Chapter 8 :: CHAPITRE 8 : LE PROJET

Published: 20-01-05 - Last update: 22-01-05

Comments: Slt! Bon, ce qui ont lu le chap 7 avant le 19/01 à 18h, sont priés de le relire car il a été rallongé. Voici le Chap 8. le reste arrive. Sacbez que le Chap 11 et le prologue sont déjà écrits. Je paufine, c'est tout. Par contre, je ne poste plus si je n'ai pas au moins 10 reniews d'ici demain soir.. LOL Oui, je sais, c'est du chantage... Bis, Nad

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CHAPITRE 8 : LE PROJET  

Kaori avait bien du mal à comprendre ce qui s’était passé dans la tête de son compagnon, surtout lors des trois derniers mois. Il semblait devenu secret et surtout, il ne lui parlait plus. Elle se souvint de toutes ses nuits et voir même des journées entières où il s’absentait sans rien lui dire. Tout cela avait commencé quand elle avait prit l’habitude d’aller régulièrement chez Miki passer la plus part de son temps libre pour l’aider à s’occuper du bébé. Kaori s’était imaginé des tas de choses parce qu’il n’avait jamais voulu lui répondre. « Pourquoi, Ryô ? Pourquoi tu ne voulais pas me dire ce qui se passait ? N’est t’ai-je pas assez importante à tes yeux pour que tu ne puisses tout me dire ? Pourquoi tous ces secrets ? » Kaori se tourna et plongea sa tête sur l’oreiller.  

Flash-back  

C’était vers la fin du mois de Février, un soir comme les autres. Ryô était venu au Cat’s Eyes prendre son éternel café et en profitait pour bavarder, un peu, avec son ami Falcon.  

-« Alors ? Ça va mieux avec Kaori ? » Demanda l’homme aux lunettes noires.  

-« Mouais. Tu devrais le savoir d’ailleurs, elle est plus fourrée ici qu’à la maison. Y’a même des fois où je me demande qui est la mère. »  

-« Hum… c’est vrai. Bah, au moins, elle n’est plus dépressive.»  

-« C’est ce que je me suis dit aussi. »  

-« Bah, ça lui passera, t’inquiète pas trop. »  

Un autre long silence traversa le café.  

-« Et ton projet de retraite ? T’y as réfléchit un peu ? »  

-« Oui, ça va faire un bon moment que j’y pense… »  

-« Et ? »  

-« Et quoi ? »  

-« Ben, t’as une idée ?» demanda Falcon qui trouvait sa question évidente.  

-« Plus ou moins.. »  

-« Et c’est quoi ? »  

-« Tu te rappelles de Taro Takami ? »  

-« Oui, très bien même. Il t’avait lancé un défi. »  

-« Oui, en fait, je me suis rendu compte à ce moment là qu’on ne pouvait pas empêcher la jeune génération de nous remplacer, ça arriva à chacun d’entre nous tôt ou tard à défaut de se prendre une balle dans la tête. »  

-« C’est vrai. »  

-« Beaucoup de ces jeunes tueur professionnels cherchent à se faire une place dans le milieu, mais la plupart se fond vite tuer par l’inexpérience. Je sais que j’ai eu de la chance, on m’a tout appris, j’ai toujours eu d’autres professionnels qui m’ont formé. Que cela soit quand j’ai du apprendre à faire la guerre, à New York avec la gargouille, soit le FBI ou celui qui m’a vraiment appris le plus important, John Sickle. Alors j’ai pensé à un concept. Il n’y a pas d’école pour ce genre de chose parce que cela n’est pas vraiment légal, mais la plupart des missions que j’ai eues ces dix dernières années, se sont surtout rapprochées du métier de garde du corps. Alors je me suis dit que je pourrais peut-être créer une sorte d’école de Garde du Corp très spéciale où on pourrait former l’élite de l’élite. »  

-« Hum ! Mais c’est pas bête du tout ça. C’est même une très bonne idée. »  

-« L’ennui c’est que je ne vois pas trop comment y arriver. »  

-« Tu pourrais demander à Saeko. Elle doit sûrement savoir comment ce genre d’école peut-être créée. »  

-« Oui ? Qu’est-ce qu’on veut me demander ? » Lança Saeko qui venait d’entrer au Cat’s Eyes. La jolie brune s’assit au comptoir et reposa sa question.  

-« Alors ? Qu’est-ce que tu voulais me demander Ryô ? »  

-« Moi ? Mais…Mais rien du tout… »  

-« Ryô ? Qu’est-ce que tu fous ? Demande-lui… »  

-« Non, non, non…et puis je ne suis pas encore sûr de moi. »  

Saeko commençait sérieusement à se demander qu’est-ce que ces deux énergumènes voulaient bien savoir.  

-« Ryô aimerait ouvrir une école de Garde du Corp d’Elite… » Falcon s’était chargé de poser la question lui-même. Ryô ne savait plus où se mettre.  

-« Espèce de traître ! » Pensa t-il alors que son ami lui rendit un magnifique sourire.  

-« Quoi ? Tu veux vraiment ouvrit une école ? Explique moi un peu tout ça ! »  

Ryô mit un certain temps avant de pouvoir expliquer la petite idée qu’il avait derrière la tête depuis un an. Il lui expliqua sa vision des choses ainsi que le concept. Leur petite conversation dura bien une bonne heure avant que Saeko ne finisse par déduire ceci.  

-« Oui, je comprends mieux ton idée, je dois t’avouer que ça m’a l’air d’être un très bon projet, seulement il y a plusieurs points qui sont très importants auquel tu dois faire face pour monter ce genre de projet…comme avoir un certain capital.. »  

-« J’ai un million de dollars.. »  

-« Quoi ?!! Mais comment ???... ah non, je ne veux pas savoir… » Elle avait du mal à croire ce qu’elle venait d’entendre.  

-« Quoi ? C’est pas assez ? » Demanda Ryô.  

-« Oh, non, ce n’est pas ça… Rien ! Laisse tomber ! Je reprends. Je disais… ah oui ! Il te faut aussi l’accord de beaucoup de responsables administratifs ainsi que la police, des procédures longues et coûteuses. Mais sur ce coup là, je pourrais t’aider. Il faudrait aussi que tu passes un diplôme d’état, là aussi je pense que ce n’est pas un souci pour toi. Par contre, il y’a un dernier point qui me chagrine.  

-« Lequel ? »  

-« Et bien c’est qu’officiellement, tu n’existes pas, Ryô, et sans véritable identité officielle, tu ne peux faire aucune démarche. Ryô Saeba n’étant que l’identité que tu utilises depuis que tu es au Japon avec de faux papiers… »  

-« Et comment je peux faire alors ? »  

-« Là, je t’avoue, que je ne peux pas vraiment faire grand chose. Je sais juste qu’il est possible de faire changer des identités à certaines personnes par le gouvernement et les services secrets… Faudrait que je me renseigne pour ton cas, mais je sais qu’ils ne font ça que pour des raisons politiques ou de sécurité national. »  

-« En gros… c’est foutu.. » Ryô se sentait un peu déçu. Il est vrai que sans identité officielle, il aurait du mal à avoir le droit de mener un projet d’avenir tel que celui là ou même pour avoir une boutique de café. Le tueur se rendait compte que son passé le rattrapait encore et toujours. Et surtout, comment il allait pouvoir faire pour annoncer ça à Kaori. Sans dire un mot, il sortit alors de la boutique.  

-« C’est bien la première fois que je le vois aussi triste… » Remarqua Saeko  

-« Oui. C’est vrai. Il cherche vraiment une solution pour avoir enfin une vie normale avec Kaori. Ce n’est vraiment pas de bol pour lui. »  

-« Ecoute Falcon, garde ça pour toi, mais je vais vraiment essayer de voir ce que je peux faire pour lui. Il a déjà fait beaucoup pour moi. Il est peut-être temps de lui renvoyer la balle. »  

-« Oui, ça serrait vraiment très gentil de ta part. »  

Quinze jours passèrent ainsi. Ryô était devenu distant même avec Kaori qui pourtant s’était montrée très gentille avec lui. Et puis un soir, il alla au Cat’s Eyes pour prendre une fois encore son café, sauf que cette fois-ci, une surprise de taille l’attendait.  

-« Tu tombes à pic, toi ! On a commandé un cocktail XYZ. »  

-« Hein ? Mais qui ça ? »  

-« La femme à la table là-bas. »  

-« Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » Ryô ne put effectivement s’empêcher d’admirer la beauté de la charmante personne qui s’était installée à la table qui faisait l’angle. Elle était blonde, grande, le regard d’un bleu profond, mais ce qui le fascinait surtout, était la classe qu’elle dégageait. Visiblement, elle avait de l’allure. En temps normal il se serait jeté sur elle comme un dingue histoire de perpétuer sa réputation de pervers, mais là, il s’agissait de travail. Il prit alors le verre qu’avait préparé Falcon et alla l’apporter.  

-« Vous avez demandé un XYZ je crois ? »  

-« Oui, c’est cela. »  

-« Bonjour, Ryô Saeba. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »  

-« Et bien, nous avons tous les deux en commun une amie qui cherche à nous aider tous les deux. Et moi, j’ai besoin de quelqu’un comme vous pour m’aider dans un travail, comment dire, un petit peu spécial. »  

-« Ah oui ? Mais voyez-vous ça… et quel genre de travail ? »  

-« J’ai besoin d’un homme qui ne travaille pas dans notre organisation gouvernementale, qui connaît bien le terrain ici à Tokyo et qui soit un très bon professionnel pour des missions à haut risque. »  

-« Ah oui, et qu’est-ce qu’une américaine peut bien vouloir faire ici comme mission aussi délicate ? »  

La jeune femme lui expliqua alors qu’elle était un agent en mission commandée non officielle dont le but était de démanteler un réseau de terroriste. (NDA : J’ai trop vu Alias moi ! LOL) Elle était donc à la recherche d’un partenaire au profil Japonais mais qui n’avait aucun lien avec son organisation. Elle expliqua également que Saeko était une amie de longue d’elle et qu’elle l’avait recommandé. Après diverses explications supplémentaires, elle lui demanda s’il acceptait ce travail. Ryô comprit alors que Saeko lui avait peut-être enfin envoyé un petit coup de pouce du destin mais que cela ne pouvait être possible sans sa collaboration personnelle.  

Il osa alors poser la question qui lui tenait tant à cœur.  

-« Et qu’est-ce que j’aurais en échange de mes petites services ? »  

-« Je crois savoir que vous avez besoin de quelque chose d’important d’après ce que m’a dit Saeko. »  

-« Oui, en effet. Et je n’accepterai pas si vous ne me garantissait pas ce que je vous demande. »  

-« Vous aurez ce que vous voulez mais seulement à la condition qu’elle soit réussie, évidement. C’est à prendre ou à laisser. »  

Ryô réfléchit un moment. Avait-il vraiment le choix ? Risquer sa vie une fois encore pour quelques bouts de papiers, n’est-ce pas un peu trop cher payé ? Mais pour son avenir avec kaori, ce en valait-il la peine ? De toute évidence, cette occasion ne se représenterait jamais deux fois.  

-« Entendu, j’accepte !»  

Ryô venait alors de rejoindre une mission secrète malgré lui. Mais c’était une chance peut-être après cela, de pouvoir enfin connaître une vie normale. Ce nouveau travail expliquait donc bien des choses quant au comportement si distant qu’il dut adopter envers sa partenaire. Même si cela le blessait chaque jour d’être obligé de lui mentir. Mais surtout, le pire était de devoir trahir sa confiance malgré lui.  

Fin du Flash-back  

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