Chapter 5 :: La vision du futur

Published: 24-09-05 - Last update: 24-09-05

Comments: voilà les derniers chapitres, (car je suis pas sur d'avoir d'heure de connexion lundi ^^''' c'est ce qui s'appelle de la mauvaise gestion mdr ^^') bon je vous souhaite une très bonne lecture merci réviewer et n'hésitez pas à en poster ^^ J'espère que cette histoire vous aura plu ! Merci à nanou d'avoir bien voulu corriger les deux derniers chapitres ^^

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Chapitre 5 : La vision du futur  

A contrecœur, il se sépare d’elle malgré le regard teinté de déception de sa partenaire.  

- Ce n’est pas le lieu, ni le moment mon cœur.  

- Tiens au fait pourquoi je suis dans le lit de la clinique…  

- Tu ne te souviens pas ?  

- Pas vraiment.  

- Tu t’es écroulé dans la salle de bain, tu as saigné…  

- Saigné ? Oh non…  

Là Kaori devient livide… instinctivement elle se détache de son homme et pose ses mains sur son ventre, et les larmes reviennent à la charge…  

- Chutt, Kaori, ne t’inquiète pas le bébé va bien.  

- Comment…  

Il lui sourit tendrement, en remettant sa mèche rebelle derrière l’oreille de la jeune femme. Mais elle fuit son regard, baisse la tête et se triture les doigts avec anxiété.  

- Pour le bébé… tu sais, j’ai pas fait exprès…  

Elle se mord la lèvre inférieure, tandis que le nettoyeur la regarde avec tendresse.  

- Je sais qu’il va falloir que j’av…  

- Non, dit-il doucement.  

- Avorter est la meilleure solution lui dit-elle, les yeux emplis à la fois de détermination et de tristesse.  

- Kaori… tu veux ce bébé ?  

- Si je le garde tu vas me dire de partir, c’est pour ça que je préfère avorter.  

- Sugar boy…  

- Et puis je veux pas que tu te mettes en danger davantage encore…  

Elle tourne la tête en direction de la fenêtre et semble fixer un point imaginaire. Ryo la force à le regarder :  

- Kaori, je sais que tu veux ce bébé.  

- …  

- Si tu fais ce que tu dis, tu seras malheureuse  

- Non je…  

- Chut laisse moi finir, tu seras peut-être heureuse d’être avec moi, mais tu m’en voudrais par la même occasion de t’avoir fait choisir.  

- Ryo, je…  

- Je sais qu’avoir un bébé dans notre monde est dangereux, mon ange. Je sais aussi, que tu ne te sentiras entière qu’avec cet enfant. Je sais aussi que je veux ton bonheur par dessus tout !  

- Ryo, je veux pas me séparer de toi.  

- Mais je sais aussi que je serais incapable de me séparer de toi, ni maintenant ni jamais.  

- Ryo, où veux-tu en venir ? dit-elle d’une toute petite voix un peu perdue.  

- Je veux vous avoir tous les deux auprès de moi finit-il.  

- Mais c’est trop dangereux…  

- On prendra des précautions, ne t’inquiète pas, j’ai déjà quelques idées.  

- Mais.  

- Ne t’inquiète pas, tout ira bien. Maintenant bois, lui dit-il en lui tendant un verre rempli.  

C’est avec plaisir que la jeune femme prend le verre que lui tend son homme. Ce dernier la ressert deux, trois fois.  

- C’est bon j’ai plus soif dit-elle avec un sourire.  

- Mais tu es obligée de boire, ma belle. A moins que tu ne veuilles pas voir ce qu’il y a dans ton ventre, déclare-t-il avec un clin d’œil.  

- ?  

- Le doc, et Kazue vont te faire une échographie et si j’ai bien compris faut que tu aies bu au moins un litre d’eau une heure avant.  

Ryo s’approche de sa belle et dépose un doux baiser sur ses lèvres alors que cette dernière ne s’y attendait pas. C’est juste un doux effleurement.  

Une heure plus tard, alors que Kaori commence sérieusement à avoir envie d’aller aux toilettes, Kazue frappe à la porte et entre.  

- Comment vas-tu, Kaori ?  

- Bien bien.  

- Kaori ? l’appelle son partenaire.  

- Oui ?  

- Je reviens dans cinq minutes.  

- Ok.  

Kaori se doute que Ryo a envie de décompresser et peut-être même fumer. A cette pensée elle fait une grimace, elle n’aime pas le voir fumer. Visiblement son amant a envie de garder le bébé. Trop d’émotions et d’évènements sont apparus ces dernières heures pour qu’elle puisse réagir normalement.  

L’infirmière ne regarde pas son amie dans les yeux, en fait, elle a été déçue d’apprendre son état de cette façon. Kaori inquiète par la distance de son amie lui demande la raison de son attitude. Kazue lui répond :  

- Tu aurais pu nous dire pour ta grossesse.  

- Je sais, mais je voulais que le papa soit au courant avant les autres. Et puis, je n’étais pas sure il y a encore une heure que nous le garderions…  

Comprenant sa méprise, elle la rassure en la prenant dans les bras.  

- C’est rien ma chérie. Je vais chercher le doc, et Ryo.  

Le doc s’avance avec une machine et une télé posée sur une étagère mobile. Kazue branche le moniteur à la prise électrique tandis que le médecin dépose le gel froid sur le ventre de Kaori qui inconsciemment frémit. Ensuite le docteur dépose l’appareil dessus et une image d’abord floue apparaît sur le moniteur ; cette dernière finit par se stabiliser pour montrer une tâche qui prend peu à peu la forme caractéristique du fœtus.  

Les futurs parents sont surpris, à cet instant précis leur futur prend une forme prédéfinie : celle de la vie.  

Après la séance, le médecin et l’infirmière les laissent une fois de plus en tête-à-tête.  

C’est avec une facilité déconcertante que Ryo Saeba pose une main protectrice sur le ventre de sa partenaire avant de la serrer dans ses bras.  

Chapitre 6 : Epilogue  

Le cri d’une femme déchire la nuit, la douleur des contractions est telle qu’elle sert avec force la main généreusement offerte par le futur papa.  

Doucement dans le creux de l’oreille Ryo lui dit :  

- Continue ma chérie tu y es presque…  

Cette grossesse a été tout sauf de tout repos pour la jeune femme qui avait dut rester alitée les trois derniers mois laissant en charge l’appartement à Ryo.  

La voix du docteur vient jusqu’à leurs oreilles et demande à la future maman de pousser une dernière fois pour que leur petite puce puisse venir dans leur bras.  

- Encore une fois…  

Les cris du bébé retentissent enfin, délivré du ventre de sa mère, Kaori Makimura. La maman souffle de soulagement et reprend lentement sa respiration alors que le médecin demande au papa s’il veut couper le cordon ombilical.  

C’est la main tremblante que le nettoyeur effectue cette tâche. Juste après cela, l’infirmière enroule la petite fille qui pousse des cris pour signifier son mécontentement d’avoir été tiré de ce lieu si confortable.  

Une fois propre, le bout de chou est déposé sur le ventre de sa maman. Sous le regard rempli d’amour de ses parents le bébé se calme et finit par s’endormir.  

Ryo embrasse sa femme et son regard vaut toutes les peines qu’elle a endurées. Elle qui quelques mois auparavant avait peur que son bébé naisse sans père puis craignait aussi de devoir avorter pour rester auprès de son homme. Finalement aucun de ses cauchemars ne se sont réalisés.  

Quelques heures plus tard, Ryo regarde sa femme dormir ; elle les a bien méritées ces quelques heures de sommeil.  

Jamais il ne pourra assez la remercier pour le cadeau qu’elle lui a fait.  

Une infirmière entre dans la chambre et fait glisser un petit berceau transparent avec une literie rose. Elle murmure au papa :  

- Voici votre petite Saemi, nous l’avions récupéré pour que votre femme puisse dormir sans être dérangé, mais au finale la petite ne s’est pas réveillée non plus. Je vais vous laisser.  

Une fois l’infirmière partie, le nettoyeur regarde avec admiration son petit bout de chou : Saemi Makimura.  

Comme Ryo n’a pas d’identité propre, il a été décidé que la petite porterait le nom de sa mère. C’était une idée du papa lui-même, mais l’idée du prénom est de Kaori.  

Un peu triste pour son amant qui ne peut même pas donner son nom à leur enfant, elle avait décidé de le rappeler dans le prénom de sa fille qui signifie « Beauté sereine ».  

A cet instant, il peut voir toute la justesse de ce prénom, enfin à condition que plus tard elle ne manipule pas le marteau comme sa mère !  

- Elle est jolie ? demande la voix ensommeillée de la maman.  

- Magnifique, répond le papa tout en approchant le berceau de sa femme.  

Il s’assoit sur le bord du lit et prend Kaori dans les bras.  

- On a finit par l’avoir notre petite puce déclare la jeune femme juste avant d’embrasser son partenaire.  

- Oui, et c’est toi qui as fait tout le travail.  

- Oui, mais toi tu t’es occupé de la maison alors que je ne pouvais rien faire moi. Et tu étais là.  

- Oui et je serais toujours là, lui confirme Ryo.  

FIN  

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