Chapter 4 :: Tenter de vivre

Published: 28-06-05 - Last update: 28-06-05

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Aéroport d’Athènes.  

Ryo atterrit après un long voyage durant lequel il n’avait pu trouver le sommeil de peur de ne jamais se réveiller suite à un hypothétique crash. Cependant il constata qu’il était arrivé en un seul morceau. Une charmante hôtesse vint à lui pour lui annoncer qu’il sortirait de l’avion dans 2 minutes. Ryo remarqua que celle-ci lui faisait du charme et il ne pu s’empêcher de prendre sa tête de pervers, se qui fit vite changer d’avis la belle hôtesse.  

Après avoir remis sa veste, Ryo repris son sérieux et sortit de l’avion le sourire en coin et le regard vague.  

Inutile d’aller chercher les bagages, Ryo avait pris le premier vol pour Athènes sans même prendre le temps de prendre une valise.  

Ses indics lui avaient donné des informations sur le lieu où était la personne qu’il recherchait, il fallait faire vite car elle pouvait partir du jour en lendemain.  

Ryo quitta l’aéroport, dehors il faisait une chaleur écrasante. Les rues étaient noires de monde, c’était la période estivale et des vacanciers d’un monde entier flânaient dans les boutiques de souvenirs.  

Ryo s’arrêta au premier bar qu’il trouva.  

Il entra et commanda un whisky avec beaucoup de glace.  

En examinant les lieux il aperçu un téléphone près des toilettes.  

-« Je vais quand même prévenir Saeko que je suis en Grèce, et puis elle à peut être eu de nouvelles informations sur notre enquête. »  

Ryo but son verre d’une seule traite et se dirigea vers la cabine.  

-« Bonjour mon amour !!! »  

-« Ah ! Ryo c’est toi, mais où es tu passé je te cherche partout depuis hier. »  

-« Bah, j’ai des informations sur le lieux de résidence de la personne que l’on recherche, elle est en Grèce en ce moment, du coup… »  

-« Ne me dis pas que tu es là bas…Et moi qui te cherchais partout, je ne risquais pas de te trouver. »  

-« T’as d’autres informations à me donner ? »  

-« Oui justement, j’ai appris que c’était une organisation du nom de « A.T.R » qui l’a engagée. Cette organisation est basée sur toutes les grandes villes du Japon Tokyo, Osaka, Kyoto et j’en passe, je n’ai pas su où les grands patrons sont installés, il faut dire que depuis que j’ai changé de ville mes indics ne sont pas très causant par rapport à ceux de Tokyo. »  

-« Tu t’y fera vas, moi j’ai bien réussi. Bon merci pour les infos, dès que j’ai du nouveau je rentre »  

-« D’accord, mais fait attention à toi. »  

Ryo raccrocha, alla régler son verre et en profita pour demander au barman où se trouvait la villa Mila.  

***************************  

Appartement de Kaori.  

-« Bon Kiku, on va tenter de rentrer en contact avec Hideaki, mais il ne faut pas que son patron le sache, il ne s’agirai pas de se retrouver dans une sale affaire. Et puis si vous voulait qu’il se sorte de là il va falloir être discret »  

-« Vous avez un plan Kaori ? »  

-« Plus ou moins, déjà, il faut je suive Hideaki pour connaître son quotidien et ses habitudes, pour que vous puissiez après le rencontrer sans être dérangé. Pour le convaincre de sortir de cette organisation, là c’est à vous de vous en charger, moi je serais complètement inutile. »  

-« Très bien, appelez moi quand vous aurez trouvez le moment opportun. »  

-« D’accord, à bientôt »  

Kiku s’en alla et Kaori resta un moment seule sur le canapé à réfléchir.  

« Je vous promet Kiku que vous retrouverai l’être aimé. Ca me console et m’attriste à la fois de voir que des êtres humains peuvent s’aimer réciproquement, moi en tout cas je crois que je ne pourrais plus aimer un autre homme, donc je ne pourrais jamais connaître cette sensation de partage. Ryo… Moi qui croyais que tu ne pouvais aimer une femme à cause de ton passé et de ton quotidien dangereux j’étais loin d’imaginer que tu pourrais… changer d’avis. Du moins je pensais que si tel était le cas, sa aurai été moi cette femme. Tu as trahi mon amour Ryo, tu m’as menti quand tu m’avouais à demi mot que tu m’aimais. »  

Kaori se leva et se dirigea vers l’étagère, elle ouvrit une boîte et prit la lettre que Ryo lui avait fait parvenir par l’intermédiaire de Doc un an auparavant.  

Son regard se fit de plus en plus flou à mesure où elle redécouvrait ces mots, ces mots durs.  

« Kaori,  

Voilà maintenant près de dix ans que nous vivons ensemble. J’ai bien compris que tes sentiments envers moi ne se limité pas à l’amitié. Tu as pris des risques tout les jours pour rester avec moi, des risques qui ne valaient pas d’être pris pour une personne qui ne te rendra jamais cet amour, car voix tu, cela fait 12 ans que j’en aime une autre. Et cet personne comme tu dois t’en douter est Saeko, qui peux à peux me laisse accéder à son cœur.  

J’ai une profonde amitié pour toi, et je ne veux plus que tu coures des risques pour moi. J’ai fait une promesse à ton frère et cet promesse je ne pourrais continuer à la tenir si tu reste à mes côtés.  

Refais ta vie, trouve toi un mari qui t’appréciera à ta juste valeur car tu le mérite.  

N’essai pas de me retrouver, pas même Saeko.  

Je te souhaite une meilleure vie que celle que je t’ai donné.  

Prend soin de toi.  

Amitié.  

Ryo.  

Cela faisant un an que Kaori n’avait pas lu ce courrier, mais c’est mot la faisait une fois de plus souffrir et la tuer encore un peu plus. Elle remit la lettre dans sa boîte puis se prépara pour partir.  

***********************  

“LANA night club, Osaka.”  

Kaori s’installa à une banquette. Une serveuse déguisée en lapin rose vint prendre sa commande. Kaori n’avait pas l’habitude de fréquenter ce genre d’établissement où la gente féminine s’exhibait à demi nue devant des hommes les mangeant du regard.  

-« Je peux prendre votre commande Mademoiselle ? »  

-« Heu… oui, un jus de pamplemousse s’il vous plaît. »  

-« Très bien. »  

Kaori inspecta les lieux du regard. Son temps devint rouge écarlate quand ses yeux se tournèrent vers la scène. Une jeune femme au corps de rêve donner son chaud devant une foule d’hommes bavant littéralement. Elle ne portait qu’un string à paillette et dansait langoureusement en jetant des clins d’œil à tout va. Kaori tourna la tête pour ne pas voir plus de ce spectacle qui la mettait mal à l’aise. Son regard s’arrêta sur un homme aux cheveux long d’un noir de jais, il était de taille moyenne, les traits fins et portait un costume noir et une chemise mao noir.  

Kaori l’observa un moment, puis sortie une photo de son sac. Elle reconnu tout de suite Kiku même avec 10 ans de moins, le jeune homme qui se tenait à côté d’elle avait un visage gai et sympathique, il inspire le bonheur et la fierté d’être avec sa compagne. »  

« Oui, c’est bien Hideaki il n’a pas beaucoup changé physiquement, quoiqu’il n’a pas du tout la même expression joyeuse aujourd’hui, maintenant reste à le suivre sans se faire remarquer »  

-« Voici votre jus de pamplemousse mademoiselle. »  

-« Ah ! Merci, tenez, gardez la monnaie »  

-« Merci beaucoup mademoiselle »  

Kaori trempa ses lèvres dans son jus de pamplemousse tout en cherchant du regard Hideaki.  

-« On mince ! Il est parti, il faut que je le retrouve »  

La jeune femme se leva d’un bon et sorti précipitamment dans la rue.  

-« Ouf, le voilà…Oh non il prend sa voiture, je suis pas doué pour filé en voiture, bon temps pis je me lance »  

Kaori pris sa voiture et suivi Hideaki en prenant soin de laisser deux voitures entre eux.  

Après quelques kilomètres il s’arrêta devant un hangar. Kaori coupa ses phares et gara sa voiture un peu plus loin. Elle attendit que Hideaki entre pour pouvoir s’approcher, puis entrouvrit la porte et observa la scène. Trois hommes était à l’intérieur, ils ouvraient des caisses.  

-« Ah ! Hideaki, on ne t’attendait plus, on a commencé à vérifier la marchandise sans toi. Je te présente Aki, c’est notre nouveau fournisseur en munition. »  

Les deux hommes se serrèrent la main tout en se scrutant du regard.  

-« Et voici son bras droit, Tensui. Bon maintenant on va pouvoir continuer. »  

Le collègue d’Hideaki avait l’air satisfait de la marchandise, quant à Hideaki, il restait distant et froid.  

-« Bon reprit Aki, maintenant ou est l’argent ? »  

-« Il n’y aura pas de transaction Monsieur Aki »  

-« Mais… Hideaki ces munitions sont parfaites… »  

-« Oui excepter qu’une balle sans poudre ne vaut rien ! »  

Aki et Tensui sortirent leurs armes simultanément et tirèrent sur les deux comparses qui les évitèrent.  

Hideaki et sont collègues ripostèrent et les tuèrent.  

Après avoir vu cette scène Kaori voulu partir mais trébucha et tomba.  

Les deux furent alertés par le bruit et coururent vers l’endroit où provenait ce son.  

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