Chapter 9 :: sentiments amoureux

Published: 07-12-06 - Last update: 09-12-06

Comments: Coucou !!! Et bien voici le chapitre 9, avant avant dernier chapitre de ce psychodrame. Plus que 2 chapitres et un épilogue et ce sera fini. Snifff ! Ça va me manquer d’écrire cette fic. Mais bon il y a la marque du passé qui est en cours, donc je ne vais pas m’ennuyer. Et puis il y a aussi un autre gros projet en cours de finalisation…. J’en dit pas plus. Donc, voilà. J’en profite pour remercier quelques personnes en particulier : Zaza, Nanou, Shamane, mais surtout Grifter et ma bêta géniale : Fauve. Donc voilà. Merci de suivre régulièrement l’action et de me laisser des reviews. Bisous à tous. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture !!! A dans deux jours pour la prochaine maj.

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Dans l’ambulance qui la conduisait à l’hôpital, Kaori n’avait d’yeux que pour l’homme étendu sur la civière. De plus en plus les choses se compliquaient, mais là, elle était sure d’apercevoir le bout du tunnel. Elle allait pouvoir sauver son fiancé.  

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FLASK BACK :  

Kaori tenait dans ses bras Ryo, écroulé. Elle avait prit peur de le voir ainsi. Lui, le plus grand nettoyeur de Shinjuku, tué par une simple femme ? Non, ce ne pouvait pas être possible. Essayant de s’écarter, elle le retourna. Ryo n’avait heureusement été touché qu’à la jambe, au grand soulagement de Kaori. Rassurée, elle s’enquit alors de la situation de cette femme qui avait osée kidnapper son fils chéri et quelle ne fut sa surprise de voir étendu au sol devant elle l’un des trois hommes de mains qui étaient là.  

« Et bien ! Vous avez de la chance Ma chère. Deux hommes qui se sacrifient le même jour pour vous !  

- Pourquoi avez vous kidnappé mon fils ? »  

La voix de Kaori était remplie d’une sorte de haine et de colère. Au même instant, le petit garçon se réveilla dans les bras du second garde. Apeuré, il se mit à pleurer, attirant toute l’attention sur lui. Yuki s’approcha de lui et le prit dans ses bras pour le calmer.  

« Allons Roy ! C’est fini. Viens, Maman va sécher tes larmes.  

- Na ! Veux pas ! tè pas Mama ! Où es mama ?  

- Mais si voyons, je suis ta maman maintenant.  

- Na pa vrai ! Veux mama ! Veux mama !!!  

_Je suis là chéri ! »  

Entendre la voix de sa mère suffit à calmer le petit garçon, mais également à rendre encore plus en colère Yuki. Elle prit l’enfant et s’éloigna dans la maison.  

« Où vas-tu comme ça ? Laisse Roy en dehors de ça.»  

Kaori s’élança sur Ryo pour lui prendre une de ses armes qu’elle braqua sur Yuki.  

« Lâche le, sinon je tire !  

- Et bien ! Qu’est ce que tu attends, vas-y ! »  

Kaori arma le pistolet toute tremblante. Elle fixa longtemps Yuki puis tira, avant de tomber à genoux, en larmes. Elle ne l’avait pas visé et avait tiré juste à côté.  

« Je ne peux pas faire ça !  

- Tu n’es qu’une incapable. »  

Sur ce, Yuki disparut dans la maison. Et au loin, Kaori pouvait entendre les cris et pleurs de son petit garçon. Sans hésitation, elle s’élança à toute allure dans la maison. Mais c’était sans compter la présence des deux gardes qui lui barrèrent le passage. Mais sa force à cet instant était tel que rien n’aurait pu l’arrêter. Tirant en fermant les yeux, elle toucha le premier à l’épaule et le second à la jambe. Elle-même d’abord étonné, continua son chemin sans s’arrêter. Elle arriva devant une porte où le nom de son fils était inscrit. Ouvrant la porte, elle pénétra dans une chambre qui avait apparemment été prévue pour un enfant vu la quantité de jouets et de peluches, ainsi que le petit lit à barreau. Elle se demandait s’il y avait un autre enfant dans cette maison. Et pendant qu’elle s’étonnait, Yuki rentra par derrière dans la chambre.  

« Ca t'étonne non ?  

-Qu’est ce que…  

- Cette chambre est la chambre qu’Hirotaka destinait à Roy après ta mort. Nous devions vivre ensemble. Mais maintenant… »  

Yuki braquait l’arme qu’elle tenait sur Kaori.  

« Décidément l’alliance City Hunter aura tout fait pour détruire ma vie.  

- Où est Roy ?  

- Oh! Ne t’en fait pas, je ne lui pas de mal. C’est toi que je vais éliminer.  

-Mais… Mais je ne vous ai rien fait moi !  

- La vie est bien étrange n’est ce pas ? Hirotaka et moi avions tout prévu. Notre plan était infaillible. Tout était prévu pour que nous nous vengions et ensuite nous disparaissions ensemble avec Roy. Mais il a fallut qu’il tombe réellement amoureux de toi.  

- Quoi… Mais je croyais que c’était de vous…  

- Moi aussi. C’est ce qu’il me disait il y a encore quelques heures. « Yuki tu es la seule femme de ma vie. Je n’aime que toi » . Et puis voici qu’il ose me dire qu’il est réellement tombé amoureux de toi en me laissant un sordide message sur mon répondeur. Et maintenant il est entre la vie et la mort… Il m’avait dit que malgré tout il mènerait notre plan à bien. Mais la vérité c’est qu’il n’a pas pu s’empêcher de te protéger.  

- Je… Je suis désolé.  

- Tu es désolée ? Qu’est ce que cela peut m’apporter que tu sois désolée ? Ton équipier à détruit une moitié de ma vie, toi l’autre. Mais moi je ne laisserai pas partir en fumée cette moitié. Si tu meurs maintenant, c’est moi qui consolerai Hirotaka. Je ne le perdrai pas.  

- Attendez ! Croyez-vous que si vous me tuez il vous aimera encore ?  

- Je ne le crois pas, j’en suis sûre. »  

Elle arma le pistolet.  

« Au fait, avant que je ne te tue, sache que celui qui a tiré sur Hirotaka est ton cher Ryo. »  

Kaori resta les yeux grands ouverts en entendant cela. Puis elle entendit le coup de feu partir. Elle ferma les yeux attendant l’impact. Les seules pensées qu’elle avait alors allaient vers les trois hommes de sa vie : Ryo, Hirotaka et Hideyuki. Chacun à sa façon l’avait trahie et pourtant elle n’arrivait pas à leur en vouloir totalement.  

Kaori attendait ce moment où elle sentirait la balle la traverser et sa vie s’envoler tout doucement, mais rien ne se passait. Alors elle ouvrit les yeux et se fut avec surprise qu’elle vit Ryo tenant son Magnum dans la main, s’appuyant contre le mur et Yuki allongé sur le sol.  

« Ryo !  

- Kaori, j’espère que tu n’as rien… »  

Ryo s’écroula. Et alors qu’elle allait aller vers lui pour l’aider, elle se rendit compte que Yuki n’était pas morte. Alors, elle se pencha vers elle.  

« Yuki ? Est-ce que ça va ?  

- Pourquoi ? Pourquoi t’inquiètes-tu pour moi ? après tout ce que je t’ai fait…  

- C’est légitime. Je suis en parti coupable de ton désarrois. Pour avoir moi aussi perdu un frère, je sais la souffrance que l’on peut ressentir. Mais je n’ai pas abandonné pour autant. Vous avez raison de m’en vouloir, c’est votre droit. Moi aussi j’en voudrais à la femme qui me volerait mon homme. Je vous en ai voulu. Mais plus maintenant, parce que quelque part, nous nous ressemblons. »  

Yuki écouta Kaori, surtout parce qu’elle n’avait pas d’autre choix. Elle fut touchée par les paroles de cette femme qui malgré le faîte qu’elle ait essayé de la tuer à deux reprises ne lui en voulait pas.  

« Je comprends maintenant pourquoi Hirotaka est tombé amoureux de vous. Comment pourrait-on ne pas tomber sous votre charme ?  

- Yuki…  

- Ecoutez Kaori, Appelez les secours, il y a un homme qui attend un cœur de toute urgence.  

- Que… Quoi ?  

- Je suis du groupe sanguin AB négatif et donc compatible avec Hirotaka. Je vais mourir, je le sais. La balle de votre coéquipier a touché des points vitaux avant de sortir, mais pas le cœur. Comme s’il savait… Je vous en prie, veillez à ce que mon cœur lui revienne. Ce sera ma contribution à son bonheur. Hirotaka a de la chance d’avoir une fiancée comme vous et Roy une mère aussi gentille et généreuse.»  

Yuki mourut au côté de Kaori, l’instant qui suivit. Sans perdre de temps, Kaori appela une ambulance avant de se demander où se trouvait son fils. C’est alors qu’elle le vit arriver. Alors qu’il allait entrer dans la chambre, elle s’empressa de le prendre dans ses bras, lui cachant ce spectacle ensanglanté qui s’offrait à ses yeux.  

« Ma ?  

- Oui mon chéri ! C’est fini. On rentre !  

- Vrai ? Et papa ?  

- Papa il va aller mieux maintenant. »  

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L’ambulance venait d’arriver à l’hôpital. Kaori en descendit tenant son fils dans ses bras endormi. Elle-même était fatiguée mais elle ne pouvait même pas envisager de se reposer. Elle accompagna Ryo dans sa chambre puis le quitta pour aller auprès de Hirotaka. Elle voulait s’assurer qu’il était encore en vie. Il avait des comptes à lui rendre et il n’était pas question qu’elle le laisse partir sans avoir eu des explications. A ce moment précis, Haine et amour envers son Fiancé étaient mélangés.  

Kaori était assise devant le bloc opératoire, plus anxieuse que jamais. Et lorsque 6 heures après, la porte qui s’était fermée devant elle se réouvrit, elle crut avoir une crise cardiaque.  

« Madame Kitao ?  

- Oui?  

- L’opération s’est bien passée. Il n’y a pas eu de rejet de l’organe. Il ne reste plus qu’à voir comment vont se passer les prochains jours.  

- Il est sauvé ?  

- Pour l’instant, oui ! »  

Kaori sourit en entendant cela, avant de s’écrouler au milieu de la pièce, sans avoir quitter ce sourire.  

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