Chapter 25 :: Chapitre 25

Published: 20-10-21 - Last update: 20-10-21

Comments: Bonjour, voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

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Chapitre 25 : Episode 25 : Une belle blonde comme adversaire  

- Alors Monsieur Roberts, qu’y a-t-il de nouveau aujourd’hui ?, lui demande Angela, ouvrant son ordinateur.  

Elle consulte l’écran, tapote de manière absente sur le clavier en quête d’informations quelconques mais son esprit se perd en route, retournant à Tokyo. Ses souvenirs remontent le fil de sa rencontre avec cet homme étrange, très obsédé au demeurant mais qui a réussi à toucher son cœur.  

- Dis-moi, Monsieur Roberts, nous retournerons bientôt là-bas ?, murmure-t-elle, le menton posé sur sa main.  

Elle n’obtient aucune réponse de la part de son partenaire le plus fidèle. Ryo avait raison : ce n’est qu’une machine et toute machine a ses limites. Ca ne vaut pas la compagnie d’un humain mais elle le sait, il ne s’agit pas de n’importe quel humain. Il lui faut quelqu’un qui saura être à la hauteur de ses exigences, de ses compétences… de ses défis personnels.  

Elle n’a jamais croisé personne qui rassemble l’ensemble de ses critères mais, pour la première fois, elle a rencontré quelqu’un qui a attiré son attention, semble-t-il, et c’est déjà un bon début. Un bon début ? Elle ricane seule devant son écran à la grande surprise de ses collègues plus habitués à la voir hyper sérieuse, toujours concentrée.  

[i]Vous avez appelé le bureau du bonheur, ne quittez pas.  

Allo allo ? Monsieur l'ordinateur,  

Dites-moi, dites-moi où est passé mon coeur ?  

Je vous appelle au bureau du bonheur  

Car je sors à l'instant du ministère des pleurs  

Dites-moi...  

Ne quittez pas, bureau du bonheur  

Où il est…  

Nous recherchons votre petit cœur  

Dites-moi...  

Toutes les données dans l'ordinateur  

S'il vous plaît…  

Sont programmées[/i]  

Un bon début, c’est si éloigné de la réalité. Depuis quand affirme-t-elle à un homme qu’il fera partie de ses plans en le pensant vraiment ? Jamais. C’est la première fois mais c’est aussi la première fois qu’elle voit un homme qui s’accroche autant, paraissant si désinvolte et pourtant si sérieux. le calme avec lequel il lui a demandé son arme, pointant ses qualités, ce regard quand il a fait face au tank, toute son attitude l’a impressionnée. Il n’avait plus rien à gagner alors, juste leur survie… et le dîner qu’elle lui avait promis et qu’ils n’ont finalement pas eu.  

- J’aurais dû prendre le temps. Un dîner, ça n’aurait peut-être pas été si mal., murmure-t-elle.  

[i]Oh oh oh oh  

C'est arrivé hier matin  

Avant cela tout allait bien  

Je me promenais dans la rue  

Quand soudain il a disparu  

Je ne comprends vraiment pas pourquoi  

On s'entendait bien lui et moi  

Il est parti sans prévenir, sans rien dire  

Allo allo ? Monsieur l'ordinateur,  

Dites-moi, dites-moi où est passé mon coeur ?  

J'ai vérifié, ce n'est pas une erreur  

J'ai un certificat signé de mon docteur  

Dites-moi...  

Ne quittez pas bureau du bonheur  

Où il est…  

Nous recherchons votre petit cœur  

Dites-moi...  

Toutes les données dans l'ordinateur  

S'il vous plaît…  

Sont programmées[/i]  

Quelles seraient les chances que cela marche entre eux ? Peut-être bonnes, ose-t-elle penser.  

- Alors Monsieur Roberts, avec le boulot que je fais ici, quelles sont les chances que je le revois un jour ?, tapote-t-elle sur son clavier.  

Elle se met à rire en se rendant compte de la teneur de ses questions, de sa légèreté soudaine. Elle se rappelle de ses rêves de la nuit précédente et se sent rougir. Ils étaient clairement explicites et le protagoniste très identifiable.  

[i]Oh oh oh oh  

J'ai attendu toute la nuit  

Mais il était vraiment parti  

Il faut venir à mon secours  

Vous êtes mon dernier recours  

Je vous promets de vous donner  

Tous les indices, toutes les données  

Il faut vraiment que vous m'aidiez  

S'il vous plaît  

Allo allo ? Monsieur l'ordinateur,  

Ne cherchez surtout plus ! J'ai retrouvé mon cœur  

C'est un garçon au sourire enjôleur  

Qui l'avait emporté en passant par erreur[/i]  

- Bon, Monsieur Roberts, je pense qu’il faut agir. C’est important. Alors dis-moi, Monsieur Roberts, que fait notre ami Ryo à cette heure ?, lui demande-t-elle.  

L’ordinateur cherche un moment avant d’afficher des images de Tokyo, des images qui se recentrent et se figent enfin sur la cible cherchée.  

- Oh, c’est pas vrai…, soupire-t-elle.  

Ryo est en train de draguer dans le parc public, courant après de nombreuses jeunes femmes toutes aussi belles les unes que les autres. Elle ne peut s’empêcher de rire à chaque fois qu’il se prend un râteau et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Elle finit en larmes tellement la scène est comique. Dire qu’elle l’a méprisé la première fois qu’il s’est jeté à ses pieds. Maintenant elle rit de ses bêtises.  

- Incorrigible… Se calmera-t-il une fois en couple ?, murmure-t-elle, observant son sourire enjôleur qui lui fait face.  

Elle se fige d’un coup. Il lui fait face ? Comment est-ce possible ? Pourtant, c’est vrai que c’est comme s’il la regardait, son regard sombre légèrement pétillant, et ce sourire…  

[i]Dites-moi...  

Ne quittez pas bureau du bonheur  

Où il est…  

Nous recherchons sourire enjôleur  

Dites-moi...  

Toutes les données dans l'ordinateur  

S'il vous plaît…  

Sont programmées  

Oh oh oh oh  

Ne quittez pas, bureau du bonheur  

Nous recherchons sourire enjôleur  

Toutes les données dans l'ordinateur  

Sont programmées[/i]  

Soudain, son visage disparaît sous une énorme massue en bois et elle fait un bond en arrière de surprise. La main sur le cœur, elle reprend son souffle et voit l’objet de punition être soulevé sans aucun effort par un jeune homme roux. Elle approche de l’écran et plisse les yeux, scrutant les images.  

- Dommage… Ce n’est pas un homme mais une femme et je la connais. Quelque chose me dit que, pour lui, les choses sont déjà scellées., soupire-t-elle, fermant l’écran.  

- Au revoir, Monsieur Saeba. Ca aurait été un plaisir.  

- Atchoum !, fait soudain Ryo.  

- Tu vois ce qui t’attend à force de traîner dehors à toute heure du jour et de la nuit. Tu attrapes la crève…, grommelle Kaori, le traînant derrière elle.  

- Non, j’ai juste mon nez qui chatouille. Ca veut pas dire que quelqu’un veut m’embrasser ?, lui demande-t-il, se relevant brusquement et cherchant une jolie miss mokkori avec qui partager ce moment.  

- Tiens, t’as qu’à embrasser ma massue !, lui répond-elle, soulevant une nouvelle massue.  

- Ah non pas la massue !, hurle Ryo, prenant ses jambes à son coup.  

Dans les rues de Tokyo, un énorme nuage de poussières s’élève dans les airs. 

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