Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Authors: tennad , TOKRA , 1grisou , bindy5

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 5 chapters

Published: 12-03-09

Last update: 06-04-09

 

Comments: 47 reviews

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HumourHumour

 

Summary: Quand Ryo et Mick organisent un week end pour tout le monde pas sûr que les autres membres de la bande l'apprécie autant qu'eux !

 

Disclaimer: Les personnages de "Sans chemise, sans pantalon et...... sans maillot" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Sans chemise, sans pantalon et...... sans maillot

 

Chapter 3 :: Ira, ira pas??? (Bindy5)

Published: 22-03-09 - Last update: 22-03-09

Comments: Bonjour à tous! Bon, eh bien voici le chapitre 3 dans lequel 1grisou m'a embarquée... J'espère avoir fait aussi bien que grisou et toto!! Bis

 


Chapter: 1 2 3 4 5


 

« Une idée… Une idée… Je dois trouver une idée… »  

 

Assis au comptoir du Cat’s Eye, Ryô était manifestement plongé dans de profondes réflexions, la mine sombre. Miki se pencha vers Kaori :  

 

- Qu’est-ce qui lui prend ? Il y a à peine deux secondes, il frétillait comme un gardon, et là, il paraît soucieux !  

 

- Aucune idée, répondit Kaori, elle aussi intriguée par ce brusque changement de comportement.  

 

La jeune femme soupira, les coudes sur le comptoir, la tête entre ses mains et le regard perdu sur la charpente.  

 

- Je ne sais pas ce qu’ils mijotent exactement mais j’ai vraiment hâte de partir…  

 

- NON !!! rugit un fauve en se précipitant sur elle.  

 

Miki fit un bond d’un mètre en arrière tandis que Kaori faillit tomber du tabouret.  

 

- Kyaah !! Mais ça va pas de me faire des frayeurs pareilles ! Gros débile !  

 

Une main sur son cœur encore palpitant, elle le fusilla du regard. Ryô échappa un petit rire nerveux :  

 

- Kaori chérie, je te sens fatiguée. Je doute que l’air de la mer te fasse du bien. Réflexion faite, tu devrais rester ici…  

 

- Quoi !?  

 

- Ben oui, je m’en voudrais si ma partenaire tombait malade, ajouta-t-il du ton le plus conciliant et inquiet dont il était capable.  

 

La réaction de Kaori ne fut pas exactement celle qu’il attendait : elle l’attrapa par le col du tee-shirt en dardant sur lui un regard furieux :  

 

- Tu cherches à te débarrasser de moi, c’est ça ?  

 

- Non, pas du tout… mentit-il faiblement, une goutte de sueur roulant sur sa tempe.  

 

- Tu veux avoir le champ libre pour harceler toutes ces midinettes en bikini !  

 

- Oui aussi… Euh non, non, pas du tout !!  

 

Elle le relâcha dédaigneusement.  

 

- Pour ta gouverne, partir en week-end avec toi et ta lubricité maladive ne m’enchantent absolument pas ; cependant, il est dans mon devoir de protéger toutes ces malheureuses de ta perversité ! Alors je viens et crois-moi, mon petit, je ne vais pas te quitter des yeux !  

 

Mick éclata de rire dans son coin :  

 

- Ça c’est sûr qu’elle va te coller… aux fesses ! Haha haha !  

 

- La ferme, l’amerloque ! ragea Ryô.  

 

- C’est valable pour toi aussi, Mick ! lui lança Kaori sans se retourner.  

 

Aussitôt, un Mick, des cœurs plein les yeux, se jeta aux pieds de la demoiselle :  

 

- Mille fois oui, ma douce ! Mon corps dans son intégralité sera à ta disposition durant ces deux jours !  

 

Sans lui adresser le moindre regard, Kaori répondit d’un ton badin en agitant nonchalamment sa main :  

 

- Je suis certaine que la personne derrière toi est enchantée de savoir ça.  

 

- Hein ?  

 

Le changement d’atmosphère – devenu électrique – pesa soudainement sur les épaules du beau blond. Toujours à genoux, il se retourna lentement, très lentement, et se retrouva face à une magnifique paire de jambes dont un pied trépignait de colère.  

 

- Kazue ma chérie, tu es là ! dit-il en déglutissant péniblement.  

 

Le pied s’immobilisa. Mick savait qu’il n’y échapperait pas ; devant l’ombre d’un gigantesque objet dressé au-dessus de sa tête, c’est le visage déconfit et vaincu, les yeux fermés, qu’il murmura :  

 

- Damned…  

 

Une massue vint aussitôt l’encastrer dans le carrelage du Cat’s. Remettant la lanière de son sac à main et balançant ses longs cheveux en arrière, Kazue contourna sa victime pour s’asseoir au comptoir.  

 

- Bonjour, salua la jolie infirmière, satisfaite de sa punition.  

Une voix étouffée et chevrotante sous la massue s’éleva :  

 

- Tu parais en forme, mon amour !  

 

Miki se pencha vers Kazue :  

 

- Prête pour le départ ?  

 

- Oh que oui ! Quelques jours loin de l’esprit fallacieux du Doc me feront le plus grand bien !  

 

- Le problème, c’est que tu en récupères deux autres, fit remarquer Kaori. N’est-ce pas, Ryô ? … Ryô ?  

 

Les regards cherchèrent l’interpellé dans la salle.  

 

- Où est-il fourré, cet animal ? Il était là il y a moins de dix secondes ! s’étonna sa partenaire.  

 

Miki osa les épaules, aussi interloquée.  

 

- Il est sorti, répondit Umibozû en terminant sa vaisselle.  

 

- Saeba est sorti ? Alors que nous devons partir d’un moment à l’autre ?  

 

- Oh lui, il a quelque chose à se reprocher ! conclut Kaori en serrant les poings.  

 

 

Ça y est ! Il savait comment retenir Kaori à Shinjuku !  

Ryô avait profité de la diversion que lui offrait involontairement Kazue pour se précipiter dans la cabine téléphonique près du café. Fouillant dans ses poches à la recherche de pièces, il se racla la gorge, se félicitant de son idée. Fin prêt, il composa un numéro.  

 

 

À l’intérieur du Cat’s Eye, le petit groupe attendait l’arrivée des sœurs Nogami. Mick tentait de se faire pardonner auprès de sa douce qui ne lui adressait pas même l’ombre d’un regard tandis que Kaori s’interrogeait sur le comportement de son partenaire. Miki demandait à son tendre époux de retourner le panneau « ouvert » à la porte quand le téléphone sonna. La tenancière décrocha en saluant son interlocuteur d’une voix professionnelle. Mais la surprise se peignit sur son visage et elle tendit le combiné sans fil à la nettoyeuse :  

 

- Pour toi.  

 

- Pour moi ?  

 

Étonnée, Kaori saisit le combiné.  

 

- Allô ?  

 

- Kaori ? C’est Sayuri !  

 

- Sayuri ?!?  

 

- Je suis si contente de t’avoir ! Comment vas-tu ?  

 

- Bien. J’avoue que je ne m’attendais pas à toi… Et au Cat’s Eye en plus…  

 

- Je voulais juste te prévenir que je serais au Japon pour quelques jours. Mon avion arrive demain.  

 

- Demain ?  

 

- J’avais pensé que tu pourrais venir me chercher à l’aéroport…  

 

 

Serviable, Umibozû se rendit à la porte pour obéir à sa femme. Il retourna la petite pancarte, indiquant la fermeture de l’établissement, quand un détail dans la rue retint son attention. Falcon sourit alors de toutes ses dents tandis que ses lunettes noires scintillèrent sous l’effet d’un rayon de soleil.  

 

 

- Je ne savais pas vers qui me tourner alors j’ai tout de suite penser à toi, élucubrait la prétendue Sayuri.  

 

- Tu sais que je ne peux rien te refuser !  

 

Dans la cabine téléphonique, Ryô retint un petit rire satisfait : elle mordait à l’hameçon ! Il fallait souligner que ses talents d’imitateur en avaient berné plus d’un. Haha ! D’ici quelques secondes, il retournerait au Cat’s et afficherait sa mine déconfite devant l’annonce de Kaori.  

Il l’imaginait déjà, penaude, soumise, et d’une voix langoureuse, elle lui dirait :  

 

- Pardonne-moi, Ryô, je ne peux pas partager ces merveilleux jours en ta compagnie. Je ne pourrais pas te montrer ce petit bikini rouge que j’ai acheté rien que pour toi…  

 

Mais lui n’écouterait pas, le regard fixement dirigé vers les boutons miraculeusement dégrafés de son décolleté, offrant une vue plongeante sur une lingerie en dentelle noir quasi transparente… Elle s’avancerait vers lui, se collerait à lui, sa jambe à demi relevée s’enroulerait autour de la sienne, ses deux mains caresseraient lascivement son torse et d’une voix encore plus languissante, elle ajouterait :  

 

- Je m’en veux tellement ! Dis-moi comment me faire pardonner, je ferais tout ce que tu voudras… Ryô…  

 

Il déglutit péniblement, la température de la cabine ayant soudainement atteint des degrés de canicule. La tête légèrement en arrière, la bouche grande ouverte, la langue pendante, les yeux révulsés, les jambes arquées mais le mokkori bien dressé, il imaginait la suite de son film quand la voix fantasmée mais bien réelle à l’autre bout du téléphone l’avertit :  

 

- J’avoue que tu sais toujours faire preuve d’une ressource infinie quand il s’agit de monter tes subterfuges stupides. Mais là, tu te surpasses vraiment… Ryô.  

 

- Ah ! échappa-t-il, hébété.  

 

Cette voix à la fois lointaine dans le combiné et proche – beaucoup trop proche – dans son dos le paralysa. Des sueurs froides le firent frissonner. La main serrée sur le combiné, la mâchoire crispée, il tourna péniblement la tête pour jeter un coup d’œil terrifié par-dessus son épaule.  

Et la vision cauchemardesque lui coupa le souffle, tous moyens de réflexion, lui ôta même l’envie de vivre.  

Devant la cabine, droite comme un piquet, d’une main Kaori éteint son téléphone. Sur son épaule, une massue estampillée « 100 tonnes puissance 20 ».  

Le cœur prêt à bondir hors de sa poitrine, Ryô poussa un cri de terreur en reculant au maximum dans la cabine, comme s’il voulait se fondre dans les parois de sa prison de verre.  

 

- KAORIII !!!!! ON… ON PEUT DISCUTER!!!!! JE SUIS DÉSOLÉ !!! JE LE FERAIS PLUS, C’EST PROMIIIS !!!!  

 

- MEEUUURRSS !!! reçut-il en guise de réponse.  

 

- AAAHHHH !!!  

La demande de grâce rejetée, la gigantesque massue s’abattit sans pitié.  

 

 

Pendus aux fenêtres, Mick, Kazue et Miki fermèrent les yeux et se bouchèrent les oreilles. Ils tressaillirent en ressentant les vibrations du choc sous leurs pieds. Quelques verres éclatèrent sur le sol. Seul Umibozû souriait. L’effroyable silence qui suivit leur fit rouvrir les yeux.  

 

- Il est mort ? osa demander Kazue.  

 

- S’il ne l’est pas, il est en train de le souhaiter, lui répondit son fiancé.  

 

Imperturbable, Falcon balayait le verre cassé :  

 

- Pour ça, il est increvable… C’est bien dommage d’ailleurs…  

 

La cloche tinta et deux merveilleuses créatures firent leur apparition. La bouche en cœur, Mick se décolla aussitôt de la fenêtre mais Kazue veillait au grain : d’un geste rapide, elle retint par le col de la veste son homme qui patina dans l’air.  

 

- Je crains que nous devions supporter ce genre de… désagréments durant deux jours, soupira Saeko en rejetant ses cheveux en arrière et en pointant du pouce feu la cabine téléphonique.  

 

- Pour ma part, je préfère quand ils se battent à l’extérieur de mon café, renchérit Miki en aidant son homme à ramasser les débris.  

 

- Alors, quand partons-nous ? demanda Reika, son sac de voyage à la main.  

 

La porte du Cat’s s’ouvrit une nouvelle fois sur Kaori qui traîna une masse quasi informe derrière elle. Elle l’abandonna au milieu du café pour reposer le téléphone. Les mains jointes derrière son dos, Reika se pencha au-dessus du malheureux à la face recouverte de pansements. Pour vérifier s’il était toujours en vie, elle le tapota du bout de son escarpin.  

 

- Euh… Je ne sais pas s’il s’en remettra cette fois.  

 

- Il n’a que ce qu’il mérite. Au moins, nous allons avoir la paix, assura Kaori.  

 

Soucieuse d’entretenir une bonne humeur, Miki s’exclama en détachant son tablier :  

 

- Bien ! Maintenant que nous sommes tous là – ou ce qu’il en reste pour d’autre – nous devrions partir ! Nounours, Mick, allez charger les bagages.  

 

C’est un Falcon rougissant et un Mick bougonnant qui récupèrent les valises. Les filles aidèrent Miki à mettre les chaises sur les tables. Kaori se proposa pour ranger le balai dans le local et s’éclipsa dans l’arrière-boutique.  

Toujours allongé sur le sol, Ryô considéra qu’il tenait là sa dernière chance. Vérifiant que personne ne faisait attention à lui, il se hâta de rejoindre sa partenaire en catimini.  

 

 

Kaori rangeait le balai dans la réserve et s’apprêtait à sortir du petit local quand, en se retournant, elle buta contre quelqu’un dans l’encadrement de la porte.  

 

- Aïe !  

 

Se frottant le nez, elle releva la tête pour tomber sur le visage sérieux de son partenaire. Aussitôt, elle se renfrogna et posa ses mains sur ses hanches.  

 

- Qu’est-ce que tu veux, sale traître ?  

 

- Kaori…  

 

Il posa ses mains sur les épaules de la jeune femme. Abasourdie, elle le laissa faire.  

 

- Je tiens à m’excuser.  

 

- Pardon ?!? Toi ? Toi tu t’excuses ?!?  

 

- J’ai conscience que mon comportement est absolument inqualifiable, abjecte, impardonnable. Mais sache que j’agis toujours pour ton bien.  

 

- Qu’est-ce qui te prends ? Tu es malade ? J’ai tapé trop fort et je t’ai déréglé ?  

 

Il avança de quelques pas en gardant toujours ses mains sur elle, la faisant reculer au milieu du local, sans jamais se départir de son visage sérieux. Kaori commençait à se sentir mal à l’aise.  

 

- Kaori, tu sais combien tu m’es précieuse…  

 

- Hein ? s’étouffa-t-elle, bouche bée. Ryô…  

 

- Voilà pourquoi, encore une fois, excuse-moi.  

 

- D’ac… d’accord, Ryô, bredouilla-t-elle, les joues rouges.  

 

Le visage de Ryô se fendit d’un large sourire stupide.  

 

- Merci, Kaori chérie !  

 

En une fraction de seconde, il l’abandonna et claqua la porte derrière lui. Plantée au milieu de la réserve, Kaori mit quelques secondes à réagir. Puis :  

 

- LE SALAUD !!  

 

Elle se précipita sur la porte verrouillée. Poussant un terrifiant cri de rage, elle s’acharna sur le panneau.  

 

 

Fier de lui, c’est en se frottant les mains que Ryô rejoignit ses compagnons dehors. Les voitures étaient chargées et n’attendaient plus que City Hunter. À la place passager de la jeep de Falcon, Miki se pencha :  

 

- Ryô, où est Kaori ?  

 

- Elle fait sa grosse commission et elle arrive !  

 

Assises à l’arrière, les sœurs Nogami retroussèrent le nez devant le manque de tact du nettoyeur.  

 

- Donne-moi les clef, Miki chérie. Je fermerai.  

 

- Bien.  

 

Miki lui lança les clefs. Assis au volant de sa voiture, Mick klaxonna d’impatience.  

 

- Alors, let’s go ?  

 

- Allez-y, partez devant, les enjoignit Ryô. Je vous rattraperai.  

 

Mick lui fit signe puis démarra. Umibozû le suivit. Ricanant, Ryô les observa tourner au coin de la rue. Puis, une fois seul, il allait fermer le café quand une explosion de porte retentit, suivie par un puissant :  

 

- RYÔÔ !!! JE VAIS TE TUER !!!!  

 

 


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