Chapter 12 :: FIN OU DEBUT ?

Published: 05-12-03 - Last update: 05-12-03

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Les larmes jaillirent de plus belle des doux yeux marron de la jeune femme qui ne fit rien pour les endiguer. Elle restait là, sur le canapé à contempler le livre. Cette vie, celle d’une femme qu’elle n’était et ne serait jamais !  

Blessée comme une bête sauvage, elle s’enfuit en courant hors de l’appartement où elle étouffait. Sans prendre garde à ce qui l’entourait ; elle était aveugle à tout le reste du monde, juste consciente de son chagrin.  

- Reviens ma chérie, hurla Saki folle d’inquiétude derrière elle.  

- Du calme, elle à besoin d’un peu de solitude pour digérer…Mais si vous y tenez, nous allons allez à sa rencontre dit le professeur Takyki qui se voulait rassurante.  

Elles enfilèrent leur veste et quittèrent l’appartement à leur tour.  

- Mon dieu… La pauvre petite cela va être dure pour elle !  

- Oui, mais vous serez là… Tiens, qu’est-ce qui se passe là-bas ? Pourquoi cet attroupement ? S’étonna Akané.  

Elles hâtèrent le pas, curieuse de savoir pourquoi les gens s’étaient ainsi arrêtés et semblait en proie à l’inquiétude.  

- Vite, vite ! Appelez un médecin ! Cria un homme.  

- Non, il vaut mieux ne pas la bougée, j’ai vu ça à la télé dit une femme.  

Un mauvais pressentiment vissa le cœur du médecin qui s’élança au devant de la blessée.  

- Bonté divine !!!!!!!!!!!! Kisa !!!!!! Est-ce que vous m’entendez hurla cette dernière devant le corps inerte de la jeune femme.  

- J’n’ai pas pu l’éviter ! Elle a traversée au vert… Gémit un homme, penché lui aussi sur la jeune fille.  

- Ecartez vous s’il vous plait ! Je suis médecin ! Il lui faut de l’espace… Kisa, mon petit vous m’entendez ?  

La jeune femme entendait la voix d’une personne qui l’appelait, tout comme elle sentait qu’on la manipulait doucement… Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, s’était trop difficile ! Trop douloureux ! Elle ne voulait plus souffrir… Mais quelque chose lui disait d’ouvrir les yeux malgré tout…  

Une femme et un homme étaient penchés au dessus d’elle et s’agitait. Pourquoi ? Que faisait elle étendue sur ce sol froid et humide ? Depuis combien de temps ? Toutes ses questions traversèrent sa tête en même temps qu’une sourde douleur lui vrilla les tempes. Inspirant à fond, elle tenta de se relevée, malgré le brouillard et les mains qui tentaient de l’en empêcher.  

- Ca va, ça va… Ma tête me fait mal, elle tourne, mais à part ça tout va bien dit la jeune femme consciente que c’était loin d’être le cas…  

- Quoi ? Ca va ? fit la femme. Mais non cela ne va pas ! Tu as faillit te rompre le coup, Kaori…Et tous cela à cause de toi !!! Hurla t-elle à l'adresse de l'homme qui se tenait juste au dessus de la bléssée.  

- Miki? ce n'est pas le moment... On devrait l'emmener voir le professeur.  

- Ok, mais tu ne paie rien pour attendre ! Depuis le temps qu' elle te demandait de réparer cette marche d'escalier !!! Mais non... Comme d'habitude du a remis cela à plus tard !!! Et regarde le résultat !!! Hein?!!! Tu es content...  

- Miki... Plus tard ! S'il te plait. Quand Kaori sera auprès du professeur, tu auras tout le temps de me tuer!!!!  

- Oui !!!!!!! Tu peux y compter. Bon on y va !  

La jeune femme se tenait la tête dans les mains. Elle ne désirait rien d’autre que dormir… Mais quelque chose d’étrange se fit jour en elle. Avait elle rêvée, ou bien quelqu’un venait de prononcé le prénom de Miki et celui de Ryo ????????????? Le cœur au bord des lèvres, la jeune femme ouvrit les yeux. Son regard plongea de plein fouet dans celui d’un homme, un homme très inquiète. Un homme qu’elle connaissait et qu’elle croyait ne plus jamais revoir de sa vie…  

- Ryo murmura t-elle avant de sombrée dans l’inconscience.  

Les rayons de soleil filtraient aux travers des persiennes, pour venir caresser de ses rayons le visage d’ange, encore endormie. Cette douce chaleur, réconfortante tira de son sommeil la patiente. Avec lenteur, elle ouvrit ses jolis yeux et regarda autour d’elle. Elle connaissait cet endroit… Elle y était déjà venue plusieurs fois ! Tout en réfléchissant, elle s’assit sur le lit et s’étira comme un chat, tandis que la porte s’ouvrait sur un homme.  

Le cœur de la jeune femme se mit à battre comme un fou !  

- Ryo hurla t-elle en se jetant dans ses bras. Ryo, si tu savais comme j’ai eu peur à l’idée de ne plus jamais te revoir. Mon dieu…  

- Qu’est-ce qui te prends Kaori demanda un Ryo ébahi qui en lâcha le sac de croissant qu’il tenait à la main.  

Nullement consciente que la chemise de nuit prêtée par Kazue était trop juste pour elle et moulait comme une seconde peau son corps parfait, Kaori se cola un peu plus à l’étalon. Ce dernier ne savait ou donner de la tête.  

- Ryo tu m’as tellement manquée ! Jamais plus je ne te quitterai fit la jeune femme riant et pleurant à la fois. La vie sans toi est trop horrible ! Ho. . Ryo, si tu savais…  

- Ryo, je t’aime reprit Kaori tout attrapant le visage de City Hunter et en le dévorant de baiser.  

Ce dernier n’osait bouger… Il était partagé entre l’envie de lui rendre ses baisers et le devoir de l’arrêter. Il avait un pied au paradis et un en enfer ! Son cœur voulait mais son cerveau s’y refusait ! Ce choc à la tête l’avait vraiment retournée… Et il ne voulait pas faire quelque chose qu’elle regrette plus tard !  

- Kaori, tu devrai te calmer ! Tu as reçu un choc violant à la tête… Tu sais ce qu'a dit le professeur ! Il te faut beaucoup de repos et du calme...  

- Oui, je sais! Mais je me suis assez reposée fit cette dernière en resserrant son étreinte. Assez… Crois moi ! Et c’est pour ça que j’ai décidé de vivre ! Pleinement, totalement ! Ryo, je t’aime !!! Je t’aime répéta t-elle.  

L’intéressé ne savait que dire. Sa Kaori, si pudique et si timide ne se comporterait jamais ainsi ; cependant en tentent de déchiffrer son regard, Ryo vit que la jeune femme était parfaitement maîtresse d’elle. Sure d’elle comme jamais ! Elle avait trouvée en elle le courage d’avouer à Ryo ce que son cœur lui dictait depuis tant d’année….  

- Je t’aime Kaori sourit Ryo en capturant ses lèvres offerte.  

Au bout d'un très long moment, il s'écarta de Kaori encore toute émue par sa déclaration et son baiser et dit :  

- Au fait mon ange, j'ai réparée l'escalier...  

Un sourire éclatant vint illuminer le visage de Kaori. Pour elle, c'était ça : La vie rêvée...  

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