Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Authors: tennad , TOKRA , 1grisou , bindy5

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 5 chapters

Published: 12-03-09

Last update: 06-04-09

 

Comments: 47 reviews

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HumourHumour

 

Summary: Quand Ryo et Mick organisent un week end pour tout le monde pas sûr que les autres membres de la bande l'apprécie autant qu'eux !

 

Disclaimer: Les personnages de "Sans chemise, sans pantalon et...... sans maillot" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Sans chemise, sans pantalon et...... sans maillot

 

Chapter 4 :: Un tour de manège (Tennad)

Published: 30-03-09 - Last update: 30-03-09

Comments: Coucou! Me voici embarquée dans cette nouvelle aventure, MERCI Bindy5 et 1grisou! Dur de reprendre le flambeau alors soyez indulgents! Merci à toutes celles et ceux qui nous suivent! N'oubliez pas vos appréciations! Bisous!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5


 

- LE SALAUD !  

 

Kaori restait interdite devant l’audace de son partenaire. Quelque chose n’allait pas chez lui et ce n’était sûrement pas dû aux quelques coups de massue, non c’était plus profond que ça.  

Il cherchait à l’éloigner de ce week-end sûrement pour être libre de tout mouvement mais elle ne le laisserait pas faire et elle allait lui faire comprendre qu’il ne se débarrasserait pas d’elle aussi facilement et ce n’est pas une simple porte qui la retiendrait ici.  

 

D’un coup de massue bien placée, elle fit voler en éclat et dans un bruit fracassant la pauvre porte de la réserve qui n’avait rien demandée.  

 

Kaori était en colère, non ce n’était pas de la colère c’était de la rage, de la haine et de la peine.  

Elle était habituée à aux frasques lubriques de son partenaire envers les femmes et à ses reproches blessants sur son physique mais là il avait dépassé les limites, il ne cherchait même pas à cacher le fait qu’il ne veuille pas d’elle pour ce week-end, il usait de n’importe quel stratagème ouvertement quitte à se faire passer pour Sayuri.  

 

- RYÔÔ !!! JE VAIS TE TUER !!!!  

 

C’était sorti mais ça ne la soulageait pas, loin de là.  

 

Elle allait lui faire payer cette tentative d’abandon, vouloir la laisser là, enfermée et seule pendant deux jours !  

 

Sa rage s’intensifia quand elle aperçut l’objet de sa colère à travers la devanture, il se dépatouillait péniblement avec des clefs mais dans sa précipitation il les fit tomber.  

Le temps qu’il les ramasse et qu’il se redresse Kaori se trouvait devant lui.  

Il déglutit.  

 

- Ah ah Kao-chérie t’es prête, je t’attendais tu vois. Tenta-t-il en riant nerveusement.  

 

Il ne savait pas à quoi s’attendre, il sentait la colère de sa partenaire transpirer de tout son être mais elle restait impassible à le regarder. Elle était calme, trop calme, c’était le calme avant la tempête.  

 

D’un geste lent, Kaori leva le bras vers Ryô qui d’instinct se recroquevilla sur lui-même en se protégeant autant que possible avec ses bras.  

Il appréhendait son châtiment et bloquait sa respiration quand il se rendit compte que rien ne venait. Sans bouger, il risqua un œil vers sa partenaire, son bras était toujours suspendu dans les airs et elle l’observait.  

Ses yeux brillaient d’un éclat qu’il ne lui connaissait pas, à croire qu’elle avait trouvé la punition ultime et cela le terrifia. Puis un sourire énigmatique vint éclairer le visage de sa partenaire mais il n’arrivait pas à déchiffrer ces signes annonciateurs d’un changement.  

C’était le fait de ne pas comprendre, de ne pas savoir ce qui allait se passer quand et comment, qui le terrifiait plus que la punition en elle-même.  

Il n’osait bouger de peur de déclencher la bête.  

 

Kaori hésitait sur le châtiment le plus approprié à sa colère et à sa déception d’être traitée ainsi. Une ou des massues ne suffiraient pas à la calmer, à la soulager et Ryô s'en remettrait trop facilement vu son expérience avec ses amies.  

Elle aurait tout le temps pour échafauder un plan à la hauteur des manigances de Ryô le long du trajet. Ca n’en saura que meilleur car ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ?  

Pour le moment, le voir ainsi à sa merci lui procurait un sentiment de pouvoir qui la grisait. Savoir qu'elle seule pouvait décider du sort de cet homme la rendait puissante et elle se surprit à vouloir jouer avec cet état de fait.  

Elle voulait savourer sa vengeance et prendre le temps de la préparer.  

Elle jubilait toujours quand elle attrapa les clefs des mains de Ryô et alla fermer le commerce de ses amis.  

 

Elle se retourna vers son partenaire qui était toujours à terre. Elle se pencha à son niveau et extirpa les clefs de la voiture de sa poche. Il ne bougea pas.  

Kaori fit le tour du véhicule et prit place du côté conducteur, conduire lui ferait du bien ; elle mit la clef de contact et démarra la voiture.  

 

Ryô avait sentit Kaori se rapprocher, lui prendre les clefs et s’éloigner.  

Rien, il n’avait rien, il était toujours entier et le trottoir aussi.  

Il se releva, respira cet air qui avait un goût de liberté pour le condamné à mort qu’il était car le manque de réaction et l'indifférence qu'affichait Kaori ne présageait rien de bon pour lui.  

Il ferait mieux de se faire tout petit pendant le trajet sinon jamais il n’arriverait pas à destination et ça se serait dommage de mourir si jeune sans avoir pu profiter de ce week-end où tous ses sens seraient mis à bon usage.  

Il salivait et piétinait d’impatience à l’idée d’arriver dans ce lieu paradisiaque.  

Il reprit contenance avant de s’installer aux côtés de sa partenaire.  

Il allait ouvrir la porte côté passager quand il entendit qu’on l’appelait :  

 

- Ryô ! Ryô ! Kaori, attendez-moi !  

 

Mick se trouvait au coin de la rue avec deux valises et s’époumonait à les interpeller. Il fut bientôt rejoint par Kazue, essoufflée d’avoir tant couru.  

 

Quand le couple arriva à la hauteur du café, l’homme expliqua la situation alors que sa compagne tentait de reprendre son souffle.  

 

- Je suis tombé en panne ! La voiture s’est arrêtée comme ça sans prévenir. De la fumée partout, elle a bien choisi son jour pour rendre l'âme! La panique, j’ai cru que c’était raté pour le week-end et que je serais coincé ici ! T’imagine ? Et puis j’ai pensé que vous étiez peut-être encore ici alors j’ai couru jusqu’à vous et j’arrive à temps !  

 

Mick avait débité son flot de paroles sans même reprendre sa respiration tant le moment était grave pour lui.  

 

- NOUS !  

 

Les deux hommes se tournèrent vers une voix féminine qui reprit :  

 

- NOUS sommes tombés en panne. NOUS serions coincé ici. NOUS avons pensé, NOUS avons couru et NOUS sommes arrivés !!!!!  

 

Au fur et à mesure de cette énumération, la massue que tenait Kazue grossissait à vue d’œil et sa voix tanguait vers les aigus.  

 

- Je te rappelle que tu ne pars pas tout seul, NOUS SOMMES UN COUPLE !!!  

 

Mick n’eut pas le temps de se reprendre ou de s’expliquer qu’il était déjà encastré dans le trottoir sous l’énorme massue.  

 

Ryô avait juste eu le temps de s’éloigner de son comparse pour ne pas subir lui aussi les foudres de l’infirmière.  

 

Reprenant son calme, Kazue ouvrit la portière et se glissa devant aux côté de Kaori qui n’avait rien manqué de leur arrivée :  

 

-On peut le laisser là, si tu veux, ironisa la nettoyeuse.  

 

- C’est vrai ? Kazue entrapercevait un espoir de pouvoir profiter dans le calme de ce week-end à la plage.  

 

Kaori passa la vitesse et la voiture s’en alla direction la plage.  

 

Mick qui s'était relevé se posta près de Ryô et les hommes debout devant le café restèrent sans voix, la bouche grande ouverte quand ils virent la voiture s’éloignée.  

 

Mick fut le premier à réaliser la gravité de la situation :  

 

- Ryô, tire dans les pneus, ça les ralentira !  

 

- Non mais ça va pas ? Et après on y va comment à l’hôtel ? A pieds ?  

 

- Bah faut bien faire quelque chose, t’as une meilleure idée peut-être ?  

 

- On a plus qu’à courir et à prier qu’elles aient pitié de nous.  

 

Déjà Ryô s’élançait à la poursuite des fuyards alors que Mick reprenait ses valises et tentait de le suivre malgré ses charges encombrantes.  

 

Ryô pestait, il aurait dû sentir le coup venir ; il avait cherché à la laisser là et c’est lui qui se retrouvait en plant. Il accéléra la cadence car déjà la voiture tournait à droite et il ne voulait pas la perdre de vue.  

Derrière lui, Mick s’évertuait à le rattraper et à quelques mètres de son acolyte demanda entre deux souffles :  

 

- Qu’est-ce… que tu lui as fait… à ma douce Kaori… pour qu’elle veuille… te laisser là ?  

 

- Qui te dit que c’est une idée de Kaori ?  

 

- … c’est elle… qui conduit !  

 

- Peut-être mais Kazue est aussi avec elle !  

 

La voiture tourna à nouveau à droite.  

 

Mick commençait à manquer d'air et à voir trouble:  

 

- Dis, tu peux… prendre une valise ?  

 

Ryô lança un regard à Mick et s’aperçut qu’il suait à grosses gouttes et qu'il peinait à suivre alors il ralentit pour se retrouver à son niveau et le décharger un peu :  

 

- Wahhhh ! Qu’est-ce qu’il y dedans ? Des pulls ?  

 

- Sais pas… c’est Kazue… qui a fait les… bagages…  

 

 

Ils arrêtèrent de parler pour se concentrer sur leur course et la voiture qui s’était arrêtée au bout de la rue.  

Ils accélérèrent et pouvaient presque sentir l’odeur âcre du pot d’échappement quand la voiture redémarra pour reprendre à droite.  

 

- C’est pas vrai ! A quoi elles jouent ?! S'énerva Ryô.  

 

- Kazuuuuuuuuuue ! Kaoriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Criait Mick.  

 

- Tu crois qu’elles t’entendent ?  

 

- Apparemment... regardes... elles ont ralenti, sourit le blondinet.  

 

Ryô restait dubitatif quant aux intentions des jeunes femmes car le clignotant droit de la voiture indiquait une autre raison à ce ralentissement, il vu juste en constatant qu’elles disparaissaient à l’angle.  

 

Quand ils arrivèrent à leur tour à ce nouveau croisement, les nettoyeurs constatèrent que la voiture était garée le long du trottoir et les jeunes femmes toujours à l’intérieur semblaient avoir retrouvé leur bonne humeur.  

 

Dans la voiture, Kazue et Kaori riaient de bon cœur :  

 

- Ahahahahaha, j’y crois pas, ils nous ont suivies !  

 

- Oui ! Ahahahaha ! Et regardes-les, tu as vu leurs têtes ? A croire qu’ils viennent de courir un marathon !  

 

Les complices avaient eu dans l’idée de laisser leurs partenaires à Tokyo puis elles s’étaient ravisées car il était convenu que le week-end se faisait tous ensembles et malgré tout elles savaient que ce ne serait pas pareil s’ils n’étaient pas là. Mais elles n’avaient pas résisté à l’envie de les faire tourner en bourriques comme eux le faisaient si bien avec elles.  

Elles sortirent de la voiture avec de larges sourires et les yeux humides d’avoir rit jusqu’aux larmes et attendirent que les hommes se décident à se rapprocher.  

 

Ryô et Mick restaient sur le qui-vive, ne sachant pas si c’était une ruse pour mieux les planter à nouveau.  

Ils étaient éreintés d’une telle cavale, ils étaient rouges, avaient chaud et respiraient comme des bœufs.  

Les femmes semblaient satisfaites de leur petit tour au vu de leurs visages détendus et rieurs.  

 

- Vous trouvez ça drôle de nous faire courir ainsi ? Siffla Ryô.  

 

- Oh ça va ! On vous a juste fait faire le tour du quartier, c’est pas la fin du monde ! Répondit Kaori.  

 

Les nettoyeurs regardèrent autour d’eux et s’aperçurent qu’ils étaient devant le Cat’s, ils étaient revenu au point de départ, elles les avaient fait tourner en rond.  

Ils lâchèrent les valises de surprise et alors que des corbeaux tournoyaient avec des banderoles où était inscrit « crétins », ils se regardèrent et pleurèrent leur rage de s’être fait avoir aussi bêtement.  

 

Les filles restaient interdites devant ce spectacle pitoyable quand Kaori annonça :  

 

- Bon cette fois-ci on y va. Si vous voulez rester là à pleurnicher c’est vous qui voyez.  

 

Avec Kazue, elles reprirent leur place et la voiture redémarra.  

 

Elles entendirent deux portières claquées et deux « clic » signifiant que les gars s’étaient installés et attachés.  

Elles se retournèrent pour constater que les hommes étaient à l’étroit à l’arrière de la mini avec les valises positionnées sur leurs genoux et qui les entravaient dans leurs mouvements. Ils étaient coincés et à l'étroit dans la mimi mais ne se plaignaient pas, trop contents d’être enfin dans la voiture.  

 

Kaori vérifia ses rétroviseurs et enclencha sa vitesse. Avec tout ça, ils avaient perdu du temps et il leur fallait rejoindre le reste du groupe.  

 

 


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