Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 18-06-08

Mise à jour: 16-07-08

 

Commentaires: 98 reviews

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GeneralDrame

 

Résumé: Ryô semble touché par une bien étrange amnésie. Au fils des heures, des flashs viendront l'éclairer sur ce mystère. Mais qu'adviendra-t-il ensuite de lui ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Amnésie..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Amnésie...

 

Chapitre 4 :: Une réalité dure à entendre

Publiée: 09-07-08 - Mise à jour: 09-07-08

Commentaires: Salut tout le monde !!!! Merci infiniment de prendre le temps de me laisser vos reviews ; cela me fait super plaisir de lire vos réactions et hypothèses sur cette histoire. Voilà dans cet avant dernier chapitre une révélation que tout le monde attendait mais dont la véracité sera réelle dans le prochain chapitre. Ces deux chapitres vont aller très vite dans les révélations après avoir eu une immense satisfaction de vous torturer. En tout cas, je vous remercie encore pour votre fidélité et votre engouement pour ma fic. Merci mille fois et à la semaine prochaine. Bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5


 

Quelques minutes plus tard, Ryô espérait que son ex-cliente ne soit pas encore arrivée sinon comment la reconnaîtrait-il ? Prenant place à l’une des tables, les hypothèses commencèrent à fuser dans son esprit.  

Comment devait-il agir face à elle ? Il ne voulait pas jouer les goujats mais Tanabe était une pièce importante de son rouage défaillant. Il convenu alors d’improviser selon les attitudes de cette dernière.  

Cette amnésie persistante devenait vraiment gênante.  

 

Alors qu’il savourait un whisky, précédemment commandé, tout en balayant la salle du regard, une jeune femme fit son entrée.  

Lorsque sa sombre prunelle croisa la clarté du regard de cette dernière, il put constater que Kaori ne lui avait pas mentis qu’en à la beauté de cette dernière mais subitement de nouveaux flashs vinrent éclairer ce néant qui lui servait de souvenirs.  

« Elle se blottissait contre lui, le visage niché dans son cou, alors que Kaori se tenait non loin d’eux d’une mine des plus mélancoliques, tandis que d’une main « câline », il caressait le dos de la jeune femme. »  

 

- Monsieur Saeba ! L’interpella-t-elle doucement.  

 

- Excusez moi, je réfléchissais. Clama-t-il en affichant un sourire crispé. Vous voulez boire quelque chose ?  

 

- Ce ne serait pas de refus. Soupira-t-elle en prenant place en face de lui, tout en posant son sac à main sur la banquette. Je prendrais la même chose que vous.  

 

Appréhendant de croiser le regard de son interlocuteur, la tête penchée en avant, ses cheveux noirs et soyeux vinrent créer une barrière naturelle. Un pesant silence envahit l’atmosphère ; comment le briser alors qu’il n’avait pas le moindre élément les liant pour entamer une discussion.  

« Je ne me souviens pas de vous mais avons-nous eu une liaison » ne semblait pas être la bonne formule pour débuter une conversation. Alors qu’il se creusait les méninges pour aborder le sujet déclencheur, il aperçut un léger soubresaut faisant frémir les épaules de la jeune femme.  

 

- Mademoiselle Tanabe…Tout va bien ?  

 

Alors qu’il s’attendait à toute sorte de réponse, il ne croisa que les larmes souillant le visage féminin.  

 

- Merci pour tout. Sanglota-t-elle. Grâce à vous, je suis enfin libre.  

 

Que dire ? Quelle pirouette verbale pouvait-il improviser pour mettre fin à la douleur de cette femme.  

 

- Je n’ai fait que mon travail.  

 

Furent les seuls mots qui lui vinrent à l’esprit.  

 

- Depuis que le Lieutenant Nogami est venue me prouver que je ne courrais plus aucun danger… que le Dandy était mort, j’ai senti de nouveau mon cœur battre. Vous et votre partenaire avez tant fait pour moi.  

 

Ainsi Saeko avait rendu visite à cette jeune femme pour lui apprendre que ce type avait eu son compte. Mais quel lien l’unissait à cette femme et surtout, ce n’était pas la première fois qu’il abattait un homme alors pourquoi ne s’en souvenait-il pas ?  

Alors qu’il était en plaine réflexion, Mayu poursuivit.  

 

- Je lui ai malencontreusement répété les mots que vous aviez prononcés, ce soir-là. Murmura-t-elle anxieusement.  

 

- Et ?  

 

- Elle m’a demandé de les garder pour moi et de ne les répéter sous aucun prétexte.  

 

- Qu’ai-je dit de si compromettant pour mettre notre Lieutenant soit dans cet état et vous provoquer de l’embarras ? Questionna-t-il à voix basse en s’approchant d’elle.  

 

- Vous le savez bien ! Non ? Clama-t-elle incrédule.  

 

Prenant une profonde inspiration, Mademoiselle Tanabe poursuivit son récit.  

 

- Ce soir-là, il y a cinq jours, vous m’avez dit que le Dandy était à conjuguer au passé. Je dois bien avouer que vous m’avez fait peur sur le coup. Bredouilla-t-elle tout naturellement d’une petite voix. Mais aujourd’hui, vous semblez différent malgré ce qui s’est passé.  

 

De plus en plus attisé par les réflexions que cette dernière lâchait par brides, il la laissa continuer. Mais quel était ce mystère qui rôdait et semblait troubler toutes les personnes de son entourage ?  

 

- Vous m’avez sauvé la vie… mais je ne saurais jamais comment me faire pardonner… Votre partenaire…  

 

Plissant un sourcil sous le coup de l’anxiété, les battements du cœur de Ryô s’accélérèrent.  

 

- Kaori ? Mais qu’a-t-elle avoir dans cette affaire ? Demanda-t-il soucieux alors que la jeune femme vidait son verre d’une traite sous le coup de l’angoisse grandissante alors qu’elle rassemblait ensuite ses affaires pour partir.  

 

D’un geste plein de désarroi, Ryô l’attrapa par le poignet et réitéra sa question.  

 

- Pourquoi parlez vous de Kaori ?  

 

- Vous me faites mal. Geignit-elle.  

 

La libérant brusquement, Ryô la fixa sévèrement en attendant la brûlante réponse. Complètement décontenancée, face à l’amnésie qui semblait toucher le Professionnel ; elle s’approcha de lui d’un air atterré.  

 

- Faites un effort, je vous en supplie. Implora-t-elle face à la lourde tâche qui s’imposait à elle. Vous ne vous souvenez de rien. Insistât-t-elle tristement.  

 

D’une voix éteinte, elle articula difficilement, tout en prenant machinalement du recul.  

 

- Monsieur Saeba… cette nuit-là… le Dandy s’en est pris à votre partenaire…  

 

Sous le choc de la révélation de cette dernière, le cœur bondissant dans sa poitrine, les iris dilatées, Ryô resta statique comme si le monde venait de lui tomber sur la tête.  

Sans dire un mot, il se mit sur pieds et emboîtant mécaniquement ses pas ; sa lente progression devint bientôt une course alors qu’il sautait dans sa voiture.  

 

Alors que les pneus de la Mini crissaient sur la bitume, ses gestes de conducteur se faisaient brusques et nerveux ; cette femme était folle, il avait parlé à Kaori il y avait un peu moins d’une heure. Certes, elle avait mauvaise mine mais de là à être…  

Elle divaguait.  

Kaori était vivante et elle l’attendait chez eux à le guetter derrière la fenêtre du salon ; il sentirait comme à l’accoutumer son regard se poser sur lui alors qu’il descendrait de la Mini. Elle veillerait jusqu’à ce qu’il franchise le seuil de leur appartement ; un verre d’eau à la main, servant d’alibis à sa présence et c’est d’un léger sourire qu’elle regagnerait sa chambre sans un mot.  

 

Malgré le contexte de ce souvenir, il savourait cette rencontre fortuite qu’elle jouait à chaque fois avec une anxiété qui s’amenuisait par son apparition sur le seuil de la porte. Il savait qu’elle serait toujours là à l’attendre.  

 

D’un violent coup de volant, évitant ainsi le véhicule lui faisant face, les agressifs coups de klaxons retentirent ; s’engageant dans la dernière rue le ramenant chez lui, apercevant l’imposante bâtisse, son angoisse ne trouva pas de repos.  

 

La voiturette à peine stoppée, il en ouvrit la portière pour la claquer sauvagement ; se ruant dans la montée d’escaliers, les avalant les unes après les autres, en agrippant les rampes pour ne pas ralentir sa vive cadence. Il ne pouvait plus attendre, il voulait la voir ; il devait démentir les paroles de cette femme.  

 

Poussant la porte de leur appartement, cette dernière percuta sans ménagement le mur jouxtant ; sa sombre prunelle balayant avidement le salon alors qu’il l’appelait désespérément.  

Où était Kaori ? Pourquoi n’apparaissait-elle pas alors qu’il faisait un potin de tous les diables ?  

Son regard accrocha, au hasard de sa fouille, la silhouette féminine qui se leva lentement pour l’accueillir.  

 

Finis les tabous, les non-dits et les barrières ridicules, ces dernières heures avaient mis à rude épreuve ses sentiments et émotions.  

Se ruant sur elle, ses bras s’écartèrent pour venir emprisonner la fine taille de la demoiselle.  

 

- Je savais que cette femme était folle. Murmura-t-il.  

 

Alors qu’il se délectait de cette capture, ses yeux voulaient plonger dans son regard timide mais si cher à son cœur mais ils s’ouvrirent lentement pour constater… le vide… Elle n’était pas là.  

 

- Ryô. Appela-t-elle doucement.  

 

Faisant volte-face, il ne pouvait s’empêcher de parler. Elle devait effacer ses craintes.  

 

- Kaori ! Pourquoi me fuis-tu ? Pourquoi…  

 

- Chut ! Lui intima-t-elle en posant son index sur les lèvres masculines.  

 

Une étrange sensation de fraîcheur caressa sa bouche puis comme frapper de plein fouet par la présente réalité, ses traits se firent plus crispés.  

Amèrement, Kaori tenta de ménager sa souffrance.  

 

- Je n’ai pas osé te dire la vérité de moi-même. J’ai été lâche…  

 

- Non, tais-toi, je t’en supplie. Lui ordonna-t-il d’une voix dure.  

 

Affligé par le désarroi de l’homme qu’elle aimait, elle ne pouvait se taire davantage.  

 

- Ryô… Le Dandy m’a tiré dessus, il y a cinq jours…  

 

Ne lui laissant le loisir de poursuivre, il la coupa désemparé.  

 

- Non, ce n’est pas vrai, tu es là devant moi.  

 

- Ryô, écoute ce que ton cœur te dit. Lui demanda-t-elle mélancoliquement.  

 

Lorsque la prunelle noisette croisa la noirceur de ses yeux, elle y vit à nouveau la tristesse qui l’avait tant bouleversé, il y a quelques jours.  

Reculant machinalement, Ryô se laissa tomber dans l’un des fauteuils et Kaori prit place sur le sofa.  

 

- Je te dois la vérité.  

 

Accablé par la douleur, il resta muet et c’est d’un air grave, qu’elle révéla le déroulement de leur dernière journée commune…  

 

Malgré la douceur de cette fin de journée, j’ai froid.  

Je serre davantage contre ma poitrine ce bouquet d’œillets blancs  

mais à mesure que les mètres défilent, il se colore d’une teinte vive.  

Ma vue se trouble peu à peu, je frissonne, j’ai peur.  

 

Pourquoi garder ce cadeau empoisonné  

alors que celui qui me l’a donné,  

vient de me tuer.  

 

Cet homme, ce pourri,  

appelé par la presse, le « Dandy ».  

Pourquoi ai-je voulu l’écouter…  

mais mon cœur avait besoin d’être pansé.  

 

Comme toutes ces femmes qu’il entoure,  

je rêvais de ces mots d’amour  

alors qu’ils s’y cachaient un vautour  

qui m’annonçait un voyage sans retour.  

 

De toi, un bref instant, il a su me détourner  

par ses belles phrases et ses mots enjolivés  

mais l’illusion s’est peu à peu évaporé  

et son masque est brutalement tombé  

 

L’angélique charmeur  

est devenu le tueur  

 

La lourdeur de ma démarche, provoque en moi tant d’émois  

je rassemble ce qui me reste de forces pour être près de toi.  

Mon sang se glace, mes forces s’amoindrissent…  

ma prunelle noisette fixe cette couleur brique, cette immense bâtisse  

 

Mon cœur se réchauffe, je suis chez moi.  

 

Mes tempes me font mal, ces battements incessants  

donnent dans ma bouche, ce goût âcre qu’est le sang.  

Je distingue de moins en moins ce qui m’entoure,  

mais je serais près de toi, mon amour.  

 

Je tombe un genou à terre, la nuit envahit ma vision  

mais un cri tente de me rappeler à la raison  

et tu apparais sur le perron.  

 

Alors que je m’allonge sur le sol  

ma chute s’adoucit, tu me cajoles.  

Je sens ta chaleur contre moi  

et cela calme, peu à peu, mon effroi.  

 

Tu me serres fort dans tes bras  

mais pour moi sonne le glas.  

Je n’ai plus la force de vivre ;  

c’est l’heure, je dois partir.  

 

Tes paroles tentent de me ranimer  

mais mes forces sont entrain de me quitter  

car je ne voulais pas m’éloigner  

sans t’avoir une dernière fois regarder.  

Mais ce rouge est en train de me souiller…  

 

Par des mots étranglés  

je t’ai demandé de me pardonner  

tu viens subitement de réaliser  

pourquoi cette complainte est justifiée.  

 

Sur ma joue, une larme s’est écrasée  

c’est la première fois que je te voyais pleurer.  

Ne pleure pas mon aimé  

je serais près de toi pour l’éternité.  

 

Par la douceur d’un baiser,  

tu as su me réconforter, me pardonner  

et de ma culpabilité, me libérer.  

 

Toute ma vie, j’attendais d’être embrassée  

et de ce fait, je pouvais désormais te quitter  

car nous allions être séparés.  

 

Malgré tes suppliques pour ma vie  

c’est dans mes yeux que tu as compris  

que malheureusement tout serait fini  

et que les minutes étaient mon sursis.  

 

Avec une extrême douceur,  

ton légendaire sourire charmeur,  

tu m’as dit de ne pas avoir peur  

car il serait avec moi, le ténébreux nettoyeur.  

 

Ta bouche a retrouvé la mienne  

et je me suis sentie plus sereine.  

 

Lentement, de mon corps, mon âme s’est détachée  

alors qu’au loin les sirènes se mirent à hurler  

mais un son bien plus étouffé  

qui venait de beaucoup plus près  

m’est parvenu avec clarté…  

 

C’était ton cœur entrain de se briser.  

 

 


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