Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: TOKRA

Beta-reader(s): Nodino

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 9 chapters

Published: 16-02-10

Last update: 04-06-10

 

Comments: 76 reviews

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Romance

 

Summary: Depuis halloween, Ryo et Kaori sont en couple et s'apprêtent à fêter leur première Saint Valentin. Mais avec City Hunter rien n'est jamais simple…

 

Disclaimer: Les personnages de "Lovely Valentine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lovely Valentine

 

Chapter 2 :: Retour à l'orphelinat

Published: 26-02-10 - Last update: 26-02-10

Comments: Merci à Kaori62, Tennad, Fankaori, Kithawke, 1grisou et Macema, d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Bonne lecture à tous.

 


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Kaori avait beau scruter dans le rétroviseur, elle ne voyait aucune voiture la suivre. Intuition ou espoir, elle s’attendait vraiment à ce qu'une Austin mini se mette à sa poursuite. Cela l'aurait rassurée en lui signifiant que les sentiments de Ryo envers elle restaient inchangés.  

 

Lorsqu'elle arriva à l’orphelinat, les enfants se précipitèrent vers elle dès qu'elle eut garé sa voiture. Dans un joyeux brouhaha, Kaori prit la petite Ayumi dans les bras et, entourée d’une nuée de petits garnements, se dirigea vers le bâtiment principal, où elle retrouva quelques bénévoles. L’un d’entre eux la salua avec un peu plus d’insistance que les autres, ce qui la mit légèrement mal à l’aise.  

 

Cela faisait plusieurs semaines qu’il venait à l’orphelinat, et elle le trouvait tout à fait charmant. Il était vraiment l’opposé de Yûgo, et cette fois-ci, elle était sûre qu’il s’entendrait bien avec Ryo.  

Sympathique et agréable, Shimei était comme chez lui dans cet endroit. En un sens, c’était un peu normal, vu qu’il avait lui-même passé une partie de son enfance dans cet orphelinat, avant d’être adopté et de partir avec sa nouvelle famille, à Osaka. De retour dans la région, il avait tout naturellement souhaité devenir bénévole là où il avait passé ses jeunes années et il avait été rapidement accepté par tous les enfants, même par Arima et Yuki, pourtant assez sauvages d'ordinaire.  

 

Lorsque la petite fille demanda à descendre pour courir retrouver ses camarades, il prit Kaori à part et, sortant une petite boîte de sa poche, la lui tendit en lui disant :  

 

- Tiens Kaori ! Je sais que je suis en avance, mais je ne sais pas si je pourrai te voir le 14 février, alors je préfère te le donner aujourd’hui.  

 

Surprise, Kaori regarda la petite boite enrubannée de rouge que Shimei lui tendait. Mais il se méprit sur son étonnement et déclara :  

 

- Je sais que la tradition veut que ce soit la femme qui fasse un cadeau le jour de la Saint Valentin, mais, en France, l’homme offre également un cadeau ce jour là…  

 

- Shimei… c’est très gentil de ta part… mais je ne peux pas accepter ! Je t’ai déjà dit que j’avais quelqu’un dans ma vie ! Je ne veux pas que tu te fasses de fausses idées.  

 

- Il ne faut jamais dire « Fontaine je ne boirai pas de ton eau »... Et puis, qui te dit que c’est l’homme de ta vie ? Je ne suis pas pressé, Kaori, je saurai être patient... Au moins tu sais ce qu'il en est.  

 

Kaori ne savait plus quoi répondre. Ce n’était pas la première fois qu’elle essayait de faire comprendre à Shimei qu'il ne servait à rien d’insister et qu'elle était heureuse dans son couple, mais il semblait hermétique à son discours et continuait à lui faire la cour.  

 

Peut être que si Ryo était venu à l’orphelinat, le jeune homme aurait compris. Mais, à son grand désespoir et à celui des enfants, Ryo n’avait plus franchi les grilles de l’établissement depuis Noël. Difficile pour elle, alors, de persuader Shimei que l’homme qui partageait sa vie était bien réel !  

 

Elle était en train de réfléchir à la manière de refuser ce cadeau quand, soudain, elle ressentit l’aura de son partenaire. Ainsi donc, il l’avait suivie ! Elle en fut doublement soulagée, car cela signifiait qu’il tenait à elle, mais surtout que Shimei allait enfin le rencontrer et, de ce fait, ne la poursuivrait plus de ses assiduités.  

 

Shimei, sa boite de chocolats toujours dans les mains, sentit un changement s'opérer chez Kaori. Et, quand elle se tourna vers le nouvel arrivant, il put constater que son regard était devenu bien plus lumineux...  

 

L’homme se dirigeait vers eux, et, en voyant la lueur assassine qui assombrissait son regard, Shimei cacha rapidement la boite de chocolats au fond de sa poche. Il ne tenait pas, en guise de présentation, à recevoir un uppercut ! Il avait tout de suite compris que le ténébreux qui venait de faire son entrée dans la pièce n’était autre que l’homme qui partageait la vie de Kaori, ce Ryo dont elle lui avait si souvent parlé... Il existait donc bel et bien ! A cet instant, il comprit qu’il n’avait aucune chance, car malgré l’allure furibonde de Ryo, Kaori le regardait avec une telle lueur dans le regard ! Elle ne semblait pas du tout perturbée par ses sourcils froncés et arborait même un petit sourire satisfait. Bon joueur, il déclara forfait avant même d’avoir déclenché la guerre ! A quoi bon se battre pour une cause apparemment plus que perdue d'avance!  

 

L’homme était presque arrivé à leur niveau quand, soudain, des enfants se précipitèrent sur lui, lui sautant pratiquement au cou. Son regard changea alors, et il se fit jovial envers les petits qui criaient de joie et scandaient son prénom.  

 

Un enfant dans les bras, d’autres accrochés à son pantalon, Ryo s’approcha d'eux, et, malgré le sourire sur ses lèvres, Shimei comprit qu’il n’était pas enchanté de le voir aux côtés de Kaori. Il en eut la confirmation lorsque, quelques instants plus tard, Kaori fit les présentations :  

 

- Shimei, laisse-moi te présenter Ryo, l'ami dont je t’ai si souvent parlé. Ryo, je te présente un ami, Shimei, il est bénévole ici !  

 

Lorsque Ryo serra sa main, Shimei crut qu’il ne la récupérerait pas entière, mais Kaori lança alors un regard courroucé en direction de son compagnon et la poignée de main se fit plus souple. Il sentit cependant que s’il voulait rester en vie encore un peu, il devait lui faire comprendre qu’il n’avait aucunement l’intention de marcher sur ses plates-bandes.  

 

-Je suis enchanté de faire votre connaissance Ryo ! Kaori m’a si souvent parlé de vous que j’avais hâte d’enfin vous connaître !  

 

Ryo sentit l’agacement poindre en lui. S’il comprenait bien, Kaori avait souvent parlé de lui avec ce Shimei, mais la réciproque n’était pourtant pas exacte. Il regarda attentivement l’homme qui lui faisait face et se dit qu’il n’avait rien à voir avec ce Yûgo de malheur, qui semblait être absent d'ailleurs. Il n’avait ni vu sa voiture dans la cour ni senti sa présence dans la pièce. Il n’y comprenait rien ! Kaori avait pourtant bien dit à Miki qu’elle venait le rejoindre...  

 

Il avait la désagréable impression qu'elle s'était joué de lui et il devait savoir ce qu’il en était exactement !  

 

- Mais, dis-moi Kaori… Où est donc ce cher Yûgo ? lui demanda-t-il innocemment, ça fait un moment que je ne l’ai pas vu !  

 

Kaori se sentit brusquement coincée. Elle ne s'attendait pas à ce que Ryo lui pose cette question... Cela faisait bien longtemps que ce lâche n’avait plus remis les pieds à l’orphelinat, mais elle ne l’avait jamais dit à Ryo. Elle se mit à réfléchir à toute allure pour trouver comment esquiver la question, quand Shimei, la prenant de vitesse, s’exclama :  

 

- Je n’ai jamais rencontré ce Yûgo, mais d’après ce que m’ont dit les autres bénévoles et les enfants, personne n’en garde un bon souvenir ! Il avait osé abandonner les enfants dont il devait s’occuper le soir d’Halloween ! Heureusement que deux bénévoles s'étaient chargés d’eux et les avaient reconduits à l’orphelinat ! Moi, je dis qu’un homme qui est capable de laisser des enfants comme ça, dans la rue, ne devrait même pas songer à devenir bénévole ! Heureusement qu’il n’a pas eu affaire à moi, car je lui aurais mis mon poing dans la figure ! Mais bon, il n'a plus jamais osé remettre les pieds ici, ce qui ne m'étonne guère !  

 

A cet instant précis, Shimei remonta en flèche dans l’estime de Ryo. Si lui aussi ressentait l'envie de casser la figure à Yugo, ils arriveraient peut être à sympathiser. En tout cas, il ne ressentait plus aucune animosité envers lui, ce qui était déjà un très bon point, étant donné les sentiments qu'il le soupçonnait d'éprouver pour Kaori.  

 

Par contre, il devait avoir une discussion avec celle-ci, et la jeune femme sentit, au regard courroucé qu’il posa sur elle, que cela n’allait pas tarder. Elle en eut confirmation quand, quelques instants plus tard, Ryo posa l’enfant qu’il tenait dans les bras, attrapa Kaori par la main et s’excusa auprès de Shimei en entrainant la jeune femme à sa suite :  

 

- Vous permettez que je vous emprunte Kaori quelques instants…  

 

Le jeune homme les regarda s'éloigner avec une légère pointe d'envie. Il semblait vraiment y avoir un lien très spécial entre ces deux-là, même s'il avait bien noté le regard de petite fille prise en faute qu'avait arboré Kaori quand son compagnon l'avait saisie par la main. Il ne put s'empêcher de se demander quelle bêtise elle avait bien pu commettre et se mit à rire doucement. Cette fille était vraiment délicieusement piquante !  

 

Pendant ce temps, Kaori suivait docilement son partenaire, sachant très bien ce que Ryo allait lui dire. Elle avait voulu provoquer sa jalousie en parlant de Yûgo , et voilà que, maintenant, cela allait se retourner contre elle. Ryo allait certainement la sermonner comme une gamine ou pire, lui en vouloir. Elle regretta un instant de s'être ainsi fourrée dans de sales draps, mais se rappela vite ce qui l'avait conduite à ce stratagème.  

 

Quand ils furent entrés dans l'une des chambres, Kaori se dirigea vers la fenêtre, n’osant regarder sa moitié dans les yeux. Ryo, lui, ferma un peu trop brusquement la porte et la jeune femme sursauta... Ainsi donc, il était vraiment furieux…  

 

Elle regardait obstinément le paysage, espérant en terminer rapidement avec ce qui allait suivre.  

 

- Pourquoi ? Pourquoi as-tu dit à Miki que tu allais rejoindre Yûgo ?  

 

- J’ai dis ça ? éluda la jeune femme.  

 

- Ne me prends pas pour un idiot, Kaori ! Tu l'as dit à Miki ! Pourquoi, alors que tu savais pertinemment qu’il n’était plus bénévole ici ?  

 

Tout en haussant le ton, Ryo avait saisi Kaori par le bras et l’avait forcée à se retourner. A son regard, la jeune femme comprit qu’il ne se contenterait pas d’une excuse bidon, aussi se décida-t-elle à être franche avec lui et lui répondit d’une voix morne :  

 

- C’est pourtant simple Ryo ! Ça fait plusieurs semaines maintenant que tu ne t’occupes plus autant de moi ! J’ai eu l’impression que tu te lassais... Déjà… Quand j’ai parlé à Miki de Yûgo, c’était juste pour voir si tu serais jaloux… Pour voir si tu tenais encore à moi…  

 

La poigne se relâcha et Ryo se fit perplexe :  

 

- Tu doutes encore de mes sentiments, malgré ce que nous partageons chaque nuit depuis quatre mois ?  

 

- Tu crois que me faire l’amour est une preuve de tes sentiments ? demanda Kaori, un peu vexée que pour lui l’amour se résume à ça.  

 

- Ben tu me connais, les mots ça n'a jamais été mon truc, les gestes, l’action oui… Alors oui, pour moi, c’est une preuve d’amour ! Et puis, tu n'as pas remarqué ? Je ne fais plus le joli cœur avec toutes les filles que je croise dans la rue. Toi seule a droit au Ryochouchou d’amour que je suis. Bon, si tout cela n’est pas suffisant et que tu veux une autre preuve, je vais t’en donner une tout de suite.  

 

Ryo se pencha alors sur sa douce et s’empara de ses lèvres. Un baiser à la fois doux et brûlant, qui transporta Kaori et la rassura instantanément. Comment avait-elle pu douter un seul instant de l’amour de Ryo ? Tout dans ses gestes montrait à quel point il tenait à elle. Elle dut même repousser une main audacieuse, craignant que Ryo ne décidât de pousser plus loin ce petit tête à tête. N’importe qui pouvait entrer dans la pièce, et elle se souvenait très bien que les enfants avaient le chic pour arriver au mauvais moment.  

 

Elle s’éloigna à regret de sa moitié et fit glisser sa main le long de sa joue, lui demandant doucement :  

 

- Tu es toujours en colère après moi ?  

 

Ryo saisit la main posée sur sa joue et la porta à ses lèvres pour déposer dans la paume, à la limite du poignet, un baiser aussi léger qu’une brise.  

 

- Non. Je comprends pourquoi tu m’as raconté ces histoires… Je suis désolé… Je ne me suis même pas rendu compte que je t’avais délaissée ces derniers temps… Pardon… Je passerai plus de temps avec toi désormais… Si je peux faire quelque chose qui te ferait plaisir, dis-le moi ! N’importe quoi ! Je suis prêt à tout pour toi Sugar !  

 

Kaori réfléchit une seconde, puis hésita, avant d'exprimer ce qui lui faisait envie.  

 

- Un des bénévoles est peintre, dit-elle les yeux brillants, et il organise une exposition de ses toiles la semaine prochaine. Je voudrais bien que tu m’accompagnes au vernissage auquel je suis invitée…  

 

- C’est d’accord ! affirma Ryo, sans hésitation.  

 

La jeune femme le regarda, surprise :  

 

- Tu ferais ça pour moi ?  

 

- Oui, mais à une condition...  

 

Kaori se renfrogna, c’était trop beau pour être vrai ! Ryo ne pouvait l’accompagner à un truc qu’il trouvait barbant sans contrepartie... Voulant savoir sur quel pied danser, elle lui demanda :  

 

- Laquelle ?  

 

- Que tu me dises pourquoi tu ne m’as jamais parlé de Shimei !  

 

Kaori fut à la fois soulagée et étonnée de cette requête, mais lui répondit simplement la vérité :  

 

- Ce qui se passait à l’orphelinat ne semblait pas t’intéresser ces derniers temps, alors je ne voyais pas l’intérêt de te parler de choses qui ne retenaient pas ton attention.  

 

Ryo comprit cette fois ce qu'il avait fait subir à la jeune femme. Il ne s’était même pas rendu compte à quel point il avait été distant. Il était vraiment impardonnable.  

 

- Je crois que je dois te demander pardon, une fois encore, et je connais une excellente façon de te présenter mes excuses.  

 

Ryo se pencha une nouvelle fois sur sa compagne et lui donna un baiser empli de tendresse. Quand Kaori l’enlaça, il comprit qu’elle lui avait pardonné et son cœur en fut apaisé. Il aurait pu rester des heures comme cela à embrasser la jeune femme, mais, comme à l’accoutumé, la providence s’en mêla et la porte de la chambre s’ouvrit brusquement. Le nouveau venu, qui n’était autre que Shimei, bredouilla :  

 

- Excusez-moi de vous déranger mais le directeur voudrait parler à Kaori !  

 

Kaori réprima un fou rire quand Ryo murmura non loin de son oreille :  

 

- On ne peut jamais être tranquille ici !  

 

Puis se retournant vers l’intrus, il se mit à bougonner :  

 

- On ne vous a jamais dit qu’il fallait frapper avant d’ouvrir une porte ?  

 

Kaori eut pitié du jeune homme qui ne savait plus où se mettre et, attrapant Ryo par le bras, déclara :  

 

- Allez viens, Ryo ! Allons voir ce que le directeur a à me dire !  

 

Ils retournèrent alors dans la pièce principale, où Ryo fut d’autant plus déçu d’avoir été dérangé que le directeur parla avec Kaori de choses totalement insignifiantes, comme une sortie en forêt ou l’achat de nouveaux livres pour la bibliothèque. Dire que son doux tête à tête avait été interrompu uniquement pour ces futilités ! Il en soupira de mécontentement et fut soulagé quand des enfants lui demandèrent de venir jouer avec eux. Il trouva là un merveilleux prétexte pour échapper à une conversation bien ennuyeuse.  

 

L’après midi passa pourtant très vite, et Ryo fut surpris quand sa partenaire lui dit qu’il était l’heure de partir. Ils saluèrent les bénévoles qui étaient encore là et retournèrent chez eux, où, dans l’intimité de leur chambre, Ryo lui prouva une fois de plus à quel point il tenait à elle.  

 

 

 

 

 

 


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