Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 77 chapters

Published: 14-04-21

Last update: 17-04-24

 

Comments: 31 reviews

» Write a review

 

GeneralHumour

 

Summary: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapter 11 :: Chapitre 11

Published: 23-06-21 - Last update: 23-06-21

Comments: Bonjour, voici le onzième épisode de cette série avec la première apparition de Kasumi. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 11 : Episode 11 : La demoiselle en justaucorps aime les tulipes.  

 

- Ryo ! Ryo, où es-tu ?, crie Kaori du haut de l’escalier.  

 

La main sur la poignet de la porte d’entrée, il hésite à répondre. Il regarde la porte puis le plafond au-dessus duquel elle se trouve, priant pour qu’elle ne descende pas.  

 

- Je suis sur le point de sortir…, finit-il par dire.  

- Tu vas voir tes indics ?, l’interroge-t-elle, se grattant la tête tout en réfléchissant.  

- Oui. Tu comprendras donc que je n’ai pas le temps de rester à bavasser., rétorque-t-il dédaigneusement, ouvrant la porte.  

- Oui, excuse-moi. Je cherchais juste l’uniforme de lycéen d’Hide que je t’ai prêté pour aller chez Dragor. Où l’as-tu mis ?, lui demande-t-elle.  

 

Il baisse les yeux sur les vêtements qu’il porte avant de relever le regard anxieusement vers l’étage.  

 

- Je l’ai mis dans le bac. Pourquoi ?, ment-il, lissant l’uniforme de feu son ami.  

 

Ce n’est peut-être pas très respectueux de sa part vu ce qu’il s’apprête à faire mais il ne peut résister.  

 

- Je ne le trouve pas. Tu es sûr de toi ? Il n’est pas dans le capharnaüm qui te sert de chambre ?, le questionne-t-elle avec un certain dégoût dans la voix.  

- Ben, écoute, si tu veux, va voir. Tu peux même faire le ménage si tu veux. Mais ne sois pas violente avec mes dames de compagnie., lui propose-t-il contre toute attente.  

- T’es pas gêné, dis donc ! Je croyais…  

 

Se sauvant sans attendre, il n’entend pas la fin de la phrase et se dépêche de courir jusqu’à l’extérieur puis vers la première bouche du métro, prenant la direction du lycée le plus fréquenté de la ville. Assez fier de lui, il s’observe sous toutes les coutures dans le reflet de la vitre du train, se trouvant plutôt beau gosse. Avec un sourire satisfait, il passe une main dans ses cheveux d’ébène, notant le regard appréciateur de deux jeunes étudiantes présentes. Un instant tenté d’aller les draguer, il se retient en pensant à toutes ces jeunes filles de terminale qui n’attendent que sa venue.  

 

- Si j’avais su que les lycéennes pouvaient toutes être aussi jolies que Samantha, je m’y serais intéressé plus tôt., glousse-t-il, sentant un coucou pointer en même temps que la valeur minimale de la tranche d’âge qui l’intéresse baisse de trois ans.  

 

A peine sorti du métro à la bonne station, il part en gambadant gaiement vers la sortie du lycée, prêt à sortir son numéro de charme usuel. Nonchalamment, il s’adosse au mur qui fait face à la grille encore fermée. Il replie une jambe qu’il appuie contre les briques et écarte le col de son haut après avoir déboutonné deux boutons avant de glisser les mains dans ses poches, les pouces tapotant le tissu du pantalon. Visiblement, le tableau est suffisamment plaisant pour se faire retourner les mamans présentes à la sortie. Dommage qu’elles ne soient plus dans sa tranche de prédilection… pour elles.  

 

- Excusez-moi, les élèves ne sont pas encore sortis ?, entend-il soudain une voix un peu rocailleuse lui demander.  

 

Il tourne la tête sur le côté puis l’autre mais ne voit personne et baisse alors les yeux pour voir celui qui lui a posé la question.  

 

- Vous ?, s’exclament les deux hommes en même temps.  

- Que faites-vous ici, Nestor ?, lui demande Ryo.  

 

Soupçonneux, il dévisage le majordome du comte Dragor avant de hausser les épaules. Ce n’est pas lui qui lui fera de l’ombre auprès de ces demoiselles.  

 

- Moi… Je… rien., bafouille le gringalet.  

- Et vous ? Vous ne devriez pas être en cours ?, lui retourne-t-il, soudain les yeux plissés.  

 

Après tout, il était avec la fille aux cheveux courts, pense-t-il, sentant la jalousie monter en lui. Et si c’était son petit-ami ? Quoiqu’ils n’avaient pas l’air très proches, tout au plus des amis.  

 

- Moi, en cours ? La bonne blague… J’ai passé l’âge., ricane Ryo, néanmoins ravi que l’homme lui prête l’âge requis.  

- Enfin, je veux dire… que d’enfantillages…, se corrige-t-il, voyant le regard soupçonneux d’une mère de famille.  

- J’avais un prof absent. J’attends quelqu’un., se justifie-t-il jusqu’à ce qu’elle se détourne d’eux.  

 

Il soupire de soulagement avant de regarder Nestor qui le jauge du regard un instant avant de regarder la grille encore close. Le visage poupon vire au rose alors que le regard se fait rêveur avant de virer au rouge alors qu’il pouffe d’un rire gêné.  

 

- Oh Nestor, mon Nestor. Tu es mon héros., susurre la jeune fille aux cheveux courts, entourant son cou de ses bras.  

- Je t’aime, mon Nestor. Tu es fort, tu es courageux… Tu es l’homme de mes rêves…, murmure-t-elle d’une voix langoureuse avant de se pencher pour l’embrasser sur les lèvres.  

- Dites, Nestor, qu’est devenu le comte Dragor ?, lui demande Ryo, l’interrompant dans ses songes au meilleur moment.  

 

Trop occupé à guetter l’arrivée des demoiselles, Ryo ne semble pas apercevoir le regard noir du majordome pour l’avoir privé de ce baiser imaginaire et réprime son sourire en sentant son agacement.  

 

- Il est en prison. Il m’a renvoyé juste avant d’être arrêté., lui apprend Nestor.  

- C’est une bonne chose… pour vous. Vous n’étiez pas tout blanc mais bon, vous nous avez aidés., fait remarquer le nettoyeur.  

- C’est vrai. D’ailleurs, vous voudriez bien me rendre un service en retour ?, l’interroge le gringalet.  

- Pourquoi pas ? Tout dépend de quoi il s’agit., lui répond le jeune homme.  

- Je voudrais juste un prénom…, avoue le majordome, frottant le sol de la pointe du pied avec une certaine timidité.  

- Un prénom… Je peux le faire…  

 

Il sait très bien quel prénom il va lui demander. Il a bien remarqué le béguin que nourrissait le petit homme pour sa partenaire et ils ont su en user à escient quand cela a été nécessaire.  

 

- Comment s’appelle la fille aux cheveux courts ?, ose Nestor, rougissant jusqu’aux oreilles de sa propre audace.  

- Kaori, elle s’appelle Kaori…, répond le nettoyeur.  

- Kaori ? Oh… c’est un prénom merveilleux pour une merveilleuse jeune fille…, s’extasie le majordome, les mains jointes, des petits cœurs à la place des yeux.  

- Merveilleuse… Faut voir… Elle cuisine comme un pied, elle brûle les vêtements, jure comme un charretier, a la douceur d’un nerf de bœuf…, énumère Ryo d’un air désespéré.  

- Mais elle est si belle…, soupire Nestor.  

- Quand on dit que l’amour rend aveugle…, ricane le nettoyeur.  

- Elle est très belle !, insiste Nestor.  

- Vous savez à quelle heure est la sortie ?, lui demande-t-il.  

 

Ryo regarde sa montre en espérant qu’ils soient proches de l’heure parce que ça commence à faire un moment qu’il est là… Enfin, pas vraiment, mais il sait que, plus le temps passe, plus il y a de risque que Kaori comprenne la supercherie et son plan… et vienne le découvrir… et donc l’écraser sous une massue.  

 

- Non, je ne sais pas. Bientôt, je suppose…, répond le jeune homme.  

- J’espère. J’ai hâte de la revoir…, soupire de nouveau Nestor.  

- Qu’est-ce qui vous fait dire qu’elle sera là ?, l’interroge Ryo, riant intérieurement en connaissant la vérité.  

- Je ne sais pas. J’ai déjà fait tous les lycées de la ville. Il ne me reste que celui-là et un autre mais c’est un lycée de garçons. Donc c’est ma dernière chance…, avoue le majordome avec beaucoup d’espoir.  

 

Un instant, Ryo est tenté d’arguer que Kaori est un homme mais bon, il n’y a pas nécessité. Elle n’est pas là après tout.  

 

- Effectivement, c’est votre dernière chance., admet-il.  

- Oui. Oh écoutez, la sonnerie., se réjouit le majordome, se mettant à trépigner d’impatience.  

 

Nonchalamment, Ryo passe une main dans ses cheveux pour leur redonner cet aspect sauvage qui fait souvent mouche alors qu’au loin, ils entendent le brouhaha des lycéens qui approchent de la sortie. Au même moment, il sent une aura familière monter et déglutit péniblement.  

 

- On y est. Dépêchez-vous, mes petites, c’est ma dernière chance., encourage-t-il les lycéennes à arriver et le couvrir dans la masse.  

- Oh… mais… elle n’est pas lycéenne., s’étonne Nestor, voyant Kaori arriver au pas de charge, l’air furieux.  

 

Ryo passe du visage fermé de sa partenaire à celui du majordome et y voit une dernière chance de s’épargner une massue amplement méritée. Nestor se met alors à avancer vers elle, les yeux en cœur. Il laisse l’homme prendre un peu d’avance avant de le rattraper prestement alors qu’il n’est qu’à un mètre de Kaori qui voit arriver surprise une fusée vers elle.  

 

- Nestor, attendez. En fait, je ne vous ai pas tout dit., avoue soudain le nettoyeur, stupéfiant les deux.  

 

Il approche de Kaori et passe un bras autour de ses épaules nonchalamment.  

 

- On est ensemble., lâche-t-il d’une voix suave.  

 

Sidérée par ses paroles, la jeune femme en oublie toute colère même si la couleur de ses joues ne s’efface pas, entretenue par un autre sentiment. Elle lève des yeux écarquillés sur son partenaire, les lèvres entrouvertes qu’il se force à ne pas regarder, se concentrant sur l’homme défait face à eux.  

 

- Mais vous disiez…, murmure Nestor, attristé.  

- Je sais mais que voulez-vous ? Parfois, il me prend l’envie de prétendre être libre comme l’air., se défend Ryo, prenant un air contrit en jetant un regard penaud à sa « petite amie ».  

- Mais vous avez aussi dit qu’elle ne savait pas cuisiner, repasser, et qu’elle n’était ni polie ni douce…, ajoute le majordome.  

- Ah oui ? Il a dit tout cela ?, pipe Kaori, plissant les yeux de colère.  

 

Ce n’était peut-être pas le bon plan pour en finir, se dit Ryo, entendant une libellule voler derrière lui.  

 

- Mais tu sais, ça ne change en rien ce qui fait le charme de notre relation., plaide-t-il, ricanant bêtement, sentant la punition arriver.  

- Ca ne change rien ? Vraiment ?, fait-elle, s’écartant de lui.  

- Mais voyons, Kaori, pourquoi t’écartes-tu si subitement ?, l’interroge-t-il, faisant pour la rattraper.  

- Reste là dans mes bras tout contre moi., l’incite-t-il.  

- Tu oublies une chose, Ryo. Je ne suis pas douce d’après ce que tu lui as dit., lui fait-elle remarquer, les yeux plissés.  

 

Pour bien marquer son propos, elle pointe du doigt vers le majordome.  

 

- Mais non, voyons, il… il a mal compris., se défend Ryo, n’en menant pas large.  

- Ah ben non ! Vous avez dit qu’elle avait la douceur d’un nerf de bœuf., réplique Nestor, croisant les bras.  

 

Entendant la comparaison, la rouquine se tourne vers son partenaire et le fusille du regard.  

 

- Désolée, Hide…, murmure-t-elle avant de dégainer sa plus grosse massue et de l’écraser.  

 

Cela fait, elle tourne les talons et s’en va, furieuse, Nestor la regardant s’éloigner.  

 

- Vous êtes sûr que vous êtes ensemble ?, s’enquiert-il auprès de l’agonisant avec un reste d’espoir.  

- Oui… On a une relation particulière. Elle est sadique et moi masochiste… On est faits pour s’entendre., plaisante Ryo, se relevant.  

- Je dois y aller, Nestor. A plus tard., le salue-t-il, prenant le même chemin que sa partenaire.  

 

Il la rattrape quelques minutes plus tard alors qu’elle a ignoré la station de métro en passant.  

 

- Comment tu as su où me trouver ?, lui demande-t-il nonchalamment.  

- J’ai rangé toute ta chambre sans trouver la trace de l’uniforme de mon frère. Connaissant tes petites… manies et vue l’heure, j’en ai déduit que tu voulais profiter de l’occasion et j’ai cherché le plus grand lycée de Tokyo., lui explique-t-elle, ayant du mal à se calmer.  

- Bien vu… Très bien vu… Je vais devoir commencer à me méfier…, lâche-t-il, croisant les mains derrière la nuque.  

 

Sans plus un mot, ils regagnent l’appartement où il lui rend l’uniforme de son frère. Elle le remercie d’un signe de tête, serrant les vêtements contre elle un instant avant de disparaître dans la buanderie. Finalement, vingt ans, c’est bien suffisant… 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de