Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 5 chapters

Published: 30-08-05

Last update: 24-09-05

 

Comments: 33 reviews

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FantasyRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "Toujours là" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toujours là

 

Chapter 2 :: Craquer

Published: 05-09-05 - Last update: 05-09-05

Comments: Voici le deuxième chapitre ! je remercie les réviewers et j'espère que vous continurez à en mettre... sachez que cette fan fiction comporte 6 chapitres au total et qu'elle est presque finie. Je publierais je pense un chapitre par semaine aussi bonne lecture... et à bientôt !

 


Chapter: 1 2 3 4 5


 

Un mois est passé.  

 

Kaori est le visage fermé les yeux rivés sur le corps de Ryo toujours immobile sur ce lit, des moniteurs vérifiant son cœur à chaque instant. Heureusement, il n’a pas besoin d’appareil respiratoire. La jeune femme serre toujours aussi fort la main de cet homme. Bien sure, elle est chaude, le sang coule dans les veines du corps ce qui la rassure un peu car il y a de l’espoir mais combien de temps encore pourra-t-elle le garder ?  

 

Le nettoyeur regarde son propre corps sans activité, mais son regard se pose sur la jeune femme, qui n’a presque pas quitté cette chambre. Il est à la fois surpris et rassuré par la dévotion de sa partenaire mais aussi inquiet pour elle, combien de temps va-t-elle tenir à ce rythme là ?  

 

- « Kaori, tu devrais aller te reposer ! Tu vas tomber malade ! »  

 

Tout à coup une fusée entre, c’est Kazue. Elle en a marre de voir son amie passer ses journées, fidèle au poste auprès de son partenaire. Aussi elle aide Kaori à se lever, elle tient absolument à la forcer à prendre l’air, car ce n’est pas très bon pour elle de rester comme ça.  

 

- Mais Kazue !! S’insurge la partenaire de City Hunter.  

- Tu vas sortir d’ici ma belle.  

- Hein ! Mais non je veux pas !  

- Si tu vas sortir et je ne veux pas te voir avant demain matin.  

- « Kaori, ça te fera un bien fou de sortir »  

- Mais.  

- Ecoute Kaori, tu es pâle comme un linge. Tu ne manges pas suffisamment alors maintenant tu vas m’écouter. Te laisser mourir ne le fera pas se réveiller plus vite au contraire il voudra plus jamais se réveiller si tu meurs.  

- …  

- « Elle a raison ma belle, si tu meurs, je ne veux pas revenir. Bon il est vrai que je comprends pas pourquoi je suis pas encore revenue vers toi. Car c’est pas l’envie de te prendre dans mes bras qui me manque »  

- Je n’ai pas le choix ?  

- Non.  

- D’accord, j’arrive dit-elle dans un grognement.  

- Si tu n’es pas sortie dans deux minutes, c’est moi qui viens te chercher ! ok ?  

 

Kaori ramasse son sac, elle va pour sortir, quand prise d’un moment de tendresse et de détresse mal cachée. Elle s’approche de l’homme inconscient et dépose un doux baiser sur ses lèvres.  

 

- « Je suis pas d’accord Kaori !!!!!!! Je veux pas qu’on me vole des baisers moi ! Je les veux les vrai !! C’EST PAS JUSTE !» Hurle t-il avec une moue d’enfant privé de son dessert.  

 

Elle se sépare de cet homme qu’elle aime tant, une larme coule de son œil et tombe sur la joue de l’homme inerte.  

 

Le nettoyeur qui observe la scène a eut l’impression, l’espace d’un instant, de ressentir toute la chaleur des lèvres de la jeune femme sur sa peau, mais ce n’est que son imagination. Il se rabroue mentalement dans ce sens.  

 

- « Récapitulons » dit-il tout haut « Je suis invisible pour toi, je suis translucide à mes yeux, je ne peux ni te toucher ni te prendre dans mes bras. Je ne peux pas saisir d’objet. Qu’est ce que je peux faire ? passer à travers les murs, parler mais tu ne m’entends pas, t’entendre, grogner et te voir »  

- « En gros, ça fait beaucoup d’inconvénients pour un seul avantage concret. Bon il est vrai que je peux maintenant aller regarder toutes les femmes du monde à travers les murs de leur salle de bain. Mais la seule chose que je veux vraiment ! C’est être auprès de toi mon ange. Ça fait longtemps que les autres femmes ne m’intéressent plus… »  

 

Malgré lui et la situation catastrophique dans lequel il se trouve, le fait de se savoir amoureux et aimé d’un ange de lumière. Cette femme qui lui a sauvé la vie dans tous les sens du terme, le fait sourire.  

 

En mettant Kaori à la porte de la clinique l’infirmière lui dit :  

 

- Va manger.  

- …  

- Kaori, tu vas finir par tomber d’inanition si tu continue comme ça.  

- Je mange ce qu’il faut pour pas que ça arrive, murmure-t-elle avant de s’engouffrer dans la voiture. Mais je n’ai vraiment pas faim…  

 

Ryo qui vient de s’installer à côté d’elle, la regarde vraiment peiné. Il aimerait pouvoir la serrer dans ses bras, tous le long du trajet, il l’observe. Elle s’éloigne de la ville, il se demande ou elle va. Il regarde la route, mais quand il la fixe à nouveau, elle est en larmes.  

 

Plus ça va, plus Kaori a la vue brouillée. Elle sait qu’il faut qu’elle s’arrête pour ne pas risquer l’accident, quand elle voit un petit chemin sur la droite elle s’y engouffre. Un peu plus loin après avoir traversé un petit bois, elle se retrouve dans une sorte de petite clairière ou elle s’arrête. Là, loin des regards des autres, elle se permet de se laisser aller, elle s’effondre sur le volant ou elle vide ses larmes.  

 

- « Mon ange… » murmure-t-il.  

 

Lui le nettoyeur la seule chose devant lequel il se sent impuissant se sont les larmes des femmes. Il ne sait pas trop les gérer, surtout quand il s’agit de celle de sa partenaire.  

Une main hésitante s’approche de la nuque de la femme, et même s’il ne sent pas le contact de son corps et qu’il sait qu’il en est de même de sa belle. Il lui effleure sa nuque et son dos.  

Peu à peu les larmes de la jeune femme cessent, elle se sent pour quelques minutes ou quelques heures un peu apaisée. Kaori se redresse, spontanément Ryo enlève sa main.  

 

Elle prend les clés et sort de la voiture, elle ne prend pas la peine de la fermer à clé. Elle a envie de prendre l’air. Tout à l’heure l’espace d’une minute elle a eut l’impression de sentir la main chaude de son homme mais elle sait que c’est faux. L’homme de sa vie est sur un lit d’hôpital, nourrit par intraveineuses et entouré de tout plein de machines dont elle ignore le nom indiquant, s’il est encore en vie ou s’il est mort.  

 

Tout à coup, elle se sent un peu faible et doit appuyer la main droite sur l’arbre sa tête posée contre.  

 

- Pourquoi…  

- « … »  

- Pourquoi après tant d’années et qu’on avait enfin surmonté nos peurs pour ne faire plus qu’un…  

- « Kaori…, tu savais bien que… »  

- Bien sure que je savais que cela pouvait arriver mais pourquoi si tôt ?  

 

Elle s’accroupit près du tronc et la main droite toujours poser sur le tronc sa tête reposant dessus. Son autre main est négligemment posée entre son ventre et ses jambes.  

 

- Ryo… murmure-t-elle, j’ai tellement besoin de toi. Reviens, je t’en supplie…  

- « Kaori…, j’aimerais tant réussir… » déclare doucement le nettoyeur.  

- Je t’aime tant, reviens-moi, s’il te plait.  

 

Il la regarde rester dans cette position pendant des minutes entières, puis ce sont des heures qui passent. Il ne se lasse pas et ne se lassera sans doute jamais de la contempler.  

 

- « Mon ange, il faut que tu sois raisonnable, il faut que tu rentres à la maison pour te reposer et manger »  

 

Il s’approche d’elle, il se met devant et il constate avec stupéfaction qu’elle s’est endormie.  

 

- « Enfin Kaori, c’est pas un lieu et une position pour dormir » déclare-t-il doucement et attendri.  

 

Ryo s’accroupit devant elle, et tente de remettre à sa place la mèche rebelle de Kaori qu’à sur le front, mais sans succès. Il est déçut. Au même instant, Kaori ouvre des yeux endormis et elle dit machinalement :  

 

- Ryo ?  

 

L’homme est surpris, l’aurait-elle vu ? La jeune femme se frotte les yeux tout en essayant de se remettre debout.  

 

- Comme toujours, je veux tellement le voir que je crois le voir déclare-t-elle un peu grognon. Bon maintenant c’est pas tout mais faut rentrer ! et puis si ça continue je vais me faire traiter de cingler si je continue à parler toute seule.  

- « ça c’est sûr » il sourit « Mais t’inquiète pas mon ange, je suis dans les parages donc c’est moins grave »  

 

A peine la rejoint-il dans la voiture, qu’il la voit à nouveau avec cet air triste.  

 

- « Je n’aime pas te voir comme ça mon Sugar Boy »  

 

Elle frappe un grand coup dans ses mains et dit :  

 

- Ryo n’aimerait certainement pas me voir comme ça.  

- « Tu as raison mon ange »  

 

Une fois arrivés à l’appartement, Ryo est saisit, il n’avait pas remarqué ces derniers jours car les heures ou ils arrivaient à leur lieu d’habitation était la nuit et la seule chose que la jeune femme faisait alors c’était se traîner jusqu’à son lit.  

 

L’appartement est rangé, mais il donne l’impression de ne pas avoir été occupé depuis plus d’un mois. Kaori se frotte les mains.  

 

- Comme Kazue ne veut plus me voir là-bas jusqu’à demain matin autant mettre cela à profit !  

- « Kaori ! Repose-toi ! » Grogne le nettoyeur en la voyant sortir aspirateur, balai, et plumeau.  

 

Ryo ne peut qu’observer sans rien pouvoir y faire, aussi décide-t-il de s’asseoir sur le canapé et l’observer d’un regard protecteur. Deux ou trois fois il a eu peur, car l’espace d’un instant la jeune femme a eut un vertige et a dut se retenir à la table, au mur ou aux armoires.  

 

- « Kaori ça suffit repose-toi ! Et mange ! » Proteste Ryo quand il la voit baissée devant les toilettes en train de les nettoyer.  

 

Au quatrième vertige, la jeune femme décide enfin de se diriger vers la cuisine.  

 

- « Ah enfin ! Kaori tu deviens raisonnable » il la regarde prendre, deux morceaux de sucres et les manger « J’ai rien dit ! Tu es tout sauf raisonnable ! KAORI ! ».  

 

Ryo a beau s’égosiller, cela ne sert à rien et il le sait. Mais il ne peut pas s’en empêcher quand il la voit faire de telles choses alors qu’elle ne mange presque rien.  

 

Vers neuf heures du soir, enfin la fée du logis à finit par ranger tout son attirail. Voilà au moins cinq heures qu’elle s’acharnait sur la propreté.  

 

- « A mon avis mon ange, tu serais élue ‘femme d’intérieur ‘ sans aucun problème » dit-il avec beaucoup d’ironie.  

 

Comme il a eu peur qu’elle ne finisse par tomber inconsciente sur le sol, il n’a pas arrêté de la suivre et heureusement qu’il ne sent rien car il est sûr qu’à cet instant précis il serait mort de fatigue.  

 

Cet après-midi de nettoyage a eut raison de la jeune femme qui a finit par se laisser tomber sur le canapé. Tout à coup son ventre fait un énorme bruit.  

 

- Hum, je crois que j’ai faim maintenant.  

 

Péniblement, elle se dirige vers la cuisine mais ne trouve rien dans le frigo ni dans les placards, elle fait une grimace.  

 

« Pas le choix, songe-t-elle, je dois faire quelques courses si je veux pas mourir de faim quand même »  

 

Elle met ses chaussures, prend sa veste, ses clés et sort de l’appartement.  

 

- « Mais ou elle va encore ? » Grogne Ryo avant de lui emboîter le pas.  

 

 

Une fois devant la grande surface, Ryo regarde Kaori et lui dit, même s’il sait que c’est inutile :  

 

- « T’es folle Kaori ! Enfin tu viens de faire cinq heures de ménages et maintenant tu fais des courses ? »  

 

Par pur mécanisme, il se protége la tête au cas ou une massue arriverait mais : rien.  

Il la suit dans le dédale du magasin avec son chariot, elle achète surtout des bentos tout prêt car elle n’a pas le courage de faire la cuisine. Ryo la voit en prendre une dizaine.  

 

- « Dis Kaori, qui va ingurgiter tout ça ? Je te rappelle que je ne pourrais pas les manger… »  

 

Elle continue et déambule, et là elle se fige devant le rayon des sucreries. Elle ferme les yeux, et va dedans, là elle prend un sachet de M&M, des barres chocolatées et en ressort avec trois quatre paquets.  

 

- « Mais Kaori qu’est ce qui t’arrive ? Je sais que tu aimes les sucreries mais quand même là ! Ah je sais c’est la frustration de ne plus avoir l’étalon de Shinjuku pour toi ! Mais ne t’inquiète pas ma belle ! j’espère que ça ne durera pas plus longtemps »  

 

Il songe :  

 

« J’aime manger mais je n’ai pas faim mais le pire c’est que je sais que j’ai envie d’elle mais mon mokkori reste en position caché »  

- « snif, c’est pas juste ! MON MOKKORI A PRIS LES MEMES VACANCES QUE MON CORPS !!!! »  

 

Une libellule passe derrière la tête de Kaori, cette dernière la regarde et lui demande avec de gros yeux :  

 

- Mais qu’est ce que tu fais là, toi ?  

 

Incapable de répondre, la libellule s’en va.  

Secouant la tête, Kaori paie enfin ses courses et peut rentrer chez elle mais avant. Elle prend une barre de chocolaté et l’avale.  

 

« C’est pas mon genre de manger des sucreries à l’heure du repas » songe-t-elle. Elle finit par hausser les épaules.  

 

De retour dans l’appartement, elle range les courses et la moitié des sucreries dans le placard.  

 

Elle s’installe à la table de la cuisine et mange un des bento. Ensuite elle se dirige vers sa chambre, mais là elle se fige. Elle n’a pas envie de dormir dedans, elle aimerait dormir avec Ryo, qu’il la prenne dans ses bras. Elle secoue la tête.  

 

« En revanche, je peux aller regarder la télévision dans sa chambre »  

 

Ryo l’a regardé mangé, jamais il ne l’avait vu ingurgiter autant en si peu de temps.  

« « Tu vois que tu avais faim mon ange » »  

Il la rejoint devant sa chambre à elle mais à peine, ouvert la porte, il la voit, la refermer. Il la suit jusqu’à la cuisine ou elle embarque un paquet de bonbon.  

 

Il la regarde perplexe monter jusqu’à sa chambre à lui, et se figer devant sa porte.  

 

Avant d’ouvrir la porte, Kaori prend une grande bouffée d’oxygène, elle entre et regarde chaque détail de cette chambre qui n’a pas changé depuis le jour de la mission. Elle dépose son paquet sur le lit et là elle trouve sur le dos d’une chaise une chemise de Ryo, n’y tenant plus elle la saisit et la hume pour essayer de retrouver l’odeur de son homme. Elle sert le vêtement contre elle.  

 

Elle se déshabille telle un automate et enfile le vêtement. La chemise est trop grande pour elle, elle lui arrive jusqu’au mi-cuisse. Ryo la regarde faire et lui vole ces quelques moments d’intimités. Il aime la voir porter son vêtement, il a le sentiment qu’elle lui appartient et inversement.  

 

La main fébrile elle se glisse dans les draps et ramène son paquet de bonbons vers elle. Elle allume la télévision et laisse le son de la télévision l’amener dans les bras de morphée.  

 

Ryo s’approche d’elle et l’embrasse sur le front, même si aucun des deux ne sentent rien et il lui dit :  

 

- Bonne nuit mon ange, je vais veiller sur ton sommeil cette nuit.  

 

Fin du chapitre.  

 

 


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