Chapter 6 :: revivre pour elle

Published: 04-07-05 - Last update: 04-07-05

Comments: Et oui, ca y est j'ai une super beta qui démine ma fic de ces stupides faute d'orthographes, maintenant la lecture devrait être plus agréable !!!

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Kaori se releva de sa chute et courut, il ne fallait pas qu’elle soit vue des deux hommes à l’intérieur du hangar. Elle se dirigea à toute allure vers sa voiture en se maudissant de ses maladresses perpétuelles. Elle entendit la porte du hangar s’ouvrir. Vite ! Encore quelques mètres !!! Elle entendit les pas d’un homme lui courir après, que faisait son comparse ? Elle le su quand elle entendit ce bruit qu’elle reconnaissait entre mille. Elle eut le bon réflexe de se coucher à terre. Une roquette passa au dessus d’elle puis finit sa course dans la voiture de notre héroïne.  

Quelqu’un l’attrapa par le col et la souleva sans ménagement.  

-« Tiens, Tiens, je ne m’attendais pas à rencontrer une aussi belle femme ce soir… Qui es-tu ? » Cette phrase avait commencé sur un ton doucereux pour se finir sur un ton menaçant.  

-« Lâches la Kiyoshi, je vais m’en occuper. »  

Hideaki les avait rejoint. Il dévisagea Kaori. Celle-ci releva qu’il ne se dégageait aucune violence ni menace de cet homme.  

Kaori eut envie d’annoncer à Hideaki qu’elle était employée par sa fiancée afin de le retrouver. Mais elle jugea bon de ne pas l’annoncer devant Kiyoshi afin de ne pas mettre sa cliente en danger.  

- « Mademoiselle, j’ai malheureusement l’impression que vous avez assisté à une scène qui vous met dans la position délicate de témoin potentiel. Je suis dans l’obligation de vous amener avec moi. »  

Kaori ne répondit pas. Elle se contenta de suivre les deux hommes. Arrivée au niveau des voitures, elle reçut un coup à la tête et tomba inconsciente.  

-« Kiyoshi, tu n’étais pas obligé de faire ça ! »  

-« Oh ! Toi et ta manie de ne pas vouloir toucher une femme, tu commences à me fatiguer. Je préfère ne pas prendre de risque avec cette fille, je n’ai pas envie de finir ma vie en prison moi !!! »  

Kiyoshi chargea Kaori dans le coffre de sa voiture.  

- « Bon, on se rejoint au QG. »  

- « D’accord »  

Notre belle captive se réveilla ligotée à une chaise et éblouit par des spots dirigés droit sur elle. Elle entendit deux voix dont une qu’elle reconnaissait. C’était celle de d’Hideaki, par contre l’autre lui était complètement inconnue.  

- « Alors, c’est cette femme qui a assisté à votre petit règlement de compte ? »  

- « Oui Monsieur, c’est elle. Quels sont vos ordres ? »  

- « Faites la parler, je veux connaître son nom et la raison pour laquelle elle se trouvait là-bas. »  

- « Très bien et après ? »  

Pas de réponse. Le silence dura quelques secondes puis l’homme inconnu reprit :  

- « Hideaki, je dois partir. Je compte sur toi pour faire le nécessaire. »  

- « Bien monsieur ».  

Kaori entendit un bruit de pas puis le claquement d’une porte métallique, le patron d’Hideaki venait de partir. Les lumières qui l’aveuglaient jusqu’à présent s’éteignirent et le fiancé de sa cliente se fit voir.  

-« Je suis désolé de vous avoir éblouie de la sorte mademoiselle, mais vous conviendrez que vous avez déjà été témoin de suffisamment d’événements pour ce soir. Il serait pour vous inutile d’en rajouter… Bon, je crois que nous n’avons pas fait les présentations. Comme vous le savez, je me nomme Hideaki, mais je n’ai pas l’honneur de connaître votre nom. »  

Kaori s’aperçut qu’ils étaient seuls dans la pièce, le moment était donc venu d’avoir une conversation privée avec l’homme qui se tenait en face d’elle. Elle ne voulait pas que cela se passe de cette manière mais bon, il lui aurait été insupportable de quitter ce monde sans que cet homme face à elle ne connaisse la présence en ville d’une femme qui tenait à lui plus que tout au monde. Les sentiments que pouvait éprouver Kiku vis-à-vis de cet homme la fit naturellement penser aux siens envers Ryo. Cet homme qu’elle avait aimé plus que sa propre vie, si bien que depuis leur séparation une impression de vide s’était installée en elle. A tel point qu’elle avait l’impression d’être dans une bulle loin de tout ce monde qui pourtant l’entourait. La seule chose qui lui tenait encore à cœur était de rapprocher Hideaki de Kiku, malgré le sombre passé de celui-ci. Quelque part, elle cherchait à faire reprendre leur histoire d’amour là où elle avait personnellement vécu un échec. Elle ne voulait pas que Kiku vive cette douleur lancinante qui vous tord le cœur et l’âme jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de chaud et de vivant.  

A ces pensés, Kaori baissa légèrement la tête et ses yeux reflétaient une profonde blessure.  

Hideaki releva cette attitude.  

-« Mademoiselle, vous me paraissez bien faible d’un seul coup. Voulez-vous que je vous donne quelque chose à boire ? »  

-« Non merci Hideaki… Euh… Je me nomme Kaori Mak…Kumarima. »  

-« Enchanté Kaori, maintenant pourrais-je savoir ce que vous faisiez au hangar ? »  

-« En réalité… Je vous suivais Monsieur Hideaki Chomei. »  

Hideaki fut à la fois surpris que cette jeune femme puisse connaître son nom de famille, mais aussi de la facilité avec laquelle elle lui avouait cette filature.  

-« Etes-vous de la police ? »  

-« Non, ôtez-vous cette idée, je suis détective privé, j’ai été engagée pour vous suivre. »  

Hideaki fut de plus en plus surpris par ces aveux, il se demandait pourquoi cette femme lui révélait tout aussi facilement.  

-« Mademoiselle Mak… Kumarima, serait-ce trop vous demander de me donner le nom de votre employeur ? Ai-je l’honneur de connaître la personne qui vous engage ? »  

-« La personne qui m’engage vient de votre village natal… »  

-« Ce n’est pas possible, tous les gens de mon village sont morts, abattus pas des guérilleros ! J’ai fait des recherches, et je sais ce que j’avance. Je crains que votre employeur vous ait menti à son sujet Kaori ! »  

-« Elle ne m’en a pourtant pas donner l’impression » dit Kaori le sourire aux lèvres.  

-« Elle ?.......Non ce n’est pas possible » dit il dans un murmure.  

-« Pour la seconde fois Mademoiselle Kumarima ou qui que vous soyez, dites-moi qui vous engage. »  

-« Kiku Miyako » dit simplement Kaori.  

Hideaki resta sans voix quelques instants. Kaori vit qu’il avait reçu un choc quand elle avait prononcé le nom de sa cliente, elle voyait qu’il ne savait plus en quoi croire. Après qu’il est repris ses esprits, Hideaki s’approcha de Kaori d’un air menaçant.  

-« Si vous cherchez à me déstabiliser en voulant me faire croire que Kiku est vivante c’est raté, et maintenant je voudrais savoir comment vous connaissez mon passé ! »  

Kaori avait plus ou moins prévu cette réaction. Elle regarda Hideaki dans les yeux.  

-« Si vous ne croyez pas ce que j’avance, vous n’avez qu’à regarder dans mon sac »  

Hideaki resta un moment à regarder Kaori dans les yeux, et il eut peur de ce qu’il y voyait. De la franchise, cette femme lui parlait en toute sincérité. Il ferma les yeux puis alla chercher le sac de Kaori qui était encore dans le coffre de la voiture. Quand il revint, il prit une chaise et s’installa en face de la jeune femme.  

-« Prenez le dossier qui s’y trouve. C’est celui de ma cliente. »  

Hideaki l’ouvrit, et il fut tétanisé de ce qui se dévoilait devant lui.  

-« Eh oui monsieur Chomei, c’est bien la photo de Kiku et de vous qui s’y trouve. Maintenant regardez un peu plus loin, vous trouverez une photo de Kiku datant de la semaine dernière. »  

Quand Hideaki vu la photo de Kiku, ses yeux se mirent à pleurer sans qu’il le remarque.  

-« Elle…Elle est magnifique, encore plus belle que dans mes souvenirs. Je ne comprends pas, je l’ai cherché des années sans la retrouver, je pensais qu’elle n’avait pas survécu à cette attaque. Et moi qui croyais que ma vie n’avait plus de sens. Où est elle ? Je veux la rev… Non, je ne peux pas la revoir, c’est impossible maintenant. »  

-« Pourquoi non ? »  

-« Elle ne supportera pas de voir l’homme que je suis devenu ! »  

-« Elle le sait déjà Hideaki, et elle est prête à vous pardonner si vous arrêtez vos activités »  

-« Elle accepte de me revoir malgré les actes horribles que j’ai commis ? »  

-« Oui, elle n’a jamais cessé de vous aimer, et elle connaît votre véritable valeur Hideaki. »  

Kaori était plus triste que jamais en prononçant ces mots. Hideaki le remarqua.  

-« J’ai l’impression que ce n’est pas simplement Kiku qui parle, vous aussi vous aimez une personne profondément, je me trompe ? »  

-« Non, vous ne vous trompez pas, mais je n’ai pas la chance comme Kiku et vous d’avoir une réciprocité dans cet amour. » Kaori était blanche et ses yeux étaient de plus en plus sombres et vides.  

-« Je suis désolé Kaori, je ne comprends pas qu’on puisse être insensible à votre beauté et votre gentillesse, cet homme ne mérite pas votre amour. »  

-« Merci de votre gentillesse Hideaki. »  

-« Heu… Mademoiselle Kumarima, je suis désolé de changer de sujet, mais depuis tout à l’heure je me demande ou je vous ai déjà vu. »  

-« Je ne crois pas vous avoir déjà vu avant mon enquête Hideaki ! »  

-« Votre visage et votre prénom me disent pourtant quelque chose… »  

Kaori voyait bien qu’Hideaki était embarrassé et qu’il cherchait absolument à se souvenir comment il pouvait connaître cette jeune femme. Kaori hésita, puis lui avoua :  

-« Kumarima n’est qu’un anagramme de mon vrai nom de famille, en réalité, je m’appelle Kaori Makimura, peut-être que ça vous aidera à vous souvenir de quand vous m’avez rencontré. »  

Quand Hideaki entendit le véritable nom de Kaori, il blêmit.  

« Vous…Vous êtes Kaori Makimura ? »  

« Oui, comme je viens de vous le dire ! »  

Hideaki reprit son calme. Sur son visage se peignait des traits tristes.  

« Nous ne nous sommes jamais réellement rencontré. Mais je vous connais tout de même. »  

« Comment cela ? »  

« Je sais que vous êtes l’ancienne partenaire de City Hunter, c’est moi qui est organisé votre enlèvement l’année dernière par le biais d’Athéna. »  

Kaori détourna ses yeux d’Hideaki. Quelques secondes passèrent. Hideaki n’avait pas cessé de regarder Kaori. Il éprouvait à ce moment là beaucoup de remords et ne savait pas quoi dire pour se faire pardonner. Pourtant, l’ex partenaire de City Hunter reprit la parole sans pour autant le regarder tout de suite dans les yeux.  

-« Hideaki, je pardonne cette faute. J’estime que si Kaku est prête à vous pardonner je ne peux qu’en faire autant. »  

Hideaki fut stupéfait et ne put ouvrir la bouche. Kaori tourna la tête puis le fixa dans les yeux.  

-« Cependant je compte sur vous pour que vous quittiez cette organisation et que vous vous occupiez de Kaku comme elle le mérite. Si jamais vous n’accomplissiez pas cette simple tâche, je jure de vous retrouver et vous passerez un sale quart d’heure. Elle vous aime et je ne supporterais pas que vous trahissiez cet amour. Me suis-je bien fait comprendre ? »  

Hideaki sourit. Il se dirigea vers Kaori qui était encore ligotée à sa chaise.  

-« Ai-je bien le choix ? Je ne suis pas en mesure de négocier face à vous ! »  

Kaori se rappela qu’elle était encore ligotée à la chaise et qu’elle n’était pas vraiment en mesure de faire des menaces.  

-« Kaori, vous n’avez pas besoin de me menacer pour me convaincre d’aller retrouver Kiku. Mais j’aurais bien aimé voir de qu’elle façon vous auriez pu vous y prendre pour me donner une leçon ainsi ligotée. »  

Kaori eut des yeux ronds puis ne put qu’admettre que cette situation était pittoresque. Hideaki ne put s’empêcher de rire de bon cœur devant la réaction de celle-ci.  

Après s’être calmé, Hideaki alla détacher Kaori.  

-« Bon ! On rigole, on rigole et on oublie le danger… Il faut partir d’ici avant que Kiyoshi ne revienne. »  

Kaori acquiesça et ils quittèrent tout deux la pièce en courant.  

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