Chapitre 2 :: Flash Back sur une rencontre...Détonnante^^

Publiée: 05-05-08 - Mise à jour: 05-05-08

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Après avoir pris sa douche, Kaori rejoignit son homme dans le salon et soupira en voyant qu’il était encore planté devant l’écran de télévision branché sur la chaîne d’information continue. La vague de crimes qui sévissait en ce moment à Tokyo semblait le passionner. Elle trouvait ces nouvelles plutôt déprimantes, lui rappelant trop la violence qu’elle avait connue dans son enfance. Sa mère était morte peu de temps après sa naissance et c’est son père qu’il l’avait élevé seul. C’était un yakuza qui avait tenté de sortir du milieu après sa venue au monde mais ses vieux démons l’avait très vite rattrapé. Kaori avait donc grandit en voyant défiler les nombreuses conquêtes féminines de son père et ses fréquentations pas toujours recommandables. Jusqu’au jour où elle en avait eu assez de tout ça et qu’elle avait préféré s’enfuir. Elle avait 17 ans à l’époque et avait réussi à se faire engager dans une troupe de danse qui se produisait dans de petits théâtres dans plusieurs pays d’Asie. C’est lors d’une représentation dans un cabaret de Bankong qu’elle avait rencontré Ryo. Une rencontre plutôt explosive d’ailleurs :  

Flash-back 2 ans plutôt :  

« Kaori enfila le minuscule bout de tissu de la robe qui lui servait de tenu de scène. Envoyant son reflet dans le miroir, elle ne put s’empêcher de soupirer. Quand elle avait été engagé dans cette troupe de danse, elle ne s’attendait vraiment pas à devoir danser dans des bars miteux presque tout les soir devant une bande de dépravés qui la dévorer de leurs regards pervers. Bien sûr, elle n’était pas naïve. Lorsqu’elle avait accepté ce job, elle ne s’attendait à danser à l’opéra de Paris mais quand même…Enfn, c’était toujours mieux que de vivre avec son père et, au moins, elle était indépendante. Elle menait sa vie comme elle l’entendait. Même si elle se sentait parfois un peu seule…  

Tout à coup, Kaori entendit un cri strident :  

- Au secours UN PERVERS ! (nda : on ne demande pas qui c’est )  

La jeune femme sentit la colère lui monter au nez : elle en avait assez de ces hommes qui se permettaient de venir importuner les danseuses dans les loges !  

Mais Kaori avait trouvé une parade infaillible pour calmer leurs ardeurs. Comme par enchantement une massue gigantesque apparut et elle sortit de sa loge bien décider à mettre la main sur l’importun.  

Dans le couloir, elle retrouva Dita, une autre danseuse de la troupe, qui semblait toute chamboullé :  

- Ah, Kao, tu es là ! dit-elle avec soulagement.  

- Mais, enfin, qu’est-ce qui se passe ici ?  

- Un homme…J’ai trouvé un homme dans ma loge. Il était entrain de fouiller dans mes sous-vêtements !  

- Il est toujours dans ta loge ? demanda Kaori, les yeux brillants d’une colère mal contenue.  

Dita se contenta d’hocher la tête. Elle plaignait presque le pauvre type qui allait se prendre cette massue sur la tête, mais après tout, il l’avait bien cherché !  

Loin de se douter de la punition divine qu’on lui réservait, un homme brun de haute taille et à la carrure impressionnante se sentait au paradis. Il venait de tomber sur la collection de lingerie la plus sexy qu’il ait jamais trouvé. Il avait l’impression d’avoir mis la main sur le saint Graal.  

Tout à la contemplation de son nouveau trésor, il n’aperçut pas l’ombre géante d’une massue se profiler derrière lui.  

Il perçut la menace trop tard et quand il se retourna, il découvrit avec horreur cette gigantesque chose s’abattre sur lui. Il eut juste le temps d’appeler au secours avant de se retrouver encastré dans le sol.  

Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits et trouver la force de soulever cet engin de malheur sorti de nulle part.  

Quand il sortit de sous terre – afin de sous le planché ce fut pour apercevoir une magnifique paire de jambes :  

- Rhoo, ça y est je suis au paradis ! s’exclama-t-il la bave aux lèvres.  

Son regard avide continua l’exploration de ces belles gambettes et le reste du corps féminin qu’il découvrit lui plus énormément. Mais quand il découvrit le visage de la jeune femme qui se tenait devant lui, il se dit que finalement, il était peut être bien au paradis :  

- On dirait un ange, souffla-t-il dans un murmure admiratif.  

Mais un ange en colère à en juger par les éclairs qui lui lançaient ses jolies prunelles noisette.  

Se relevant tant bien que mal, il épousseta sa veste bleue et fixa avec intensité la jeune femme devant lui. À la vue de sa tenue plus qu’affriolante, elle faisait partie de la troupe de danse qui se produisait dans ce cabaret ce soir là. Mais il se dégageait d’elle une telle innocence, une telle pureté que fait qu’elle soit dans le tel endroit paraissait incongrue. Mais au moins, la belle savait se défendre des avances trop pressantes des hommes….  

Les bras croisés et les yeux brillants d’une colère mal contenue, Kaori continuait de dévisager cet homme qui paraissait pour le moins étrange. L’instant d’avant il abordait une mine libidineuse alors que maintenant il la toisait d’un regard d’aigle…Un regard envoûtant et pleins de mystère qui finit par faire tressaillir la jeune femme. Quand il ne faisait pas l’idiot, cet homme était vraiment très charismatique.  

« Ouais mais méfiance quand même » pensa Kaori, prête à faire surgir une massue à tout moment.  

Avec un air nonchalant, l’homme finit par briser le silence qui s’était installé entre eux :  

« - Alors, c’est vous la furie à qui je dois cette massue… Ca vous arrive souvent de faire apparaître de tels engins »  

Furie ?/ Kaori recommença à voire rouge !  

« - Aussi souvent que des pervers de votre espèce vienne nous harceler dans les loges ! » répliqua-t-elle du tac ou tac.  

L’homme sourit, une femme qui ne laissait pas faire : voila qui lui plaisait beaucoup…  

« - Ah mais je ne vous harcelais pas mademoiselle…J’étais juste venue enrichir ma collection personnelle ! dit-il en abordant fièrement une paire de dessous en soie noire. Mais si j’avais su que je tomberais sur une aussi belle femme que vous, je me serais rendu directement dans votre loge ! » ajouta-t-il joyeusement.  

« Mais c’est quoi ce type ? » se demande Kaori en le regardant avec de grands yeux ronds alors qu’une nuée de corbeaux envahissaient la pièce. « C’est qu’il a l’air sérieux en plus ! »  

Chassant les corbeaux qui passaient devant lui, l’homme s’approcha d’elle et lui prit délicatement :  

« - Ryo Saeba pour vous servir belle demoiselle… » dit-il avant de lui faire un baise main et de lui adresser un sourire des plus… »  

…craquant ! « Un sourire à rendre folle plus d’une mokkorienne » songea Kaori avec amusement. Aujourd’hui, encore, elle se souvenait de l’émotion qui l’avait saisit quand ses lèvres avaient frôlés sa main. Elle s’était sentie décontenancée, si vulnérable. Elle était timide certes mais il était rare qu’un homme la mette dans des états pareils ! Sur le moment, elle avait bégayé une vague excuse, prétextant que le show allait commencer pour fuir. Mais une fois sur scène alors qu’elle dansait, elle l’avait vu s’asseoir à une table et ne pas la quitter des yeux durant tout le spectacle. Mais pas d’un regard lubrique comme les autres hommes le faisait, mais d’un regard tendre, presque protecteur. Ce soir là, pensant qu’elle ne le reverrait sans doute jamais, elle n’avait dansé rien que pour lui, voulant lui laisser un souvenir impérissable.  

Mais le destin avait sans doute voulu les réunir car une fois le show terminé, leurs chemins s’étaient recroisés :  

( re flash-back : )  

« - Aller Kaori ! Tu ne veux pas venir avec nous ? Avec les filles, on va finir la soirée en boite …  

Cela faisait plusieurs minutes déjà que Dita tentait de convaincre Kaori de se joindre à elle et aux autres filles pour venir s’amuser un peu. En vain. Kaori était du genre solitaire et elle n’aimait pas trop se mêler aux autres danseuses.  

- Kaori, s’il te plait ! la supplia-t-elle encore. En plus c’est ton anniversaire dans quatre jours et cette soirée est la seule que nous avons de libre avant un long moment…Nous n’aurons pas une autre occasion de fêtait tes 20 ans…. »  

Mais Kaori refusa. Cela faisait des années qu’elle ne fêtait plus son anniversaire alors ça ne la dérangeait pas. Dita finit par rendre les armes et rejoignit le reste de la troupe. Kaori, elle, se retrouva seule et décida d’aller faire un tour. Ses pas l’avaient mené jusque dans un parc public. L’heure était matinale et le soleil n’allait pas tardait à se lever. Elle décida de s’asseoir sur un banc et de regarder le jour pointait le bout de son nez…Mais ce qu’elle ne vit pas, c’est l’homme adossait contre un arbre à quelques mètres d’elle. Une cigarette à la main, il la contemplait une lueur de malice dans le regard. Lui aussi était venu ici pour voir le soleil se lever mais le spectacle qui s’offrait maintenant sous ses yeux était beaucoup plus intéressant à son goût. Il ne s’arracha à sa contemplation que quand il vit sa belle frissonnait à cause de la brise matinale. N’hésitant pas une seconde, il avait ôté sa veste et était allé la poser sur les frêles épaules de la belle.  

Kaori avait alors sursauté et s’était retourné pour découvrir ce même regard protecteur qui la toisait :  

« - J’étais certain que j’allais finir par revoir mon ange à la massue » dit Ryo avec un large sourire… »  

« L’ange à la massue » ce surnom lui allait bien. Car des massues, elle en avait usé au début de leur relation avant de comprendre que Ryo prenait surtout plaisir à sauter sur tout ce qui porter une jupe pour la voir se mettre en colère. C’était un peu infantile comme comportement mais Ryo était comme ça. Un homme pleins de contradictions…et de mystère aussi….Elle ne savait rien, ou si peu de son passer. Mis à part qu’il avait été garde du corps et qu’il avait quitté le Japon pour changer de vie. Il n’aimait pas s’étendre sur sa vie d’avant et Kaori respectait sa pudeur. Après tout elle aussi n’aimait pas ressasser son passé…  

En ayant assez de voir son homme plus occupé par le poste de télé que part elle, Kaori se saisit de la télécommande et éteignit le poste. Surpris, l’ex nettoyeur se tourna vers sa douce qui lança d’un air contrit :  

- Le journal télévisé semble plus t’intéresser que moi en ce moment ?  

Un sourire aux lèvres, Ryo se leva du canapé et s’approcha la jeune femme :  

- Tu trouves que je te délaisse un peu trop mon ange ? lui demanda-t-il en passant ses bras autour de sa taille fine.  

- Un peu ? Beaucoup, je dirais !  

- Je croyais m’être fais pardonner avec tout ce que je t’ai fait la nuit dernière, dit Ryo en la plaquant un peu plus contre son torse. A moins que ce ne soit pas assez…ajouta-t-il d’un ton séducteur. Mais je vais arranger ça tout de suite…  

Mais Kaori stoppa sa progression :  

- Désolé mon chéri mais c’est trop tard…Pas le temps d’un câlin ! Aï et moi nous avons beaucoup de chose à faire !  

- Et qu’est-ce que les deux femmes de ma vie ont prévu de faire aujourd’hui ?  

- Nous allons faire un tour à la plage…Tu ne veux pas venir avec nous ? Tu ne travailles pas aujourd’hui, on pourrait passer la journée en famille…  

En voyant l’excitation illuminait son beau visage, Ryo sentit son cœur s’emballait. Elle était si belle et il l’aimait tant… « Comment vais-je faire pour vivre sans toi ? Sans vous ? » se demanda-t-il, le cœur serré.  

Cela lui paraissait impossible et pourtant il allait devoir le faire. Il avait choisi de ressusciter City Hunter et si ces anciens ennemis apprenaient l’existence de sa femme et de son enfant, elles seraient en danger…Il ne pourrait pas supporter qui leur arrive quelque chose. Si ces dernières années, il avait goûté au joie d’une vie normale et créer une famille, c’était uniquement parce qu’on le croyait mort. Une fois encore, il allait devoir fuit mais cette fois le sacrifice serait beaucoup plus douloureux. Alors avant de les quitter, il voulait s’offrir une dernière journée en famille :  

- Ca te ferait plaisir ? demanda-t-il tout à la contemplation du délicieux visage de ton épouse.  

- Bien sûr ! s’exclama une Kaori tout sourire.  

Sourire qui s’effaça très vite lorsqu’elle vit le visage de son homme prendre un aspect qu’elle ne connaissait que trop bien.  

Les points sur les hanches, elle lui lança comme un avertissement :  

- Je t’avertis Ryo, tu as intérêt à être sage. Je n’ai pas envie de passer ma journée à te courir après !  

- Mais ma chérie, tu sais que je me contente de regarder avec les yeux, je ne touche jamais !  

Kaori lui lança un regarde perplexe :  

- Pourquoi j’irai voir une autre femme alors que j’ai la plus belle des miss mokkori pour moi tout seul : Surtout si tu mets le joli bikini que je t’ai offert pour ton anniversaire ! ajouta-t-il la bave aux lèvres.  

Kaori soupira son homme était impossible mais elle l'aimait tel qu'il était...  

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