Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: kirari

Beta-reader(s): Fauve

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 13 chapters

Published: 02-11-06

Last update: 23-12-06

 

Comments: 51 reviews

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DrameRomance

 

Summary: La pluie. Une fois de plus, le soleil refusait de se montrer. Cela faisait-il combien de temps aujourd’hui ? Un jour ? Dix jours ? Quinze jours ? Il n’en savait rien. A vrai dire, Ryo s’en moquait même totalement. Et comme si cela ne suffisait pas, voila que maintenant il pleuvait. Lui qui pensait qu’il était le seul homme de sa vie... Lorsque l'amour ne suffit plus, la vie peut prendre un autre chemin. Et malheureusement, nos deux héros vont en faire la douloureuse expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un jour... peut être" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un jour... peut-être

 

Chapter 10 :: entre souhaits et réalités

Published: 09-12-06 - Last update: 09-12-06

Comments: chose promise, chose dûe. Voici l'avant dernier chapitre. Bonne lecture.

 


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Une semaine entière s’était écoulée depuis l’opération. Kaori n’avait pas sut trouver le courage d’affronter le regard d’Hirotaka maintenant qu’elle savait qu’elle ne représentait rien de plus qu’un pion dans son jeu. Et puis beaucoup de choses avaient changé. Elle savait que Ryo tenait à elle, qu’il l’aimait. Et elle…  

Couchée au côté de Roy, elle admirait l’œuvre de son premier amour. Roy représentait pour elle l’enfant qu’elle aurait aimé concevoir avec Ryo. Il lui ressemblait vraiment avec ses cheveux bruns et ses grands yeux sombres mais si tendres. Et lorsque Roy dormait, elle voyait Ryo endormi à ses côtés. Et cela lui plaisait énormément. Elle avait l’impression que c’était elle qui veillait sur celui qui avait toujours veillé sur elle.  

Elle en était arrivée à un point où son cœur était partager en deux. Cet amour aveugle pour Hirotaka qu’elle ne pouvait refouler malgré tout, et cet amour renaissant ou plutôt refaisant surface pour Ryo. Mais entre les deux, impossible de choisir. Chacun avait fait quelque chose d’abominable. Le premier s’était servi d’elle mais l’aimait finalement, et le second avait tiré sur son fiancé mais l’aimait également.  

Kaori était perdue dans tous ces chamboulements. Que faire ? Qu’est ce qui était mieux pour elle ?  

 

Alors que le réveil affichait 9h30, Kaori se leva, prit Roy et l’installa dans sa poucette. Elle avait finalement décidé de prendre son courage à deux mains pour aller affronter son destin. Seul la confrontation avec les deux êtres en questions pourrait l’aider.  

Sortant de sa chambre avec Roy, elle dut respirer un grand coup pour ne pas changer d’avis. Il était tant qu’elle se décide.  

 

Les couloir de l’hôpital semblait désert pour Kaori. Et comme si la situation n’était pas assez compliquée, comme par hasard, il avait fallut que Ryo et Hirotaka se retrouvent dans deux chambres faisant face l’une à l’autre. Elle déposa Roy dans la garderie de l’hôpital, en demandant bien à l’infirmière de ne pas le quitter une seconde du regard ; elle n’avait surtout pas envie de le perdre une seconde fois.  

 

Devant la porte de la chambre d’Hirotaka, Kaori fut prise d’un fort sentiment de tristesse au moment où elle allait tourner la poignée. Elle entrouvrit la porte et put vois Hirotaka, assis dans son lit avec sa mère à ses côtés. Il était d’une telle pâleur qu’elle en avait peur. N’entrant pas, elle écouta la conversation entre les deux.  

« Hirotaka, je t’en prie, ressaisit toi un peu. Regarde-toi, on dirait une épave. Qui te dit que Kaori ne veut plus de toi ?  

-Je l’ai trompé maman, et d’une telle manière. Et si elle l’apprend, jamais elle ne me pardonnera. Je sais de qui vient ce cœur, et j’en suis encore plus attrister. Mais la vérité c’est que l’amour que j’ai pour Kaori est indéfinissable.  

- Tu n’es pas forcé de lui dire la vérité !  

- Si ! Il le faut ! je ne veux pas qu’elle croit que je suis un homme bien, alors que je ne suis qu’une pourriture…  

- Arrête c’est faux !  

-NON ! C’est la vérité. Pour me venger, j’ai fait des choses abominables. Par ma faute, mon fils a failli mourir, et Kaori à souffert. Je dois tout lui dire, il le faut.  

- Mais tu as bien vu qu’elle n’est pas réapparut depuis une semaine. Elle ne tient pas à toi c’est sur. Oublie-la ! Je te trouverais une autre femme plus belle.  

- Tu ne comprends pas que c’est la seule que j’aime !!! »  

 

Kaori resta figer. Quelques larmes lui vinrent aux yeux. Comment, comment en vouloir à cet homme qui l’aimait tant !  

« En Kaori, j’ai l’impression de voir revivre Rukia.  

- Ne compare pas ta sœur à cette femme !  

- C’est vrai qu’elles sont incomparables. Mais, si j’ai finalement préféré Yuki à Kaori, même inconsciemment, c’est à cause de ce côté qu’elle possède de Rukia. A cause de ses sourires, de ses tendresses, de l’amour qu’elle me porte. Yuki n’avait pas ce côté. Et je crois que si je l’aimais, c’était par compassion pour elle qui avait également perdu Taketo ! Maintenant je regrette de m’être servi de Kaori pour atteindre Ryo SAEBA. Il faut qu’il paye mais je ne me servirai plus de Kaori.  

-Pourquoi ne veux-tu pas oublier le passé mon fils ? Oublie le Hirotaka. Tourne la page.  

- Tant qu’il vivra, jamais je ne pourrai tourner la vie. Il a abattu lâchement Taketo et est responsable de la mort de Rukia.  

_C’EST FAUX !!! »  

 

Kaori était rentrée brusquement dans la chambre. Elle n’avait pas pu se retenir plus longtemps en entendant Hirotaka parler ainsi de Ryo. Plus fort qu’elle, il fallait qu’elle le défende.  

« Tu ne connais pas Ryo, jamais il n’aurait fait ça sans une bonne raison ! Ce n’est pas un lâche !  

- Kaori ! Tu… tu étais là depuis longtemps.  

- Hirotaka… je… je sais tout. Pour toi, pour Yuki, pour la vengeance.  

- Kaori je…  

- Tais-toi ! Je ne veux pas t’entendre. Tu n’as rien à m’apprendre de plus. »  

 

Kaori s’approcha d’Hirotaka et déposa un baiser délicat sur son front.  

« Kaori… Pourquoi ?  

- Je ne sais pas si je suis prête à te pardonner. En tout cas pas dans l’immédiat. Mais je conserve une part d’amour pour toi. Mais j’ai besoin de temps. »  

 

Hirotaka pris la main de Kaori et se rendit compte que sa bague de fiancé avait disparu. Il la regarda avec un air abattu mais Kaori lâcha immédiatement sa main. Reculant, elle lui renvoya son regard.  

« Kaori, vous n’avez pas le droit de dire cela ! Mon fils a déjà assez payé comme cela. »  

 

Le regard que Kaori lança à sa belle-mère était à la fois plein de mépris et de dégoûts. Elle lui en voulait tant de ne pas s’être occupé de Roy qu’elle ne supportait même plus de la voir.  

« Alors vous ! Je vous conseille de ne pas me faire de leçon. Parce que par votre faute mon fils s’est fait kidnapper et a failli être tuer. Alors ne m’adressez pas la parole. »  

 

Sur ce, Kaori se retourna et sorti de la chambre.  

« Pour l’instant, je ne pense pas être en mesure d’être ton épouse. Je t’en veux beaucoup trop. »  

 

Refermant la porte, Kaori y resta adosser pendant quelques secondes pensive, attristée par la réalité de la situation. C’est alors qu’elle se rendit compte que devant elle, la porte de la chambre de Ryo était entre ouverte. Elle s’approcha et put voir Mick assis en pleine discussion avec Ryo.  

« Kaori n’est toujours pas venue te voir ?  

- Pourquoi voudrais-tu qu’elle vienne me voir ?  

- Ryo, elle t’aime toujours, ça se voit. Regarde comment elle a réagi quand elle a dit que Roy était ton fils. »  

 

Ry o se tut et regarda vers la porte. Kaori se replia rapidement, craignant d'avoir été aperçu.  

« Ca m’est bien égale qu’elle m’aime encore où pas, parce que moi je ne l’aime plus. Elle m’a trahie avec un autre homme.  

 

Une fois de plus, Kaori s’était introduite dans la chambre mais cette fois ci avec violence. Elle courut vers Ryo les larmes aux yeux et le gifla.  

« Imbécile ! Je ne t’ai pas trompé. C’est de ta faute. Si tu m’avais dit plus tôt tes sentiments, nous n’en serions pas là. »  

 

Ryo observa Kaori à son grand étonnement avant de se retourner vers Mick.  

« Tu vois Mick. Tu crois vraiment que moi je pourrai vivre avec une telle furie ? »  

 

Les quelques illusions que Kaori avait, les quelques espoirs qui étaient revenu en elle s’envolèrent aussitôt. Non ! Ryo ne l’aimait pas. Alors pourquoi, pourquoi lui avoir dit ça une semaine plus tôt ?  

Bouleversée, Kaori partit en courant de la chambre, en larmes. De nouveau seul, Ryo et Mick reprirent leur conversation.  

« Ryo, pourquoi te sens-tu toujours obliger de te priver d’un bonheur que tu mérites ?  

- Tu sais Mick, j’ai eu le temps de réfléchir. J’étais prêt à tout pour la récupérer et tu as vu où cela nous a menés. Il faut que je sois réaliste. Kaori ne peut pas vivre avec moi. Même si elle m’aime, même si je l’aime, nous serons toujours en dangers, et nos enfants aussi. Tu as bien vu pour Roy… La meilleure solution, c’est qu’elle retourne en Europe vivre avec cet homme, cet Hirotaka, qui a tant de chance de l’avoir et pour qui elle s’est tant battu. Lui saura la rendre heureuse. Moi je l’ai déjà assez fait pleurer comme ça. »  

 

Kaori était retournée à l’hôtel avec son fils pour préparer quelques-unes unes de ses affaires. Après avoir appelé un taxi, elle demanda à ce qu’on la conduise à la gare. Là, devant un guichet, son fils à un bras et une valise à l’autre, elle s’adressa au vendeur.  

« Je souhaiterai aller à Hokkaido s’il vous plaît.  

- Pour combien de personnes s’il vous plaît ?  

- Deux. Un adulte et un enfant de moins de 5 ans.  

- Très bien, et pour quand souhaitez-vous faire la réservation ?  

- Le plutôt possible. »  

 

 


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