Chapter 3 :: Vivre sa décision

Published: 28-06-05 - Last update: 28-06-05

Comments: Ce texte méritais d'être coupé en deux chapitres, mais pour des raisons pratique je le laisse tel quel. Merci pour vos reviews, et bonne lecture.

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Ryo n’avait pas quitté sa position devant la fenêtre depuis plus d’une heure.  

- « Tout le monde s’en prend à elle pour m’atteindre, jusque là j’ai eu de la chance qu’il n’y lui ai rien arrivé de grave, mais si cela continue, ça pourrai mal se terminer,je ne pourrait pas le supporter, il faut que je réagisse et que je mette fin à ce problème. J’espère que cette fois encore tout ce terminera bien. Kaori, tiens bon, bientôt toutes tes souffrances connaîtront une fin. Kaori, Kaori… »  

Ryo interrompit ses réflexions quand il aperçu au bas de son immeubles une silhouette familière qui se traînait. Elle paraissait en très mauvaise état.  

Son regard devint plus sombre, il se retournât et se courut jusqu’à perdre haleine dans les escaliers. Il s’arrêta net devant le corps quasi inerte de sa partenaire. Ryo avait le souffle court et saccadé, il se mit accroupi pour saisir Kaori, il mit sa tête sur ses genoux.  

- « Kaori… KAORI ! répond moi… »  

- « Ryo… Je… suis désolé, désolé, je ne les ai pas vu arriver »  

- « T’inquiète pas Kaori le Doc va bien te soigner, t’inquiète pas…KAORI !… t’endors pas…reste. »  

Ryo emporta Kaori dans la mini et fonça droit chez le Doc. Kaori était sur la banquette arrière à demi consciente la main posée sur son ventre. Le sang se répandait sur son chemisier et sur la banquette comme si un encrier s’était renversé sur un buvard. La tâche s’étalait de plus en plus de façon à recouvrir entièrement la banquette. Ryo s’en aperçu en regardant dans le rétroviseur, il devint plus pâle et enfonça encore plus l’accélérateur.  

La mini dérapa dans le gravier de la cour du Doc. Kazu fût alerté par ce bruit et vint tout de suite à la rencontre d’un Ryo blanc aux yeux noirs de colère et de peur.  

- « Ryo… Je vais chercher le Doc et les brancardiers…ne la bouge pas »  

Ryo resta muet en acquiescant de la tête.  

5 heures plus tard.  

Ryo était sur le banc du jardin. Son regard était voilé et sa main serrait un bout de papier. Il baissa la tête et quelques mots sortir de sa bouche dans un murmure : « pardonne moi Kaori, ce sera mieux pour tout le monde ».  

Il allait se relevait quand il entendit des pas avancer vers lui. Ryo releva la tête et s’apperçu qu’il s’agissait de Doc.  

- « Ryo, ta partenaire est hors de danger, cependant il ne lui restera malheureusement plus qu’un rein, mais elle peut vivre ainsi. Elle perdu beaucoup de sang et elle devra rester chez quelques jours pour qu’elle se remette sur pieds. ». « Ryo… tu m’entends ? »  

- « Merci Doc. S’il te plaît a son réveil, donne lui cette lettre de ma part. »  

- « Mais… »  

- « Fais ce que je te dis ! Bon Doc merci pour tous les services que tu m’as rendu. »  

Ryo se leva et fit dos au Doc.  

- « si j’ai bien compris c’est la dernière fois que je te vois Ryo ? »  

- « Tu as compris Doc. Prend soin de toi. »  

- « Et Kaori ? »  

- « Ne t’en fais plus pour elle, les pires dangers qu’elle a couru sont maintenant du passé. »  

Ryo s’en alla les mains dans les poches et le regard vide, laissant derrière lui un Doc au regard triste.  

Ville d’Osaka, un an plut tard.  

C’est la fête de Tenjin, des bateaux multicolores richement décorés vont et viennent le long de la rivière Dotonborigawa qui traverse le quartier le plus animé de la ville.  

La ville est illuminée par les feux d’artifices, tout le monde est en fête, tous sauf une jeune femme aux traits fins et délicats mais aux yeux vide presque mort. Cette femme rejoint son appartement, ses pensés vont et viennes sur deux personnes, l’une pour une personne de son présent qui n’est qu’autre qu’une cliente et l’autre sur un homme de son passé pourtant bien présente dans son cœur.  

Flash back  

- « Kaori, comment te sens tu ce matin ? »  

- « Ah, c’est vous Doc, je me sens mieux, mais je n’ai pas encore vu Ryo, vous ne l’auriez pas vu par hasard ? »  

- « Euh… oui, je l’ai vu hier après ton opération, il m’a remis ça pour toi. »  

Kaori, l’air étonner que Ryo lu écrive, car ça n’était pas dans ses habitudes, prit la lettre et hésita à l’ouvrir. Elle sonda du regard Doc, mais celui-ci baissa les yeux et s’en alla.  

- « Je repasserai un peu plus tard, si tu as besoin de quoi que ce soi demande à Kazu. »  

Doc quitta la pièce et Kaori regarda de nouveau l’enveloppe close et vierge de toute écriture.  

Son regard devint humide, sa tête basse.  

Quelques minutes passèrent, Kaori se décida à ouvrir l’enveloppe. Elle lu les quelques lignes griffonnés, puis dans un mouvement de rage la chiffonna et la lança à travers la pièce.  

- « Tu n’es qu’un menteur Ryo Saeba, un menteur doublé d’un traître ! » s’écria une Kaori en larme.  

Quelques jours plus tard Miki vint chercher Kaori pour la ramener chez elle.  

- « Bonjour Kaori, es tu prête pour rentrer ? »  

- « Oui merci Miki »  

La douce moitié d’Umibozu observa son amie d’un air triste, elle ne voulait pas aborder le sujet de Ryo, autant pour ne pas faire mal a Kaori que pour elle. Ryo était devenu sont ami malgré les dragues incessantes de celui-ci envers elle. Mais à elle aussi Ryo allait lui manquer.  

De retour à l’appartement, Kaori posa sa valise à l’entrer et observa cet endroit qui devint étrangement inconnu pour celle-ci.  

-« Attend moi là Miki, je reviens dans dix minutes. »  

-« D’accord, je vais en profiter pour nous préparer du thé. »  

Kaori entra dans la chambre de Ryo. Les armoires étaient vides, seul son odeur était encore présente en ces lieux. Kaori ferma les yeux en serrant les poings puis fit demi tour pour aller dans sa propre chambre.  

Son regard se posa sur la photo d’elle et de son cher frère, des larmes lui montaient aux yeux.  

- « Tu voix Hideyuki, quand les gens que j’aime ne meurt pas, il me fuit. Je voudrais que tu sois là, toi qui m’es si cher, toi qui me comprends mieux que qui quonc. Maintenant ma vie ici est terminée,d’ailleurs je ne sais pas si je vais être assez forte pour vivre sans lui. Hideyuki… tu me manques tant. »  

Kaori rassembla ses affaires et descendit rejoindre son amie.  

Miki était dans la cuisine. Quand elle entendit Kaori descendre elle retourna au salon pour la rejoindre. Quand son regard se posa sur la valise de celle-ci, son regard se voila.  

-« Non Kaori, pas toi, tu ne peux pas nous quitter aussi, Kaori qu’est ce que je deviendrais sans toi ? »  

Tout en prenant la parole des larmes s’évacuèrent de Kaori.  

-« Je suis désolé Miki, mais si je reste je ne ferais que penser à lui et ça mon cœur ne le supporterai pas »  

- « Oh ! Kaori…il reviendra une fois qu’il aura compris qu’il n’est rien sans toi, ne fais pas cette bêtise. »  

- « Il ne reviendra pas, maintenant j’ai compris, et cette lettre… cette lettre me dis tout. Tous ce dont je soupçonnais depuis des années. »  

-« Kaori… »  

-« Ne t’inquiète pas, je te donnerai de mes nouvelles et puis je ne quitte pas le Japon, je vais à  

Osaka, tu pourras venir me voir de temps en temps. »  

-« Et pour les personnes qui ton kidnappé, il vont sûrement te rechercher ? »  

-« Maintenant que Ryo et parti ils doivent sûrement être à sa recherche, je n’est plus aucune  

valeur à leurs yeux, pourtant ils avaient l’air tellement sur de leur coup, ils disaient que Ryo ne parviendrait pas à les retrouver ou du moins il croirai les avoirs retrouver, après tout, peut être étaient ils trop sur d’eux. Maintenant seul l’avenir nous le dira. En tout cas Miki ne t’inquiète pas pour moi, ils ne me chercherons plus et quand bien même ils le feraient je ne serais pas là pour les attendre. »  

- « tu as sûrement raison Kaori, mais tu vas me manquer. »  

-« A moi aussi Miki. »  

Les deux jeunes femmes se jetèrent dans les bras l’une de l’autre et pleurèrent comme ça un bon moment.  

Fin du Flash back  

Kaori Entra dans un grand hall contenant les boîtes aux lettres de tout les locataire de son immeuble. Elle releva son courrier et commença à gravir les marches la menant chez elle.  

Elle s’arrêta devant une porte. A coté une plaque indiquée « KUMARIMA détective privé ». Kaori l’observa un instant.  

- « Qu’aurais je pu faire d’autre… c’est tout ce que je sais faire. »  

Kaori ferma les yeux puis se décida a entrée, sa cliente n’allait pas tarder à arriver et il fallait qu’elle mette de l’ordre dans les nouvelles informations qu’elle venait d’avoir.  

Son nouvel appartement était assez petit mais le confort y était. La salle était dans aménagée avec un canapé et un gros fauteuil, une table et des chaises, et un petit coin informatique. Le strict nécessaire et pas de décoration.  

Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte. Kaori alla ouvrir.  

-« Mademoiselle Miyako, entrez… »  

La jeune femme était de nature timide, on pouvait sur son visage un teint rose qui s’affichait dès qu’on lui adressait la parole. Cela n’enlevait rien de la beauté naturelle de cette femme aux cheveux très long et aux yeux couleurs lilas.  

-« Bonjour Mademoiselle Kumarima, merci de m’accueillir »  

-« Appelez moi Kaori, c’est beaucoup plus simple. »  

-« D’accord, et vous appelez moi Kiku. »  

Les deux jeunes femmes allèrent s’installer dans le salon.  

-« Kaori, dites moi que votre enquête avance au sujet d’Hideaki »  

-« Oui, mais ce que je vais vous annoncer va sûrement vous faire de la peine. »  

-« Oh non ! Ne me dites pas qu’il… »  

-« Non ! Non ! Rassurez vous, il est en vie mais votre ami est entré dans un groupe d’individu peu recommandable qui s’occupe du trafic d’armes et de drogues de la ville, et pour ainsi dire il est … »  

-« Allez y Kaori, révélez moi la suite »  

-« Il est devenu le bras droit du chef de la bande. Je suis désolé Kiku. »  

-« … Tout ce temps à le rechercher, 10 ans, 10 ans, pour découvrir qu’il… Ce n’est pas grave, tout cela va changer, il faut que je le rencontre. Vous savez, j’ai toujours connu Hideaki, nous avons passé toute notre enfance ensemble, et à l’âge de 19 ans Hideaki m’a déclaré son amour, chose que j’attendais depuis des années, car nous avons toujours été amoureux l’un de l’autre, mais toujours très timide l’un autant que l’autre. Malheureusement, la veille de notre mariage, un groupe armé est venu piller notre village et nos chemins se sont séparés. Depuis ce jour je suis à sa recherche et je ne baisserai pas les bras pas maintenant si près du but. »  

Kaori avait un regard encore plus triste est songeur que d’habitude, et Kiku le remarqua aussitôt.  

-« Qui as t’il Kaori, vous me semblé si triste, je n’aurai peut être pas du vous ennuyer avec mon histoire. »  

- « Non, ne vous en faites pas pour moi Kaku, c’est simplement que vos sentiments pour cet homme me touche. »  

- « Vous aussi vous aimez un homme, je le vois dans vos yeux pourtant toujours si triste. »  

- « Oui, vous avez raison Kaku, sauf que moi je n’ai jamais été aimé de cet homme donc je n’ai pas de raison de le chercher. »  

- « Oh, Kaori je ne vous crois pas, un homme ne peut pas rester indifférent à votre beauté, je pense qu’il doit vous aimer, j’en suis convaincu »  

- « Non, il ne ma jamais aimé, il…il en aime une autre, s’il vous plaît, je souhaiterai ne plus en parler. »  

- « D’accord Kaori, excusez moi de m’être montrée indiscrète. »  

- « Ne vous excusez pas, j’ai simplement du mal à en parler. »  

- « Allez Kiku, je vais vous aides à le rencontre cet homme, cela ne va pas être facile mais on va y arriver. »  

- « Merci Kaori »  

Kaori fit une fausse mine enjouer pour rassurer sa cliente, mais on fond d’elle, elle savait qu’elle n’aurait jamais la force de surmonter son chagrin.  

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10