Chapter 7 :: Quand sonne l'heure des explications...

Published: 07-05-10 - Last update: 07-05-10

Comments: Coucou !! Merci à Ank, City, Nanou, Aya, Ten, Blanche neige, Phoe et Jny d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Tout doucement on arrive bientôt à la fin de cette fic... Merci à City pour ses corrections ! Bonne lecture à tous Biz

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Le jour venait de se lever quand, épuisée et les yeux rougis par ses pleurs, Kaori s’assoupit finalement sur le canapé. Ryo n’avait pas fait sa réapparition et n’avait donné aucun signe de vie.  

Kaori avait pourtant espéré des heures durant son retour, où du moins un coup de fil, mais en vain.  

Soudain, alors qu’elle venait enfin de trouver le sommeil elle entendit la clef dans la serrure et elle se redressa brusquement. Ryo était rentré ! C’était lui, elle n’en avait aucun doute !  

Elle retint avec difficulté les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues. Elle devait être forte et ne pas lui montrer à quel point elle avait eu peur qu’il ne rentre jamais. Elle respira un grand coup et afficha un regard serein.  

Lorsqu'il franchit la porte, elle remarqua tout de suite qu’il était fatigué. Son regard généralement doux et chaleureux était hagard. Une barbe naissance lui couvrait les joues, ce qui habituellement lui conférait un charme irrésistible, mais ici révélait surtout que pour lui aussi la nuit avait été courte.  

Kaori s’approcha de lui. Il fallait qu’elle lui demande pardon pour les mots cruels qu’elle avait eus à son encontre la veille. Mais surtout, il fallait qu’elle entende ses explications, pour connaître enfin la vérité... Alors, un peu intimidée et surtout anxieuse, elle dit d’une petite voix :  

- Ryo… Je…  

Mais elle ne put finir sa phrase, car Ryo l’interrompit d’un geste avant de déclarer :  

-Ne dis rien ! Il faut qu’on parle, mais pas ici ! Il y a quelqu’un d’autre qui est concerné par ce qu’il faut que je te dise et je veux qu’elle soit là…  

Le cœur de Kaori se serra, elle avait donc eu raison et Shimei s’était trompé. Si Ryo n’était pas rentré de la nuit, c’était tout simplement parce qu’il l’avait passée avec Eriko ! Elle n’avait plus aucun doute maintenant ! Sa moitié avec sa meilleure amie ! Mais pourquoi ? Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Ou plutôt qu’est-ce qu’elle n’avait pas fait pour que Ryo aille voir ailleurs ?  

- Viens ! Suis-moi sans poser de questions s’il te plait !  

Ce furent les seuls mots qu’il prononça. Constatant que Kaori ne semblait pas vouloir bouger, il lui attrapa délicatement la main et la força à le suivre.  

La jeune femme, surprise, se laissa tirer jusqu’au sous-sol où attendait la Mini.  

- Monte dans la voiture !  

Ce ton froid et impersonnel ne plut pas à Kaori qui le lui fit savoir :  

- Mais qu’est-ce que tu veux ? D’abord tu ne rentres pas de la nuit et ensuite tu me parles sur ce ton ! Je ne suis pas un chien ! Mais bon sang Ryo qu’est-ce qui t’arrive ? Où m’emmènes-tu ?  

- Chez Eriko ! Bon, maintenant que tu sais tu montes dans la voiture et plus de question jusqu’à ce qu’on arrive là-bas !  

La jeune femme comprit au ton de son partenaire qu’il ne fallait pas qu’elle insiste et elle monta dans la Mini.  

Cependant, elle était loin d’être rassurée. Pourquoi ? Pourquoi Ryo ne lui disait-il pas simplement qu’il voulait la quitter ? Pourquoi l’emmener vers celle qui faisait maintenant battre son cœur ? Elle aurait bien posé la question à son partenaire, mais l’air sérieux et distant que Ryo affichait laissait entendre qu'il valait mieux se taire pour l'instant.  

Le trajet, pourtant habituellement court, entre leur appartement et le magasin d’Eriko lui parut interminable et elle fut presque soulagée quand ils arrivèrent enfin devant la boutique.  

Toujours aussi froid, Ryo sortit du véhicule et lui dit :  

- Viens, entrons ! Eriko nous attend !  

Sans bien savoir pourquoi, Kaori lui obéit docilement et pénétra dans la boutique. Elle y vit tout de suite la styliste, qui elle, rayonnait.  

Kaori ne se fit aucune illusion, elle savait bien pourquoi Eriko était aussi joyeuse : Ryo l’avait choisie elle !  

Eriko se précipita vers eux et Kaori ne put retenir un mouvement de recul. Elle se serait bien enfuie si Ryo ne l’avait pas empêchée de s’éloigner.  

- Kaori ! Je suis heureuse de te voir ! Je suis si contente si tu savais ! Quand Ryo m’a dit…  

- Non Eriko ! Ne dis rien ! Il faut que je parle à Kaori avant ! la coupa le nettoyeur.  

Kaori regarda son partenaire, redoutant ce qu’il allait dire. Elle n’eut pas longtemps à attendre, car Ryo s’éloigna en lui tournant le dos et commença à parler :  

- Tu sais Kaori… Je n’aurais jamais cru ça possible un jour… Jamais je n’aurais cru pouvoir tomber amoureux… Mais c’est ce qui est arrivé… Je suis tombé amoureux d’une femme superbe… et…  

- Arrête Ryo ! Tu n'avais pas besoin de venir ici pour me le dire ! Contrairement à ce que tu peux penser je ne suis pas stupide ! Je sais pour toi et Eriko ! Ce que je veux savoir c’est pourquoi ? Pourquoi as-tu fait comme si tu m’aimais encore ? Pourquoi t’es-tu comporté comme un lâche et ne m’as-tu pas dit clairement que tout était fini entre nous ? Dis-moi… Dis moi, pendant combien de temps m'aurais-tu encore caché tout ça si je ne t'avais pas surpris avec Eriko ?  

Ryo se retourna brusquement, attrapa Kaori par les épaules et se mit à crier :  

- Il n’y a rien entre Eriko et moi, tu m’entends ! La seule femme dont j’ai besoin c’est toi Kaori ! Oui TOI ! Et pas une autre ! Depuis que nous sommes ensemble il n’y a eu que TOI ! Comment peux-tu croire que je te trompe ? Jamais ! Tu m’entends ! Il n’y aura jamais une autre femme que toi dans mon cœur ! Mais bon sang je t’aime Kaori ! C'est si difficile à comprendre ça ?!  

Ryo ponctuait chacune de ses phrases d'une secousse sur ses épaules, mais Kaori ne prêtait pas attention à ces gestes si peu emprunts de douceur. « Je t’aime »... C’était la première fois qu’il le lui disait. Bien sûr, il le lui avait murmuré le soir d’Halloween, mais elle faisait alors semblant de dormir et il ne savait pas qu’elle l’avait entendu. Alors que là ! Il venait de lui dire clairement qu’il l’aimait ! Non ! Il lui avait hurlé ces mots ! Kaori en était toute retournée… Si elle avait eu un doute sur sa sincérité, elle n’en avait plus du tout maintenant. Ryo n’était pas du genre à prononcer ces mots à la légère ! Il l’aimait !  

Avant que Kaori, perdue dans ses pensées, n’ait pu répondre, Ryo se pencha sur elle et s’empara de ses lèvres. Mais la jeune femme le repoussa.  

- Tu crois que je vais te retomber dans les bras comme ça ? Tu me dois des explications Ryo ! Où étais-tu cette nuit ? Pourquoi je t’ai surpris avec Eriko dans les bras hier ? Pourquoi m’as-tu menti concernant cette affaire avec Mick ?  

- C’est vrai… Je n’aurais jamais dû te mentir… Mais… Je voulais te faire une surprise…  

- Une surprise ? A moi ? demanda la jeune femme étonnée.  

- Oui, tu sais que je n’aime pas toutes ces fêtes traditionnelles, car pour moi elles n’ont aucune signification… Mais je savais que toi tu les adorais et que tu allais me faire un présent pour la Saint Valentin… C’est pourquoi j’avais prévu quelque chose pour « the White Day »… Je voulais te faire une surprise… répondre à ce cadeau que tu allais me faire…  

- Oh… Mais je ne t’ai rien offert… J'ai laissé tombé le chocolat que je t'avais préparé par terre, quand je t'ai vu avec Eriko.  

- Je sais…  

Ryo plongea sa main dans la poche de sa veste et tendit à Kaori deux sucres : l’un en forme de massue et l’autre en forme de magnum, puis poursuivit :  

- J’ai trouvé ça dans la rue… J’ai eu le pressentiment que c’était toi et je suis parti à ta recherche. C’est Arima et Yuki qui m’ont dit où tu étais… Ils sont venus à l’appartement me faire la morale… Mais bon… Ce n’est pas le plus important… Si je t’ai amenée ici c’est que je voulais qu’Eriko te montre ton cadeau… Tu comprendras tout de suite pourquoi je t’ai menti ces derniers temps… Eriko… Tu peux conduire Kaori ?  

Tournant la tête en direction de la styliste, Ryo fut surpris de ne pas la voir. Il comprit cependant ce qui motivait sa disparition, elle avait tout simplement quitté la pièce pour les laisser seuls, en toute intimité. Mais connaissant la curiosité de la jeune femme, il savait qu’elle ne se trouvait surement pas bien loin. Doucement, sans faire de bruit, il se dirigea vers la porte et l’ouvrit brusquement en grand pour la trouver accroupie, visiblement en train d’écouter attentivement ce qui se passait.  

Ryo ne s’en formalisa pas, après tout c’était le tempérament d’Eriko et il le savait bien. La jeune femme semblait pourtant mal à l’aise d’avoir ainsi été surprise en train de les espionner. Ryo s’en amusa et lui dit d’un ton moqueur :  

- C’est bon tu peux revenir ! On a fini ! Maintenant tu peux lui montrer sa surprise.  

La gêne de la styliste laissa la place à un sourire large jusqu'aux oreilles.  

- Viens Kaori ! C’est juste à côté !  

Docilement, Kaori suivit Eriko. Pourtant, une partie d’elle-même doutait encore de Ryo… Et s’il avait inventé toute cette histoire pour la faire douter… Si une fois de plus il lui mentait…  

Mais elle n’eut pas le loisir d’approfondir ses incertitudes car elles arrivaient déjà à destination.  

- Voilà ton cadeau ! s’exclama Eriko en le lui indiquant d'un signe de la main.  

Kaori resta un instant figée, puis de nouveau les larmes se mirent à couler en abondance sur ses joues. Elle ne chercha même pas à les retenir.  

Comment avait-elle pu douter de Ryo ? Ce cadeau était tout bonnement merveilleux… Jamais elle n’aurait imaginé recevoir un tel présent de sa part...  

- Elle te plait ? demanda la styliste, émue par les larmes de son amie.  

- Elle est merveilleuse ! Splendide ! Il faut… il faut que je remercie Ryo…  

Kaori quitta précipitamment la pièce et retourna à l’endroit où Ryo les attendait patiemment.  

Il sut en voyant les larmes de sa moitié qu'elle avait aimé son cadeau ! Ça ne faisait aucun doute ! Et si par hasard il en avait eu en, il aurait disparu vu la façon dont elle se jeta dans ses bras et manqua de le faire tomber. Elle se remit à sangloter de plus belle et murmura :  

- Pardonne-moi Ryo ! Pardonne-moi ! Pardonne-moi d’avoir douté de toi !  

Ryo ne répondit pas et l’enlaça tendrement. Au bout de quelques minutes, lorsqu'il sentit qu’elle se calmait, il l’éloigna légèrement de lui.  

- Je n’ai rien à te pardonner Kaori ! Tout est entièrement de ma faute… Si je n’avais pas été aussi volage ces dernières années... C’est à moi de te demander pardon… Pardon de t’avoir fait souffrir une nouvelle fois ! Je ne te cacherai plus rien désormais !  

Et comme pour sceller un pacte, il l’embrassa tendrement. Cette fois-ci, rassurée, Kaori répondit à son baiser, qui devint rapidement passionné. Lorsqu'il quitta ses lèvres, il lui demanda en souriant :  

- J'en conclu donc que mon cadeau t’as plu !  

- Elle est magnifique Ryo ! Comment aurais-je pu ne pas l’aimer ?  

- Eh bien… En réalité… Ce n’est qu’une partie de ton cadeau… L’autre partie c’est…  

Ryo plongea sa main dans la poche de sa veste. Un petit raclement de gorge attira son attention et il croisa le regard d'Eriko. D'un index impérieux, elle lui désignait le sol, geste auquel le nettoyeur répondit d'un signe de tête négatif.  

Kaori, étonnée du manège de son partenaire, lui demanda :  

- Mais à quoi tu joues Ryo ?  

- Euh… à rien…  

Eriko, comprenant qu’il n’allait pas s’en sortir si elle ne lui donnait pas un coup de main, l'interpela :  

- Ryo… Je peux te parler deux minutes ?  

Kaori le regarda s'approcher d'Eriko et assista, perplexe, à un échange de messes basses entre la jeune femme et Ryo, qui semblait refuser catégoriquement les propositions qu'elle lui faisait.  

Elle n'entendait pas ce qu'ils se disaient et ne put donc entendre cette petite phrase qui fit toute la différence :  

- Fais-le ou je dirai à Kaori que tu as reluqué toutes mes clientes hier dans les cabines d'essayage...  

Par contre, elle le vit pousser un soupir, du genre de ceux que l'on fait pour se donner du courage, avant de revenir vers elle... et de mettre un genou à terre. Ses yeux s'agrandirent de stupeur quand elle comprit ce qu'il s'apprêtait à faire et son cœur s'arrêta tout bonnement de battre dans sa poitrine.  

De son côté, Ryo, ayant franchi la plus difficile des étapes, trouva enfin tout naturellement la force de poser la question qu'il gardait en lui depuis si longtemps.  

- Kaori… Veux-tu rester avec moi pour toujours ?  

C’est alors que la nettoyeuse remarqua dans le creux de sa main un écrin dans lequel reposait une magnifique bague qui brillait de mille feux.  

Kaori, trop émue pour répondre, se jeta à son cou et, emportés par la fougue de la jeune femme, ils se retrouvèrent tous les deux au sol, Kaori littéralement allongée sur son homme.  

C’est elle qui, de son propre chef, l'embrassa. Le baiser fut fiévreux et libérateur de toute la tension accumulée ces dernières heures, et bien vite les deux nettoyeurs oublièrent où ils se trouvaient. Les mains de Ryo glissèrent sous le pull de sa moitié tandis que les doigts de Kaori se glissaient dans la chevelure ébène.  

- Je ne pense pas que le sol de mon magasin soit l’endroit idéal pour mettre en route le petit Saeba Junior ! s’exclama Eriko qui ne savait plus quoi faire pour les séparer.  

Ils se rendirent enfin compte de l’endroit où ils se trouvaient et se redressèrent brusquement, un peu gênés de leur comportement.  

Ce fut Ryo qui se reprit le premier et qui, saisissant la main de Kaori, lui glissa la bague au doigt en lui disant :  

- Bon tu ne m’as pas dit oui, mais je suppose que c’est ta réponse !  

La jeune femme resta muette et Ryo poursuivit :  

- Il faut que j’y aille, j’ai encore des choses à faire ! Eriko tu t’occupes de Kaori et tu l’emmènes où tu sais !  

- D’accord Ryo ! Allez file ! Et à tout à l’heure ! répondit la styliste.  

Kaori mit quelques minutes après le départ de son partenaire à reprendre ses esprits. Elle devait être en plein rêve. Alors qu’elle pensait que Ryo la trompait… Il était tout simplement en train de préparer leur mariage !  

Eriko, sachant que les minutes leur étaient comptées, sortit Kaori de ses rêveries et lui dit :  

- Allez dépêche-toi ! Le futur marié va s’impatienter si tu tardes trop !  

- De quoi tu parles Eriko ?  

- Eh bien de votre mariage à toi et Ryo… Il a lieu aujourd’hui ! Dans quelques heures…  

- Aujourd’hui… Mais c’est impossible… Il y a tant de choses à faire ! Le fleuriste, le traiteur, les invitations…  

- Calme-toi ! Ryo s’est chargé de tout ! Le pauvre n’a pas dû dormir de toute la nuit…  

C’est alors que Kaori comprit la raison de son absence la veille ! Mais cela n’expliquait en rien pourquoi Eriko s’était jetée au cou de Ryo ! N’ayant pas eu le temps de le demander à Ryo, elle posa la question à son amie.  

- Et dis-moi Eriko… Pourquoi t’es-tu jetée au cou de Ryo hier et pourquoi l’as-tu embrassé ?  

- Ah, oui… Tu nous as vus, répondit la styliste. Rassure-toi, je ne vais pas te prendre ton Ryo… J’étais juste heureuse, car après avoir écumé je ne sais combien de boutiques de mariage, j’avais enfin trouvé une robe de mariée au goût de Ryo. J’allais enfin pouvoir te faire ta robe… Mais je ne savais pas que je n’aurais qu’une nuit pour la réaliser…  

- Pardon… dit la nettoyeuse au bord des larmes.  

- Pourquoi me demandes-tu pardon Kaori ? demanda Eriko, étonnée de la réaction de son amie.  

- Pour avoir cru que tu m’avais pris Ryo… Alors que c’est pour me faire plaisir que vous avez passé du temps ensemble.  

- Allez ne pense plus à cela ! Maintenant allons te préparer… Tu vas être magnifique !  

Ryo était nerveux, tous leurs amis étaient là et ils n’attendaient plus que Kaori pour commencer. Il savait bien que son mariage n’aurait aucune valeur légale vu que ça n’était pas un vrai mariage. En guise de prêtre, c’était Doc qui allait présider la cérémonie…  

Puis soudain, un murmure gronda dans la foule, et il comprit qu’elle n’allait plus tarder… Elle apparut enfin et il la vit, splendide dans sa robe… Eriko avait fait un travail magnifique en très peu de temps… Kaori s’avança jusqu’à lui, le regard baissé. Elle ne le regardait pas. Mais le nettoyeur ne s’en formalisa pas… sa partenaire était timide… c’était ce qui faisait son charme…  

La cérémonie commença et le moment le plus attendu arriva. Le Doc, d’un ton très solennel demanda :  

- Ryo Saeba… acceptes-tu de prendre Kaori Makimura pour légitime épouse… de l’aimer et de la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, jusqu’à ce que la mort vous sépare…  

C’est d’une voix nouée par l’émotion que Ryo répondit :  

- Oui, je le veux !  

Doc se tourna alors en direction de Kaori et lui demanda :  

- Kaori Makimura … acceptes-tu de prendre Ryo Saeba pour légitime époux… de l’aimer et de le chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, jusqu’à ce que la mort vous sépare…  

Un long silence résonna dans la salle. La réponse de la jeune femme ne venait pas. Ryo sentit que son cœur allait exploser… Pourquoi Kaori restait-elle muette ?  

D’une voix étranglée, Ryo dit doucement à la jeune femme :  

- Kaori… Les gens attendent ta réponse…  

Kaori, la tête toujours baissée répondit d’une toute petite voix :  

- Non… Non je ne veux pas t’épouser Ryo.  

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