Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: cityxyz

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 38 chapters

Published: 08-06-11

Last update: 02-09-17

 

Comments: 79 reviews

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RomanceAction

 

Summary: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Chapter 13 :: 13

Published: 23-02-12 - Last update: 12-06-12

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« Un homme peut se résoudre à l’idée de perdre sa vie, mais pas à l’absence de ceux qu’il aime. » Marc Levy  

 

Kaori regardait la télévision, elle était comme droguée, elle mangeait tel un robot, les gestes étaient présents mais la conscience était endormie. Elle pensait à ces mots si douloureux qu’elle avait dû faire subir à son partenaire, encore une fois, pour le faire réagir. Mais rien, il regrettait leur relation et s’empressait déjà de l’oublier au côté d’une autre, et par n’importe quelle femme, Saeko. La femme fatale, la beauté par excellence, des yeux bleus à en faire pâlir plus d’un, des courbes parfaites où certainement quelques amants dont le sien, avait dû prendre beaucoup de plaisir, un charme foudroyant se dégageait de cette femme et surtout Kaori n’ignorait pas l’attirance qu’elle avait pour son partenaire.  

 

Inquiète, elle était inquiète, comment un bonheur pouvait-il en un instant partir en cendre. Elle ne voulait pas que cela s’arrête, une seule petite nuit sans Ryô et son cœur et son corps se retrouvaient orphelins. Elle ne voulait pas se passer de lui, fini les sous entendus, terminé les fuis-moi je te suis, suis moi je te fuis, essoufflée de toujours traduire ces gestes maladroits pas des gestes émérites, fatiguée de supporter la solitude, de ne pouvoir espérer un geste tendre, un baiser, une tête posée sur son épaule…  

 

- Ryô… Reviens… Pleura-t-elle, lâchant son assiette par terre, où se déversa le contenu.  

 

* * * * * * *  

 

- Le repas vous à plu ? Demanda le serveur.  

- C’était succulent… Sourit Saeko.  

- Pour le désert ?  

- Mettez nous deux mousses au chocolat à emporter s’il vous plait…  

- Bien Madame !  

- Et l’addition…  

- Tout de suite… Sourit aimablement le serveur partant exécuter sa tâche.  

- Tu as des projets ? Demanda le nettoyeur curieux.  

- Oui… De bon projet… Je nous ais réservé une ravissante chambre d’hôtel… Confessa-t-elle, appuyant ses dires et surtout ses attentions en frôlant de son pied, le mollet de Ryô.  

- J’ai hâte…  

- Voici la note et les mousses…  

- Merci Monsieur…  

- Attends je vais payer…  

- Non ! Ne t’en fais pas, je règle tout ce soir, après tout ceux sont les dettes que je te dois…  

- Ah ? Alors… Si tu insistes…  

 

Saeko et Ryô s’en allèrent en direction de l’hôtel. Les deux amis se rendirent chambre trois cent deux, la chambre était sublime, un petit salon apparaissait en premier lieu, dont un bar et un canapé étaient les principaux éléments. Une belle salle de bain aux décors impériaux les réclamait et enfin le lit, à l’air somptueusement confortable les appelait.  

 

Ryô ouvrit la bouteille de champagne qui était offerte.  

 

- A quoi trinquons-nous ? Se questionna-t-il.  

- A la nuit qui nous attend…  

 

* * * * * *  

 

Dans une salle où de nombreux messieurs, buvaient, riaient et régalaient leurs estomacs, un bruit de vaisselle qui casse se fit entendre dans la cuisine. Le silence se fut et Serge, alla tant bien que mal, à la rencontre de ce bruit assourdissant. Il pénétra dans celle-ci et y découvrit Hélène, une main sur sa bouche, comme si elle retenait une nausée, ainsi que des larmes roulant sur son visage.  

 

Il observa la pièce afin de savoir ce qui pouvait autant la tourmenter, c’est ainsi qu’il regarda le poste et une douleur à l’estomac s’empara de lui.  

 

- « Nous avons enfin pu identifier les deux corps du jeune couple retrouvait mort dans un incendie ».  

 

Hélène eut des sueurs froides en réalisant que les deux photos ainsi que les noms inscrits dessous n’étaient autre que son amie Anna et son petit-ami Benjamin.  

 

- « On ignore toujours les raisons de l’incendie, la police poursuit son enquête et malheureusement son premier indice correspond sûrement à un suicide… »  

- Non !!! Non !!! Ce n’est pas possible !!!!  

- Hélène… Prononça Serge.  

 

A sa grande stupéfaction Hélène accourut dans les bras de Serge et y déversa toute sa tristesse. Comme un geste qu’il attendait depuis longtemps de sa part, Serge lâcha le support qui l’aidait à tenir debout et enlaça très fort Hélène dans ses bras. C’est quand elle sentit la force à laquelle Serge la serrait qu’elle réalisa le bien-être de celui-ci. Un bras enlaçait tendrement ses hanches, quant à l’autre bras, une main caressait doucement ses cheveux. Elle sentit son cœur battre la chamade, mais pas de la même façon que lorsque Kenji la prenait dans ses bras, non c’était différent. C’était doux, innocent, sincère et chaud.  

 

Hélène regarda Serge, il ne disait rien, il respirait légèrement et attendait patiemment que ces larmes se finissent.  

 

- Vous croyez vraiment que, Anna s’est suicidée...  

- Je ne sais pas…  

- C’était ma seule amie… Pourquoi elle ?  

- La vie est injuste parfois, on perd des êtres chers sans comprendre pourquoi ! Le plus dure c’est d’être impuissant…  

- Oui…  

- Le plus douloureux est de leur promettre de continuer à vivre…  

 

Hélène était bouleversée par les paroles de son patron, ses mots étaient étranges, comme un sentiment de nostalgie et de douleur. Parlait-il en connaissance de cause ?  

 

- Merci… Monsieur…  

- Je t’en prie…  

 

Elle ne savait si il la regardait, ses lunettes noires cachaient éternellement l’expression de ses yeux. Elle rougit innocemment, elle s’était précipitée dans ses bras et elle s’en défit, avec un grand regret dans son cœur, elle était bien ainsi.  

 

- Hum ?  

- Mais ? Monsieur, votre jambe ? Que vous est-il arrivé ? Demanda-t-elle lui donnant ses béquilles.  

- Ca ? Ce n’est rien, je, je suis tombé dans les escaliers de mon immeuble…  

- Oh ? Vous n’avez pas trop mal j’espère ?  

- Non, non ça va…  

- Si vous avez besoin d’aide pour quoi que ce soit, surtout n’hésitez pas ? Dit-elle d’un immense sourire.  

- Oui… Merci…  

- Bien, je retourne travailler, désolée, pour…  

- Ce n’est rien, je comprends…  

 

Hélène repartit travailler. Elle n’avait pas du tout le sourire, des larmes silencieuses tombaient quelque fois sur ses mains, elle les essuyait discrètement, priait pour que la douleur disparaisse, combien son amie lui manquait déjà, pourquoi la vie était si cruelle parfois ?  

 

* * * * * * *  

 

- Tu es vraiment craquant Ryô…  

- Merci, je dois avouer que tu n’es pas mal non plu !  

- Juste pas mal… Mmh… Aucune importance, je vais te faire changer d’avis…  

- Ah oui ! Dit-il fièrement, ses deux bras allongés sur les dossiers du canapé.  

- Oui et tout de suite même ! Il est temps que je te paie mes dettes !  

 

Saeko s’assit sur Ryô, il avait une vue imprenable sur ses cuisses qui d’ailleurs ne restèrent pas longtemps sans visite, puisque le jeune homme glissa ses mains sur celle-ci. Saeko eut des frissons tellement intenses qu’elle embrassa fougueusement le nettoyeur. Celui-ci se laissa prendre au jeu et sa langue jouait déjà avec la sienne. Saeko déboutonnait déjà sa chemise, qu’elle ne tarda pas à faire glisser contre son dos. Ce geste ramena un flash back à Ryô, Kaori lors de leur première nuit, faisant glisser sensuellement sa chemise contre son corps. Son visage apparut avec ce souvenir. Pourquoi n’avait-il pas de frisson ? Il cessa son baiser avec Saeko, sous l’étonnement de celle-ci.  

 

- Quelque chose ne va pas ?  

- Si…  

- Viens, allons sur le lit !  

 

Saeko prit la main du nettoyeur et le poussa sur le lit, elle se positionna à califourchon sur son bel amant et partit une nouvelle fois à la conquête de ses lèvres, tandis que son autre main caressait sensuellement la fierté de Ryô. Evidemment, comme l’instinct masculin est bien fait, la fierté du nettoyeur ne put s’empêcher de monter.  

 

- Ravie de voir que je te fais autant d’effet…  

 

Saeko enleva elle-même sa robe, voyant que son amant trainait à l’enlever lui-même, elle finit donc en sous-vêtement mais, pas n’importe lesquelles, ils étaient soigneusement sélectionnés pour l’étalon de Shinjuku. Noir, en dentelle, transparent, des portes jarretelles appuyant les cuisses sensuelles de ce lieutenant de police.  

 

Elle garda la même position et embrassa de nouveau Ryô, ses lèvres étaient irrésistiblement envoûtante et ses baisers étaient divinement bon. Le nettoyeur se laissa manipuler par sa fierté toujours et encore plus au garde à vous. Il commença donc enfin à caresser le corps de Saeko, le tissu incroyablement doux l’excita davantage, d’un coup de rein, il balança Saeko et se fut lui le manipulateur. Saeko ne cessait de frotter sensuellement son corps avide de sexe contre Ryô. Elle avait envie de lui comme jamais.  

 

- Fais-moi l’amour Ryô…  

 

Cette phrase fut malheureusement le point d’arrivée de l’aventure sexuel de Saeko. « Faire l’amour » ? Ne fait-on pas l’amour qu’à la personne que l’on aime ? Ne doit-on pas ressentir de l’envie sincère, des grillons chantant dans le bas ventre, des frissons parcourant notre corps, le cœur s’emballant, les yeux aveuglés par la beauté de la personne désirée ? Ryô s’allongea aux côtés de Saeko, il se maudit, son corps devint léger, sa tête tournait, il avait la désagréable impression de revenir d’un long voyage. Il s’injuria de tous les noms et celui qui revint le plus souvent était « lâche » !  

 

Ryô eut mal au cœur, il était sur le point de tromper Kaori ? Non, il ne serait pas allé jusqu’au bout !  

 

- « Kaori »…  

- Ryô !! Mais qu’est-ce que tu as ?! S’agaça la jeune femme.  

 

Il devait rêver, il sortait du coma ou bien ? Que faisait Saeko à moitié nue, dans une position des plus incorrects dans un lit ? Avec lui ?  

 

- Saeko !  

- Tu es bien distrait Ryô je trouve…  

- Saeko rhabille toi !  

- Quoi ?  

 

Ryô se leva, il enfila sa chemise et ferma les premiers boutons quand il sentit une main le tirer à nouveau sur le lit et l’embrasser à perdre haleine.  

 

- Saeko ! Se débat-il.  

- Je t’aime Ryô !  

- Hum ?  

- Je t’aime…  

- Saeko ! Prononça-t-il, la retenant par ses épaules afin que leurs lèvres ne se rencontrent plus  

- Je suis sérieux Ryô ! Je suis amoureuse de toi et je veux faire l’amour avec toi… Finit-elle en sanglot.  

- Saeko…  

- Ryô… Je t’en pris… Je veux faire l’amour avec toi, je te veux, je ne veux pas mourir sans te l’avoir dit…  

- Mourir ? « C’est donc ça »… Saeko, tu ne vas pas mourir…  

 

Saeko fondit en larme. Ryô l’enlaça tendrement et la laissa évacuer tout son mal être.  

 

- Pardon… Pardon…  

- Chut… Calme-toi…  

 

La jeune femme expulsa tout son mal être, elle avait eu terriblement peur de mourir, mais aussi de perdre sa petite sœur et malgré tout, l’homme qu’elle estimait. Elle était lieutenant de police, elle connaissait les risques de son métier, avait frôlé la mort, mais cette nuit-là était trop intense pour la jeune femme qui n’avait pas fait que effleurer, mais était spectatrice de l’entrée des cieux. Un choc moral avait frappé Saeko, elle ne s’était plus contrôlée dès son réveil. Ryô lui mit sa robe, afin qu’elle ne prenne pas froid mais surtout qu’il ne soit plus embarrassé de voir son amie ainsi vêtu.  

 

- Saeko, tu t’es trop investit personnellement dans cette mission, c’est pour ça que tu es autant perturbée… Tu devrais arrêter cette mission et nous laisser faire, ta mère sera vengée soit s’en sûr…  

- Ryô… Je suis vraiment désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris… Ca ne me ressemble pas du tout… Je te pris de m’excuser sincèrement…  

- Ne t’en fais pas, ce n’est rien, je n’ai pas été très brillant non plus ! Sourit-il.  

- J’ai honte…  

- Ne t’en fais pas, c’est déjà oublié… Disons que c’était une alerte comme quoi Reika et toi devaient cesser cette mission et retourner à vos occupations principales…  

- Oui…  

 

Ryô se leva, il se vêtit entièrement et tendit son bras à Saeko. Il la raccompagna jusqu’à sa voiture.  

 

- Tu veux que je te ramène ?  

- Non, c’est gentil, mais je vais marcher…  

- Très bien… A bientôt Ryô…  

- Prends soin de toi…  

- Oui…  

 

Saeko démarra et s’éloigna de cette tourmente, Ryô avait raison, elle allait gentiment, reprendre son travail de lieutenant, là où elle se sentait vivante et surtout utile à la société. Elle se demanda timidement, si Ryô ne les avait pas arrêtés, aurait-elle fait l’amour avec lui ? La réponse était évidente et la jolie policière savait très bien pourquoi. Tant d’année à le charrier, à le chercher, à avoir eu la chance de partager une nuit avec lui, de le voir faire l’imbécile, de se sacrifier pour elle, de fondre face à son charme légendaire, mais le plus dure, le voir enfin heureux grâce à une seule et unique femme et ce n’était pas elle…  

 

- Adieu, Ryô… Sourit-elle malgré des larmes qui roulèrent sur ses joues.  

 

 

Le nettoyeur marchait l’âme en peine dans les rues, il ne savait une fois rentrer comment aborder Kaori car une chose était sûre, il ne passerait plus une nuit sans elle. Pourquoi s’être autant emporter la nuit dernière, pourquoi lui avoir dit des mots cruels auxquels il n’osait même plus repenser. Pourquoi toujours fuir à la simple idée de la perdre, pourquoi ne pas bêtement profiter d’elle ? « Comment peut-on être aussi con ? Oui, pas bête, ni stupide, con ! » Idiot de repousser la femme que l’on aime tout ça parce que égoïstement on veut pouvoir la garder près de soi, certes vivante, mais à quoi bon être sur terre, si ce n’est pas pour « aimer vivre ».  

 

Le plus dur et prétentieusement, c’est qu’il serait certain que comme d’habitude, elle lui pardonnerait. Comment ? Ne se poserait-il sans cesse que cette question ? Pourquoi être ainsi avec une femme fantasque comme Kaori, n’avait-elle pas déjà assez assouvie ses caprices comme ça ? N’avait-elle pas assez attendu que Monsieur Saeba face le premier pas ? Comptait-il mourir, sans jamais l’avoir touché et seulement communiquer avec les yeux ?  

 

- Pathétique Ryô, tu es pathétique ! Sourit-il fièrement, comme un garçon qui aurait grandit.  

 

Un homme le percuta violemment tel le diable à ces trousses, qui le fit sortir de sa rêverie.  

 

- Désolé ! Ryô ?  

- Kenji ? Tu cours où comme ça ?  

- Nulle part ! Rougit-il presque.  

 

Ryô éclata de rire.  

 

- Je peux savoir pourquoi tu ris comme un imbécile ?  

- Laisse-moi deviner, tu es impatient de retrouver ta charmante amante ! Non ?  

- La ferme !!  

- Ah, j’ai deviné ?  

- Et toi, je peux savoir ce que tu faisais ici à rêvasser ?  

- Je me demandais comment je pouvais me faire pardonner des mots immondes que j’ai dis à la femme dont je suis follement épris !  

- Ah oui ! Quand même !  

- Je lui ai dit des choses vraiment horribles… La peur a encore pris possession de moi et ce n’est jamais en bien…  

- Oui… Je vois de quoi tu parles…  

 

Les deux hommes songèrent, puis gêné de la situation se mirent en route chacun de leur côté.  

 

- Bonsoir !  

- Salut !  

 

Kenji recommença à courir, il était plus de onze heures et même si le jeune homme se haïssait une fois de plus de réagir ainsi, il avait peur qu’Hélène soit déjà partie. Arrivé à son point de rendez-vous la jeune fille ne s’y trouvait pas. Il resta planté devant ce lampadaire, savourant ce sentiment nouveau, « le manque ».  

 

- Kenji, où tu vas ? Se questionna t-il  

 

Le jeune rebroussa chemin quand son cœur rata un battement en entendant son nom s’écriait d’une voix douce et légèrement espérée.  

 

- Kenji !!  

 

Hélène accourut vers lui.  

 

- Bonsoir…  

- Tu finis tard, comme d’habitude !  

- Oui, désolée… J’ai voulu aider mon patron, il s’est cassé la jambe et je voulais l’aider à fermer… Rougit-elle.  

- Il s’est cassé la jambe ?  

- Oui…  

- …  

- Hum ? On rentre ?  

- Oui…  

 

Kenji trouvait Hélène bien curieuse, elle ne cessait de sourire bêtement et avait l’air beaucoup plus épanouie que d’habitude. Il aurait tout donné pour savoir ce qui la rendait si comblée. Elle était dans un autre monde. A force, il se demandait bien ce qu’avait de si exceptionnel son patron ? Elle finissait toujours tard pour lui faire plaisir, quand elle parlait de lui, elle souriait sans même s’en rendre compte, alors que, devant lui, elle était toujours… Apeurée… Son mauvais caractère ne devait pas beaucoup l’aider, il reconnaissait qu’il était froid avec elle, distant et pourtant…  

 

Kenji l’observa, toujours ce sourire sur ses lèvres, il était agacé et dans un geste qui traduisait son premier sentiment de jalousie, il entrelaça ses doigts au sien. Hélène stoppa ses pas, elle était terriblement surprise d’un tel geste mais, quelle savoureuse sensation. Elle rougit comme jamais et son cœur chantonna de bonheur. Kenji obtenu l’objet de sa convoitise et vit s’inscrire sur ce beau visage un sourire qui venait d’ailleurs. Kenji continua ses pas et guida ainsi Hélène à sa demeure.  

 

Déborah, chez elle, regardait par la fenêtre, lorsqu’elle s’étouffa avec le jus de fruit qu’elle comptait consommer. En tombant sur cette scène, elle se leva, choquée.  

 

- Je dois être morte, ou, Kenji tenait la main de cette fille ? D’ailleurs, il la ramène encore ici ?!  

 

Kenji prépara un diner pour eux deux, cette fois-ci il dina en sa compagnie et Hélène en était plutôt satisfaite. Kenji alluma la télé et ils tombèrent sur les informations. Le jeune homme écouta les dernières nouvelles concernant l’affaire mais, il fut couper dans sa concentration, quand il entendit une fourchette tomber par terre. Il regarda la propriétaire de ce couvert et tomba sur celle-ci en larme.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a ?  

- Anna…  

- …  

- Le couple qui est mort, je le connaissais…  

- …  

- Anna était ma seule amie, c’est elle qui m’avait offert la robe… Pour toi…  

- …  

 

Kenji était très embarrassé, son amante était triste une fois de plus et les ordures qui les avait attaqué étaient sûrement positionné dans cet appartement et avait évidement, effacé toutes preuves, dont le jeune couple qui y résidait. Devant le visage inondé de tristesse de son amante, il ravala sa fierté et s’agaça une fois de plus de son geste futur. Il se leva, prit la main de son amante, la fit lever et la serra contre lui. Hélène sentit son cœur partir, Kenji la prenait dans ses bras, afin de la consoler. Combien ses bras étaient chauds, son odeur suave l’enivra et les larmes cessèrent au fur et à mesure. Il ne lui dit rien, ne sachant réellement que dire dans ces moments là, cependant, y avait-il seulement quelque chose à dire ? Non ! En cet instant, juste du réconfort atténuerait sa peine.  

 

Entendant le silence dû à la peine qui s’était envolé, il cessa son étreinte et repartit à son diner. Hélène fut désorientée, le moment magique était déjà terminé. Elle se rassit à ses côtés et ils finirent leur repas dans un silence de plomb. La jeune fille était assez peinée par cette situation, ils ne se parlaient que rarement, n’avaient aucune conversation, ils ne se racontaient même pas leur journée, comme le faisait sûrement tous les couples. Enfin, était-il un couple ? Elle venait chez lui, mangeait, faisait l’amour avec lui et dormait. Ils ne connaissaient rien l’un de l’autre, à part leur métier respectif. Elle ne put s’empêcher de repenser aux affreux dires de Karl. Kenji n’était là que pour le sexe, en attendant de se trouver mieux. Est-ce que c’était réellement ça ?  

 

Plusieurs minutes s’étaient écoulées, Kenji avait débarrassé la table et même fait la vaisselle, il avait laissé son amante dans ses lointaines pensées. Elle était loin de se douter que les pensées du nettoyeur étaient bien l’opposés des siennes. Certes le jeune homme ne savait toujours pas les raisons de son attirance pour cette jeune fille et préférait ne pas le savoir, cependant il était bien avec elle et « quel bon coup au pieu » pensa-t-il simplement. Cette pensée plutôt directe lui donna des envies et les picotements dans son bas ventre définissaient son envie soudaine.  

 

Kenji éteignit la lumière, cet acte ramena Hélène à la réalité, elle se releva brusquement sortant d’un autre monde. Elle sentait la présence de Kenji derrière elle, le jeune homme entoura son amante de ses bras et embrassa le cou de celle-ci, sensuellement. Une multitude de frissons parcourut son corps, les lèvres de son amant étaient douces. Son cœur chavira davantage quand son amant lui souffla « J’ai envie de toi »…  

 

Il la fit basculer face à lui et l’embrassa fougueusement, il la traina enfin jusqu’à son lit et se positionna sur elle. Il l’embrassait avec une envie envahissante quoique très agréable. Pourtant il sentait pour la première fois de la retenue de sa part et des larmes reluisaient le long de ses joues. Pourquoi pleurait-elle sans cesse, était-il si maladroit avec elle, cette fille était vraiment bizarre.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a encore ?  

- Je…  

 

Hélène était envahit par les douloureux mots de Karl, il avait raison, cet homme ne l’aimerait jamais et à la première occasion de trouver une autre femme qui le satisferait, il s’en irait loin d’elle. Hélène était tombée très amoureuse de Kenji et elle souffrait du peu de tendresse qu’elle avait de lui.  

 

- Je te parle !  

- Oui ! Pardon !  

- Tu es vraiment agaçante de toujours t’excuser de tout ! De pleurer ! Annonça-t-il se relevant et quittant le lit.  

- …  

- Tu es une fille déprimante parfois ! Confessa-t-il claquant la porte de chez lui.  

 

Le cœur de la jeune fille se brisa en deux. Elle pleura comme à sa mauvaise habitude. Kenji sortit dehors et fuma une cigarette. La nicotine l’apaisa et pensa peut-être qu’il avait été un peu loin.  

 

- Salut… Sourit Déborah.  

- Salut !  

- Que fais-tu dehors ?  

- Ta question est vraiment conne !  

- Waouh… Tu as l’air de très mauvaise humeur… Ton coup n’était pas terrible ce soir…  

- Va te faire voir !  

- Calme-toi un peu ! Tu trouveras mieux, ce n’était qu’une gamine, elle s’en remettra…  

- …  

- Je peux te consoler si tu veux… Dit-elle agrippant le cou du jeune homme. C’est plutôt bien non ? Une jeune fille de seize ans ne doit avoir aucune expérience… Elle doit à peine savoir ce que tu lui fais…  

 

La jeune femme comptait capturer la bouche du père de son fils quand celui-ci recula et enleva ses deux bras qui le serraient trop fort.  

 

- Désolé mais… Je suis déjà plus que satisfait… Dit-il s’éloignant de la jeune femme.  

- Tu es vraiment détestable quand tu t’y mets !  

- Alors oublies moi ! Claqua t-il rentrant chez lui.  

 

Il marcha en direction de son lit et se glissa dans les draps. Hélène s’était endormie.  

 

- « Quel dommage, je me serais bien rattrapé »…  

 

Patiemment, il déposa sa tête contre son dos et s’endormi paisiblement, une nouvelle fois.  

 

* * * * * * *  

 

Ryô pénétra dans son appartement. Il vit de la lumière dans la cuisine, il s’y dirigea d’un pas hésitant. Kaori était occupée à ranger des ustensiles dans la cuisine, elle ne sentit même pas la présence de Ryô.  

 

- Bonsoir… Osa-t-il prononcer.  

- …  

- Kaori ?  

- C’était bien ?  

- Quoi ?  

- Ta soirée avec Saeko, c’était intéressant ?  

- Kaori, je t’en prie… Il ne s’est rien passé avec Saeko…  

- Ah ? Pourquoi, elle n’était pas si prête que ça, tu as eu des remords ou peut-être…  

- Arrête…  

 

Ryô prit Kaori dans ses bras et à son grand bonheur elle ne le repoussa pas, au contraire, elle fondit dans ses bras, le serra de toute ces forces, le nettoyeur en fit de même il l’étreignit fort, extrêmement fort contre lui. Quelle douce sensation que de serrer la femme de son cœur contre lui.  

 

- Kaori, je suis désolé…  

- Moi aussi, je suis désolée, je ne voulais pas aller contre ta décision, mais je ne voulais pas laisser les filles seules et… Je m’inquiétais pour toi…  

- J’ai eu peur, peur de ne plus te voir, peur de te perdre et c’est un sentiment plus dur désormais…  

- Oui… Je sais…  

- Je suis soulagé, promets moi que tu n’interviendras plus dans une mission…  

- Comment ça ? S’agaça-t-elle.  

- Kaori, ne le prends pas comme ça, j’étais sérieux ! S’énerva-t-il à son tour.  

- Ryô, je ne compte pas rester gentiment à la maison, attendant sagement que tu reviennes ou pas chez nous !!  

- Tu es idiote ou quoi ? Tu n’as pas compris que cette mission était plus qu’un simple travail de détective ! Tu rentres dans l’enfer qu’est la vie d’un nettoyeur ! Tu veux réellement jouer avec ta vie !!!  

- Je n’ai as peur de mourir, tant que je suis avec toi ! Dit-elle sûre de cette promesse.  

- Tu n’as pas le droit de dire ça !  

 

Kaori captura avec passion les lèvres de son amant.  

 

- Ryô, c’est toi qui n’a pas compris, nous formons City Hunter et nous formons un couple à présent… Dit-elle dans l’émotion, laissant encore des larmes l’envahir. Tu étais la personne qui comptait le plus pour moi et désormais tu es une partie à part entière de ma vie, si tu venais à mourir, je n’aurais aucune envie de rester seule ici ! J’ai déjà perdu l’autre moitié de mon cœur, si… Si… Tu venais à mourir…  

- Chut… Arrête, je t’en pris… Je te jure de ne pas mourir… Je te le jure… Nous ne serons jamais séparés Kaori, jamais…  

 

Ils restèrent blottit dans les bras l’un de l’autre, savourant ce moment intime. Puis, le cœur en voulait plus, un baiser témoin de cette promesse vint se sceller. Ryô dansait avec la langue de son amante, mais il voulait encore plus, il se saisit de ses deux jambes et la fit s’asseoir sur la table de la cuisine. Les deux jambes de sa tendre entourèrent ses hanches, signe qu’elle désirait la même chose que lui. Pris d’un élan de désir face aux baisers de sa coéquipière, il allongea son corps sur le sien et embrassa avec tendresse son cou. Kaori frissonna sous le contact de la bouche chaude de son amant, il la torturait au point qu’elle s’agita dans tous les sens et fit basculer légèrement la table sur le côté. Kaori s’agrippa avec force au torse de Ryô, elle eut peur de tomber.  

 

- Je crois que la table ne va pas résister à nos désirs ? Sourit Ryô.  

- Oui… Rougit-elle.  

 

Ryô releva sa partenaire et l’embrassa passionnément jusqu’au canapé où il adopta la même position, il posa des baisers sur chaque parcelle de sa peau, son cou, sa poitrine, « quel délice ». Kaori aimait sentir les lèvres de Ryô sur son corps, si seulement ce moment ne s’arrêtait jamais.  

 

- Ryô…  

- Oui, souffle mon nom, j’adore… Susurra-t-il sensuellement.  

- Non ! Ryô ! Je glisse ! Le canapé est trop petit… Rougit-elle.  

- Ah ? Ryô ria.  

 

Son rire emporta Kaori dans son amusement. Il l’embrassa tendrement, il prit sa main et la guida dans un endroit où il pourrait enfin l’aimer amoureusement. Ils se retrouvèrent enfin sur son lit, près à donner le plus de sentiments possible à cette femme exceptionnelle. Il continua ses baisers langoureux, il forma un chemin imaginaire de son cou jusqu’à son décolleté et enleva le premier bouton de son haut grâce à ses dents, montrant la passion qui régnait en lui. Tout en ne cessant de la regarder, il déshabilla son amante, voulant l’admirer de ses beaux sous-vêtements. Il caressa sa peau douce comme la pêche, il laissait des traits sucrés avec sa langue sur son ventre, faisant cambrer sa coéquipière.  

 

Il ôta sa veste et sa chemise, se dépêchant de sentir contre sa peau celle de son amante. Il ne pouvait contrôler l’envie de l’embrasser, il n’y avait que ses baisers à elle qui le faisait flotter, que la sensation de ses lèvres sur les siennes lui procurant ce désir intense dans son bas ventre. Il caressa son corps entier, procurant des frissons enivrant et dire que plus tôt…  

 

A cette pensée Ryô cessa tout geste, il se redressa, assit face à une réalité. Kaori sentit le froid sur son corps, les mains de son amant ne la touchaient plus et ses lèvres étaient loin d’elle. Il la regarda, avec son air inquiet et sérieux à la fois, ce regard, sa partenaire ne le connaissait que trop bien et il n’annonçait rien de bon en général. Ryô réfléchit, était-ce utile d’avouer à Kaori sa soirée plus que troublante avec Saeko ? Il était comme soul en cette partie de soirée, comme si sa partenaire n’existait plus, comme si il était retourné six ans en arrière.  

 

Que de chemin parcourut depuis ce temps, il l’avait adoré, compris, protégé, il s’était bêtement attaché, puis c’était laissé séduire par cette femme que la vie avait bien voulu mettre sur son chemin. Une femme prenant soin de lui, le protégeant, lui pardonnant toujours ses faux pas, le ciel seul savait combien ?!  

 

Les battements de son cœur se laissèrent dépasser par ses pensées, combien son cœur tambourinait fort contre sa poitrine, ses muscles étaient contractés de désir, sa fierté réclamant plus que jamais ce contact charnel. Cette femme avait un immense pouvoir sur lui… Celui de « l’amour »… Il sourit à ce mot, pourrait-il seulement un jour lui avouer.  

 

- Ryô, ça va ? Demanda-t-elle se relevant à son tour.  

 

Le nettoyeur sourit, il passa ses deux mains puissantes dans le dos de Kaori et enleva le tissu qui cachait sa délicieuse poitrine et n’attendit pas une seconde de plus pour goûter les seins de son ange. Kaori rougit, elle était toujours intimidée par ces gestes plus que charnel, mais elle se laissait aussi très vite conquérir et rapidement, elle posa une main sur la chevelure corbeau de son amant lui dévoilant le plaisir qu’il lui procurait. Ryô en voulait encore et encore, il posa des baisers délicats sur son ventre, puis enleva le dernier tissu qui cachait la partie la plus désireuse.  

 

Ryô joua sensuellement avec sa langue, taquinant le fruit défendu de sa partenaire. Kaori abattu par le supplice de son amant s’allongea afin de savourer ce bien-être. Elle mordit ses lèvres de plaisir, toujours avec honte de faire entendre son plaisir. Le nettoyeur était déjà au bord de l’extase, que du bonheur que d’offrir du plaisir à l’être chéri.  

 

Il se releva et captura les lèvres de son amante. Il l’embrassa fougueusement, quelle sensuelle sensation. A quoi bon lui avouer sa faute, à quoi bon lui faire du mal, a quoi bon la faire douter, il n’y avait qu’elle qui lui faisait ressentir autant de désir. Il entra en elle à cette pensée, faisant pousser un cri de jouissance à sa partenaire. Oui, Kaori était la seule, à lui faire ressentir des frissons quand elle posait ses lèvres sur les siennes, la seule à faire chavirer son cœur ainsi, la seule à faire basculer son corps dans les désirs sexuels les plus fous.  

 

Il se redressa avec sa partenaire, ne quittant pas le fruit du péché, elle était sur lui, rougissante, elle n’avait pas mal cette nuit là et se surprise à ressentir autant de bien-être. Elle se permit même de bouger et de faire elle-même des va et viens. Elle tua Ryô, qu’il était délicieux de sentir son amante bouger en lui, il la serra fort contre lui et elle s’agrippa elle aussi au dos puissant de son amant. Il l’embrassa dans le cou, la léchant et lui laissant des suçons qui marqueraient son appartenance.  

 

- Kaori… Souffla-t-il chaleureusement.  

- Ryô… Prononça-t-elle plus timidement.  

 

Après avoir dansé lascivement l’un avec l’autre, Ryô et Kaori gémirent leur jouissance au même moment. Kaori ne s’étant jamais sentit aussi bien et l’étalon de Shinjuku était mis par chaos par une femme plus qu’exquise. Il s’allongea auprès d’elle et l’enlaça amoureusement. Kaori s’engouffra dans les bras puissant de Ryô, elle était si bien près de lui.  

 

- Ryô, je voudrais que ce moment ne cesse jamais…  

- Moi aussi…  

 

Elle le regarda passionnée, elle mourait d’envie de lui dire « Je t’aime », de lui crier à quel point son amour était indestructible et qu’elle l’aimerait quoi qu’il arrive. Mais, de sa grande timidité et de sa peur d’avouer ce grand sentiment, elle se contenta de dévoiler dans son oreille :  

 

- Je suis terriblement… Amoureuse de toi Ryô Saeba…  

 

Le cœur de Ryô s’emballa comme jamais auparavant, ces mots étaient uniques et dans la bouche de Kaori ils étaient, précieux et ce mot « amoureuse » le mit dans un état de bonheur incassable.  

 

- Kaori… Dit-il de son regard charmeur.  

 

La jeune femme rougit et se cacha dans les bras de son amant, il la troublait toujours quand il avait ce regard. Ryô fut attendrit par ce geste.  

 

- Parfois, j’ai l’impression que tu me regardes pour la première fois… Avoua-t-il.  

- Hum…  

- Tu es toujours intimidée quand tu me regardes…  

- C’est parce que tu fais exprès de me regarder avec ton air charmeur !  

- Mon air charmeur ?  

- Oui, tu sais le regard qui a fini par faire craquer toutes nos clientes !  

- Pas toutes ! Sourit-il.  

- Ah oui, à part celle qui était marié ou en couple, ou les hommes et dieu seul sait combien il y en a eu peu, n’est-ce pas !!  

- Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles !! Ria-t-il bêtement.  

- Bah voyons !  

 

Ryô recommença à la regarder avec son air séducteur, trait de son visage qui faisait effectivement craquer plus d’une femme, Kaori fut encore troublée et rougit encore plus.  

 

- Arrête !  

- Pourquoi…  

- Parce que…  

- Parce que quoi ? S’amusa-t-il.  

- Parce que ce regard, donne envie de t’embrasser et de t’avoir rien que pour moi !!!  

- Alors, qu’est-ce que tu attends pour le faire ?  

- Hum…  

 

Kaori le regarda comme une petite fille apeurée, puis telle une femme qu’elle était devenue, elle sauta sur Ryô, s’asseyant sur ses cuisses. Elle lui sourit tendrement et posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Un baiser tendre que les deux amants apprécièrent. Ryô posa Kaori sur le côté afin de l’embrasser passionnément et de toucher son corps. Les deux amants s’endormirent paisiblement.  

 

* * * * * * *  

 

Un matin très pluvieux se leva sur le Japon et si certains couples préférèrent rester paisiblement au lit, Hélène était déjà debout, en train de préparer le petit déjeuner. Kenji se réveilla en sursaut et se demandait bien qui pouvait être dans sa cuisine. Il prit son arme et se pointa comme un fou sur Hélène, qui choquée, lâcha le panier de croissant qu’elle tenait.  

 

- Kenji…  

- Désolé ! Je, je faisais un cauchemar et je me suis réveillé en sursaut…  

- Oh… C’est, ce n’est pas grave… Dit-elle ramassant leur déjeuner.  

 

Kenji regarda l’heure de la pendule, il n’était que sept heures du matin, de plus il faisait un sale temps, il faisait encore pratiquement nuit. Il regarda sa petite amante, elle était divine et Kenji avait très envie de rattraper sa nuit dernière.  

 

- Que fais-tu déjà debout ?  

- Je, je prépare le petit déjeuner…  

- Je vois ça merci ! Mais, pourquoi si tôt ! Tu aurais pu rester au lit ! Dit-il s’approchant tel un félin s’appropriant sa proie.  

- Je sais, mais, j’ai pensé, que… Que… Dit-elle reculant au pas pressant de son amant.  

- Que je n’étais pas le genre d’homme à rester au lit ! Répondit-il entourant la tête de sa partenaire avec ses deux bras appuyés sur le frigo.  

- Oui… Rougit-elle.  

- Dommage, j’aurais bien profité de ma nuit perdu avec toi…  

- Hum ?  

- Tu es très désirable ce matin…  

 

Kenji s’empressa d’embrasser fougueusement Hélène. La jeune fille eut le cœur tellement débordant de bonheur, qu’elle lâcha le panier de croissant et entoura le cou de Kenji afin d’accentuer leur baiser. Cette initiative, excita encore plus le nettoyeur et emporta sa partenaire sur le lit. Il l’allongea et s’empressa de la voir nue, « quel corps ». Il enleva le seul vêtement qui le recouvrait et partit taquiner son point le plus sensible. Une fois que le nettoyeur eu bien préparé sa partenaire, il partit à la rencontre de ses lèvres et de son corps, lui aussi, par possession secrètement bien gardé, laissa des marques d’amour dans le cou d’Hélène.  

 

Dans un élan de désir qui le rongeait toujours autant de l’intérieur, il prit Hélène avec beaucoup de soif de jouissance. Combien faire l’amour à cette jeune femme était bon, il aimait égoïstement sentir ce bien-être, ces frissons, prendre totalement possession de lui, cette boule au ventre qui était divine à son souffle de fin. Il se surprit à gémir, gémir son nom, il ne pouvait plus résister à ce plaisir intense, il ne pouvait que céder devant l’inévitable. « Jamais ça n’a était aussi bon »…  

 

Hélène agrippa le dos puissant de son homme arrivée à l’orgasme et Kenji se cacha dans son cou pour jouir discrètement. Après avoir reprit son souffle, il lui donna un baiser chaud, puis s’assit sur le bord du lit, prenant sa tête entre ses mains.  

 

- « Pourquoi est-ce si bon, pourquoi n’ai-je jamais ressentit ça avant ? »  

- Kenji ?  

- Oui !  

- C’était nul ?  

- « Idiote ! »  

 

Kenji captura divinement les lèvres sucrées de cette jeune femme qui ne se doutait pas un seul instant du tourment qui hantait le jeune homme, ce bonheur, ce bien-être, son inquiétude, sa jalousie, ses sentiments faibles qui lui perturbaient toute sa défense et sa force. Cependant, comment résister.  

 

- Je suis désolée, tu es mon premier et…  

- Tais-toi, tais-toi… Souffla-t-il l’embrassant tendrement. Cette réponse te suffit-elle ?  

- Oui… Sourit-elle.  

 

Il était bien évidemment certain que Kenji ne lui avouerait pas sincèrement que faire l’amour avec elle était unique et assurément divin.  

 

- Va prendre ta douche, je vais finir de préparer le petit-déjeuner…  

- Oui… Sourit-elle.  

 

Hélène s’exécuta et Kenji fini les préparatifs. Il en profita pour ranger deux trois trucs dans sa maison. En rangeant, il fit tomber la veste de son amante, il la ramassa, mais y fit tomber un petit papier. Une carte de visite. Il l’a lu.  

 

- Restaurant « Zen’Ryou » ?  

 

Il lut l’adresse, le numéro et surtout le nom du gérant et quand ces yeux se posèrent sur celui-ci, il devint pâle, son cœur s’accéléra et il lui semblait que des sueurs froides lui roulèrent sur le front.  

 

- « Pour des raisons personnelles, il serait préférable que ta vie soit éloignée de certaine personne… »  

 

Il comprenait mieux pourquoi ce salaud avait prononcé de tel mot.  

 

- J’ai fini, tu peux y aller si tu veux… Hélène s’étonna du regard sombre de Kenji.  

- …  

- Quelque chose ne va pas ?  

- Serge… Serge Dieter, c’est ton patron ?  

- Oui…  

 

 

 


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