Chapter 9 :: Epilogue

Published: 04-06-10 - Last update: 04-06-10

Comments: Coucou !! Et voilà encore une histoire qui se termine ! Merci à Kaori62, Ten, Aya, MK, Hcity et Yael d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à toutes celles qui m'ont laissé une review pour cette fic. Merci à City qui m'a suivi pour cette histoire qui à la base devait être un One-Shot ! Bonne lecture à tous !

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Six mois plus tard….  

En ce mois de juillet, la chaleur régnait sur Shinjuku et cela se répercutait sur la longueur et la légèreté des tenues de ses habitantes. L’une d’entre elles ne faisait pas exception à cette règle, pour le plus grand malheur de son mari qui n’aimait pas les regards prononcés que la gente masculine posait sur elle. Elle avait revêtu une courte robe d’été, qui mettait en valeur ses jambes galbées et dont le haut se composait de deux fines bretelles et d'un décolleté plutôt plongeant.  

Ryo, car c’était bien de lui dont il s’agissait, aurait préféré que Kaori mette quelque chose d’un peu moins féminin, un tee-shirt difforme et un pantalon trois fois trop grand par exemple, plutôt que cette petite chose qui était beaucoup trop Mokkori à son goût. Les autres hommes n’avaient pas besoin de voir à quel point elle était parfaite physiquement, lui seul avait droit à ce privilège, lui seul avait le droit d’admirer ses courbes…  

Il en avait bien fait part à Kaori, mais la « petite » massue qu’il avait reçue comme explication lui avait bien fait comprendre qu’il n’avait aucun droit de dire à sa moitié ce qu’elle devait porter ou pas, sous peine de ne jamais pouvoir fêter leurs noces de coton. Il avait bien compris, mais cela ne l’empêchait pas de poser un regard noir sur un groupe de jeunes qui avaient un peu trop louché dans le décolleté de sa partenaire. Après tout, ça, elle ne le lui avait pas interdit !  

Kaori, elle, se retenait de rire avec difficulté. Plus les mois passaient et plus Ryo devenait jaloux, voire possessif. Loin de lui déplaire, son comportement la ravissait ! Il fallait dire qu’elle avait attendu 7 ans pour qu’il lui prête un peu plus d’attention, alors maintenant que c’était le cas, elle n’allait quand même pas s’en plaindre ! Et puis, s’il commençait à ne plus la laisser respirer, elle pouvait toujours lui faire une piqure de rappel à l'aide de la massue dont elle s'était servie ce matin.  

Alors que le couple avançait tranquillement dans les rues, ils croisèrent deux de leurs amis qui se promenaient également et les saluèrent d’un geste de la main, avant de poursuivre leur chemin.  

Kaori regarda Eriko qu’elle trouva resplendissante, accrochée au bras de Shimei. Pour les deux jeunes gens cela avait presque été un coup de foudre. Quand Shimei avait raccompagné la styliste endormie chez elle et qu'il s'était installé sur son canapé pour se poser quelques instants avant de reprendre la route, il s'était tout simplement endormi. Eriko l’avait découvert ainsi endormi le lendemain et, loin de s’en formaliser, lui avait préparé le petit-déjeuner. Et depuis ils ne s’étaient pratiquement plus quittés.  

D’ailleurs, ils avaient été vite en besogne, car Eriko portait déjà une bague de fiançailles… Ils avaient décidé de se marier en septembre… Et ils avaient même monté un dossier de demande d’adoption… Ils avaient décidé d’offrir un foyer à la petite Ayumi, ainsi qu'à Yuki et Arima, car ils s’étaient énormément attachés à ces enfants lors de leurs nombreuses visites à l’orphelinat, où Eriko était devenue bénévole elle aussi. Ils n’en avaient pas parlé aux enfants, de peur de leur faire une fausse joie si leur dossier n’était pas accepté, mais ils étaient quand même confiants et c’est pourquoi ils s'étaient confiés à leurs amis, qui en avaient été ravis pour eux et les enfants.  

Alors que Ryo et Kaori poursuivaient leur route, ils entendirent au loin une voix qui ne leur était pas inconnue. Ils se regardèrent et, d’un commun accord, se dirigèrent vers elle. Ils essayèrent de ne pas se faire remarquer et observèrent l’individu non loin d’eux.  

Celui-ci, assis à une table à la terrasse d’un café, était entouré de plusieurs demoiselles qui semblaient boire ses paroles.  

- Attendez mesdemoiselles ! Je ne vous ai pas raconté la chose la plus extraordinaire qui me soit arrivée ! Une fois, j’ai sauvé une jeune femme, charmante même si elle ne l’était pas autant que vous… Dix truands la menaçaient avec des couteaux et des pistolets… Je ne pouvais pas la laisser comme cela… Alors je me suis interposé… Je suis champion de karaté vous savez…  

L’homme, sachant très bien ce qu’il faisait, s’arrêta de parler et attendit leur réaction. Ce qui devait arriver arriva, l’une des demoiselles, impatiente de connaitre la suite, lui demanda :  

- Et que s’est-il passé alors ?  

L’homme attendit encore quelques instants avant de poursuivre :  

- J’en ai envoyé trois au tapis et les autres, comprenant qu’ils n’avaient aucune chance face à moi, ont pris la fuite… Ce n’était que des froussards qui ne s’attaquaient qu’à plus faible qu’eux…  

Ryo regarda Kaori, et ils arrivèrent tous les deux à la même conclusion : Yûgo n'avait pas changé, il était toujours autant imbu de lui-même !  

- Attends un peu, je vais lui donner une leçon dont il se souviendra toute sa vie ! Ne bouge pas ! Je n’en ai pas pour longtemps ! murmura Ryo à sa femme.  

Kaori vit Ryo se diriger d’un pas alerte vers le jeune homme, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle allait voir. Alors que Yûgo continuait à raconter ses exploits auprès d’un public plus que conquis, Ryo s’était glissé derrière lui et il se mit à crier :  

- J’y crois pas ! C’est toi, Yûgo ?  

Yûgo se redressa et son visage se décomposa quand il vit qui lui faisait face. La journée avait pourtant si bien commencé… Pourquoi son pire cauchemar se trouvait-il maintenant devant lui ??  

- Ry…Ryo…  

- Oui mon Yuguinouuu !!!! C’est moi ton Ryochou… Je suis content que tu ne m’aies pas oublié ! Ahhh quelle nuit merveilleuse nous avons passée ensemble… s'exclama Ryo en se collant à l’homme.  

Les jeunes femmes poussèrent des cris outrés tandis que Yûgo tentait de se justifier :  

- Ce n’est pas ce que vous croyez les filles…  

- Comment ? Comment peux-tu dire ça après tous nos instants torrides ! pleurnicha Ryo en s'accrochant à son cou.  

- Quoi ? On n'a pas... mais... on a... balbutia un Yûgo livide qui tentait de se défaire de l'étreinte de son « compagnon ».  

- Ohhh ouiiiiii, comme des bêtes ! l'interrompit Ryo avec un clin d'œil complice, je savais bien que tu ne pouvais m'avoir oublié !  

Les jeunes femmes regardaient le « couple » et elles s’éloignèrent rapidement sans demander leur reste.  

Ryo lâcha enfin sa prise, et Yûgo courut après les jeunes femmes en leur criant de revenir.  

Le nettoyeur entendit derrière lui le rire cristallin de sa partenaire et il comprit qu’elle avait apprécié sa petite blague. Tout en riant, il se rapprocha de la jeune femme avant de cesser brusquement de rire pour l’embrasser langoureusement sous les regards surpris de la foule.  

Quelques minutes plus tard, ils se séparèrent enfin et Ryo eut un petit sourire malicieux.  

- Bon, je pense que cette fois-ci, il a compris la leçon.  

- J’en suis sûre Ryo ! répondit Kaori qui se retenait de rire encore. Mais dis-moi… Je ne savais pas que tu aimais les hommes…  

- Mais tu sais bien, Sugar, que le seul homme que j’aime c’est toi.  

Brusquement, Kaori n’eut plus du tout envie de rire et Ryo le ressentit. Il s’éloigna rapidement de sa moitié, tandis que cette dernière brandissait une immense massue sur laquelle était inscrit : « Je ne suis pas un homme !»  

C’est alors que commença dans les rues de Shinjuku, une course poursuite qui finirait certainement en réconciliation sur l’oreiller.  

Yûgo, lui, dépité de n’avoir pas pu rattraper les jeunes femmes, revenait vers le café pour récupérer ses affaires. Alors qu’il prenait sa veste sur la chaise, il sentit une main se poser sur son épaule, et entendit une voix rauque lui dire :  

- Dis mon chou, tu sais que tu es mignon… Tu vas voir, moi aussi je fais l’amour comme une bête… Je m’appelle Erika… Et je trouve que Yûgo te va comme un gant mon petit cœur courageux… Il en faut du courage pour s’attaquer à des hommes armés…  

Yûgo s’enfuit en courant… Tant pis pour sa veste ! Il en avait des dizaines ! Il fallait qu’il fuit le plus loin possible d’ici ! Prendre un avion ! Quitter le pays ! Quitter la terre si c’était possible !  

A la table du café, Erika tenait dans ses mains le portefeuille que le jeune homme avait oublié en route et murmura :  

- Cours mon biquet, cours !!! Bientôt tu profiteras d’une chaude nuit avec Erika !  

Alors que, munie de la veste de Yûgo, elle se dirigeait vers l’appartement du jeune homme, une furie à la massue rattrapait enfin son cher et tendre un peu plus loin. Celui-ci esquiva et envoya valser au loin l'engin de torture qu'elle lui balança, avant d’embrasser fougueusement sa propriétaire pour se faire pardonner.  

Et c’est ainsi que commença une nouvelle réconciliation pour le couple City Hunter… Ce n’était pas la première et ce ne serait certainement pas la dernière non plus !!  

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