sentit soudain toutes ses forces la quitter et un voile noir passa devant ses yeux. Elle serait sûrement tombée dans l’escalier si Ryo ne s’était pas précipité vers elle pour la rattraper  

 

**************************************************.  

 

Ses paupières étaient lourdes et c’est avec difficulté que Kaori tenta d’ouvrir les yeux.  

Elle ne se souvenait pas trop de ce qui c’était passé mais elle sentait à ses côtés une présence rassurante qui lui tenait la main et qui l’appelait :  

 

- Kaori…Réveille toi mon ange…  

 

« Mon ange », elle eut un petit sourire en entendant ce surnom. Elle aimait tant quand il l’appelait comme ça…  

 

Elle soupira d’aise et murmura son nom :  

 

- Mick…  

 

D’entendre ce prénom prononcé avec tant de douceur et d’amour par la femme qu’il aimait, fit à Ryo le même effet qu’un poignard planté en plein cœur.  

 

Mais il fit abstraction de sa douleur et continua à la caresser tendrement la joue :  

 

- Non Sugar Boy…C’est moi, Ryo…  

 

La jeune femme ouvrit alors les yeux. Le regard un instant dans le vague, elle finit par reconnaître l’homme à ses côtés :  

 

- Ryo, dit-elle avec une pointe de déception dans la voix. Qu’est-ce qui c’est passé ?  

 

- Tu as fait un malaise…Kaori, il faut que tu sois raisonnable et que tu te nourrisses un peu mieux. C’est pour ça que tu t’es évanouie, tu es trop faible…  

 

Telle une petite fille prise en faute, Kaori resta muette. Ryo, lui pris la main et fut étonné que pour la première fois, elle ne le repousse pas. Il finit par s’asseoir à côté d’elle :  

 

- Kaori, je sais que c’est difficile mais il faut que tu te ressaisisses. Tu as une magnifique fille qui a besoin de toi…Mick n’aurait pas aimé te voir comme ça.  

 

Il avait dit ces derniers mots pour la faire réagir. Et ça eut l’effet attendu. Kaori éclata en sanglots et réclama la présence de son ancien partenaire en se blottissant contre lui :  

 

« C’est tellement dur de continuer sans lui ! dit-elle entre deux sanglots. Je ne sais pas si j’aurais la force de vivre sans lui…  

 

Ryo s’écarta un peu d’elle pour la regarder dans les yeux :  

 

- Tu le pourras Kaori. Tu es très courageuse…Tu y arriveras… »  

 

Kaori hocha la tête et essuya ses larmes. Enfin apaisée, la jeune femme finit par demander :  

 

- Ramène moi au Japon, Ryo…Je veux rentrer à la maison. Je veux être près de lui, près de Hide aussi…  

 

- Tout ce que tu voudras, répondit Ryo. Maintenant, je vais te laisser, ajouta-t-il en se séparant à regret de la jeune femme.  

 

Mais avant qu’il ait franchi le seuil de la chambre, Kaori le rappela :  

 

- Ryo attends, dit-elle. Je…Je voulais m’excuser pour la dernière fois…tu sais quand je t’ai dit que…  

 

- Kaori, je ne t’en veux pas…  

 

- Non Ryo, j’ai dit des mots que je ne pensais pas…Je ne voulais pas te blesser (elle se tut un instant avant d’ajouter :) Je sais que je t’ai fait beaucoup de mal et toi, tu es là, à mes côtés malgré tout…  

 

Elle avait fini sa phrase en baissant la tête, encore honteuse de ce qu’elle lui avait dit. Ryo, revint près d’elle et passa une main sous son menton pour qu’elle le regarde dans les yeux, et lui dit simplement :  

 

- Je serais toujours là pour toi…  

 

Puis il sortit de la chambre sans ajouter un mot de plus.  

 

 

 


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