Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 18-06-08

Mise à jour: 16-07-08

 

Commentaires: 98 reviews

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GeneralDrame

 

Résumé: Ryô semble touché par une bien étrange amnésie. Au fils des heures, des flashs viendront l'éclairer sur ce mystère. Mais qu'adviendra-t-il ensuite de lui ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Amnésie..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amnésie...

 

Chapitre 2 :: Les pièces d'une funeste puzzle

Publiée: 25-06-08 - Mise à jour: 25-06-08

Commentaires: Salut tout le monde ! Merci infiniment d'avoir pris le temps de me laisser toutes ces reviews si motivantes. En tout cas, je suis contente car mon "suspence" a l'air de faire de l'effet. Malgré quelques idées qi fusent, il reste encore quelque chose de primordial à dévoiler. En tout cas, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Merci encore à tous pour votre fidélité. Bisous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5


 

Se frictionnant énergiquement les cheveux à l’aide d’une serviette éponge, enfin frais et dispo, Ryô dévala les escaliers pour atteindre le salon. D’un pas décidé, il se dirigea vers la fenêtre et d’un coup sec, il leva le store ; sa main servant de paravent, ses yeux s’accoutumèrent lentement à l’éblouissement solaire.  

 

Quelle heure était-il ? D’un bref coup d’œil, sur la pendule murale et sa question trouvait une juste réponse… onze heures. Comme pour conforter sa vision, un grognement ventral retentit.  

 

- Bah, tu attendras encore un peu mon vieux, dit-il en se tapotant l’estomac. Il faut que je range sinon je vais me faire massacrer par Kaori. Grimaça-t-il.  

 

Partant dans les dérives d’un songe, une scène familière accapara son esprit. Une course poursuite avec sa Furie se déroulait dans sa mémoire et comme s’il en avait ressentit le choc inévitable, à savoir la mémorable rencontre avec la percutante massue, il se remit tout de suite en mouvement.  

 

Posant fermement l’étoffe moelleuse sur ses épaules, sa sombre prunelle balaya la pièce de nouveau puis lâchant un soupir qui aurait eu raison de son courage, tout en traînant les pieds, il se dirigea vers la cuisine pour réapparaître, quelques secondes plus tard, un sac poubelle à la main.  

 

D’un geste répétitif, il attrapait, les unes après les autres, les bouteilles dont certaines semblaient vouloir fuir leur sort en se camouflant sous le canapé mais c’était sans compter sur la volonté du Professionnel à revenir dans les petits papiers de sa chère et tendre partenaire.  

D’un pas cadencé, il franchit le seuil de leur appartement et d’une allure toute aussi rythmée, il descendit dans la cour pour se débarrasser des saces à ordures. Tout en se frottant les mains, satisfait du résultat de cette contrainte, il regagna la cage d’escaliers ; alors qu’il les gravissait plus posément, la sonnerie répétitive et insistante du téléphone retentit. C’est aux pas de courses qu’il acheva son parcours.  

 

- Saeba !  

 

- C’est Saeko !  

 

- Comment va le Lieutenant de mon cœur ?!  

 

Etrangement, la jeune femme se tus un court instant puis reprenant ses esprits, elle poursuivit.  

 

- Ecoute, je n’ai pas le temps de plaisanter ; je n’ai pas pu te prévenir avant car je sors d’une réunion interminable avec les Huiles de la ville mais allume ta télé sur la chaîne des informations nationales.  

 

S’exécutant sur le chant, d’une pression du pouce, il capta le programme désiré.  

 

- Mesdames et Messieurs, bonjour. Un flash spécial vient de nous parvenir. Aux abords de la baie de Tokyo, tout près des entrepôts, vers cinq heures ce matin, le corps d’un homme d’une trentaine d’années a été repêché. C’est un docker prenant son service qui a fait cette découverte macabre et alerté les autorités.  

 

Alors que la journaliste continuait son récit avec l’appui de son collaborateur dépêché sur place pour interviewer le témoin, Ryô reprit la communication.  

 

- Quelle triste nouvelle mais je ne vois pas en quoi, cela me concerne ?  

 

- Tu ne vois vraiment pas ?  

 

- Non ? Insista-t-il le plus sincèrement du monde. Je devrais ?  

 

Son attention se reporta de nouveau sur le reportage.  

 

- D’après les premières constatations et les rumeurs qui font bon train, il s’agirait du « Dandy ».  

 

A cet instant, la photo du dit cadavre apparut dans le coin de l’écran.  

 

- Cet homme qui terrorisait la gent féminine aurait été exécuté…  

 

Saeko intervint de nouveau.  

 

- Quoi qu’il advienne, je te couvrirais !  

 

- Mais pourquoi aurais-je du souci à me faire ? S’agaça-t-il.  

 

- C’n’est pas grave… Joue là comme tu le veux mais je suis au commissariat donc tu comprendras qu’avec toute l’agitation environnante, je ne peux pas m’attarder. En plus, j’ai de nouveau rendez-vous avec le préfet après être allé voir le légiste. Soupira-t-elle lascivement.  

 

Après un court silence, elle ajouta tristement avant de raccrocher.  

 

- Je te comprends plus que quiconque.  

 

Tandis qu’un écho répétitif se faisait entendre dans le combiné, les yeux du Nettoyeur accrochèrent une nouvelle fois le portait du fameux Dandy.  

Scrutant sous toutes les coutures les traits du macchabée, des flashs firent irruptions. Cet homme lui faisant face hautainement avec un sourire qui se voulait enjôleur puis une autre séquence où ce dernier, à genoux, implorait sa clémence puis le craquement sourd d’une détonation le fit sursauter.  

 

Il avait beau se creuser les méninges ; rien de plus ne lui revenait. Pourquoi avait-il descendu ce type ? Et surtout, si c’était bien le cas, pourquoi ne s’en souvenait-il que vaguement ?  

 

Raccrochant le récepteur, coupant subitement le téléviseur, il attrapa sa veste pour se rendre au Cat’s eyes.  

 

Peut-être aurait-il des réponses sans pour autant éveiller trop les soupçons !  

 

***  

 

Poussant brusquement les portes battantes débouchant sur la salle d’autopsie, Saeko fit face au légiste, vêtu de sa longue blouse verte alors qu’il ôtait précisément son masque, geste révélant la fin de ces « travaux ». La fixant une brève minute, le sexagénaire lui sourit en ajoutant.  

 

- Vous arrivez à point nommé. Je viens juste de terminer.  

 

Les yeux clairs de la jeune femme se posèrent sur les trais livides du « patient » et plus particulièrement sur l’orifice rougeâtre qui se dessinait en plein milieu de son front.  

 

- Comme vous pouvez l’imaginer, ça a été du rapide et concis. C’est du travail net et sans bavure… Quoique l’arrière de son crâne et les lambeaux de masses cérébrales contrediraient mon verdict. Ironisa-t-il en souriant malgré lui, tout en se penchant au dessus du cadavre pour corroborer ses dires.  

 

L’invitant à « admirer » le désastre, d’un hochement négatif et d’un pas à reculons, un début de nausée commença à chatouiller les papilles du Lieutenant aux vus des scalpels ensanglantés, des vicaires trônant dans les plateaux métalliques pour être analyser ou encore en visualisant l’importante lésion crânienne du cadavre.  

Prenant une profonde inspiration, la policière regagna son sang froid pour aborder les questions fondamentales pour l’évolution de son enquête.  

 

- Alors que pouvez-vous me dire sur lui ? Demanda-t-elle en le désignant du menton.  

 

- Tout d’abord, tout laisse à penser, si je me réfère au portrait robot, que c’est bien le « Dandy » qui est allongé sur ma table d’autopsie.  

 

Se saisissant du cliché du cadavre tendu par le Praticien, elle dit,  

 

- Je le ferais confirmer en temps et en heures, ensuite !  

 

- Eh bien… dit-il en grimaçant, tout en se massant la nuque. Je peux vous affirmer que c’est un gros calibre qui a fait ces irrévocables dégâts.  

 

- Quel type de calibre ? Enchaîna-t-elle impatiente.  

 

- C'est-à-dire que… Commença-t-il ennuyé.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a ? S’agaça-t-elle.  

 

- Comme je vous l’ai dit auparavant, la balle lui a littéralement explosé la boîte crânienne donc je ne peux pas en faire l’analyser et encore moins la comparer avec un autre type de balle puisqu’elle est ressortie.  

 

- Si vous connaissiez l’endroit exact de son exécution, peut-être pourriez vous faire des prélèvements. Demanda-t-elle anxieusement.  

 

- Vous savez notre homme n’est resté pas moins de quatre jours dans l’eau. Dieu seul sait d’où il dérivait vu les remous marins que nous avons eu ses derniers jours.  

 

- Donc vous n’avez rien. Résuma-t-elle.  

 

- Non, rien malheureusement. Affirma-t-il en haussant les épaules, près à subir les foudres de sa Supérieure.  

 

A cette déclaration, Saeko resta silencieuse puis un long soupir s’échappa de ses lèvres comme si tout son stress s’évacuait par ce souffle.  

 

- Vous semblez soulagée ? Remarqua le légiste.  

 

- Comment voulez vous que je sois soulagée ! Clama-t-elle pour donner le change. Mon enquête piétine et je devrais en être contente !  

 

- Non mais…  

 

- Bon, je n’ai pas que ça à faire alors je vous laisse mais je vous remercie malgré tout. Je vais de ce pas faire mon rapport au préfet. Lâcha-t-elle en passant les portes battantes.  

 

- Tout le plaisir a été pour moi. Vociféra le vieil homme à l’encontre de la silhouette féminine qui disparaissait déjà dans l’embrasure de la porte. Hé bien mon vieux, on n’a pas été efficace sur ce coup. Soupira-t-il en tapotant l’épaule du macchabée pour le recouvrir ensuite du drap mortuaire.  

 

***  

 

Les mains fermement encrées dans ses poches, Ryô franchit le seuil du café et alors qu’il s’apprêtait à effectuer son envolée perverse vers la gent féminine rôdant dans les environs, c’est la tenancière qui devança son geste en se jetant à son cou.  

 

- C’est bon de te voir. Murmura-t-elle.  

 

A cette chaleureuse étreinte, le ténébreux nettoyeur en resta totalement décontenancé.  

 

- Tu as faim ? Le questionna-t-elle tout simplement.  

 

- Oui. Avoua-t-il en la suivant du regard alors qu’elle rejoignait son mari.  

 

- Je fais te cuisinier un truc dont tu me diras des nouvelles.  

 

Sans même lui laisser le temps de la réplique, Miki disparût dans l’arrière salle pour se cantonner à ses fourneaux.  

Encore éberlué par ce qui venait de se passer, Ryô prit place au comptoir face au Géant qui lui offrit machinalement un bon café noir. Lui qui s’attendait à une cinglante réplique de la part de la meilleure amie de sa partenaire suite à la dispute dont il n’avait d’ailleurs plus le moindre souvenir, fut accueillit par la plus inattendue des réceptions.  

Se remémorant cette sulfureuse accolade, un petit rire se fit entendre alors que son visage se déformait en une grimace lubrique.  

 

- N’en prends pas l’habitude. Grommela le Géant, en lui donnant un léger coup de plateau sur la tête.  

 

- Tu es jaloux, on dirait ! Le nargua-t-il.  

 

- N’importe quoi ! Qui serait jaloux d’un cloporte comme toi ! S’exaspéra le Cafetier.  

 

- Peut-être que ta femme s’est enfin aperçue de son erreur. Renchérit-il.  

 

D’une poigne ferme, Falcon le souleva pour le faire valdinguer de l’autre côté de la pièce pour le laisser s’encastrer brusquement dans le mur.  

 

- Je savais que je viendrais à bout de ton flegme. Rit-il triomphalement en se réajustant pour prendre place au bar, en attendant son déjeuner.  

 

Machinalement, Falcon, recouvrant son sang froid, alluma le poste de télévision sur une chaîne qui ne tarderait pas à donner les informations ; c’était un rituel mécanique d’écouter les derniers événements durant le temps de midi pour être toujours aux parfums des derniers méfaits du Milieu alors qu’il était sensé s’en être retiré.  

Alors que le Cafetier prenait une des assiettes trônant dans l’égouttoir, un « flash news » interrompit l’émission en cours. La nouvelle du décès probable du Dandy articula les lèvres du journaliste et accapara la discussion murmurante des rares clients présents à cet instant dans le café.  

Dans un geste de surprise, la « cercle de porcelaine » prisonnière des mains du Géant se craquela pour finir par se briser dans un bruit clair.  

Alors que le Nettoyeur fixait du coin de l’œil son ami, ce dernier se contenta d’ajouter.  

 

- Un pourri de moins sur Terre.  

 

Sans plus tarder, ni un mot de plus, il se remit à son activité sans même jeter un œil à Ryô qui semblait passablement calme à cet instant.  

Cette nouvelle ne laissait pas de marbre son compagnon mais à sa mine neutre, Ryô savait pertinemment que l’ex-mercenaire ne désirait pas s’attarder sur le sujet et n’arriverait pas à en tirer autre chose que de la contrariété.  

 

Alors que Ryô prenait une nouvelle gorgée de son café, Falcon exécutait répétitivement le séchage de la vaisselle, en reprenant parfois même deux fois la même pièce de porcelaine.  

Bientôt le silence presque serein reprit le dessus sur ce trouble fête.  

 

***  

 

Alors que la cuisinière était plongée dans ses casseroles à faire mijoter riz, poissons, viandes et autres condiments ; elle soupira lourdement pour détacher son attention de sa cuisine et le reporter à sur un autre point. Affichant un pâle sourire, tout un fixant l’un des recoins de la pièce, elle articula faiblement.  

 

- Je suis contente qu’il reprenne le dessus.  

 

Puis reprenant la confection de ses mets, un autre interlocuteur prit par à la conversation.  

 

- Moi aussi. Déclara Kaori, en fixant son amie.  

 

Le menu fin prêt, Miki emplit goulûment les divers plats qu’elle transporta dans la pièce principale pour les présenter au « ventre sur pattes ».  

Alors que la satisfaction de Ryô éclatait ; Kaori, à l’écart dans la réserve, se contenta de dire.  

 

- Je suis désolée de vous infliger cette peine mais pardonnez ma décision.  

 

Profitant de l’absence de son amie, Kaori s’éclipsa à son tour en laissant flotter dans l’air une dernière parole.  

 

- Prenez soin de lui, je vous le confie.  

 

 


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