Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: choupette

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 11-11-03

Last update: 19-06-05

 

Comments: 17 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Challenge proposé par Ayumi : Un braquage qui tourne mal, une balle perdue, Kaori tombe dans le coma. Ryô est terriblement inquiet mais ne le montre pas comme d'habitude. Il se met en tête de retrouver les auteurs du braquage. Kaori parvient à sortir de son coma, Ryô est aux petits soins pour elle jusqu'à sa guérison puis l'ignore commme d'habitude. Cependant c'est de Kaori que vient la plus étrange réaction, elle se met à ne considérer Ryô que comme un simple partenaire. Elle n'a pas oublié ses sentiments pour lui, elle VEUT les oublier! Elle ne veut plus que Ryô s'inquiète pour elle.Et fait en sorte d'agir en ce sens (elle a moins de crises de jalousie). Ca a le mérite de troubler Ryô qui commence à douter! Et cela ne s'arrange pas quand il apprend que la balle reçue par Kaori n'est pas le fruit total du hasard!! Merci de votre indulgence à mon égard, c'est mon premier City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une mauvaise passe" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une mauvaise passe

 

Chapter 6 :: Une journée pour tout changer

Published: 31-12-04 - Last update: 31-12-04

Comments: Bonjour à tous ! Bon pour mes résolutions 2005 : finir cette fanfiction, et pourquoi pas en écrire une nouvelle ! Je prends un peu d'avance et je vous offre ce chapite. Petit résumé des chapitres précédents. Kaory est sortie de l'hospital après un long coma. Ryo s'est montré très préocupé et attentif à la jeune femme.

 


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Kaory était enveloppée dans une sérénité qui n’existe que lorsque la nuit n’est plus et que le jour n’est pas encore. La mélodie d’un couple d’oiseaux amorçait son réveil. Elle pouvait sentir pointer le jour grâce à une douce chaleur qui caressait sa peau. Peu à peu, le souvenir de la soirée lui revenait en mémoire… et ses espoirs aussi. La vie ne pourrait être que plus belle désormais. Ryo ne ferait plus marche arrière, leur pas à tous deux ne feraient que se rapprocher… inexorablement.  

 

A présent, Kaory s’efforçait de tendre l’oreille vers les bruits de l’appartement. Une à une, elle sondait les pièces qui composaient son antre. Mais aucune n’émettaient de sons. Rien ne pouvait laisser penser qu’une autre âme s’y trouvait. Kaory s’interrogea. De son côté, Ryo avait-il conscience de sa présence, ou était-il comme elle, livré au silence reposant qui planait sur l’habitation ? Elle tardait à ouvrir les paupières : c’était risquer de rompre ce moment presque irréel, un moment ou la plénitude n’est là que pour prendre soin de vous.  

 

Dans son lit, la jeune femme imaginait sa journée. Elle se réveillerait et Ryo serait déjà levé. Il l’attendrait dans la cuisine. Elle lui préparerait le petit déjeuner et passeraient la journée ensemble à flâner. Peut-être iraient-ils au Cat’s eyes ? Peu importerait l’endroit où ils iraient, ils ne se quitteraient pas. La journée se terminerait peut-être en des promesses de vie commune. A cet instant, kaory n’eut que l’envie d’aller retrouver son amour. Celui qui avait partagé sa vie depuis sept ans déjà sans être ni tout a fait son partenaire de vie, ni tout à fait coéquipier de travail. Mais les choses changeraient aujourd’hui. Elle en était sûre.  

 

Toujours allongée, elle se retourna et enfouie sa tête dans l’oreiller. Elle s’étendit comme l’aurait fait un chaton à qui la promesse du jour ne réservait que jeux et détente. Elle entoura son oreiller et le serra très fort. Alanguie dans une sorte d’euphorie juvénile, la belle retardait encore le début de sa journée. Au fonds, elle avait peur des désillusions. Elle finit par ouvrir un œil. La première chose qu’elle aperçut fut le cadran de son réveil. Les chiffres devaient se tromper. Ils approchaient déjà le midi. Comment avait-elle pu s’abandonner à une telle paresse ? Elle regrettait déjà que la première partie de son scripte soit tombée à l’eau.  

 

A regret, elle se leva et acheva son réveil par une douche chaude.  

 

Après s’être vêtue, elle se dirigea vers la cuisine. Le café fumait encore mais une seule tasse traînait sur la table. « Ryo ». L’autre avait été posée négligemment dans l’évier, à cheval sur une cuillère. Les pas de Kaory faisaient tintinnabuler l’équilibre précaire de la vaisselle. Le journal était reposé plié à côté de la tasse encore propre. Kaory n’avait pas le cœur à s’asseoir seule à la table. Elle voulait être auprès de Ryo. Mais où était-il ? Il devait être déjà levé. Elle alla vérifier tout de même dans sa chambre, mais elle n’y trouva qu’un lit défait et des vêtements sales éparpillés sur le sol. Elle pensa à l’état de l’appartement. Assurément, Miki avait dû passer la veille ranger le capharnaüm pour son retour. Elle se dit que son amie n’avait sûrement pas osé mettre les pieds dans cet endroit, de peur d’y être surprise par le tueur.  

 

Kaory passa un gilet et sortit sur le toit. Elle fut surprise et déçue de ne pas y voir Ryo. Sur le sol, la seule trace du passage de l’homme était un mégot écrasé. Elle s’imagina alors quelques temps auparavant un Ryo, sérieux, mélancolique et contemplant la ville. Elle s’approcha du vide et s’assit sur le rebord. Elle comprenait que cet endroit puisse plaire à l’homme de l’ombre. Lui qui ne connaissait que tempêtes dans sa vie, les lumières de la ville de nuit et la brume du matin devaient avoir raison des tempêtes de son cœur. A cette heure de la journée, le spectacle était tout autre. En bas, ce n’était qu’agitation d’être humains pressés à courir après le temps et à se plaindre de n’en n’avoir pas assez. Kaory sourit. Elle n’était pas des leurs. Le temps ne semblait pas avoir autant d’importance dans sa vie. Elle vivait au rythme de Ryo.  

 

Doucement, la jeune femme se leva et se dirigea vers le dernier endroit où pouvait se cacher Ryo.  

 

La salle de tir était plongée dans le noir. Dès qu’elle passa la porte, kaory fut surprise de l’atmosphère qui y régnait. Jamais cet endroit ne lui avait parut aussi hostile. Peut-être était-ce parce que c’était là que en train fondaient ses derniers espoirs. Ryo n’était pas là. Il était d’ailleurs très peu probable que celui-ci y soit descendu de la matinée. Au sol, des centaines de douilles gisaient, abandonnées par leur propriétaire. Là, Kaory eut une révélation. Ce devait être l’œuvre d’un Ryo très en colère. A ce moment, les blessures de sa chair lui revinrent en mémoire. « Ryo, tu as dû souffrir. »  

 

Comme pour oublier les derniers jours à l’Hospital, Kaory claqua violemment la porte derrière elle et sortit de l’immeuble.  

 

 

Ses pas la conduire directement au Cat’s eyes. En passant la porte, elle eut une nouvelle déception.  

 

Miki aperçu dans les yeux de son amie une certaine déception. Un voile de tristesse avait recouvert son regard à l’instant où celui-ci avait terminé l’inspection de la pièce. Cela s’était joué en dix minutes à peine. Quelques minutes avant l’arrivée de Kaory, Ryo se tenait encore sur le tabouret. Pour apaiser son amie, Miki lui offrit son plus beau sourire et une tasse de café pour l'accompagner. Elle lui expliqua le passage de Ryo dans son café. Celui-ci était parti brusquement. Sans doute dû à un rendez-vous important avec un informateur, mentit Miki. Elle tut à son amie le comportement de city hunter trop entreprenant avec l’une de ses clientes ainsi que le départ de la jeune femme suivit de très près par un pervers baveux.  

 

Miki ne voulait pas que Kaory reprenne tout de suite le cours d’une vie de désillusions. Elle s’efforçait de raconter à Kaory les gestes tendres de Ryo à son égard pendant son coma. Kaory en était émue. Ryo avait fait preuve de beaucoup d’attention. Elle ne s’était donc pas trompée. Les choses allaient vraiment changer aujourd’hui, quand elle le verrait.  

 

Mais ses derniers espoirs se brisèrent au cri trop familier d’une jeune femme en détresse.  

 

D’instinct, Kaory se leva et dans ses mains apparurent une gigantesque massue.  

 

Ryo en fit les frais. Etalé telle une serpillière sur le sol, le bel étalon avait perdu de sa superbe.  

 

Kaory tourna les talons et se rassit devant son amie. Miki était sincèrement attristée pour elle.  

 

Quand Ryo reprit ses esprits, il était plutôt satisfait de lui. Les choses allaient reprendre un cours normal. Kaory ne souffrirait plus d’amour pour lui. Il s’avait qu’il venait de la décevoir, mais sa raison l’avait emporté sur le cœur. Sa logique de tueur lui refusait de comprendre qu’en repoussant Kaory il ne faisait que de la faire souffrir. Pour lui, la jeune femme n’avait que peine à obtenir d’un amour comme le leur. Quand il rentra dans le café, Kaory lui tournait le dos. Mais aux yeux impitoyables de Miki, il comprenait que sa démonstration de pervers n°1 avait eu raison des illusions de Kaory.  

 

Pour achever son sale travail, il lança à la volée : « Dis Kaory, demain matin, lève toi au lieu de fainéanter ! Je ne te garde pas auprès de moi pour que tu te reposes ! Tu es déjà assez mauvaise comme partenaire, tu peux au moins me préparer les repas ! »  

 

Les épaules de Kaory s’affaissèrent. Son cœur était en pièces. Elle aurait donné cher pour retourner à la douce langueur du réveil. Elle retenait les larmes qui menaçaient de couler. Dans le regard de Miki, elle tenta de puiser de l’énergie. Ce qu’elle y trouva la glaça le corps : de la résignation. Miki devait avoir depuis longtemps compris que rien ne changerait entre les deux parties de City hunter. Alors pourquoi avait-elle elle-même mis autant de temps pour s’en apercevoir. Miki ne chercha pas rosser Ryo. A quoi bon, cela aurait pu encore donner de faux espoirs à Kaory. En reposant les yeux sur Kaory, Miki eut peur.  

 

La jeune femme fragile qui se tenait en face d’elle, semblait être une porcelaine en équilibre sur une étagère. Les tremblements du cœur de son amie risquaient de la faire basculer dans le vide et la briser irrémédiablement. Que pouvait-elle faire pour elle ? Elle aurait aimé lui transmettre un peu d’espoir, un peu d’illusion supplémentaire, mais la jeune femme semblait à bout. Un peu plus, serait la pousser elle-même vers un futur incertain.  

 

Peu à peu, Miki vit le regard de son ami se transformer. De la détresse, elle y vit de la résignation. Puis, une flamme nouvelle dansa devant elle. Rien à voir avec celle qu’elle avait dans les yeux chaque fois que Ryo était auprès d’elle. Ces flammes là, étaient celles qui pourraient la sauver.  

 

Peu à peu, Kaory reprenait un visage serein. La porcelaine avait finit de tanguer au dessus du vide. Elle semblait vouloir ne plus dépendre de Ryo. Elle avait quelque chose de neuf. Un petit je-ne-sais-quoi qui lui promettait une vie mieux contrôlée.  

 

Elle se leva, digne et sans se tourner vers Ryo, lança :  

« Donne moi 48 heures supplémentaires de convalescence. Je reviendrais dans mon travail quand je serais complètement prête. D’ici là, débrouilles-toi pour les repas. »  

 

D’un geste contrôlée, elle salua Miki. Son pas sûr l’emmena vers la sortie.  

 

 


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